Hors Ligne Membre Inactif depuis le 08/03/2022 Grade : [Nomade] Inscrit le 15/06/2005 | Envoyé par Manouel le Vendredi 17 Juin 2011 à 00:13 J'aurais dit Zhang Ziyi perso. Mais c'est juste que ce genre de film, c'est pas tant les cablages qui me gènent, mais leurs surabondances ridicules. Et ces surtout que depuis tigre et dragon, et son succès grand public, les cables à peine caché sont un peu utilisé pour tout et n'importe quoi. Tu fais chier à balancer des scènes finales de film, va falloir que je le matte maintenant.
___________________ - You exude pain. Your life is a patchwork of blackness, no time for joy...how do you cope with it?
- I have a Butler. |
Hors Ligne Membre Inactif depuis le 31/01/2021 Grade : [Nomade] Inscrit le 30/10/2005 | Envoyé par BorisPreban le Vendredi 17 Juin 2011 à 00:51 Les cables, c'est bieeeen antérieur à Tigre et dragon, t'en trouves tout plein dans le ciné HK depuis des décennies. C'est simplement que Tigre et Dragon est le premier film du genre qui ait été exporté aussi massivement en Occident mais ce film n'a crée aucune esthétique, aucun style. C'est vaguement du King Hu avec 25 ans de retard.
Boris.
___________________ Je sais pas toi mais moi j'me fends la gueule. |
Hors Ligne Membre Inactif depuis le 17/09/2013 Grade : [Sortisan] Inscrit le 09/03/2009 | Envoyé par Heptahydride le Vendredi 17 Juin 2011 à 11:49 Surtout banale, la morale. Limite elle aurait été originale et bien trouvée, ça aurait pu le faire. Heureusement qu'il y a la scène cliché avec Elmaleh qui change tout.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 31/01/2021 Grade : [Nomade] Inscrit le 30/10/2005 | Envoyé par BorisPreban le Vendredi 17 Juin 2011 à 12:11 Sans doute assez banale, oui, mais j'avoue que je craignais tellement un espèce de trip nostalgique sans fin type c'était mieux avaaaant que cette morale contraire, au-delà de son aspect mille fois trop explicite ( si ils en étaient resté simplement au départ de Cotillard ça serait passé mais non, il faut qu'Owen Wilson explique tout au spectateur ), ne m'a pas tellement géné. Par contre, je trouve ça un peu hypocrite de la part de quelqu'un d'aussi passéiste que Woody Allen mais ça, ce n'est vraiment pas grave.
Elmaleh, franchement, m'a bien plus choqué dans le film que Carla Bruni, qui soit dit en passant 1 ) a un vrai rôle 2 ) ne joue pas mal, comme quoi les journalistes et les gauchistes, quand ils s'y mettent, c'est vraiment des relous. Boris.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 29/03/2023 Grade : [Nomade] Inscrit le 10/12/2005 | Envoyé par gedat le Samedi 18 Juin 2011 à 23:25 Midnight in Paris, donc. De toutes les critiques déjà écrites sur MC, je trouve que c'est celle de BM à laquelle je m'identifie le plus. Il a parfaitement trouvé les mots pour décrire l'intérêt du film.
Alors oui, les personnages sont unidimensionnels, et alors? C'est un peu l'essence même du film je crois, les clichés. Allen se saisit de caricatures, en posant sur eux un regard poétique, attendri, drôle, s'en amuse, les critique tour à tour. Midnight in Paris ne s'est jamais voulu un film réaliste, c'est une fable, alors il est logique que les personnages soient unidimensionnels, tant que le film ne s'endort pas à cause de ça. Et je n'ai trouvé à aucun moment que le film s'endormait; le rythme est constant, l'humour de Allen est là, et l'ambiance du Paris fantasmé avec tous ses artistes est enivrante. STAG critiquait le côté répétitif des rencontres avec les célébrités, je trouve au contraire que Allen maîtrise parfaitement le comique de répétition, avec une sorte de surenchère croissante dans les rencontres qui est jouissive. J'aime beaucoup aussi le fait que ces virées nocturnes apportent un élément de fantaisie qui manque parfois cruellement au réalisateur, dans le sens où beaucoup de ses films sont des sortes de clone qui tournent autour du schéma intellectuel-new-yorkais-qui-a-une-vie-sentimentale-compliquée. Ici l'irruption de l'imaginaire amène une bouchée d'air frais en même temps qu'elle sert d'écrin à une morale qui aurait pu être asséné lourdement, mais qui ici, sans être non plus suggéré finement, finalement assez bien délivrée. J'aime comment Allen arrive à nous donner envie de nous intéresser au passé, de nous jeter sur l'oeuvre d'Hemingway et de Fitzgerald, tout en nous donnant également envie de découvirir les artistes du présent. L'écriture des dialogues n'est peut-être pas au niveau d'un Whatever Works ou d'un Annie Hall, et on peut peut-être malgré tout reprocher au film une certaine légéreté par certains aspects, mais ça reste cependant un très bon Woody Allen, l'un des meilleurs que j'aie vu.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 31/01/2021 Grade : [Nomade] Inscrit le 30/10/2005 | Envoyé par BorisPreban le Samedi 18 Juin 2011 à 23:55 Tu parles d'un regard intéressant de Woody Allen ; Fitzgerrald s'engueule avec sa femme, Picasso aime les bombasses, Hemingway est obsedé par la bravoure et Dali voit des rhinocéros partout. Manquait juste Faulkner l'alcoolique et Chandler en imperméable histoire que le zoo artistique soit complet. Ce n'est pas une question de réalisme, c'est juste une question que si voir Fitzgerrald se faire crier dessus par sa greluche ça donne envie de lire Tendre est la nuit pourquoi pas, mais moi c'est certainement pas les caricatures qu'en fait Woody Allen qui me motiveront à lire Stein ou TS Eliot. Quand aux artistes du présent... euh... ils sont ou dans le film ? J'ai du les rater. Ou alors il n'y en a aucun.
Pour la faire simple à ceux qui ne l'ont pas vu : le héros, c'est un clone de Woody Allen jeune. Autour de lui on a donc sa fiancée qui est une pétasse totalement insupportable, avec une belle-famille de républicains ( donc forcément des gros cons, tout le monde n'est pas cool comme Woody Allen ) et un couple d'amis dont un gros pédant qui sert à montrer que le héros n'est pas seulement cultivé mais aussi humble. Quand tous les personnages du film peuvent se résumer en une ligne, faut un sacré sens de la mise en scène pour compenser ( oui parce qu'alors le caractère de fable, bizarrement quand il s'agissait de critiquer Avatar, là tout le monde s'en tamponnait les rouflaquettes avec des mocassins à gland, que ce soit une fable ). Et là c'est pas le cas, c'est fonctionnel, Owen Wilson rencontre des clichés dans un Paris clichesque avant de rentrer voir l'entourage clichesque de sa copine. Youpi. Reprocher la légèreté du film ? Ca va pas ? C'est déja insipide, heureusement que ça ne se prend pas complètement au sérieux ! Quand à faire comme si du fantastique chez Woody Allen était quelque chose de nouveau, HUM, La Rose pourpre du Caire, ça a combien... 25 ans environ ? Et Alice ? C'est rance, comme film, c'est du cinéma bourgeois de mec autosatisfait qui forcément aime la France, pays autosatisfait si il en est. Heureusement que c'est rigolo de temps en temps et bien joué, parce que sinon, c'est le manuel du parfait petit bobo. Bo(bo)ris.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 12/08/2012 Grade : [Nomade] Inscrit le 07/02/2008 | Envoyé par black-monday le Dimanche 19 Juin 2011 à 01:11
Je suis en train de faire ma riposte concernant toutes les conneries qui ont pû être écrites à propos de Tree of life, mais là je dois quand même réagir, car ça sera court. Quand tu écris une critique d'un film que tu aimes bien, tu faire l'effort de montrer en quoi de façon argumentée. Mais pourquoi quand tu n'aimes pas, tu te complais dans le procès d'intention ? Par exemple quand tu dis : "Pour la faire simple à ceux qui ne l'ont pas vu : le héros, c'est un clone de Woody Allen jeune. Autour de lui on a donc sa fiancée qui est une pétasse totalement insupportable, avec une belle-famille de républicains ( donc forcément des gros cons, tout le monde n'est pas cool comme Woody Allen ) et un couple d'amis dont un gros pédant qui sert à montrer que le héros n'est pas seulement cultivé mais aussi humble." Mais qu'apporte ta parenthèse à ton propos sur le film ? En quoi Woody Allen serait un mec cool ? En quoi il se sert de ce couple de personnages pour montrer qu'il serait un mec cool ? Ou alors : "Quand tous les personnages du film peuvent se résumer en une ligne, faut un sacré sens de la mise en scène pour compenser ( oui parce qu'alors le caractère de fable, bizarrement quand il s'agissait de critiquer Avatar, là tout le monde s'en tamponnait les rouflaquettes avec des mocassins à gland, que ce soit une fable )" Mais que vient fouttre ici Avatar ? c'est quoi le rapport avec le dernier Allen ? Ni le Allen, ni le Avatar ne sont des fables. Et le summum : "C'est rance, comme film, c'est du cinéma bourgeois de mec autosatisfait qui forcément aime la France, pays autosatisfait si il en est. Heureusement que c'est rigolo de temps en temps et bien joué, parce que sinon, c'est le manuel du parfait petit bobo." Eric Zemmour me dit qu'il te prendrait bien comme nègre. Plus sérieusement, Allen passe son temps, à moquer les clichés, d'où qu'ils viennent. Le film parle quand même d'un amércain fou amoureux de Paris et qui n'en aime que ses clichés. Et qu'est-ce qu'on nous montre ? Un Paris muséifié. Ce que la ville est d'ailleurs. Personnellement, je trouve le film bien caustique sur l'art de vivre français, mais surtout sur Paris. L'histoire d'un mec qui se tourne vers un passé de pacotille, parce que son présent l'est tout autant dans un Paris qui l'est aussi. Et il s'en rend compte. Tu oses dire que Carlitta ne joue pas mal ? Je ne suis ni journaleux ni gauchiste, mais dire que la première dame a un rôle...franchement...et qu'elle ne joue pas mal ? L'anticonformisme c'est parfois utile, mais faut aussi veiller à ne pas trop en faire. La fille ne tient AUCUNE expression, y'a rien qui passe, même dans sa façon de bouger, elle est raide. Carla Bruni n'est bonne actrice que dans un seul rôle : celui de Carla Bruni. Ah c'est sûr elle joue pas trop mal ce rôle là. Boris, dis nous-tout, tu prends quoi comme dope en ce moment ?
___________________ "Ouais même que Valérie Damidot est tellement grasse que si elle se trempe un pinceau dans le fion, elle réinvente la peinture à l'huile."
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 31/01/2021 Grade : [Nomade] Inscrit le 30/10/2005 | Envoyé par BorisPreban le Dimanche 19 Juin 2011 à 01:47 J'ai plutôt l'impression de critiquer un résultat visible sur écran. De parler du film, quoi. Quand toi tu parles de ce qu'a voulu mettre Malick dans son film, c'est purement du procès d'intention, sauf que c'est positif alors tu trouves ça normal. Moi j'emmerde les bonnes intentions et je décris ce que chacun peut voir. Quelle ordure je fais ! Le personnage d'Owen Wilson est le seul personnage non-français sympathique parmi ceux évoluant dans le présent. Et ceux qui sont antipathiques ( sa copine, la belle-famille, le " pédant " ) ne le sont pas franchement à moitié. Le jeu d'Owen Wilson est complètement calqué sur celui de Woody Allen, chose que d'ailleurs personne ne nie, et le personnage est présenté comme courtois, cultivé, érudit, bon vivant, modeste et marrant ( je pense qu'ils auraient du lui faire visiter des hopitaux d'enfants malades aussi ). Les autres, ce sont des gros, gros cons. Bon, ça, ce sont des faits hein, c'est dans le film. Tu peux refuser de le voir mais c'est là. Tous ceux qui s'opposent à Owen Wilson/Woody Allen dans le film sont des trous du cul. Ce qui est un peu pénible comme procédé visant à attirer la sympathie sur Owen/Woody. Je n'ai pas parlé d'Avatar mais de la réception qu'il a eu ici, en visant particulièrement gedat. Ca me semble particulièrement clair dans mon post. Après, c'est marrant que tu me contredises sur un truc qui a été dit par gedat mais bon, quand on veut noyer son chien blabla la rage tout ça. Je vois peu de film plus Zemmouriens que ce Minuit à Paris, si l'on excepte le gauchisme qui en ressort. Cette nostalgie rance, ce bashage des culturo-mondains, cette fascination pour la vieille France opposée aux américains débiles, c'est du pur Zemmour. Donc c'est un cliché mais c'est la réalité ? Faut savoir. En attendant j'ai jamais vu Paris comme un endroit muséifié. Après, si l'on ne veut rien y voir d'autre, forcément... bonjour le passéisme. Oui j'ose le dire. J'ai jamais consideré que pour être de gauche fallait forcément être un gros débile, ni défoncer systématiquement ses opposants politiques dès qu'ils remuent un doigt, dans le film, Carla Bruni a un vrai rôle puisqu'elle apparait dans trois scènes ou elle a une demi-douzaine de répliques à chaque fois, et non elle ne joue pas mal, et si ça avait été n'importe quelle autre actrice jouant de la même façon personne n'y aurait prété attention, bref, dix lignes après m'avoir reproché de faire dans le procès d'intention, désolé de ne pas vouloir faire dans l'auto-caricature comme toi. C'est vrai que quand tu joues un guide de musée qui décrit des statues y a besoin de faire du James Cagney mélangé à du Jackie Chan. Mais bon, t'es pas à une contradiction près : un coup elle a pas de rôle, le coup d'après elle pourrit son rôle. Faut choisir son camp là. De l'honnêteté en gellules. Je suis d'autant plus content de te voir jouer les vierges effarouchées que ce film là est parfaitement calibré pour les gens comme toi et moi. Pas de bol, j'ai horreur du communautarisme au ciné, quand bien même c'est moi la communauté. Crédibilité. Boris.
___________________ Je sais pas toi mais moi j'me fends la gueule. |
Hors Ligne Membre Inactif depuis le 12/08/2012 Grade : [Nomade] Inscrit le 07/02/2008 | Envoyé par black-monday le Dimanche 19 Juin 2011 à 10:55
Mais que vient fouttre le Malick là-dedans ? on parle du dernier Allen... un procès d'intention n'a rien de positif que je sache. Ne mélange pas... Tu emmerdes les bonnes intentions, so what ? et tu décris ce que chacun peut voir ? mais t'as le melon ou quoi ? Tu prends ton point de vue pour une généralité. Et en plus tu veux te faire passer pour une victime, mais qui pense que tu es une ordure ? Non mais sérieux Boris là....j'hallucine
Bah écoute je ne trouve pas le perso de Wilson spécialement sympathique. C'est un nostalgique toc. C'est ce qu'on appelle un personnage "touchant", mais au fond assez pathétique...de MON point de vue. Présenté comme courtois ? bof ; cultivé ? vu les représentations de ses fantasmes, c'est une culture d'apparats ; pareil pour l'érudition... Le beau-père, je le trouve pas spécialement con, il est ce qu'il est, probablement une caricature de républicain, mais lui aussi je le trouve assez pathétique. Je trouve tous les persos assez pathétiques au fond. Tu parles de faits, mais tu oublies le prisme de ta subjectivité là, c'est pas parce que tu vois ça que c'est ça. Faut arrêter de t'ériger en héraut de la vérité...t'es juste un individu lambda, alors redescends un peu. Là tu juges en fonction de ton échelle de valeur alors que tu prétends décrire des faits. On juge toujours en fonction de soi, et c'est pas un mal. Là où intellectuellement je ne te suis plus, c'est quand tu t'emploies à assener une généralité objective,et la tienne forcément.
Tu n'as pas parlé d'Avatar, non mais sérieux la mauvaise foi ! Parler de la réception d'Avatar sur MC c'est parler de quoi d'autre ? de "Mon curé chez les nudistes" peut-être ? Tu fais le choix d'évoquer Avatar pour le film de Allen, et j'attends toujours le rapport, hein, d'ailleurs je pense qu'on peut être un paquet ici à trouver intéressant s'il y en a un de rapport. Tu personnalises tellement tes désaccords, que tu n'as même pas vu que c'est tout les deux que je contredis : l'idée de la fable autant pour le Allen et le Cameron. Après le truc du chien, et la rage...je ne sais même ce que ça vient fouttre là. Mais qu'est-ce que tu dis ?
Voyez, tout un chacun la pensée facile : on extrait ce qui déplaît à notre raisonnement, pour le tordre à notre convenance. C'est sûr, cela doit être confortable pour l'esprit ! Mais c'est fallacieux. Donc c'est à la fois un film gauchiste, bobo, bourgeois, et c'est du pur Zemmour. Putain la quadrature du cercle ! C'est nawak là... Le film critique la nostalgie, enfin bon t'as vu le film ou quoi ? Cela ne parle que de ça : pourquoi le besoin de trouver un passé fantasmé quand il suffit de profiter du présent ? Ah oui on la sent la fascination pour la vieille France, mais c'est pour lui tourner le dos. Et quelle vieille France ? celle fantasmé par un amerloque, ah oui très Zemmourien... Ah mais un cliché reflète toujours la réalité. Dans le Allen, on passe en revue, les musée, les lieux emblématiques de Paris, le pinard, la fille française échappée d'un film de la nouvelle vague, le paris des écrivains, enfin bref que des clichés qui reflètent la réalité de Paris telle qu'elle est mise en valeur pour les touristes. Et si ces clichés se perpétuent au fil du temps, et que les touristes y reviennent, c'est bien parce qu'ils y trouvent une réalité. D'ailleurs je suis convaincu que pour les touristes, ce que l'on appelle nous des clichés, ne le sont pas pour eux. Oui Paris se muséifie, ne serait-ce que sur le plan de la dynamique démographique, la vie nocturne, sur le registre de l'immobilier. Paris est un musée à ciel ouvert, et cette dynamique n'est pas prête de s'arrêter. C'est un peu toc Paris, comme dans le Allen. Si l'on compare à d'autres grandes villes européennes...
Gné ? Vrai rôle/faux rôle, c'est comme les vrais fruits et les faux fruits dans les yaourts ? Moi je vois d'abord un personnage. Point. Tu étayes ton opinion en l'opposant à celui des gauchistes, mais franchement qu'est-ce t'en as à fouttre de l'opinion des journaleux ou des gauchistes ? tu peux pas simplement critiquer sans polariser ? Il se trouve que quand je vois le personnage de Carla Bruni, je ne vois hélas que Carla Bruni, pourquoi ? Ben parce que je ne vois que ça tiens, je ne vois pas son personnage moins parce que c'est elle mais parce qu'elle ne sait pas l'incarner. Carla Bruni ne sait incarner qu'elle même. Ce n'est pas un mal en soi, c'est juste qu'elle ne sait pas jouer autre chose. Et forcément si une inconnue avait eu son rôle, on en aurait pas parlé, non mais l'enfonçage de portes ouvertes là...On parle d'une femme qui n'est pas une actrice professionnelle, "accessoirement" première dame de France, et qui "joue" dans un film de Woody Allen. Mais si j'essaie de faire abstraction de cette périphérie, je vois simplement une fille qui ne sait pas jouer. Je précise que j'ai vu le film en VF, et c'est vraiment catastrophique : le doublage est globalement une honte, mais plus honteux encore est le sien. Carla Bruni ne sait même pas se doubler elle-même. Et ce n'est pas un fait, juste mon opinion. Et je me fous du reste de l'opinion médiatique à son sujet. Qu'est-ce que cela peut me fouttre ? Et bien tu devrais faire pareil, Boris. Et quid de l'autocaricature ?
Le sarcasme n'a jamais fait argument. Oui elle n'a pas de rôle, mais elle est quand même à l'écran, et ce qu'elle en fait est raté. C'est dire le niveau de son jeu. M'enfin elle incarne très bien son propre rôle, sauf que Carla Bruni n'est pas un guide musée. je pense même que c'est parce que que le rôle qu'on lui a assigné est si ténu qu'elle ne peut pas l'incarner sinon mettre en avant celui qu'elle connait le mieux : celui de carla Bruni. Mais celui-là on le connait déjà. Et c'est pas un guide de musée. ça va les chevilles ? Elles ne te font pas trop mal ? Non plus sérieux, je veux dire calibré pour des gens comme toi ou moi, je ne pense pas. Il m'a été très difficile de le conseiller à des amis ce film, tous le jeu des références littéraires, le coté cérébral du truc, enfin je ne sais pas. Je n'ai vu que Manhatan et Match Point de lui. Et je n'aime pas trop son cinoche, dans le fond, je trouve ça très frivole et mondain. Et cela me touche que très moyennement. C'est pareil pour le Midnight. C'est un petit truc léger qui se regarde sans déplaisir, mais qui ne va pas très loin pour moi.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 15/08/2024 Grade : [Nomade] Inscrit le 23/04/2004 | Envoyé par Borislehachoir le Dimanche 19 Juin 2011 à 12:10 Mais que vient fouttre le Malick là-dedans ? on parle du dernier Allen... un procès d'intention n'a rien de positif que je sache. Ne mélange pas...D'abord je compare les réceptions de différents films en constatant que ce que l'on reproche aux uns sera jugé parfaitement acceptable chez d'autres, ce qui me pose un problème. Ensuite je constate que rechercher les intentions du réalisateur, c'est parfaitement admis quand on veut dire du bien du film, et c'est un scandale quand on en dit du mal, ce qui me pose un autre problème. Enfin je n'aime ni les vaches sacrées ni les cibles faciles, et aller défendre ce Woody hyper feiblard juste en balançant sa petite pique au passage sur Carla Bruni, je trouve ça limite consternant. Bah écoute je ne trouve pas le perso de Wilson spécialement sympathique. C'est un nostalgique toc. C'est ce qu'on appelle un personnage "touchant", mais au fond assez pathétique...de MON point de vue. Présenté comme courtois ? bof ; cultivé ? vu les représentations de ses fantasmes, c'est une culture d'apparats ; pareil pour l'érudition...La culture d'apparats, c'est le personnage du pédant, pas Owen Wilson ; il n'est jamais représenté comme quelqu'un ne s'intéressant qu'à l'apparence. Quand à être un nostalgique toc, c'est parfaitement justifié dans le film par son entourage. Tout est fait pour le dédouaner. Tu n'as pas parlé d'Avatar, non mais sérieux la mauvaise foi ! Parler de la réception d'Avatar sur MC c'est parler de quoi d'autre ?De la réception d'Avatar sur MC. Tu personnalises tellement tes désaccords,Les désaccords sont personnels. Voyez, tout un chacun la pensée facile : on extrait ce qui déplaît à notre raisonnement, pour le tordre à notre convenance. C'est sûr, cela doit être confortable pour l'esprit ! Mais c'est fallacieux. Donc c'est à la fois un film gauchiste, bobo, bourgeois, et c'est du pur Zemmour. Putain la quadrature du cercle ! C'est nawak là... Le film critique la nostalgie, enfin bon t'as vu le film ou quoi ? Cela ne parle que de ça : pourquoi le besoin de trouver un passé fantasmé quand il suffit de profiter du présent ? Ah oui on la sent la fascination pour la vieille France, mais c'est pour lui tourner le dos. Et quelle vieille France ? celle fantasmé par un amerloque, ah oui très Zemmourien...Je trouve cette critique parfaitement hypocrite de la part de quelqu'un comme Woody Allen qui se complait parfaitement dans ce qu'il critique dans son film. C'est comme les films d'Haneke qui critiquent la violence alors qu'ils puent la fascination morbide pour la torture mentale. Ce n'est pas parce qu'un cinéaste a une ambition claire que je suis obligé de trouver le traitement formel cohérent avec. D'ailleurs, la morale du film passe exclusivement par les dialogues, formellement rien ne va dans ce sens. Alors bon profiter du présent, dans le film, il se passe quoi de bien dans le présent ? Owen Wilson drague une fille. C'est bon, le monde est sauvé. Ah mais un cliché reflète toujours la réalité. Dans le Allen, on passe en revue, les musée, les lieux emblématiques de Paris, le pinard, la fille française échappée d'un film de la nouvelle vague, le paris des écrivains, enfin bref que des clichés qui reflètent la réalité de Paris telle qu'elle est mise en valeur pour les touristes. Et si ces clichés se perpétuent au fil du temps, et que les touristes y reviennent, c'est bien parce qu'ils y trouvent une réalité. D'ailleurs je suis convaincu que pour les touristes, ce que l'on appelle nous des clichés, ne le sont pas pour eux. Oui Paris se muséifie, ne serait-ce que sur le plan de la dynamique démographique, la vie nocturne, sur le registre de l'immobilier. Paris est un musée à ciel ouvert, et cette dynamique n'est pas prête de s'arrêter. C'est un peu toc Paris, comme dans le Allen. Si l'on compare à d'autres grandes villes européennes...Marion Cotillard n'a rien de Nouvelle Vague - surtout la Nouvelle Vague dans les années 20... - et si il y a bien une ville grouillante d'agitation, c'est quand même Paris. Bien sur que Woody Allen a un regard de touriste, seulement ce qui ne pose pas trop de problème quand tu adoptes pleinement une narration touristique ( genre Sofia Coppola dans Lost in Translation ) devient un peu lourdaud quand même tes personnages de français sont là pour perpétuer ton regard pas très intéressant. Parce que c'est quoi les fantasmes de Cotillard ? Le Moulin Rouge, Toulouse-Lautrec et Gauguin. Waw. Et elle, dans le film, elle est française. Gné ? Vrai rôle/faux rôle, c'est comme les vrais fruits et les faux fruits dans les yaourts ? Moi je vois d'abord un personnage. Point. Tu étayes ton opinion en l'opposant à celui des gauchistes, mais franchement qu'est-ce t'en as à fouttre de l'opinion des journaleux ou des gauchistes ? tu peux pas simplement critiquer sans polariser ?La critique, c'est une prise de position. Il se trouve que quand je vois le personnage de Carla Bruni, je ne vois hélas que Carla Bruni, pourquoi ?Parce que tu ne voulais voir que Carla Bruni. Je précise que j'ai vu le film en VF, et c'est vraiment catastrophique : le doublage est globalement une honte, mais plus honteux encore est le sien. Carla Bruni ne sait même pas se doubler elle-même.Juger un jeu d'actrice sur une VF, effectivement, cela ne sent pas du tout le procès d'intention. Et bien tu devrais faire pareil, Boris. Et quid de l'autocaricature ?Ca va hein, j'en suis pas encore à juger un jeu d'acteur sur une VF. Il m'a été très difficile de le conseiller à des amis ce film, tous le jeu des références littéraires, le coté cérébral du truc, enfin je ne sais pas..Donc il est fait pour les cérébraux qui ont les références littéraires en question. Toi et moi quoi. Boris.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 12/08/2012 Grade : [Nomade] Inscrit le 07/02/2008 | Envoyé par black-monday le Dimanche 19 Juin 2011 à 13:06
Non mais que les critiques journalistiques se focalisent sur Carla, c'est dommage pour eux, ils auraient pû parler de Gad Elmaleh. M'enfin c'est vraiment accessoire comme truc, tout comme Carla Bruni dans le film. Perso ma "critique" du dernier Allen, passe assez vite sur le cas Carlitta. Elle est dedans, je dis ce que j'en pense, point barre. Point de posture là dedans. Trouver des intentions est toujours compliqué, je trouve, dans un exercice critique, car faut vraiment bien connaître l'oeuvre d'un cinéaste, et la vie de celui-ci, pour se permettre d'évoquer des intentions. Mais si c'est argumenté, c'est toujours intéressant. Le problème du procès d'intention c'est qu'il est un procédé sophistique assez courant et stérile qui enferme la pensée plutôt qu'il ne la féconde. Je fais le distingo entre procès d'intention positif ou négatif, et les intentions proprement dîtes.
Ah mais je trouve que les deux personnages se valent dans la culture d'apparat, le pédant l'étale pour baiser Inez, Wilson dans ses fantasme de pacotille. Certes il n'est pas représenté comme quelqu'un ne s'intéressant qu'à l'apparence, mais ses fantasmes nocturnes ne sont que faux-semblants dans lesquels il se complait un bon moment. Je vois mal en quoi sa nostalgie est justifiée par son entourage, ni même comprise ; éventuellement on peut comprendre qu'il veuille fuir celui-ci, mais c'est moins son entourage que le présent qu'il cherche à fuir. Après, le dédouanement, tu le vois comme ça, mais je trouve le mec assez pathétique. Je ne vois pas ce qui le dédouane.
On est d'accord, tu ne parles pas des bidasses en folie. Non c'est pas aussi systématique. Dans mon job, je peux être en désaccord avec un collègue sans que ce soit personnel. Faut faire la part des choses. T'es un passionné c'est pour ça ! Je peux comprendre. Là j'avoue, je connais trop mal l'oeuvre de Allen pour savoir si il y a complaisance ou pas dans son dernier film. De même je n'ai vu aucun film de Haneke (parce que son cinéma, je le subodore, aurait le don de m'énerver). Ah mais je suis d'accord sur la fin du film de Allen, c'est trop léger ; c'est d'ailleurs ce que je lui reproche : une trop grande légèreté alors que les thématiques soulevées auraient méritées plus de rigueur, plus de profondeur. Le film est très paresseux sur de nombreux points.
Je pensais au personnage de Léa Seydoux pour le coté nouvelle vague. La cotillard, elle s'en sort bien, même si elle donne toujours l'impression d'être défoncée quand elle joue. C'est normal que la Cotillard prerpétue les clichés, elle fait partie du fantasme, c'est pour ça. C'est une figure creuse remplie par les désirs de Wilson. LA française vue par un américain. Tout comme Léa Seydoux serait LA française d'aujourd'hui vue par Allen. La critique n'est pas à mon sens à considérer en terme de battaille. Je la vois davantage comme un procédé littéraire de reflexion sur l'Art.
Parce que rien dans son "rôle" ni même son interprétation ne vient transcender celle sensée l'habiter. Et il y a de grands acteurs même qui se laissent gruger par ça. Hélas pour Carla Bruni, on ne voit que Carla Bruni parce que Allen a été trop paresseux (mais elle aussi) pour lui confectionner un personnage digne d'être interprété. A l'écran, elle n'a pas le temps de s'installer dans son personnage, aussi parce qu'elle n'est pas une actrice de cinéma. Forcément c'est plus compliqué, d'où l'impression d'un caméo de la première dame de France dans un film de Allen dans un pays de carte postale. Forcément ça passe mal... En vf, elle est doublée par elle-même si si, ou alors c'est encore plus grave que je le pense. La fille serait tellement charcutée par la chirurgie, que ses lèvres bougent individuellement de ce qu'elle dit.
C'est pas parce que j'ai des références littéraires que le film est fait pour moi. Pas sûr que ce film soit fait pour quiconque sinon pour l'office de tourisme de la ville de Paris. Au fond, c'est un peu ça ce film, une vitrine de Paris pour l'étranger.
___________________ "Ouais même que Valérie Damidot est tellement grasse que si elle se trempe un pinceau dans le fion, elle réinvente la peinture à l'huile."
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 15/08/2024 Grade : [Nomade] Inscrit le 23/04/2004 | Envoyé par Borislehachoir le Dimanche 19 Juin 2011 à 13:57 En général, mon avis découle uniquement de ce que je vois sur écran et que je mets en relation avec ce que j'ai pu voir sur écran de la même personne. L'artiste en dehors de son art, je m'en fous un peu ( je trouve que Tarantino est un peu un trou de balle, que Kitano est un gros réac pénible et que Louis Leterrier est un mec adorable, et ça n'a rien à voir avec mon appréciation de leurs films ) mais, et c'est encore plus le cas chez des gens comme Allen, un cinéaste, c'est aussi une oeuvre globale. Et à partir de ça, on peut regarder les nouveaux films en se demandant qu'est ce qui marche et qu'est ce qui coince. En l'occurence, la majorité des Woody Allen que j'ai vu sont des films assez classiques aux influences largement passées ( les Marx, Bergman, Freud ) qui situe ses films dans un univers déréalisé. Donc quand dans son nouveau film il vient critiquer le passéisme, je trouve qu'il est au mieux contradictoire, au pire hypocrite. Si tu avais l'occasion de rencontrer les mêmes personnes que lui, tu réagirais très probablement comme lui, ce n'e sont pas des faux-semblants mais simplement de la curiosité sur des artistes ; moi aussi j'aimerais demander à Leone si il admirait tellement Céline ou à Huston de me parler de ses voyages, c'est naturel ça. Son entourage est rempli de personnages détestables, ce qui rend logique le fait de s'enfermer dans un univers fantasmé ; t'as quand même plus envie de parler à Hemingway ou Dali qu'à sa connasse de copine ! Au fond, c'est presque la thématique de Matrix : t'as un univers réel moche et pénible et un univers virtuel tout à fait réjouissant, et à la fin le héros finit par accepter le réel. On n'en a pas parlé sur MC. La cinéphilie n'est pas une science exacte, c'est histoire de points de vue, de positions, de cohérence interne. Une discussion artistique, ça vire forcément à des attaques plus ou moins personelles, c'est le jeu. Si quelqu'un me dit que je devrais avoir honte de flinguer du Clint Eastwood, du Martin Scorsese ou du Woody Allen alors que je défends Supergrave ou Easy-A, ce sera normal. C'est à chacun de se défendre et d'essayer de montrer qu'il a raison ( c'est presque impossible ) ou du moins qu'il est honnête avec lui-même ( c'est possible ). Je précise quand même : je ne fous certainement pas Allen au niveau d'Haneke ; le plus pourri des Woody que j'ai vu ( disons Le rêve de Cassandre qui m'a bien irrité ), c'est Citizen Kane à coté de Funny Games. Je n'ai pas de problème avec la légèreté chez Woody, déja parce que bon les grands messages neuneus genre " la peine de mort c'est mal " ( la Ligne verte ) ou " le racisme c'est mal " ( American History X ), quand je les entends je sors le M-16, alors à coté les personnages de Woody qui déconnent, qui peinent avec leur gonzesse et qui font les musées, ça me va à peu près. Après, entre la légèreté et la paresse, il y a une grosse différence. Manhattan, par exemple puisque tu en parles, c'est superbe, thématiquement et formellement. Minuit à Paris, pas vraiment. Match Point, c'est entre les deux, très prenant et assez captivant même si ça tire vers la philo de comptoir par moments. Minuit à Paris est assez creux, ce qui ne serait pas grave si il était captivant sur le moment. Seulement, c'est un schéma qui tourne à vide ou au bout d'une demi-heure, tout est déja posé. Ce qui demeure une vision quand même bien pauvre. Ce que Woody Allen a à dire, voilà, ce n'est pas super intéressant quand même, quoi. Si il se rattrapait sur la forme je dirais OK, mais la forme, elle est classique, réussie OK mais classique. Les meilleurs critiques, de Bazin à Truffaut en passant par Gans ou Pauline Kael ( liste absolument subjective et bien sur totalement contestable ) étaient des batailleurs. Ca ne les empéchait nullement d'avoir des choses intéressantes à dire. Elle joue un guide de musée qui décrit des tableaux durant deux scènes et traduit du français à l'anglais durant la troisième ! Honnêtement, ça nécessite vraiment une transcendance divine ça ? A te lire on dirait qu'elle devait jouer Une femme sous influence... Osef de la VF quand même, non ? Je trouve qu'avec ces quelques phrases, tu démontes sans le vouloir le film bien plus méchamment que moi. Boris.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 29/03/2023 Grade : [Nomade] Inscrit le 10/12/2005 | Envoyé par gedat le Dimanche 19 Juin 2011 à 19:38 En l'occurence, la majorité des Woody Allen que j'ai vu sont des films assez classiques aux influences largement passées ( les Marx, Bergman, Freud ) qui situe ses films dans un univers déréalisé. Donc quand dans son nouveau film il vient critiquer le passéisme, je trouve qu'il est au mieux contradictoire, au pire hypocrite. Allen est quand même un réalisateur qui fait des films hyper égocentriques, alors je trouve ça tout à fait normal qui critique un de ses traits de caractères. Je pense qu'il a un rapport assez thérapeutique avec le cinéma, qu'il l'utilise pour extérioriser ses propres démons et en rire. C'est pour ça aussi que dans Midnight in Paris l'entourage de Gil Pender pendant le jour est composé de snobs et de vieux républicains, c'est un thème récurrent chez Allen les situations de paranoïa "je suis un génie au milieu de types insupportables". Le but est d'attirer la sympathie sur Gil, d'accord, mais pas de la manière dont tu l'as suggérée. Ce n'est pas en mettant Gil en contraste avec sa belle-famille et Paul qu'on le met en valeur. Pour moi Paul et la belle-famille sont autant des projections de l'esprit que les artistes des années 20, ils sont un moyen pour Allen de réflechir sur sa propre paranoïa. Sinon, critiquer Midnight in Paris pour son côté bobo quand on encense Manhattan, bon... [ Dernière modification par gedat le 19 jun 2011 à 19h39 ]
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 15/08/2024 Grade : [Nomade] Inscrit le 23/04/2004 | Envoyé par Borislehachoir le Dimanche 19 Juin 2011 à 19:49 Ah mais Manhattan c'est carrément bobo, mais c'est plus intéressant thématiquement et visuellement. La photo est superbe, Diane Keaton rules et les dialogues sont au top. Et les personnages sont pas des projections à la con sans âme et sans tripes.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 29/03/2023 Grade : [Nomade] Inscrit le 10/12/2005 | Envoyé par gedat le Dimanche 19 Juin 2011 à 20:07 J'aime bien Manhattan aussi mais je trouve le noir et blanc un peu surfait (à part deux-trois scènes très réussies esthétiquement comme le Planetarium), et surtout j'ai l'impression que au fond c'est juste Annie Hall en moins bien.
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