Magic : The Adventure

Je réfléchis :

Mmmh... Si seulement on connaissait le chemin le plus court...

Je soupire.

Comme tu veux Havor. Je vous suis. Je suis perdu pour ma part. Vivement qu'on sorte de ce bâtiment...

Ceci est un ouvrage historique sur la guerre entre les "Eldrazi" et les différents peuples de ce monde qui se sont unis pour les vaincre. Ces monstres semblaient terrifiants. Apparemment, si ce livre provient du même monde sur lequel nous nous trouvons, nous sommes sur "Zendikar". Vous connaissiez ce plan ?

J'aime beaucoup Zendikar. Il s'agit du plan vers lequel j'ai transplané lorsque... Enfin, la première fois que c'est arrivé, que je me suis découvert la faculté de passer d'un plan à un autre. Et c'est tellement différent de Ravnica.
J'aime mon plan d'origine bien sûr, plus qu'aucun autre, mais Zendikar est magnifique, offre de vastes étendues encore sauvages, des lieux absolument époustouflants, à peine imaginables, et le mana y est si fort, si présent qu'on se sent capable de tout, c'en est enivrant.

Je contemplais les livres qu'Ahès m'indiquait quand Havor vint le prévenir d'une présence dans la pièce voisine. Murmure et lui prirent la tête du groupe au cas où le danger nous attendrait derrière la porte. Après l'avoir ouverte et jeté un bref coup d'oeil par l'embrasure, ils discutèrent rapidement et à voix basse de la suite des évènements. Niaryu qui s'était si bien plongé dans sa lecture qu'il aurait pu rester sur place si personne n'était allé le prévenir avait levé les yeux et nous avait rejoint. Havor exposa sa pensée:

Il va bien falloir qu'on avance à un moment où à un autre. Et puis on sait que ces gens sont justement à notre étage. Mais en prenant l'escalier on risque de faire du bruit et de se faire repérer, c'est un sacré dilemme. Je pense quand même qu'il faut emprunter l'escalier. Murmure et moi nous ouvrirons et fermerons la marche, cela nous permettra de protéger les autres tout en profitant de l'étroitesse de l'accès pour ne pas se retrouver en surnombre. Vous en pensez quoi?

Le plan d'Havor était donc de passer à l'étage? Peut être pour les surprendre ensuite? Et si l'escalier grinçait, trahissant notre évasion? Ou si d'autres personnes étaient à l'étage mais que nous ne les ayons pas entendues? Dans les deux cas -monter ou rester en rez-de-chaussée- nous courions un risque. Mais puisque nous sommes certains qu'il y a du monde devant nous mais pas forcément à l'étage, et ne connaissant pas l'étendue de la confiance que nous pouvions accorder à cet escalier, il me semblait que nous diriger vers les bruits nous faisait prendre le moins de risques.
J'exposais rapidement mon raisonnement à mes compagnons.

Du coup, 4 possibilités.
1 - Monter l'escalier
2 - Traverser la porte
3 - Continuer dans le couloir en contournant l'escalier
4 - Faire demi tour (ON VEUT ENCORE PLUS DE LIVRE)

Vous faites quoi ?  
Sachant que peu importe votre choix, la fille vous suivra. Vous pouvez vous séparer, mais elle fera son possible pour éviter de rester seule.

(On dirait un livre dont vous êtes le héros )

Tout le monde se retrouve dans le couloir.
L'escalier en bois risque d'émettre des sons de craquements sous nos pas, selon sa conception, son âge et/ou l'essence de bois utilisée, mais je n'y connais rien en botanique donc je ne saurais pas dire pour ce dernier point.
Ça me semble risqué.
Ahès, Havor et Archel ont exposé leur point de vue.
Je propose le mien à mon tour.

Je pense que nous devrions continuer dans le couloir, et si quelqu'un surgit dans notre dos par la porte, ça se verra et s'entendra. Et si quelqu'un surgit de l'escalier, soit il devra aller vite et on l'entendra, soit il ira doucement et normalement on aura eu le temps d'avancer hors de sa portée. Qu'en pensez-vous ?

Après une rapide réflexion, je réponds :

Mmh, je suis d'accord. Et puis on peut toujours espérer que si on tombe nez à nez avec ces personnes, elles ne nous seront peut-être pas hostiles...  peut-être...

Mieux vaut explorer cet étage, peut-être nous découvrirons comment nous sommes arrivés ici, voir même ce qu'il s'y passe.

Après avoir un peu avancé, nous nous retrouvons devant les trois chemins possibles.

Murmure mène la voie en commençant à s'engager dans le couloir.

Havor est devant l'escalier et réfléchit encore. Il semble hésiter entre insister sur l'idée de l'escalier ou se rallier au choix du couloir.

Personne ne semble pour la porte en tous cas.

Pour ceux qui contournent l'escalier, ce soir je rajoute des infos sur la map

Le 05/07/2016 à 14:21, Tsurugi-Aisuhino avait écrit ...
Pour ceux qui contournent l'escalier, ce soir je rajoute des infos sur la map

JE VOUS AI MENTI, MOUAHAHAHAHAHAHA
En fait je le fais ce soir 

Le plan d'Havor ne semblant pas faire des émules, celui-ci rejoint le mouvement général.

Très bien. Je passe devant avec Murmure au cas où il y aurait du grabuge.

Ils prirent le couloir, qui, après un angle, débouchait sur une porte. D'après la disposition des fenêtres dans les autres pièces, il semblait que celle-ci menait directement dehors. Toujours en murmurant, Havor s'adressa au groupe.

Une porte vers l'extérieur. C'est aussi risqué de sortir que de rester ici. Tant qu'on a pas retrouvé notre équipement et qu'on ne peut pas transplaner, je préfèrerais explorer le bâtiment, donc je serais plutôt pour explorer la dernière pièce de l'étage, même si nous tomberons très certainement face à quelqu'un, ou monter.

Je m'adresse à Havor :

Mmmh, si tu veux. Très bien, je suis prêt. Je te suis.

En effet, sortir alors que notre équipement est sans doute encore dans cette bâtisse ne me semble pas la meilleure idée. Pour ma part, je serais pour explorer la dernière pièce de l'étage, monter le barda de 6 personnes dans un escalier n'est pas de tout repos. En espérant que celui ou ceux qui nous ont amené ici se soient épargnés cette peine, nous trouverons peut être nos affaires là.

Pour tout ceux qui vont dans la dernière pièce, vous y accédez sans problème.
C'est en fait une chambre. En la fouillant bien, vous retrouvez vos armes et équipements.
Il manque cependant :
Solaris -> Iredescente et le hedron
Bluerain -> ton manteau et ton miroir

Vous trouvez de plus des affaires personnelles (vêtements, livres, etc.)

En effet, sortir alors que notre équipement est sans doute encore dans cette bâtisse ne me semble pas la meilleure idée. Pour ma part, je serais pour explorer la dernière pièce de l'étage, monter le barda de 6 personnes dans un escalier n'est pas de tout repos. En espérant que celui ou ceux qui nous ont amené ici se soient épargnés cette peine, nous trouverons peut être nos affaires là.

Certains s'étaient approchés de la porte d'entrée, mais la plupart d'entre nous sont dans le coude du couloir, avec les deux portes en vue.

Tandis que tout le monde a un instant de réflexion, je suis le premier à parler :

Je suis d'accord avec cette idée, d'ailleurs je propose que si l'on trouve un endroit confortable, que l'on s'y installe en attendant qu'il fasse moins froid dehors. À moins peut-être si l'on trouve des vêtements chauds à se mettre, mais j'ajoute alors que pour ma part, je n'ai pas besoin d'autant de vêtements qu'un humain pour être bien protégé du froid. Mais vu le froid glaçant qu'il fait dehors, cela risque d'être très inconfortable tel qu'on est habillés actuellement si l'on doit y rester plusieurs heures. Nous ne savons pas à quelle heure se lève le soleil sur ce monde, ni à quelle distance se trouve l'abri le plus proche.

Même si je pense que je pourrais y survivre quand même, au froid. En tous cas plus facilement que mes compagnons d'aventure à priori, même si je ne connais pas encore toutes leurs capacités. Mais si je peux m'épargner l'inconfort de rester dans ce froid glaçant habillé si légèrement, alors je préfère. Et il suffira que certains restent bien éveillés à monter la garde pour pouvoir s'éclipser par exemple par une fenêtre si quelqu'un approche.

Pendant que ses compagnons étaient dans la pièce et récupéraient leurs affaires, Murmure, qui n'en avait point regarda un temps les escaliers, puis cédant à la curiosité, lança un 

Hmm, je vais essayer de voir ce qu'il y a là haut. Rejoignez-moi quand vous aurez fini

Puis s'engagea sur les marches, attentif.