Magic : The Adventure

Hmm, je vais essayer de voir ce qu'il y a là haut. Rejoignez-moi quand vous aurez fini

Archel n'ayant pas non plus d'affaires à récupérer, elle emboîta le pas à Murmure, également curieuse de ce qui pouvait se trouver à l'étage.

Je te suis, au cas où il y aurait quelque chose en haut des marches.

La décision ayant été prise d'aller voir dans la pièce, on y découvre une chambre.

En fouillant un peu avec les autres, j'y reconnais mes vêtements, soigneusement pliés dans une armoire. Mes dagues – et les lanières qui servent à les transporter – sont là aussi. Elles sont d'une forme lunaréenne caractéristique, il est donc difficile de me tromper dans ces conditions. À moins bien sûr qu'il ne s'agisse de copies de bonne facture, au moins visuellement. Mais si elles sont fonctionnelles alors ça ne fait aucune différence. Aucune trace de mon miroir ou de mon manteau par contre.

La dernière fois que je les ai vus, Murmure et Archel étaient restés à l'entrée de la pièce, depuis je suis trop occupé à vérifier l'état de mes vêtements pour vérifier ce qu'ils font.

Je décide de stopper mon pouvoir afin d'avoir mes deux mains pour vérifier mes affaires, mais il nous reste l'éclairage des bougies. J'ai hâte de remettre mes vêtements à nouveau, mais je préférerais me laver avant si c'est possible, donc je ne le ferai que lorsque je serai lavé – si on trouve une douche ou que je récupère mes pouvoirs (le bouclier d'eau fait l'affaire généralement mais là je sens que je n'y arriverais pas) – ou si on doit vraiment sortir sans avoir le choix, en espérant avoir le temps de les enfiler. Je pose le carnet de notes de Tamiyo sur ma pile de vêtements et empoigne mes dagues. Je les entrechoque alors entre elles d'un coup fort sur leurs bords non-tranchants afin de vérifier leur solidité. Elles m'ont l'air correctes mais ça a fait un bruit métallique sur le coup, mais je ne penses pas que ça ait pu être entendu plus loin que, disons, le haut de l'escalier, à travers la porte ouverte.

Je ferme la marche, quand en arrivant en haut des escaliers j'entends :

Nos affaires...

Mon coeur ne fait qu'un bond.

Nos affaires sont là ? Mon sac est ici ?

Je parle toujours aussi bas, mais avec plus d'empressement :

Poussez-vous, j'arrive !

Je fouille frénétiquement les tiroirs et les armoires. Eeeet...

Ma ceinture ! Mon sac !

Je les retrouve, le premier dans un tiroir, le deuxième dans un fond d'armoire. Je serre mon sac contre moi comme un gamin serre son nounours au fond de son lit une nuit d'orage. Je m'attache la ceinture, avec ma serpette, à la taille, et reprend mon fameux sac à l'épaule.

De retour à ta place, vieux...

Et de répondre au groupe :

Bien, je regarde ce qui pourrait nous aider pour la suite :

Je repose le sac au sol et sors des tas de feuilles, de fleurs, d'herbes et d'épices, de morceaux de troncs d'arbre, même de... graisse de viande en bocal, ah oui c'est vrai que j'ai çà moi tiens. Tout çà sous le regard ébahi de mes compagnons.

Les seules choses qui pourraient nous intéresser grandement seraient celles-ci :

Je leur montre deux types de fleurs, le premier dans un flacon plein à craquer :

Cette jolie fleur aux pétales bleu cyan et au centre cotonneux... Mieux vaut ne pas la respirer de trop près. Inhaler son parfum vous plongera dans un profond sommeil. Et à votre réveil, bonjour les maux de têtes et la perte de mémoire immédiate. Pratique contre les gardes. J'en ai une bonne fiole, en tout une bonne dizaine je dirais. À garder près de soi, qu'en pensez-vous ?

J'en sors d'autres d'un bocal, que je garde dans leur torchon :

Cette fleur à la forme tubulaire, cette robe pourprée... Celle-ci, c'est de la digitale lunaire. Je vous déconseille de la prendre autrement que par la tige. Rien qu'au contact par l'une de ses pétales, ça vous ferait vaciller un éléphant. Si on n'a pas le temps ni les moyens de distiller, on peut la frotter contre une lame ou une pointe de flèche, ça reste bien quelques heures voir deux jours si ça tient bien.

Je range tout çà en vitesse. Et m'adresse à notre compagnonne péteuse de cadenas :

Hé, Archel... Mets tes livres dans le sac. Je t'en prie, ça t'allègera.

Elle me lance toujours un regard curieux.

Ne te gêne pas... ce sac en vaut mille autres. En tout cas en encombrement. Je vous expliquerai plus tard. Alors, tu les mets ?

Havor entra dans la pièce. Les autres semblaient heureux d'avoir trouvé leurs affaires. Niaryu, enfilant une ceinture porteuse de dagues, avait l'air assez pensif, encore plus que d'habitude. Archel et Murmure étaient parti en éclaireur pour explorer l'étage, et Ahès était excité comme une puce à l'idée de retrouver sa sacoche et son contenu. Mais Havor, lui avait un mauvais pressentiment. Si le propriétaire des lieux avait bien une âme de collectionneur planaire, aurait-il laissé Iridescente ici? C'était peu probable.

En fouillant la pièce, il retrouva sa tenue renforcée, son arc, son carquois et son bouclier. C'était déjà une excellente nouvelle. Mais comme il le craignait, pas de trace de son épée. Le hèdron qu'il avait récupéré il y a peu n'était plus là non plus.

Notre hôte a gardé les artefacts les plus intéressants il semblerait. J'espère que nous retrouverons vite mon épée et mon hèdron, je n'aime pas les savoir entre de mauvaises mains.

Havor enfila ses atours de prêtre-mage, et mit ensuite son bouclier à son avant-bras. Alors qu'il se préparait, un détail lui vint soudain à l'esprit. Il avait entendu du bruit dans la bibliothèque venant du rez-de-chaussée, mais les arpenteurs n'avaient croisé personne. Est-ce que cette personne avait eu le temps de sortir? Ou de se rendre à l'étage?

Je vais directement à l'étage. Je ne voudrais pas laisser Murmure et Archel seuls.

Pour me faciliter le transport, je décide d'enfiler mes lanières et d'y glisser mes dagues. Comme cela si je dois combattre, j'ai juste à poser mes vêtements et je serais opérationnel. Et en plus des lanières c'est plus rapide à nettoyer que des vêtements.

Pour transporter mes affaires autres que les dagues et le miroir, je ne dispose pas de sacoche. En général je compte sur les grandes poches situées dans les manches de mon manteau. Mais mes vêtements ont quand même deux poches dans le dos, en général je n'y range que des choses fines – et non salissantes – car sinon c'est peu confortable avec le manteau par dessus. Mais n'ayant pas d'autre choix, je décide d'y ranger le carnet de Tamiyo, pour éviter de risquer de le perdre si par exemple on doit courir. Ce sera mieux que posé en équilibre dessus.

Je déplie un pan de vêtement pour avoir accès à la poche, elle est vide comme dans mes derniers souvenirs. J'y glisse le carnet qui y rentre bien, bien qu'il prenne une grande partie de la place disponible et qu'il me fera une bosse dans le dos à cause de son épaisseur, au moment où je déciderai de me vêtir. La deuxième poche aurait été trop petite vu que je peux à peine y glisser les mains : elle est située au bas du dos, pratiquement au-dessus des fesses en fait, et est ouverte sur la droite et la gauche, alors que l'autre poche située au-dessus s'ouvre vers le haut. Cette deuxième poche sert notamment à certains de nos guerriers à y ranger leur sabre de façon horizontale, ou à y cacher des étoiles de lancer rapidement accessibles, mais moi je ne m'en suis jamais servi encore. Si l'on m'a donné ce vêtement pour mes voyages, c'est parce qu'il est à la fois polyvalent et d'une coupe typiquement soratami.

Je replie soigneusement mes vêtements en vue de leur transport, puis j'écoute Ahès qui commence à parler du contenu de son sac. À l'évocation de la digitale lunaire, j'ai un sourire intérieur et pense : Tiens, ils ont une fleur qui a le nom de la lune ? Je me demande si les soratami ou Tamiyo sont au courant. En tous cas j'ai beau être mauvais en botanique, je ne me souviens pas avoir vu cette fleur sur Kamigawa ou un plan que j'ai visité. Elle est tellement jolie que je m'en serais souvenu.

D'un autre coté, les plans que j'ai visité se comptent sur le doigt de la main. Pendant ma formation j'ai eu le droit à quelques visites sur la surface terrestre de Kamigawa. Je me suis ensuite retrouvé sur Dominaria. On m'a dit que c'était un plan gigantesque en taille, j'ai dû n'en voir qu'une toute petite partie. J'ai ensuite pu visiter Ravnica, du point de vue Azorius tout du moins, puisque je me suis lié d'amitié avec un d'entre eux, qui m'a même appris un nouveau sort. Je suis retourné sur Dominaria. Et là, j'ai eu envie de transplaner sur un plan au hasard. Après tout, je me pensais assez fort pour pouvoir faire le transplanage de retour en cas de danger – mais maintenant que j'ai appris que l'on peut avoir ses pouvoirs neutralisés de la sorte, je crois que j'éviterais à l'avenir. Je n'ai même pas eu le temps de découvrir comment s'appelait le plan où j'ai atterri que je me suis retrouvé ici.

Au bout d'un moment, les autres commencèrent à s'équiper et à se diriger vers l'escalier. Ahès proposa à Archel de placer ses livres dans son sac. Moi je garde le mien avec moi, surtout qu'il est rangé maintenant.

Le 13/07/2016 à 00:31, Angelspirit avait écrit ...

Hé, Archel... Mets tes livres dans le sac. Je t'en prie, ça t'allègera.

Ahès remarqua alors qu'Archel n'était pas avec eux, il regarda autour de lui, et vit que personne l'avait entendu parler dans le vide, quel soulagement ! 

[hrp]Heu, oui, moi je l'ai entendu parler dans le vide mais comme je m'en fiche un peu je ne dis rien de particulier.
Sauf si tu veux que j'annule cette phrase.[/hrp]

[hrp]Beuh... j'ai rien compris T_T[/hrp]

Le 13/07/2016 à 10:58, Angelspirit avait écrit ...
[hrp]Beuh... j'ai rien compris T_T[/hrp]

Archel et Murmure sont à l'étage (ils vivent des aventures passionnantes de leur côté xD) pendant que vous fouillez la chambre. Ils vous ont laissés seuls comme eux n'avaient rien à récupérer.

Je réponds à Ahès :

Elle n'est pas là, je pense qu'ils ont dû monter, j'ai entendu l'escalier craqueler. Enfin je crois, j'étais concentré à autre chose.

Puis je poursuis pendant que Ahès vérifie visuellement :

C'est Havor qui a parlé de rester groupés, et on est déjà séparés en deux groupes de trois. C'était des bobards à tous les coups. Mais je retire ce que je viens de dire s'ils sont juste retournés à la porte d'entrée.

En effet, Murmure, Archel et Havor étaient ailleurs (en haut à priori), tandis qu'Ahès, la dame et moi étions en bas, dans la chambre.

[hrp]On annule le regard curieux alors ?[/hrp]

Sélia, la jeune fille, récupère à son tour des affaires. Elle prend des vêtements (d'homme), pour paraître plus propre, et récupère ses bien personnels. Elle ne semble avoir que des souvenirs, des livres, rien de bien guerrier. Aucune arme, donc.

Pour moi c'est ok. Les deux autres sont montés j'crois bien. J'sais pas trop c'qui les attends là haut. On fait quoi, on s'barre sans eux ou on les rejoins ?
J'vous l'dis franch'ment, les deux m'vont. Juste j'veux pas être toute seule. 'fin. C'pas qu'j'ai peur hein, c'pour vous qu'j'dis ça. Hein.

J'ai vraiment du mal à comprendre ce qu'elle dit car elle mange la moitié des mots et que je ne suis pas habitué à son accent. Je réussis néanmoins à interpréter. Cette question me vient alors à l'esprit :

Pour nous ? Pourquoi, parce que vous pensez que vous vous en sortiriez seule ? Vous savez quelque chose que l'on ne sait pas ?

L'idée traverse mon esprit sur le fait qu'elle pourrait être de ce plan, savoir où nous sommes, et qu'elle aurait tenté de nous servir d'ange-gardien ou de guide dans cette aventure.

Peut-être même habite-t-elle ici, et aurait-elle été punie... ou pire, elle se serait mise dans cette situation volontairement pour nous mettre en confiance... Et qu'elle jouerait avec nous comme on jouerait avec des objets de collection (des cartes par exemple). Peut-être, dans ce cas, elle ne serait même pas arpenteuse...

Mais je préfère ne pas trop y penser et attendre sa réponse.

[hrp]Est-ce que l'on peut avoir ce genre de réflexion quand on a que 4 en intelligence ? Sachant que c'est une intelligence moyenne quand même. (je pense qu'entre 4 et 6 c'est une intelligence moyenne, même si la moyenne d'intelligence des PW est de 6. En dessous de 4 on aurait des limitations, et au dessus-de 6 des dons intellectuels (esprit vif, et/ou dons de déduction en toutes circonstances et pas seulement ponctuellement, et/ou grosse mémoire et/ou grosse capacité de calcul mental, et/ou grosse créativité, etc).)[/hrp]

Nan mais, oh, r'gardez moi un peu, j'suis quand même forte, 'fin voyez, j'sais me défendre face à des brutes ! 'fin normalement... Alors bon ! T'inquiète pour moi, je.. Je me débrouille ! 'fin, ouais.

Vous remarquez quand même que, elle veut se montrer forte et débrouillarde, mais ça se voit  dans sa façon de parler et dans ses geste qu'elle sait que seule elle n'arrivera à rien.

Le 13/07/2016 à 12:34, Bluerain avait écrit ...
[hrp]Est-ce que l'on peut avoir ce genre de réflexion quand on a que 4 en intelligence ? Sachant que c'est une intelligence moyenne quand même. (je pense qu'entre 4 et 6 c'est une intelligence moyenne, même si la moyenne d'intelligence des PW est de 6. En dessous de 4 on aurait des limitations, et au dessus-de 6 des dons intellectuels (esprit vif, et/ou dons de déduction en toutes circonstances et pas seulement ponctuellement, et/ou grosse mémoire et/ou grosse capacité de calcul mental, et/ou grosse créativité, etc).)[/hrp]

Ben honnêtement, je pense que même un abruti fini, on peut avoir des raisonnements. Ça peut être des raisonnements un peu comme tu as, mais basé sur rien. 
" Oh ! Elle a dit qu'elle avait peur du noir, c'est donc un complot inter-gouvernemental ! "
Des trucs comme ça quoi. Donc ton raisonnement, pour ton intelligence, me choque pas.

Ok, d'accord...

Je retourne à mes vêtements et les prends en prévision du départ de la pièce.
Apparemment pour le moment ça ne gène personne que je m'encombre les bras avec. Je suppose que la jeune fille ou Ahès va porter la bougie si on ne la laisse pas ici. Si on me demande de la porter, je la poserai sur ma pile de vêtements.

J'aurais bien pris des vêtements du propriétaire de la chambre comme a fait la jeune fille – je suppose que ce ne sont pas les siens, à moins que ce ne soit son style vestimentaire... ou que sa magie lui permette de se transformer... – mais ils ne sont pas à ma taille.

Je remarque quand même une pile de maillots dans un coin du placard que j'ai envie de tester. Je pose mes vêtements sur le lit, en prend un et l'enfile. Il tombe jusqu'à mi-cuisse mais ce n'est pas grave, ça aidera à me protéger un peu plus des éventuelles intempéries qui pourraient survenir si l'on sort.

Je reprends mes vêtements et retourne près de mes deux compagnons.

(HRP)

Le 13/07/2016 à 13:29, Tsurugi-Aisuhino avait écrit ...

" Oh ! Elle a dit qu'elle avait peur du noir, c'est donc un complot inter-gouvernemental ! "

Ca c'est raciste!