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zwouip

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Envoyé par zwouip le Dimanche 10 Juillet 2011 à 16:31


 Au sujet de Miller's crossing,

ATTENTION : SPOILERS !

je ne pense pas que le personnage principal ait tout planifié avec génie. J'ai le sentiment que c'est un bon baratineur qui s'en sort grâce à ça, mais on dirait pas qu'il anticipe tout, parce qu'il est tout près d'y passer plusieurs fois, notamment les deux fois où le danois veut le descendre. D'ailleurs, c'est assez difficile à savoir ce qu'il veut vraiment, je pense à l'histoire avec la miss qui le fait s'embrouiller avec son boss. Est-ce qu'il est amoureux d'elle ? je pense pas, mais en même temps à un moment, elle lui dit "pourquoi tu dois toujours prendre des moyens détournés pour atteindre tes buts ?" sous-entendu, il voulait quand même être avec elle, et c'est aussi le sentiment que j'ai eu. En tout cas la psychologie des personnages est très intéressante dans ce film, celle de Byrne, mais aussi celle de la femme qui protège son frère. Est-ce qu'elle est vraiment avec ces caïds par intérêt, ou certains lui plaisent quand même ? je pense qu'elle aime Tom, même si elle agit contre lui à la fin.

Sinon j'ai tellement aimé tout le film que c'est dur de faire une sélection de mes passages favoris ; évidemment la fois ou ils retournent à Miller's crossing il y a une tension incroyable, c'est vraiment bien foutu, surtout que la caméra montre ce qui s'est passé la première fois donc on fait confiance au réalisateur alors qu'il nous cache encore quelque chose. Mais mon moment préféré, où je trouve absolument tous les plans délicieux, c'est quand l'italien envoie deux tueurs chez Albert Finney, et lui il écoute la musique ; le plan qui glisse doucement vers le mec qui s'est fait buter en lisant son journal, la montée des escaliers, Leo qui s'aperçoit que quelque chose ne tourne pas rond, jusqu'à la fusillade finale dans la rue, ah vraiment, c'est limite orgasmique.

Et le passage à tabac de Byrne ritualisé et qui se déroule pas comme prévu est le passage qui m'a fait le plus marrer du film, en plus d'être, une fois encore, remarquablement bien filmé ; mais il y en a beaucoup de drôles, le gosse obèse avec son père est top aussi.


Borislehachoir

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Envoyé par Borislehachoir le Dimanche 10 Juillet 2011 à 16:43


 Y a un truc qui est difficile à expliquer mais je vais quand même essayer : chez Chandler ou Hammett, les deux écrivains principaux du roman noir des années 30-40, il y a très souvent un retard du lecteur sur le narrateur. Marlowe, Spade ou un autre te dit ce qu'il voit, ce qu'il fait, ce qu'il dit mais pas toujours ce qu'il pense, et du coup tu découvres parfois certains agissements du héros non pas avec lui mais avec sa cible. Par exemple, dans la Moisson rouge, le héros accompagne un ripou à une réunion de truands ; durant la réunion, il accuse le ripou d'avoir fait buter quelqu'un devant les autres truands, ce qui surprend tout le monde. Le ripou est abbatu et plus tard, le héros arrête un type qui l'aide depuis le début : il sait en effet que l'assassin du type pour lequel il a dénoncé le ripou, c'était lui. Donc évidemment le lecteur est toujours derrière.

Ce genre de sentiments, il n'y a vraiment que Miller's Crossing comme film ou on le ressente à ce point. Pour ce qui est des rapports entre Tom, son boss et la fille, dans la Clé de verre, on comprend à la fin que le héros était tiraillé par deux sentiments : sa loyauté pour son boss et son amour pour la fille que son boss va épouser. Il trouve une solution en sauvant son boss de la merde dans laquelle il s'est mis, puis en se barrant avec la fille en question. C'est un peu différent dans Miller's crossing mais je pense que la psychologie du personnage est assez proche.

Sinon, on a oublié un grand moments de rigolade : les cousins jumeaux du rital...

Boris.

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gedat

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Envoyé par gedat le Dimanche 10 Juillet 2011 à 18:01


Harvey Milk - Gus Van Sant (2008)

La vie d'un activiste homosexuel dans les années 70 qui devient conseiller municipal à San Francisco. Sean Penn est bluffant dans le rôle-titre, à mille lieux de l'image qu'il donne d'habitude. Harvey Milk donne une description intéressante de la condition de la communauté homosexuelle aux Etats-Unis à l'époque, notamment avec la levée de campagnes homophobes de la part d'organisations évangéliques. Mais le film n'arrive pas à transcender son sujet et être autre chose qu'un documentaire, qui plus est franchement manichéen, dégoulinant de grands discours, et bêtement hagiographique. Parmi la galerie de personnages caricaturaux, seul le personnage joué par Josh Brolin sort du lot et arrive à être intéressant, malheureusement on en saura jamais plus sur ses motivations.

Le chateau de Cagliostro - Hayao Miyazaki (1979)

C'est officiel, j'ai désormais vu tous les Miyazaki. Le Chateau de Cagliostro est largement le moins connu du maître, sans doute parce que c'est son tout premier film et également parce que les personnages et l'univers ne sont pas l'oeuvre de Miyazaki. C'est un mangaka du nom de Monkey Punch qui a créé Lupin III, petit-fils de Arsène Lupin, et devant le succès de la bande dessinée pas moins de cinq films ont été tournées, le deuxième de la série ayant été confié à Miyazaki. Les graphismes ont un côté bande-dessinée européenne qui contraste beaucoup avec ce qu'on attend traditionellement d'un anime. Malgré tout cela on trouve déjà des éléments de l'univers Miyazakien, dans la fascination pour les chateaux et pour les engins volants. Tout au long du film la fascination du réalisateur pour le Roi et l'Oiseau de Prévert et Grimault est omniprésente: l'architecture du chateau, les passerelles et ascenseurs qui le desservent, les hommes du comte, les trappes qui s'ouvrent sous le sol, et le schéma narratif avec la princesse mariée de force, tout cela est directement recopié du chef d'oeuvre français, dont on retrouvera d'ailleurs l'influence dans l'apparence des robots du Chateau dans le Ciel.
L'histoire est celle d'un maître cambrioleur, Lupin III donc, qui avec l'aide d'un excité de la gâchette, d'un samouraï et d'une espionne, part délivrer une princesse retenue prisonnière dans une tour, tout en mettant à jour un complot mondial de contrefaçon de billets. Beaucoup plus axé action/aventure que la suite des oeuvres du maître, Le Chatau de Cagliostro a un rythme effréne et un bon lot de gags ridicules et de cascades défiant toutes les lois de la physique. Et dans la catégorie divertissement, on est là dans du produit de très haute volée, à tel point que la rumeur voudrait que Steven Spielberg en personne l'ait vanté comme "one of the greatest adventure movies ever made". Miyazaki se montre très à l'aise à faire vivre ses personnages, super stéréotypés mais dans le bon sens du terme, et à les rendre intéressants, et maîtrise parfaitement l'action et la rythmique de son film. Alors on a pas encore la grâce et la poésie des animes suivants, mais c'est quand même excellent. Un anime trop peu connu, et qui me conforte dans ma préférence pour les oeuvres des débuts du réalisateur.



Borislehachoir

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Envoyé par Borislehachoir le Mardi 12 Juillet 2011 à 02:10


La grande illusion ( Jean Renoir, 1937 )

Durant la première guerre mondiale, le lieutenant Maréchal ( Jean Gabin ) et le capitaine Boeldieu ( Pierre Fresnay ) sont capturés par von Rauffenstein ( Eric Von Stroheim ), un aristocrate allemand qui entretient une parenté avec Boeldieu, ce qui conduit les deux hommes à sympathiser. En prison, les deux français rencontrent d’autres prisonniers, dont le juif Rosenthal ( Marcel Dalio ), et rejoignent l’organisation d’un plan d’évasion.
Je découvre ( trop ? ) tard ce qui est considéré comme une merveille absolue du cinéma français et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette réputation n’est pas usurpée : ce film est un chef d’œuvre, et le fait qu’il s’impose ainsi avec une évidence et un naturel rafraichissants n’est pas sa qualité moindre. L’une des spécificités de La grande illusion tient à ce qu’aucun de ses personnages ne soit mauvais ou même simplement négatif : Maréchal est un brave type, Rosenthal également, quand aux deux aristocrates, ils contemplent avec détachement une guerre dont ils seront, qu’ils soient français ou allemands, les perdants puisque leur monde est sur le déclin ; même les geoliers allemands ne sont pas dénués de marques de sympathie tandis que les spectacles en prison donnent au film une vitalié tout à fait agréable. Les acteurs sont tous fabuleux de naturel, de l’élégance extrême de Fresnay à l’accent de titi parisien de Gabin en passant par cet incroyable second rôle récurrent chez Renoir qu’est Julien Carette, dont la chanson ( «Margueriteuuuh, Marguerite, donne-moi ton coeuuuuur » ) reste en tête longtemps après le visionnage. L’humanisme de Renoir, qui ne cède jamais au sentimentalisme ni à l’idéalisation de ses personnages, n’empêche pas Gabin d’hurler qu’il n’a jamais pu sacquer les juifs - ce qui fait un peu regretter un certain politiquement correct trop souvent à l’œuvre dans le cinéma français actuel -. La fin avec la femme allemande et sa petite fille est une merveille d’émotion. Certains classiques sont imposants, mais celui-ci, en plus d’être absolument formidable, est complètement universel et donc s’adresse à n’importe qui sans distinction. Vous me lisez encore ? Vous attendez quoi pour le voir, bordel ?











Red Riding Trilogy ( divers, 2009 )

1974 - Julian Jarrold
1980
- James Marsh
1983
- Anand Tucker

Dans 1974, une série de meurtres de fillettes amène le journaliste Eddie Dunford à mener une enquête dans laquelle il découvre l’existence de complicités entre la police et un réseau de pédophilie. 6 ans plus tard, un éventreur terrorise le quartier du Yorshire en assassinant des prostituées. L’inspecteur Hunter est envoyé mener sa propre investigation, ce qui lui vaut une très forte hostilité de la police locale. Enfin, 1983 nous narre comment trois personnes vont jouer un rôle décisif dans la résolution de l’affaire Dunford : le policier corrompu Maurice Jobson dit la Chouette et le jeune prostitué BJ qu’on a déjà rencontré lors des précédents épisodes ainsi que l’avocat John Piggot, engagé pour défendre l’homme accusé des meurtres de 1974.

En dépit du fait que cette trilogie adaptée de l’écrivain anglais David Peace ne soit pas réellement une œuvre cinématographique mais télévisuelle, je souhaitais en parler tant l’univers de Peace me touche particulièrement, raison pour laquelle cette adaptation était un projet qui m’intéressait énormément. Etant donné qu’il s’agit de trois épisodes d’une heure et demie chacun, j’ai allongé un peu la quantité de textes maximale que je m’autorise à écrire puisque l’œuvre est assez complexe narrativement, bien que l’intrigue des livres ait été logiquement simplifiée. A ce propos, le premier choix contestable qui saute aux yeux du spectateur est celui des livres adaptés : des 4 livres de Peace, est exclu 1977, sans doute le plus sombre et le plus déjanté des 4, là ou la logique aurait conduit à ignorer plutôt 1980, qui apporte beaucoup moins d’informations que les autres. A ce propos, la disparition de 1977, livre dans lequel on découvrait les premiers méfaits de l’éventreur, coupe assez méchamment la dramaturgie de 1980 puisque l’éventreur n’a du coup qu’un rôle complètement secondaire, presque anodin par rapport à l’histoire. J’y reviendrai.

1974 est généralement vu comme étant le meilleur épisode de la trilogie. Je ne suis pas réellement d’accord. La mise en scène est beaucoup trop plate étant donné le caractère azimuté de la prose de Peace, et la confrontation finale, par exemple, ne tient pas réellement ses promesses. De même, la relation entre Dunford et Paula Garland ( la mère d'une des petites filles assassinées ) manque de force, et si Andrew Garfield s’en tire très bien dans le rôle titre, cet épisode ne décolle pas eu égard au potentiel monstrueux de l’histoire. Correct, mais pas transcendant, 1974 est un polar regardable qui, trop sage, rate la rage et la violence qui transcendaient le livre.

1980 me semble le plus mauvais volet de la trilogie, le dyptique qu’il formait avec 1977 ( là ou 1983 est plus une suite de 1974, les flashbacks du livre se passent d’ailleurs essentiellement cette année là ) étant mis à mal par la disparition du premier volet, qui elle-même entraine la suppression de deux personnages fondamentaux, le journaliste Jack Whitehead et le sergent Fraser. Au contraire, Hunter, le héros de 1980, est franchement plat, d’autant plus que l’acteur manque singulièrement de charisme et se fait voler la vedette par Sean Ellis, dans le rôle du détestable sergent Craven. Si le livre marquait un repos bienvenu après un apocalyptique 1977 ( se terminant d’ailleurs par « No futur. » ) le problème est qu’ici, faute de décollage durant l’épisode précédent, on s’ennuie beaucoup et le calvaire de Hunter en devient assez soporifique.

Au bout de dix minutes de 1983, j’ai eu l’impression que les trois personnages principaux allaient se foutre une balle dans la tête, ce qui en faisait déjà le meilleur film des trois, au sens ou pour une fois, la mise en scène traduisait une réelle tension, une peur, une rage, une haine de soi très perceptible. Porté par un trio convaincant auquel on peut ajouter l’acteur formidable jouant Myskin, l’handicapé mental accusé à tort du meurtre des gamines, le film ose enfin quelques effets visuels bienvenus ; la confrontation Myskin-Piggott, ou chacun semble se haïr avec une intensité rare, est formidable. Et évidemment tout ça retombe comme un soufflé avec une fin absolument honteuse qui trahit complètement l’univers nihiliste et désenchanté développé jusqu’ici avec un happy end ridicule, foireux, tombant comme un cheveux sur la soupe et qui trahit ce que les deux films précédents avaient réussi à préserver de l’univers de Peace. Rarement une fin m’a semblée aussi déplacée et incohérente, et la mise en scène plus aérienne que dans les deux premiers épisodes n’arrange rien ( putain Jobson au ralenti avec la petite fille dans les bras…. ).

La Red Riding Trilogy, c’est la preuve que les bonnes intentions ne font pas les bons films et que si trahir un écrivain est une chose tout à fait acceptable au cinéma, encore faut-il être capable de proposer autre chose et d’avoir un minimum de talent visuel ; pas honteuse, bien jouée dans l’ensemble et ne cédant au consensualisme que dans ses 20 dernières minutes, cette trilogie ne réussit pas à mon humble avis à créer un univers suffisamment percutant pour transcender son fond.


Dangereuse sous tous rapports ( Jonathan Demme, 1986 )

Charles ( Jeff Daniels, sisi, le pote de Jim Carrey dans Dumb et Dumber ! ), cadre bien sous tous rapports en manque de sensations fortes, rencontre dans un snack la délurée et extravertie Lulu ( Mélanie Griffith ) qui l’embarque avec elle dans une virée sans queue ni tête à laquelle Charles prend assez vite gout, jusqu’au retour de l’ex-mari de Lulu, Ray ( Ray Liotta ), qui vient de sortir de prison.
Dangereuse sous tous rapports est un film tellement classe qu’il a tout sauf l’allure d’un grand film sur le papier, et que l’émerveillement à son visionnage n’en est que plus agréable car surprenant. La grande force de Demme est d’arriver à être extrêmement drôle sans donner l’impression de prendre ses personnages de haut. Charles, certes assez empoté et timide ( voir coincé ) ne tarde pas à prendre des initiatives et à devenir aussi imprévisible que sa compagne ; Lulu, elle, ressemble à Patricia Arquette dans Lost Highway, c’est dire si le spectateur masculin tombe vite amoureux d’elle, tandis que Ray Liotta est parfaitement crédible en petite frappe aussi dangereuse que séduisante. Les seconds rôles sont tout aussi bons, mention spéciale pour le black qui encourage Jeff Daniels à la fin. Le scénario sait poser les rebondissements aux moments opportuns et gérer les ruptures de ton avec fluidité ( on oscille entre road movie, comédie romantique et film de vengeance sur la fin ). Mais alors ce qui m’a fait craquer, c’est la BO. New Order, John Cale, Laurie Anderson, David Byrne, et même un concert des Feelies ( avec, je vous prie, le début de Loveless Love ), c’est bien la preuve par A + B que ce n’est pas parce qu’on fait un film en plein milieu des années 80 qu’on doit emmerder le spectateur avec du Duran Duran ! Drôle, frais, spontané, ce film m’a fait un bien fou tellement au fond, nous sommes tous comme Jeff Daniels, prêts à foutre notre petite vie en l’air pour peu que quelque chose en vaille la peine.










Agent secret ( Alfred Hitchcock, 1936 )

Karl Verloc accomplit des actes de sabotage et devient le suspect principal d’un détective, Ted, qui se rapproche de la femme de Verloc. Celui-ci, espionné, décide de faire livrer la bombe par le jeune frère de sa femme, Steve. L’enfant traine en route et la bombe explose plus tôt que prévu…
J’avais dit dans ma critique des Quatre de l’espionnage a quel point celui-ci semblait traité par-dessus la jambe, tant Peter Lorre cabotinait avec délectation et tant l’histoire ne semblait jamais prise au sérieux par ses protagonistes ; Agent secret en est le contraire le plus évident, tant de tous les Hitchcock que j’ai pu voir, il est le plus sombre, le plus cruel et le plus froid.
Cela fait-il d’Agent Secret un grand Hitchcock ? Pas vraiment. L’absence d’humour étouffe ce film qui, passé l’explosion de la bombe, n’a plus grand-chose à raconter. Les personnages ne sont ni très intéressants ni très bien joués et du coup semblent réductibles au stade de concepts scénaristiques, là ou dans tous les meilleurs Hitchcock, il y a un James Stewart ou un Cary Grant pour apporter suffisamment de vie à l’histoire. Parmi les scènes notables, outre le passage de la bombe, on peut noter une introduction réussie ( Hitchcock, roi des intros ? ) ainsi qu’une confrontation entre Verloc et sa femme filmée de façon très inhabituelle. Mais un cinéaste aussi ludique qu’Hitchcock semble en forte inadéquation avec la pesanteur qui habite le film. Même l’histoire d’amour esquissée entre Mme Verloc et le détective semble condamnée dès le départ. Si il est de bon ton de considérer que la violence et la noirceur du film constituent en soi des qualités cinématographiques, il existe toutefois des Agent Secret pour démontrer que parfois, le plus et l'ennemi du mieux, et qu'à force de forcer le trait, on en perd toute forme d'émotion, et par conséquent d'implication du spectateur. Agent Secret n'est pas nul, et son statut à part dans la filmographie Hitchcockienne en fait une réelle curiosité pour l'amateur, toutefois il faut bien reconnaitre qu'il s'agit d'un Hitchcock tout à fait mineur.


Jeune et innocent ( Alfred Hitchcock, 1937 )

Une femme est retrouvée morte sur une plage par un jeune homme ( Derrick de Marney ) qui, non seulement connaissant la victime mais en plus bénéficiaire du testament de celle-ci, devient rapidement le coupable idéal. Durant son procès, il s’enfuit et, aidé par la fille du commissaire de police à ses trousses ( Nova Pilbeam ), cherche à prouver qu’il a été victime d’une machination.
Après un Agent secret bien pesant, ce Hitchcock beaucoup plus léger développe l’un des thèmes préférés du maître : l’innocent accusé à tort d’un crime qui cherche le vrai coupable. Ce thème, qui sera repris dans certains de ses meilleurs films américains, est ici développé d’une manière typique aux films anglais d’Hitchcock, c’est-à-dire avec un humour omniprésent qui conduit les personnages à des joutes verbales délirantes qui contrastent avec les situations qu’il vivent ( perso, si je suis suspecté de meurtre, je risque de perdre un peu mon sens de l’humour ). C’est absolument dénué de réalisme, mais ce n’est pas grave : le divertissement fonctionne totalement, plusieurs grands moments de cinéma sont présent, comme une partie de colin-maillard que le couple en cavale cherche à gagner pour pouvoir se tirer d’une fête avant d’être repérés ou un très long travelling qui isolera l’assassin en fin de film. Le couple principal n’a pas la classe nonchalante de Robert Donat dans les 39 marches, mais Hitchcock compense par une thématique de l’âge adulte, les deux héros étant des post-ados qui doivent apprendre à jeter un regard plus mature sur le monde et à braver l’autorité – le seul personnage qui les aidera sans trop rechigner sera d’ailleurs un clochard – pour s’affirmer. Un petit peu bancal, j’ai néanmoins une réelle affection pour ce Hitchcock ci qui redresse plutôt bien la barre après deux films trop inégaux, même si les intégristes du cinéma social n'auront pas fini de manger leur chapeau à suivre des péripéties à la limite du rocambolesque. Délicieuse superficialité apparente des Hitchcock anglais, pour des divertissements de luxe qui privilégient le plaisir du spectateur à toute autre convention... ça me va très bien.











Désolé pour l'absence de caps, mon PC étant out, j'ai du en emprunter un, dès que j'ai de nouveau accès au mien je corrige ce petit problème, en tout cas je suis bien content d'avoir pu parler aussi longuement de la Red Riding Trilogy quand bien même ce fut une déception. Dans la prochaine série, en plus d'un John Hughes dont je n'ai pas pu parler ici faute de place, d'un Jackie Chan encore plus débile que ceux dont kakkhara nous a parlé, du dernier Hitchcock anglais du coffret et d'un Dracula fondateur ( non, pas celui avec Lugosi, j'ai déja dit ici à quel point celui-ci était surfait ), il y aura un chef d'oeuvre de cinéma fantastique dont, à mon humble avis, personne n'a entendu parler. SUSPENS !

Edit : captures rajoutées depuis.

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jokerface

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Envoyé par jokerface le Mercredi 13 Juillet 2011 à 22:35


Je suis allé  voir Harry Potter dernière partie.

Cetait pas mal, jai apprecié quils aient fait attention sur plein de choses qui me semblaient importantes et javais peur quils fassent comme pour le 6 avec le prince de sang mélé, qu'ils en avaient rien a foutre et qu'ils passent dessus rapidement, mais non, ils ont bien fait attention . 
Derriere moi javais un mec qui etait le sosie de Ron (c'etait fait expres), roux, chemise blanche, cravate colorée et baguette magique...il s'amusait avec ses potes a faire "popcornus levitatus " il essayait de soulever le pop corn avec sa baguette. Pourquoi pas.

A la fin du film les gens ont applaudis . lol . Pourtant yavait pas d'acteurs pour les remercier ou l'auteur pour apprecier, je sais pas mais ils se sont rendus comptes qu'ils applaudissaient un écran ? bon ok, je sais que des fois je fais pareil chez moi devant le catch, mais bon, ca fait bizarre dans une salle de ciné quoi

Franchement ca allait dans l'ensemble. Jai pas grand chose à dire dessus parce que les mêmes choses que dans le précédent, à savoir que Voldemort est à chier, les acteurs moyens, et le reste ça va.



Sinon j'ai réussi aussi finalement à aller voir ballada triste, le film sur les deux clowns qui se battent à mort pour le coeur de la belle acrobate.  Cetait vraiment bien , mis à part la fin qui souffre d'une absence d'apothéose. Dans l'ensemble ce film est une grosse tarte à la crème remplie d'acide. Toute les scènes comiques sont en même temps de grosse douche froide. Ya un gag, on rit, et hop,un élément malsain/morbide/glauque surgit dans la chute et  transforme tout le gag en tragédie. Cest drole, cest triste, cest glauque, cest brillant, cest vivant, cest morbide. Cest ballade triste. L'image du tandem du Clown auguste et du clown pierrot (clown triste) illustre parfaitement le film. Serieux jaime de plus en plus le ciné espagnol.

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Le 23/02/2017 à 16:10, David avait écrit ...

Mon papa me disait : "on n'écrase par les fourmis, fils"

Borislehachoir

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Envoyé par Borislehachoir le Mercredi 20 Juillet 2011 à 23:14


La septième victime ( Mark Robson, 1943 )

Mary Gibson ( Kim Hunter ), jeune fille ignorant tout de la vie, quitte son école pour rechercher sa sœur Jacqueline mystérieusement disparue. Sa quête, durant laquelle elle rencontrera le mari de sa sœur, un intriguant médecin et un poète romantique, aura le rôle d’une véritable initiation.
Un lieu commun de la critique cinématographique veut que dans le cinéma d’épouvante, la retenue soit fondamentalement plus noble que l’horreur pure. Si cela est bien évidemment contestable, la septième victime est la preuve qu’entre les mains expertes du réalisateur Mark Robson, probablement assisté par l’influent producteur du film - le légendaire Val Newton -, la retenue peut élever un film au rang de véritable chef d’œuvre.
Sur un scénario initial à peu près aussi difficile à suivre que celui du Grand sommeil d’Howard Hawks ( la mort du détective au début rappelle d’ailleurs celle du petit homme empoisonné par Canino ), la septième victime livre une ambiance oppressante anticipant bien des futurs chefs d’œuvre du genre, du Twin Peaks de Lynch - la recherche de Laura Palmer d’un coté et de Jacqueline Gibson de l’autre comme moteurs initiaux de l’intrigue - au Locataire ou à Rosemary’s baby de Polanski - la paranoïa dans une grande ville, le complot sataniste, la faiblesse de l’héroïne - et même Hitchcock dont une la capture numéro 3 devrait vous rappeler une scène très célèbre. Robson distille un malaise sourd par des procédés variés ( un dormeur dans un train se révèle être un homme que l’héroïne a vu mourir, un éclopé est laissé à la traîne par un groupe de fêtards, une voisine mourante crache ses poumons à chaque apparition, Jacqueline qui a fait dresser une corde de pendu dans sa chambre avant de disparaitre ). Œuvre d’esthète refusant tout effet d’esbroufe, la septième victime va crescendo dans la dramaturgie jusqu’à un final qui conjugue minimalisme absolu et sentiment d'insonsable tristesse. D'une durée relativement courte d'une heure 15, la septième victime est un diamant noir de la série B horrifique, ou l'art de la suggestion est poussé à une telle minutie, une telle précision que le spectateur ne peut que s'incliner face à ce qui fut le premier film de Mark Robson. Chef d'oeuvre.









Une créature de rêve ( John Hughes, 1985 )


Gary ( Anthony Michael Hall ) et Wyatt ( Ilan Michael Smith ) sont deux ados frustrés, n’ayant ni charisme, ni succès auprès des filles, ni suffisamment de personnalité pour ne pas devenir les boucs émissaires de leur lycée. Ils décident de créer la femme parfaite, Lisa, qui va pousser nos deux coincés à reprendre leur vie en main.
Pour ceux qui ont connu la série télévisée Code Lisa, c’est bien sur la même histoire, la série étant inspirée du film.
On retrouve donc le mal-être des adolescents complexés cher à John Hughes, avec cette histoire plutôt crétine mais suffisamment explicite dans son caractère métaphorique pour qu’il devienne vite évident aux yeux du spectateur que tout cela n’est que symbole de la difficulté pour les laissés pour compte de s’affirmer en temps qu’adultes. Le film n’est cependant pas très convaincant, les réactions de l’ensemble des personnages demeurant trop attendues et ceux-ci trop stéréotypés : entre les deux jolies filles que les héros arriveront à brancher à la fin, les deux loubards tortionnaires sortant avec celles-ci, les parents qui ne comprennent rien et le grand frère sadique, la galerie de seconds rôles pourrait difficilement se révéler plus caricaturale. En dehors d’une drôle de scène à la fin en hommage à Mad Max, tout cela se suit sans réelle conviction, les héros eux-mêmes n’étant pas aussi bien caractérisés que ceux de Breakfeast Club. Les pouvoir des Lisa font illusion quelques minutes, et on s’amuse à reconnaître Bill Paxton en grand frère abruti façon Jack Black dans Mars Attacks ainsi qu’un tout jeune Robert Downey Jr en petit caïd. Reste qu’au-delà du fait que les John Hughes ont formellement beaucoup vieilli - excepté les musiques, qui restent largement acceptables dans leur ensemble, on retrouve d'ailleurs ici du Danny Elfman et du Killing Joke, y a pire -, l’attachement évident du réalisateur pour ses héros ne suffit pas à faire un bon film sans un script un minimum réussi, ou les interractions entre les héros et le monde extérieur seraient plus développées qu'ici ou tout se résume en moins d'une minute. Enfin, si Kelly Lebrock ( ex-femme de Steven Seagal ! ), dans le rôle de Lisa, a une plastique tout à fait avantageuse, on ne pourra pas être aussi élogieux, loin s'en faut, sur son jeu d'actrice. Pas honteux, mais dispensable.


Police fédérale, Los Angeles ( William Friedkin, 1985 )

Chance ( William Petersen ) et Hart sont un duo de flics inséparable. Hart, qui enquêtait sur le fabriquant de fausse monnaie Rick Masters ( Willem Defoe ), est abattu à quelques jours de la retraite. Chance et son nouveau partenaire, le prudent Vukovich (John Pankow ), est bien décidé à venger son ami.
Évidemment, écrit comme ça, on a affaire à un énième polar narrant une confrontation entre un flic jusqu’au-boutiste et un méchant sadique. En réalité, police fédérale, los angeles ( titre doublement criminel puisque non seulement il trahit l’original, To live and to die in LA, mais en plus il assimile Chance au FBI, ce qui est un énorme contresens ! ) est un film marquant à plus d’un titre. L’excellence du casting, auquel viennent se rajouter de talentueux seconds rôles comme John Torturro et Dean Stockwell, amène à une forme de tension quasi-sexuelle entre Chance et Masters, dont le comportement pratiquement suicidaire contraste avec son côté érudit et cultivé. La réalisation est nerveuse, carrée, sèche et livre une scène de course-poursuite en bagnole qui fait partie des deux ou trois meilleures que j’ai vu de ma vie. Les personnages sont creusés, complexes, ambigus - mention à la maîtresse de Chance, beaucoup plus importante pour l’histoire qu’on pourrait le penser - et à l’opposé du cliché du buddy movie, Chance et Vukovich n’arriveront jamais à créer une réelle amitié ou complicité. Les méthodes des flics les amènent à franchir allègrement les limites et le scénario réserve plusieurs surprises, dont la dernière est amenée avec un tel brio que j’en étais complètement sur le cul ; car oui, une qualité de ce Police fédérale, los angeles, et pas la moindre, réside dans l’extrème vulnérabilité de ses héros, à l’image d’une scène ou le pourtant costaud William Petersen se fait rapidement neutraliser par John Torturro : personne n’est invincible, et ceux qui s’en tireront vivants ne seront plus jamais les mêmes. Alors oui, c’est 80’s jusqu’au bout des ongles et la musique de Wang Chung n’est pas du meilleur goût, mais le film ne fait que s’améliorer au fur et à mesure - l’introduction est un peu bâclée - pour culminer dans un final apocalyptique grandiose. Grand film policier, à classer parmi les grandes réussites 80's du genre que sont l'Année du dragon, Blood Simple, Le sixième sens ou encore Comme un chien enragé.










Strike Commando ( Bruno Mattéi, 1987 )

Michael Ransom ( Reb Brown ), chef d’un commando d’élite durant la guerre du Vietnam, perd ses hommes lors d’un assaut et, blessé, est recueilli par des vietnamiens sympathisants. Il devra affronter des communistes menés par l’ignoble Jakoda ( Alex Vitale qui mérite que je le cite étant donné sa performance monumentale ) et puis bon il leur pète tous la gueule.
Nanar considéré comme la crème de la crème du sous-genre «Rambo au rabais net de taxe », Strike Commando m’a énormément déçu puisqu’en dépit de son incroyable imbécillité, de sa nullité crasse et de ses acteurs complètement à côté de leurs pompes, j’ai ri assez rarement durant le visionnage de ce machin, pourtant signé du débonnaire Bruno Mattéi qui l’on doit cette merveille qu’est Virus Cannibale avec ses zombies évoluants entre deux stock-shots de flamands roses. Reb Brown passe le film à beugler, ce qui inclus une séquence inénarrable ou, à la recherche du méchant, il hurle deux plombes « JAKODAAAAA ! JAKODAAAAAA ! ». Le film fait preuve d’un tel patriotisme concon que l’on peine à comprendre pourquoi l’équipe technique, pourtant italienne, a chargé la barque à ce point là, entre les ignobles communistes, les chinois fourbes et cruels et les gamins naïfs qui veulent partir aux USA rencontrer Donald Duck avant de se faire buter par JAKODAAAA, à la suite de quoi le héros ira venger le gamin en…. Tirant dans le vide pendant cinq minutes… Pour du coup se faire capturer derrière ! Voilà donc un plan rondement mené, mais heureusement, comme dans tous les nanars d’action les méchants rateraient un éléphant à deux mètres dans un couloir quand il s’agit de toucher le héros, et se vengent à l'occasion sur des figurants philippins en les torturant et les massacrant, ce qui énèrve encore plus Reb Brown qui, écoeuré de toute la violence qu'il voit, hurle devant la caméra avant de se farcir cent ou deux cents figurants à lui tout seul.
Bref, c’est absolument débile mais au bout d’un moment, l’enchaînement bourrinage-punchline-bourrinage-punchline ne suffit plus, en dépit des efforts évidents de Reb Brown pour montrer l’étendue de son, hum, jeu d’acteur, à distraire suffisamment le spectateur qui pourra lui préférer les scénarios bien plus improbables donc plus jouissifs dans la crétinnerie d’un Flic ou ninja, d’un White Fire ou encore d’un Turkish Star Wars.


Une femme disparaît ( Alfred Hitchcock, 1938 )

Iris Henderson ( Margaret Lockwood ), coincée dans un hotel d’une petite ville au centre de l’Europe, fait la connaissance des autres voyageurs qui, comme elle, attendent de rentrer en Grande-Bretagne : un duo d’obsédés du cricket, un couple adultérin, une sympathique ville dame du nom de Miss Froy et le musicien Gilbert ( Michael Redgrave ) avec lequel elle se dispute. Le groupe prend le train du lendemain mais très vite, Miss Froy disparaît de la circulation, au grand étonnement d’Iris. Qui plus est, aucun des passages du train ne semble l’avoir côtoyé ; seul Gilbert est décidé à aider Iris à retrouver Miss Froy.
Avant-dernier Hitchcock anglais et dernier film du coffret, Une femme disparaît vient se placer tout juste après les 39 marches sur le classement de mes Hitchcock anglais favoris. La fameuse décontraction inhérente à cette période artistique du cinéaste est encore une fois au rendez-vous dans un film qui emprunte au vaudeville, au film d’espionnage, voir à la bande dessinée par certains aspects ( le voyageur italien, espion-magicien, ne dépareillerait pas dans un Tintin ). La nouveauté de cet Hitchcock là réside dans son message politique, assez rare dans l’œuvre d’un homme jurant avant tout par le divertissement : se font face à face dans le train des anglais d’un coté et des allemands et italiens de l’autre, les premiers faisant semblant d’ignorer le conflit latent qui aboutira à la Seconde Guerre Mondiale un an après ; d’ailleurs, les nazis et leurs alliés ne sont pas les seuls à mentir sur la disparition de Miss Froy ( les joueurs de cricket ont peur d’arriver en retard en Angleterre si des recherches sont entamées, l’homme du couple adultérin craint pour sa carrière ), quand bien même certains personnages demeurent plutôt sympathiques. Mention spéciale aux joueurs de cricket qui, entre leur homosexualité latente et leur flegme presque absurde en toutes circonstances, m’ont valu quelques grands moments de rigolade.
Évidemment il ne faut pas voir Une femme disparaît comme un film à thèses, le background politique étant en partie prétexte à une succession de rebondissements, de bagarres, de coups fourrés et de résolutions in extremis pour lesquels le talent du maître fait toute la différence. Un excellent Hitchcock donc, porté par l'alchimie du couple principal et le talent d'Hitchcock pour les récits du genre.










Boris, personne n'aura remarqué donc je le précise : j'ai rajouté comme promis des images sur ma série de chroniques précédente, ainsi que sur celles, plus anciennes, de Chaines conjugales et surtout l'Impératrice rouge ( ce film là valant énormément pour son visuel ) en page 57, sur ce, repos.

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Meteora

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Envoyé par Meteora le Vendredi 22 Juillet 2011 à 13:19


Spécial dédicasse : www.dailymotion.com/video/xjg128_le-crash-test_fun

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Envoyé par Borislehachoir le Vendredi 22 Juillet 2011 à 14:50


Autosatisfait, abruti, pas drôle, démagogique et poujadiste : c'est bel et bien du Mozinor.

Boris.

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MagicJul

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Envoyé par MagicJul le Lundi 25 Juillet 2011 à 18:50


Et Kick-Ass, qu'en avez vous pensé de ce film ?
Perso, j'était mort de rire devant.
J'ai vraiment aimé.

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Envoyé par Borislehachoir le Lundi 25 Juillet 2011 à 18:53


Le 25/07/2011 à 18:50, MagicJul avait écrit ...

Et Kick-Ass, qu'en avez vous pensé de ce film ?
Perso, j'était mort de rire devant.
J'ai vraiment aimé.

Y a des défenseurs enthousiastes dont Aes-Sedai, un détracteur coriace ( moi ) et quelqu'un qui le considère comme le film le plus insupportable de la décennie 2000 ( Skarr ).

Boris.

 

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MagicJul

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Envoyé par MagicJul le Lundi 25 Juillet 2011 à 19:01


Le 25/07/2011 à 18:53, Borislehachoir avait écrit ...

Y a des défenseurs enthousiastes dont Aes-Sedai, un détracteur coriace ( moi ) et quelqu'un qui le considère comme le film le plus insupportable de la décennie 2000 ( Skarr ).

Boris.

 

A oui, t'as pas aimé ?
Dommage

En tous cas, je propose a Aes-Sedai de venir m'aider a défendre Kick-Ass contre ce bandit de Skarr et tous les autres hérétiques .

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Envoyé par Borislehachoir le Lundi 25 Juillet 2011 à 19:05


Le débat est ici : www.magiccorporation.com/gathering-forum-viewtopic-2-91010-270-topic-de-la-convivialite-v.html

Boris.

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MagicJul

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Envoyé par MagicJul le Lundi 25 Juillet 2011 à 19:15


Le 25/07/2011 à 19:05, Borislehachoir avait écrit ...

Le débat est ici : www.magiccorporation.com/gathering-forum-viewtopic-2-91010-270-topic-de-la-convivialite-v.html

Boris.

Rahhhhhhhhhhhh
quel dommage que ce topic aie été locké.

Je relance donc le débat ici.

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Envoyé par Borislehachoir le Lundi 25 Juillet 2011 à 19:20


Relance-le autant que tu veux.

Boris, par contre, si Skarr accepte de jouer le rôle du grognon de service, considerez que je suis en mode " +1 automatique à ce qu'il dit ".

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Envoyé par Skarr le Lundi 25 Juillet 2011 à 19:34


 En même temps t'as bien déblayé le terrain. Notamment en commençant par là où il faut commencer : y'a quoi de bien dans Kick-ass ? Soit c'est mauvais (le message d'auto-défense un peu douteux : oui, oui, les délinquants et les parrains de la pègre c'est les mêmes, faut leur péter leur gueule, et vu que la police est minable, autant le faire nous-mêmes), soit c'est râté (je suis vraiment le seul à trouver que Prodigy n'a rien à faire là ? Stand up sur la scène d'intro, ça fait montage Game one quoi), soit c'est déjà vu et plus intéressant ailleurs (le mélange des genres à la Tarantino, cf. topic locké). Non, je ne vois pas ce qui peut être sauvé...

Sur ce, je vais revoir Running out of time de Johnnie To.

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