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zwouip

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Envoyé par zwouip le Lundi 07 Mars 2011 à 21:29


mais moi j'ai bien aimé burn after reading aussi, je trouve pas que ça soit foncièrement mauvais, seulement c'est dans la même veine que ce qu'ils font depuis un certain nombre d'années.
True grit par contre je peux comparer ni avec le premier film, ni avec le bouquin, et j'avoue que j'avais même trouvé la chose décevante que ce ne soit pas un scénario original.


Fear and loathing in Las Vegas - Terry Gilliam (1998)

Film déjà abordé sur le topic, mais c'est dans un tout autre contexte que je l'ai regardé. C'est un mec de l'Uni qui m'a dit après avec enfilé quelques bières que je ressemblais à Benicio del Toro dans ce film. C'est avec cette simple curiosité que j'ai maté Fear and loathing, et je suis dans l'obligation d'infirmer ces paroles d'ivrogne, mais j'ai eu le plaisir de découvrir un autre Gilliam.
Et encore une fois, j'aime. 
Le synopsis c'est Raoul Duke (Depp) qui accompagné de son avocat, part à Vegas et décide de se faire péter la tête avec plein de drogues pendant son week-end.
Globalement le film m'a bien fait marrer. Pas les traces d'humour classique de comédie, que j'ai d'ailleurs trouvé assez creux (le mec qui court derrière la voiture parce qu'il vient de louer une Cadillac à deux défoncés, par exemple), mais l'immersion dans l'aventure des deux protagonistes est une réussite. Et ça porte bien son nom (c'est d'ailleurs pour ça que je prends la peine de mettre le nom original, la traduction est complètement à coté) : personnellement ça m'inspirait de la peur. 
Imaginer ces types qui s'enfoncent dans la déchéance de manière croissante et irréversible, leur manque total de lucidité, tout ça conduit à une atmosphère à la fois oppressante et surréaliste, et le comique vient de l'absurdité de leur action sans finalité, qui, on a l'impression, ne peut que les mener à leur perte.
Après, comme tous les films à "message", on se dit que c'est bien facile de nous dire "la drogue c'est mal". Mais le film m'a plu pour son coté absurde et comique, qui me semble la vraie bonne façon de traiter la chose, un peu comme un docteur folamour tourne la bombe en dérision.


BorisPreban

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Envoyé par BorisPreban le Lundi 07 Mars 2011 à 21:42


Film ultra-répétitif idiot et vain. Une suite de délires et d'hallucinations sous drogues ne fait pas un bon film.

Boris.

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NewMilenium

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Envoyé par NewMilenium le Mercredi 09 Mars 2011 à 00:56


Ce soir j'ai vu Breeders et Starcrash.

Regardez donc les bandes-annonces, si vous n'avez pas possibilité de voir les films directement. De grands moments de cinéma.
Et si vous ne riez pas devant un David Hasselhoff sérieux au possible avec sa réplique carrefour de sabre laser, alors les génitrices inexplicablement nues de Breeders vous raviront.

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kakkhara

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Envoyé par kakkhara le Mercredi 09 Mars 2011 à 11:33


Film ultra-répétitif idiot et vain. Une suite de délires et d'hallucinations sous drogues ne fait pas un bon film.

Boris.
==>Je ne suis pas d'accord là-dessus.

Certes ce n'est pas mon film préféré de Terry Gilliam et il n'a pas le niveau d'un Brazil ou des Aventures du baron de Münchausen.
Mais ce délire hallucinatoire n'est pas si vain, ou alors vain comme cet âge d'or de l'Amérique dont Terry Gilliam démontre ici tout ce qu'il cache de perversion dans son désir de liberté. Car la liberté, ces deux hommes pensent la trouver, ils ne font en fait que se forger des chaînes, qui si dans un premier temps elles peuvent sembler dorées, ternissent de plus en plus jusqu'à révéler tout le glauque d'une société atteinte d'un mal profond, que les deux protagonistes fuient pour se retrouver dans la déchéance la plus abjecte, car il n'y a pour eux pas d'échappatoire possible.

De là à dire que c'est un chef d'oeuvre, il y a loin, car le film s'empêtre dans son sujet et Gilliam n'arrive pas à prendre du recul par rapport au sujet.
Bref si ce n'est pas la grande réussite de Gilliam, le film est loin pour moi d'être un navet, comme les frères grimm par exemple.

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black-monday

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Envoyé par black-monday le Mercredi 09 Mars 2011 à 13:39


Le 07/03/2011 à 21:29, zwouip avait écrit ...

mais moi j'ai bien aimé burn after reading aussi, je trouve pas que ça soit foncièrement mauvais, seulement c'est dans la même veine que ce qu'ils font depuis un certain nombre d'années.
True grit par contre je peux comparer ni avec le premier film, ni avec le bouquin, et j'avoue que j'avais même trouvé la chose décevante que ce ne soit pas un scénario original.


Fear and loathing in Las Vegas - Terry Gilliam (1998)

Film déjà abordé sur le topic, mais c'est dans un tout autre contexte que je l'ai regardé. C'est un mec de l'Uni qui m'a dit après avec enfilé quelques bières que je ressemblais à Benicio del Toro dans ce film. C'est avec cette simple curiosité que j'ai maté Fear and loathing, et je suis dans l'obligation d'infirmer ces paroles d'ivrogne, mais j'ai eu le plaisir de découvrir un autre Gilliam.
Et encore une fois, j'aime.
Le synopsis c'est Raoul Duke (Depp) qui accompagné de son avocat, part à Vegas et décide de se faire péter la tête avec plein de drogues pendant son week-end.
Globalement le film m'a bien fait marrer. Pas les traces d'humour classique de comédie, que j'ai d'ailleurs trouvé assez creux (le mec qui court derrière la voiture parce qu'il vient de louer une Cadillac à deux défoncés, par exemple), mais l'immersion dans l'aventure des deux protagonistes est une réussite. Et ça porte bien son nom (c'est d'ailleurs pour ça que je prends la peine de mettre le nom original, la traduction est complètement à coté) : personnellement ça m'inspirait de la peur. 
Imaginer ces types qui s'enfoncent dans la déchéance de manière croissante et irréversible, leur manque total de lucidité, tout ça conduit à une atmosphère à la fois oppressante et surréaliste, et le comique vient de l'absurdité de leur action sans finalité, qui, on a l'impression, ne peut que les mener à leur perte.
Après, comme tous les films à "message", on se dit que c'est bien facile de nous dire "la drogue c'est mal". Mais le film m'a plu pour son coté absurde et comique, qui me semble la vraie bonne façon de traiter la chose, un peu comme un docteur folamour tourne la bombe en dérision.

Je réagis sur "leur manque total de lucidité". C'est tout le contraire ! c'est parce qu'il sont lucide qu'ils se droguent ! Ils ont bien compris la connerie de l'american dream, que la société ne changera jamais, que l'effervescence des sixties est un chateau de sable, que tout a toujours été foutu. Ces mecs là ont tout compris (surtout Duke, mais l'autre est plus nihiliste, il n'a même plus besoin de verbaliser son dégoût) au monde dans lequel ils se trouvent. Le roman est identique dans le tonalité au film, ce qui est à mon sens un exploit vu le matériau d'origine. Au fond c'est un film très desespéré sur le monde dans lequel on vit. Et les trips dans le film ne sont pas de vulgaires trips ; c'est sous trip que l'absurdité du monde se dévoile, et nos héros ne sont que les voyants de ce naufrage. Grand film tragique et drôle.


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zwouip

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Envoyé par zwouip le Mercredi 09 Mars 2011 à 20:43


je parlais de "manque de lucidité" engendré par les drogues qu'ils prennent, c'est comme si les effets ne s'estompaient jamais, pas d'un manque de lucidité en général, sur l'état du monde. Mais le but de cette consommantion effrenée de drogues je n'arrivais pas me l'expliquer, du coup je la comprends mieux maintenant.

Comme souvent dans les avis que je donne ici, c'est plus un ressenti après visionnage qu'une analyse fine que je donne, je pourrais pas faire des portraits de films aussi pointus que boris, par exemple.


BorisPreban

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Envoyé par BorisPreban le Mercredi 09 Mars 2011 à 20:56


Celui-là je l'ai, avouons le, pas revu depuis des années et je connais très bien le sentiment passionel animant BM à son égard. Mais je me demande ou s'arrête sa passion pour le film et ou commence celle pour le livre car j'ai cette impression que BM aime ce film comme une illustration du bouquin de Thompson, que je n'ai pas lu. Que reste t-il à y voir dans ce cas ? Un portrait facile et complaisant d'une societé en perdition et des hallucinations interminables censées refleter un regard sur le monde. Je trouve que cela ne va nulle part.

Après, de ce que j'en ai vu - j'exclus le Bad Lieutenant de Ferrara qui est d'abord une histoire de rédemption - le film sur la drogue n'est absolument pas ma came, oui ce jeu de mots pue la merde, on est d'accord. Entre un insupportable Trainspotting hystérique et filmé comme un clip Mennen, un Requiem for a dream misérabiliste et doloriste ( on dirait du Inarritu avec des filtres  ) et ce Las Vegas Parano, le genre ne m'a jamais convaincu. Peut-être le salut se trouvera t-il dans le Drugstore Cowboy de Gus Van Sant.

Boris.

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Envoyé par kakkhara le Mercredi 09 Mars 2011 à 21:23


J'aime bien traffic. requiem for a dream, non seulement je n'aime pas ce film, mais en plus j'en ai marre qu'on m'en demande la musique au violon^^...

Et je ne vois pas la ressemblance avec du inarritu =o.

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BorisPreban

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Envoyé par BorisPreban le Mercredi 09 Mars 2011 à 21:50


Des personnages liés de façon totalement artificielle qui de manière complètement appuyée subissent tous les malheurs du monde en pleurant histoire qu'on s'attache à eux avec la fin pessimiste qui va bien.

Sinon j'ai vu Traffic, que j'avais oublié dans ma liste. ; fim à oscars sans intérêt à la photo filtrée dégeulasse et aux personnages, Benicio Del Toro excepté, sans relief.

Boris.

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zwouip

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Envoyé par zwouip le Samedi 09 Avril 2011 à 14:25


Repo Men - Miguel Sapochnik (2010)

Film conseillé par Boris, j'avoue qu'au début j'étais assez dubitatif en voyant la fourre. Bon, c'est pas si mal après coup.
Je veux pas vous raconter un seul élément de l'histoire parce que pour le coup ce serait vraiment gâché. Je me contenterais de dire que j'ai trouvé le film inconstant, parfois assez simpliste et même naïf, parfois étonnamment surprenant dans son scénar. Après, le ton est très décalé par rapport à ce qu'on a l'habitude de voir, certaines scènes sont une véritable boucherie. Mais le top, c'est l'humour : pour un film qui se revendique pas explicitement comme une comédie, je dois dire que je me suis bien marré. D'ailleurs le fond y est pour beaucoup : l'industrie capitaliste (on dirait une banque) pour une activité qui semble hautement sociale, ça donne des situations totalement absurdes et drôles.
Pour les plus cinéphiles, il y a pas mal de références à d'autres films connus : perso j'ai vu Shining sur le coup et Brazil après qu'on m'en ait parlé, il y en a certainement d'autres qui m'ont échappé.



Sucker Punch - Zack Snyder (2011)

Un film qui me laisse très mitigé.
L'histoire c'est Baby Doll (je sais pas l'actrice), la blondinette innocente, qui se fait emmener injustement dans un asile d'aliénés. Elle imagine des univers oniriques qui correspondent à sa réalité, et dans lesquels elle se bat pour retrouver sa liberté.
Commençons par les défauts. Le scénario est assez convenu, il a peu d'éléments de surprise et surtout colle avec une morale, qui elle, manque cruellement d'originalité. Le pire, c'est qu'on nous la sert à la fin comme la chose à retenir du film, alors que c'est aussi plat que la sole meunière servie en face de chez moi.
Les dialogues n'ont pas une grande importance dans le film mais sont franchement passables, voire nuls. Le seul qui ratrappe le coup est le vieux qui donne régulièrement des sortes de briefing avant chaque scène d'action, et ça c'est souvent assez drôle au second degré.
Et puis un autre truc qui m'a plutôt bassiné c'est l'usage abusif des ralentis. Autant parfois ils sont vraiment bien sentis, autant il y a des séquences entière tournées au ralenti, et là ça devient chiant. Si c'était dispensé avec plus de parcimonie, le film s'en tirerait aussi bien, y a aucun doute.
A coté de ça, le film reste un concentré de fantasme souvent typiquement masculin assez jouissif. Les cinq héroïnes sapées en commando de choc, mais façon Tomb Raider, ou en danseuses de music-hall c'est déjà largement orienté vers un certain public. Et elles ont beau se battre dans le bourbier des tranchées elles ont jamais le visage ou les cheveux sales et elles restent bien maquillées propre en ordre. Honnêtement, même en essayant de choisir celle que je préférais, il faut avouer que c'était faire la fine bouche.
L'univers est d'une grande estéthique, c'est léché dans le moindre détail, on sent que ça veut nous en mettre plein les yeux. La bande-son c'est pareil, de l'immediate music quasiment tout le film, on se croirait presque dans un jeu vidéo.
Et finalement, c'est le truc qui vaut le coup, les bastons. On attend ça à peu près tout le film pour que les dialogues cessent et heureusement il y en a assez souvent. Vu que c'est dans un rêve on se fait jamais chier à avoir une grosse présentation, on est lancé direct dans les combats et c'est tant mieux. Et puis c'est assez bien filmé, il y a bien ces ralentis de 6 secondes par plan qui cassent les couilles mais on s'y fait.
En bref si vous ne vouliez pas y aller, restez sur votre idée, ce n'est pas indispensable. Mais j'y suis allé par curiosité et elle a été satisfaite, c'était plus ou moins le produit que j'attendais, pas exempt de défauts, mais j'ai pas non plus regretté d'avoir payé le billet de cinéma.


BorisPreban

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Envoyé par BorisPreban le Samedi 09 Avril 2011 à 14:43


Zwouip, y a erreur. J'ai conseillé Repo Man, un film des années 80, pas le film récent qui est Repo Men dont je n'ai vu que la bande-annnce qui m'a laissé.... comment dire....

Les deux n'ont visiblement pas le moindre rapport.

Boris.

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Envoyé par zwouip le Samedi 09 Avril 2011 à 16:53


ah.

quand tu m'as dit "ça se trouve n'importe ou", et vu que repo men oui tu peux pas l'éviter dans le rayon film...:D je trouvais aussi bizarre que tu conseilles un truc de mon vidéo-club.

[ Dernière modification par zwouip le 09 avr 2011 à 16h55 ]
j'adore pasque du coup t'imagines pas l'effet psychologique, je crois. De mater le film en me disant "bon boris a aimé ça mais pour quelle raison exactement..." Perso j'aime Brain Dead donc ça ça passait aussi mais j'imaginais pas ça dans le répertoire chouchouté d'un aussi grand connaisseur.


BorisPreban

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Envoyé par BorisPreban le Dimanche 10 Avril 2011 à 15:21


Je voulais dire qu'il se trouvait facilement au sens ou c'est moins le cas maintenant mais il y a disons deux ans, dans toutes les solderies tu trouvais une dizaine d'exemplaires de Repo Man à 5 euros. Je viens de vérifier, il est indisponible sur la RNAC et Amazon mais plein de petits vendeurs le proposent à des prix cassés. C'est un peu le genre de films qui me font aimer le cinéma au sens ou quand tu t'enchaines des séries B voir Z, t'as parfois un Repo Man au milieu de dix daubes, et t'es vraiment heureux quand tu tombes dessus.

http://www.youtube.com/watch?v=MKIaS0lh-uo&feature=related

C'est une histoire loufoque et déjantée d'une voiture au coffret désintégrateur recherchée par la CIA qui tombe entre les mains d'un gamin paumé recruté par les huissiers de justice américains ( les " repo men " justement ) pour leur donner un coup de main. Ca part dans tous les sens, c'est rempli d'idées absurdes ( ils mangent de la nourriture " food " et boivent des bières " beer ", y a un personnage complètement ailleurs qui sort des phrases genre " la vie d'un huissier de justice est toujours intense " ), les punks sont des gros couillons qui s'emmerdent dans la vie et Harry Dean Stanton est égal à lui-même c'est-à-dire génial. C'est le seul film de son réalisateur, Alex Cox, que j'ai pu voir, mais sa filmographie semble vraiment atypique. Et c'est un fan de westerns italiens, ce qui lui vaut, forcément, ma sympathie.

Boris.

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gedat

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Envoyé par gedat le Dimanche 10 Avril 2011 à 15:46


Scanners - David Cronenberg

Quand Cronenberg dirige un film de super-heros, on sait que le resultat ne va pas etre aussi lisse, consensuel, que le veut la tradition. La ou les X-Men et autre Spiderman montrent un monde ou les super-pouvoirs appartiennent clairement a l'ordre du supernaturel, de la fantaisie, avec Scanners Cronenberg remet au genre les pieds sur la terre ferme, la ou on a rien sans rien, et le corps a toujours son mot a dire sur les infractions aux lois de la nature.
Scanners met en scene des mutants aux pouvoirs psychiques, qui sont plus ou moins divises entre deux camps bon/mauvais comme dans X-Men. Mais le dualisme corps/esprit y est serieusement malmene. L'esprit n'est pas un "ghost in the machine" qui constitue une substance a part, mais une entite indissociable du corps, et chaque interaction psychique entre deux personnages implique automatiquement une interaction avec la chair, parfois avec des consequences dramatiques. La magie des contes de fee, ou il suffit de penser quelque chose pour communiquer avec son interlocuteur, par la simple force de son esprit, c'est fini.
Scanners est donc une reinterpretation tres personelle du genre du film de super-heros, remplie des obsessions du realisateur pour la chair, et c'est un de ses films ou la minceur de la frontiere entre chair et esprit est la plus marquee. Et loin d'etre juste un film a thematique, il dispose d'une intrigue passionante et est extrement bien construit, et se paye de plus le luxe d'avoir en la personne de Darryl Revok (Michael Ironside), l'un des personnages de mechant les plus fascinants du genre, au charisme indeniable. Mon film prefere parmi les premiers Cronenberg.


BorisPreban

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Envoyé par BorisPreban le Dimanche 10 Avril 2011 à 16:12


Oh tu fais plèz', je défends Scanners depuis plusieurs années et en général les gens tirent des gueules de constipés genre " t'es gentil Boris mais là on discute entre grands donc tu remballes tes séries B moisies merci ".

Et même des membres de MC ?

Qui ?

Vous pensez vraiment que je vais balancer ?

Non désolé. Je suis pas une donneuse. Comptez pas sur moi. Motus et bouche cousue. Kakita_Kirby.


Bon euh le film sinon, il est vraiment bon avec deux scènes anthologiques, c'est-à-dire Michael Ironside qui explose la tête d'un gars et le duel final entre les télépathes qui se font exploser les veines du visage. Comme toujours chez Cronenberg ( cinéaste BMien en quelque sorte vu que chez lui la thématique ne va pas sans mutilations, sang et/ou transformations physiques ) le tout est hyper organique ; et la fin est excellente.
Après, est-ce le meilleur Cronenberg des débuts ? Je ne suis pas franchement d'accord. En dépit de ses qualités il est le plus brouillon, le moins fort dans le développement psychologique des personnages et celui au déroulement le plus prévisible. Si je le trouve largement aussi bon que Rage, je trouve Frissons et Chromosome 3 franchement plus aboutis, en attendant les chefs d'oeuvre à venir dans les décennies 80 ( Vidéodrome, Faux-Semblants ), 90 ( Crash ) ou 2000 ( A History of violence ).

Boris.

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