Hors Ligne Membre Inactif depuis le 12/08/2012 Grade : [Nomade] Inscrit le 07/02/2008 | Envoyé par black-monday le Mercredi 15 Décembre 2010 à 19:59 Le nouveau film de Malick arrive, voici la bande annonce de TREE OF LIFE :
trailers.apple.com/trailers/fox_searchlight/thetreeoflife/ C'est la première fois que je pleure devant une bande annonce. Et autant. Je me sens ravagé.
___________________ "Ouais même que Valérie Damidot est tellement grasse que si elle se trempe un pinceau dans le fion, elle réinvente la peinture à l'huile."
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 31/01/2021 Grade : [Nomade] Inscrit le 30/10/2005 | Envoyé par BorisPreban le Mercredi 15 Décembre 2010 à 20:00 Yep, y a une sorte de pré-Desperado qui s'appelle El Mariachi. Je ne l'ai pas vu et vu qu'en général il est juste consideré comme le même en version dix fois plus fauchée je pense que je vais passer mon tour.
J'entamme une rétrospective un peu curieuse puisqu'à partir de ce message, je concluerai systématiquement ma série de chroniques par un film fantastique Universal des années 30-40, qu'il s'agisse des classiques ( Dracula, la Momie, le fantome de l'opéra ) ou de trucs plus improbable, aussi cela risque de dériver sur des oeuvres du genre Frankenstein contre le loup-garou, de quoi, faute de satisfaire le cinéphile, rassurer ceux qui pensent que l'épuisement de franchises à la mode est un phénomène récent. M'y prenant chronologiquement, j'entamme donc la série par un film assez fantasmé, le Dracula de 1931. Scott Pilgrim vs the world ( Edgar Wright ) Scott Piglrim ( Michael Cera ) tombe amoureux de Ramona ( Mary Elizabeth Winstead ), qui a un passé un peu spécial a assumer. En effet, Scott va devoir affronter ses 7 exs diaboliques si il veut rester avec elle, entre combats musicaux, pouvoir magiques végétaliens et défis en skate. Ca parait con, dit comme ça. Une fois devant le film, c'est encore plus con. Et ce scénario crétin ( ceux qui aiment, vous n'avez pas interêt à revenir critiquer Avatar sur ce point ! ) est un prétexte à aligner une mise en scène BD-manga-jeux vidéos-dessin animé. Les coups sont assortis d'une voix-off gueulant " COMBOOO ", une scène de concert y devient le théâtre d'un affrontement de démons crées par la musique des groupes, on y mèle rires enregistrés de sitcom, inscriptions comiques pour présenter les personnages, balance mentale passant de " il a pas compris " à " il a compris " et j'en passe. Les fans disent que ça fournille d'idées. Je trouve surtout que ça tente de masquer par des effets de style l'inintérêt absolu de l'histoire, d'autant plus que le couple principal est fade au possible, Cera, que j'aime bien au demeurant, étant une vraie endive ici, et Winstead peinant à exprimer la moindre émotion. Aucune alchimie ne se dégage entre eux tant le réalisateur semble s'intéresser à ses scènes de combat. Les effets de style semblent sans cesse indiquer au spectateur qu'il est en face d'un film geek, par un geek pour les geeks, la multiplication de références à la pop-culture étant sans doute ce que le geek de base rapproche le plus du cinéma expérimental. On croit rêver. C'est vraiment l'apogée de cette génération geek qui se regarde le nombril en se voulant fun mais dont l'absence d'émotion, de vision du monde et de profondeur devient extrèmement pénible. Et si quelques idées marrantes surnagent, comme le collocataire gay ( meeilleur acteur du film ) dormant dans le même lit que Scott avec parfois des invités surprise, se taper 7 combats filmés à l'esbrouffe contre des tétards sans personnalité me semble plus proche du renoncement cinématographique que d'une influence bien digerée du jeu vidéo. Don't believe the hype. Blow-up ( Michelangelo Antonioni ) Un photographe de mode, Thomas ( David Hemmings ) photographie un couple dans un parc. La femme, Jane, lui demande de lui remettre les photos, ce que Thomas refuse. En rentrant chez lui, Thomas aggrandit les photos et se rend compte qu'il a sans doute photographié un meurtre. Décrit comme ça c'est un polar, je vous assure que non, le film est très lent et son intrigue, qui finira d'ailleurs irrésolue, n'est qu'un prétexte à ausculter le thème du point de vue, de ce qu'on croit voir et de ce qu'on voit vraiment, de la réalité et de sa représentation et de l'impossibilité de trouver la vérité à l'aide d'artifices. A cet égard, Blow-Up est un film historiquement tout aussi important que le Rashomon de Kurosawa. Sans lui, pas de Conversation secrète, pas de Blow Out ( normal, me direz vous ) mais pas non plus de flashbacks reconstitués dans Mission : Impossible, pour donner une idée de la réutilisation faite de ses thématiques. Thomas est un type fondamentalement superficiel : il veut rendre hommage aux mineurs en les esthétisant sur ses photos, qui achète des objects utilitaires parce qu'il les trouve beaux, qui place ses mannequins dans des positions dénuées de toute vérité, qui n'a ni relation amoureuse ni vraie relation amicale. A se réfugier dans les faux-semblants, on perd de vue la réalité des faits comme Thomas va, après disparition du cadavre qu'il pense avoir vu et des photos, se retrouver seul face au néant. Et si tout cela peut sembler bien théorique, et l'est parfois, quelques très beaux moments pops viennent illuminer le film, comme le concert des Yardbirds ( ou le guitariste fracasse sa guitare en entrainant l'approbation du public, comme si la pulsion seule pouvait aboutir à un réel résultat artistique ), la séance de baise avec Jane Birkin et sa copine et cette fin géniale avec des mimes simulant - très bien - une partie de tennis au point que Thomas entende la balle ! Pas du tout facile d'accès mais fascinant. Et après plusieurs tentatives avortées, je suis content d'arriver à aimer autant un Antonioni. Fatal ( Michael Youn ) Je trouve ça vraiment génial de chroniquer un Antonioni et un Youn l'un à la suite de l'autre... Bon, c'est Fatal Bazooka, la rappeur plus-que-bling-bling vedette du show-business, jusqu'au jour ou le chanteur d'électro-pop Chris Prolls ( Stéphane Rousseau ) vient lui faire de l'ombre. Ringardisé, ayant pété les plombs lors d'une soirée ou Prolls a raflé tous les prix, laché par sa compagne et son équipe, Fatal retourne dans sa Savoie natale pour devenir berger. Bon, comparativement aux autres " prestations " de Youn, c'est sans doute ce qu'il a fait de mieux ( je sens vos regards dubitatifs derrière vos claviers, mais je me suis tapé Incontrolable messieurs ! Et j'avais dit " plus jamais ". Je n'ai aucune parole ) ou en tout cas de moins pire, cela reste très mauvais et une preuve de plus qu'au rayon comédies, les américains ont décidément tout à nous apprendre. Qu'est ce qui pèche dans Fatal ? Presque tout. Youn y fait son habituel numéro d'hystérie saoulant après dix minutes, ses sidekicks sont sacrifiés, seul le personnage de Prolls est heureusement un peu plus développé. Après une demi-heure de bling-bling assumé mais lourdingue ( Athena Novotel en allusion à Paris Hilton, le clip gangsta du début ), on se dirige très vite vers une structure vue et revue d'apogée-déchéance-retour, avec cette espèce d'hypocrysie insupportable du parisien qui veut expliquer que quand même, chez les paysans, on a des rapports carrément plus sains et que le bling-bling, c'est mal, m'voyez ? Youn a du regarder quelques comédies américaines récentes, entre un flashback sur son enfance dans les voges très Walk Hard et une présentation de Rousseau pompée sur Ricky Bobby, roi du circuit, cela ne suffit pas à faire un bon film. Et la vulgarité pas drôle de la majorité du film lasse. Devinez ce que voit Fatal quand il trouve Prolls et son ex ensemble au restaurant ? Elle qui mange une saucisse, lui qui lèche une huitre. Ouais. Drôle.... mais avec un chapeau, plus évident. Et évidemment un grand discours de fin contre la vilaine societé du spectacle. Sauvent le film du naufrage des moments bien plus réussis : Fatal ravi d'avoir entubé les huissiers en gardant sa télé jusqu'à ce que le courant soit coupé, une clone de Séverine Ferrer très réussie, des faux clips géniaux ( avec une chanson des Enfoirés sur les pédophiles ou une chanteuse de r'n'b plus vraie que nature ) ou l'énorme pub pour des canapés. Mais c'est trop peu pour un film si souvent raté. Le doulos ( Jean-Pierre Melville ) Melville et moi, c'est une grande histoire d'amour. J'aime Melville plus qu'aucun autre cinéaste français et je suis un admirateur béat et dénué d'objectivité de son style. C'est d'autant plus intéressant que le Doulos est situé pendant une phase de transition du cinéaste, ou avant de donner ses films les plus stylysés comme le Samourai ou le Cercle rouge, Melville réalité des oeuvres moins abouties formellement mais aux scénarios plus complexes, comme le Deuxième souffle ou ce film-là donc. Maurice ( Serge Reggiani ) a passé plusieurs années en prison, durant lesquelles son ami Gilbert a tué sa femme de peur qu'elle ne dénonce les complices de Maurice. Celui-ci, l'apprenant, tue Gilbert et prépare avec son ami Rémy un cambriolage, avec l'aide de Silien ( Jean-Paul Belmondo ), un ami de Maurice réputé être un donneur dans le milieu ( doulos voulant d'ailleurs dire balance en jargon des truands ). Durant le cambriolage, la police arrive, et si Rémy est tué, Maurice, blessé, parvient à s'échapper et jure de se venger de Silien. Un peu comme les Diaboliques de Clouzot, le Doulos est quasiment un film à twist dont je préfère crever plutôt que de vous dévoiler la fin, mais ce qui du coup nique complètement ma chronique puisque j'ai l'impression de ne pouvoir parler de rien sans tout griller. Le doulos, superbement filmé même si Melville fera encore mieux sur ce plan, est une histoire de doute entre les personnages de Maurice et de Silien, de doute contaminé au spectateur qui est partagé entre l'aversion que procure Silien ( il n'hésite pas à tabasser la copine de Maurice pour savoir le lieu du cambriolage ) et le charisme énorme déployé par Belmondo dans le rôle, sorte de mythomane sincère dont on ne comprend qu'un peu trop tard les manoeuvres. Reggiani est tout aussi génial, entre tension et humanité, entre violence et volonté de comprendre. Comme tous les autres polars de Melville, on est en face de ce que le cinéma policier français a pu produire de meilleur. Dracula ( Tod Browning ) Dracula est ce qu'on appelle un film culte, terme qu'on utilise à tort et à travers aujourd'hui pour louer n'importe quelle merde et qui désigne théoriquement un film au public réduit mais défendu par des irréductibles afficionados. C'est en celà que Dracula est culte même si il est possible de se demander ( un certain Kakita Kirby devrait aller jusqu'à l'affirmer ) si ce Dracula n'est pas majoritairement véneré par des gens qui ne l'ont pas vu. En effet, le film fait peine à voir et au-delà de l'admiration que peut lui vouer un Tim Burton, il n'apparait qu'une oeuvre médiocre, souffrant de la censure d'époque sans avoir suffisament d'idées visuelles pour compenser, empesée et pataude. Bref, le compte Dracula ( Bela Lugosi ), assisté de son serviteur Reinfield, débarque en Angleterre ou il décide de faire de la jeune Mina sa compagne, mais le docteur Van Helsing compte bien l'en empêcher. Lugosi savait écarquiller les yeux, je dois l'admettre. Mais le voir déclamer lentement son texte en surjouant la peur qu'il est censé inspirer ne laisse pas une impression très positive. Le personnage de Renfield ne s'en sort pas mieux tant il est quasiment traité comme un sidekick comique, quand au camp du bien, seul Van Helsing y est doté d'un minimum de charisme tant les personnages manquent de relief. La disparition de certains d'entre eux est d'ailleurs vécue comme un évènement anodin du fait d'un montage aux transitions abruptes, parfois limite incompréhensibles. Et tout ce qui pourrait maintenir l'attention est hors-champ : on ne voit pas Dracula mordre, il n'a même pas de crocs ; on ne voit pas le pieu qui lui sera enfoncé dans le coeur, on ne voit pas la résurrection des personnages, en gros, tout ce qu'on voit durant une heure 20, c'est des personnages racontant ce qu'ils ont vu, pas aidés par une mise en scène statique au possible ( " regardez, là-bas, il s'est transformé en loup ! " ). Quitte à se confronter aux classiques traitant du vampirisme, le Nosferatu de Murnau, pourtant plus vieux de neuf ans, ou le Vampyr de Dreyer sont des oeuvres mille fois plus intéressantes dans la forme comme le fond et ayant bien moins subi le poids de l'influence théatrale comme de la censure. Boris.
___________________ Je sais pas toi mais moi j'me fends la gueule. |
Hors Ligne Membre Inactif depuis le 08/03/2022 Grade : [Nomade] Inscrit le 15/06/2005 | Envoyé par Manouel le Mercredi 15 Décembre 2010 à 20:09 Donc les gens, si vous voulez faire plaisir à Boris, vous réagissez uniquement sur scott pilgrim ou fatal.
___________________ - You exude pain. Your life is a patchwork of blackness, no time for joy...how do you cope with it?
- I have a Butler. |
Hors Ligne Membre Inactif depuis le 12/08/2012 Grade : [Nomade] Inscrit le 07/02/2008 | Envoyé par black-monday le Mercredi 15 Décembre 2010 à 20:14 Je réagis sur Antonioni.
Oui Blow up c'est assez génial, j'adore surtout la scène de fin avec les mîmes. Toutefois je trouve le film assez froid et théorique, mais c'est virtuose. Des autres Antonioni que j'ai vus, je lui préfère La Notte (mon premier Antonioni, grosse grosse claque), voir L'Avventura, assez sublime, très existentialiste et sec, d'une beauté picturale dingue ; et puis Monica y est si....... [ Dernière modification par black-monday le 15 déc 2010 à 20h14 ] [ Dernière modification par black-monday le 15 déc 2010 à 20h15 ]
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 31/01/2021 Grade : [Nomade] Inscrit le 30/10/2005 | Envoyé par BorisPreban le Mercredi 15 Décembre 2010 à 20:24 Tu vas rire BM, j'étais convaincu que tu réagirais sur le Antonioni ; autant j'avais aucune idée de ton avis là-dessus, autant j'étais intimement persuadé que tu l'avais vu.
Il est vrai que le piège théorique n'est pas loin du tout. Je trouve néanmoins que les séquences pops dont je parle arrivent à en sortir le film ; on peut pas dire que ce soit théorique de voir les Yardbirds démolir leurs grattes ou les mimes faire du tennis. Froid, je trouve le terme plus excessif : les personnages n'y sont pas renfermés, ils vivent, ils font leur boulot, ils rigolent parfois, bref, on est pas chez Inarritu ni chez Lars Von Trier ( et hop, dans ta gueule kakkhara ) et il y a suffisament de vie sortant d'eux. La Notte j'ai dormi devant quand ils l'ont passé sur arte il y a un an ou deux, promis je réessaye à l'occasion mais je me souviens juste de Jeanne Moreau passant devant des gars qui se tapent dessus. Celui qui m'intéresse le plus pour cause de propagande Theloniesque, c'est Profession : reporter, mais le DVD est trop cher. Boris.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 08/11/2019 Grade : [Sorcier] Inscrit le 11/03/2006 | Envoyé par zwouip le Mercredi 15 Décembre 2010 à 20:35 je réagis sur scott pilgrim
entièrement d'accord avec l'idée du film exclusivement geek. autant kick-ass j'avais bien aimé alors que t'en avais dit à peu près la même chose (mais bon kick-ass y a vachement plus de bonnes idées sur l'ensemble du film), autant là j'ai trouvé ça d'un mauvais... d'ailleurs j'en avais parlé (tu t'en rappelles peut-être) il y a quelques semaines (le post est ici, fin de page) si tu veux relire mon point de vue.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 12/08/2012 Grade : [Nomade] Inscrit le 07/02/2008 | Envoyé par black-monday le Mercredi 15 Décembre 2010 à 20:47 Tu as raison sur les séquences pop qui aèrent le film mais je leur trouve un caractère fonctionnel. Mais ma vision du film remonte un peu. En fait je suis en train de me demander si c'est pas Blow Out mon premier Antonioni, car ton anecdote sur La Notte ma fait dire que je l'ai effectivement vu sur Arte. Et pourtant je n'aime pas trop Jeanne Moreau, mais je l'avais adoré dans le film. Pour Profession : Reporter, j'étais tombé dessus par hasard et j'avais commencé à le mater, mais ayant loupé les premières minutes, j'ai préféré arrêter par respect. Je crois que j'aime bien le cinema d'Antonioni, la thématique de l'incommunicabilité, obsédente chez lui, me parle énormément même si je peux parfois lui reprocher un coté minéral. En tout cas ses films donnent très envie de les revoir, qu'ils plaisent ou pas, ce qui est pas banal.
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Hors Ligne Membre Passif depuis le 03/07/2023 Grade : [Modo Forum] Inscrit le 22/08/2003 | Envoyé par jokerface le Mercredi 15 Décembre 2010 à 21:08 Puré Boris, ta enchainé avec un autre Michael Youn, heureusement que t'ai pas venu me critiquer pour Saw hein diablotin ^^
___________________ Le 23/02/2017 à 16:10, David avait écrit ... |
Hors Ligne Membre Inactif depuis le 31/01/2021 Grade : [Nomade] Inscrit le 30/10/2005 | Envoyé par BorisPreban le Mercredi 15 Décembre 2010 à 21:18 Oui oui, j'avais lu ton avis mais j'essaye toujours d'oublier ce qu'on m'a dit sur les films quand je les découvre pour pas être trop influencé par des avis extérieurs. Je trouve qu'au-delà du scénar pas bon y a vraiment un énorme problème de mise en scène. Je préfère un film con et bien filmé qu'un truc intéressant mais mal foutu ( après, j'admets que c'est difficile de définir ce qui est bien filmé, parce que bon je vénère Cassavetes alors que techniquement ses films sont bourrés de problème, c'est un débat complexe ). Là franchement se taper des BOUM, BAM, KAPOW, 2 HIT COMBO, FINAL KICK etc etc pendant une heure je dis stoooop. Mais contrairement à toi je n'aimais déja pas les deux précédents films du réal, cette espèce d'auto-complaisance geek à faire dans l'auto-réferentiel, ça me saoule. Tout le monde n'est pas Tarantino. @ Joker : je trouve Fatal meilleur que n'importe quel Saw. Juré. @ BM : Je te demanderais bien en quoi ces séquences sont fonctionelles mais je pense que ce serait plus intéressant d'attendre un éventuel revisionnage. Pour l'incommunicabilité c'est aussi quelque chose qui me parle assez intimement depuis ma rupture avec ptit_ange, qui est IRL une sorte de mélange improbable entre la Brigitte Bardot du Mépris et la Gena Rowland d'Une femme sous influence, c'est dire les difficultés à se comprendre mutuellement. Toutefois je suis légèrement plus sensible à l'approche Bergmanienne ou Godardienne ( d'ailleurs influencé par Antonioni ). Boris.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 09/07/2024 Grade : [Légende] Inscrit le 13/03/2004 | Envoyé par kakkhara le Mercredi 15 Décembre 2010 à 21:49 TROP BIEN!!!!!
Depuis le temps qu'on attendait "The tree of life"!!!!! Nan et puis je suis choqué, je suis d'accord avec une critique de Boris... (Le doulos) Alors Boris, vasy, déballe ce pourquoi Terrence Malick c'est de la merde, je t'écoute^^.
___________________ "_Je joue attirance mortelle sur mon pisteur invisible et je t'attaque avec. |
Hors Ligne Membre Inactif depuis le 06/11/2011 Grade : [Nomade] Inscrit le 11/05/2008 | Envoyé par greatnairolf le Mercredi 15 Décembre 2010 à 22:07 scott pilgrim est adapté d'une BD à succès américaine dû genre kawai/bonbon acidulé pour les graphismes (dans kickass, la copine du héros site la bd comme étant l'une de ses préférences). J'ai seulement vus la bande annonce, qui à mon avis résume le film, et ça m'a vraiment pas donné envis de le voir (pourtant on peut me considérer comme étant un geek). Il faudrait que les cinéastes se mettent dans la tête que ce qui est bien dans une BD n'est pas forcement bien en film. Je pence que le film aurait gagné à être un dessin animé vu son style, ça aurait été plus digeste...
Fatal: que dire à part que j'ai aimé. Bon en même temps y'a pas besoins de beaucoup pour me faire marrer (je ris autant sur un jeu de mots de Raymond Devos que sur un Austin Power) et j' ai tendance à avoir un degré d'exigence peut élevé en ce qui concerne les comédies en général. Par contre il faut reconnaitre que Youn s'améliore avec le temps et c'est sa 1er réalisation. Narnia le voyage du passeur d'aurore (ou un truc dans le genre...): vous avez vu les 2 premiers? si oui alors ce 3ieme opus est comme les 2 précédents en terme de qualité (bon effet spéciaux, histoire qui suit les bouquins etc). Si c'est non, et bien vous vous en passerez facilement si vous n'avez pas d'enfant. Harry Potter et les relic de la mort 1ère partie: mon dieu qui l'est lent ce film! 3heures pour ça franchement ils auraient pu couper des scènes ( là je vais me faire lincher si il y a des fans). J'ai du mal à accroché avec toutes les références aux anciens opus, et pourtant je les ai tous vu. Mais j'ai hâte de connaitre la fin (j'ai pas lu les bouquins, trop la flemme), parce que malgrés les nombreux défauts qu'a le film, j'aime l'univers Potter et les personnages sont attachants.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 17/09/2013 Grade : [Sortisan] Inscrit le 09/03/2009 | Envoyé par Heptahydride le Mercredi 15 Décembre 2010 à 22:12
On parle des mêmes films ?
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 31/01/2021 Grade : [Nomade] Inscrit le 30/10/2005 | Envoyé par BorisPreban le Mercredi 15 Décembre 2010 à 22:28 J'ai énormément de respect pour Malick et La ligne rouge est un de mes films préferés, je laisse ma place à quelqu'un d'autre. Boris, après je boycotte sciemment la bande-annonce.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 06/11/2011 Grade : [Nomade] Inscrit le 11/05/2008 | Envoyé par greatnairolf le Mercredi 15 Décembre 2010 à 22:54 moi je parle de narnia et toi? si tu n'es pas d'accord avec ce que je dis (chose que je comprend tout à fait) et bien dit le clairement sinon la discussion risque de durer longtemps, tréééés longtemps... à DarkDestructor9: comme tu le dis, tu es fan, donc forcement tu verras surtout les point positifs du film (que tu cite trés bien d'ailleurs). En terme de durée j'ai préféré les premiers films, et dans le sept j'aurais voulu plus d'action. Mais évidemment comme les films suivent les bouquins, ils auront les même défauts et les même qualités. Par exemple le premier tome était court donc le film à été court, donc si tu me dit que le septieme a un rythme lent, le film le sera aussi. en faite il me manque la comparaison bouquin/film que toi tu as, si ça ce trouve j'aurrais plus aprécié le film si j'avais lu le livre. Enfin bon, tous ça pour dire que le film n'est pas mauvais, c'est juste que je m'attendais à autre chose, donc forcement j'ai été un peu déçu.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 29/03/2023 Grade : [Nomade] Inscrit le 10/12/2005 | Envoyé par gedat le Jeudi 16 Décembre 2010 à 00:36
Tu soulignes un point important qui est que c'est le livre à la base qui est lent et qu'il ne faut donc pas en tenir rigueur au film. Ce qui me déçoit dans le film c'est que c'est une simple retransposition du livre, quasiment scène par scène, à l'écran. Il y a des beaux paysages, mais Yates n'arrive pas à faire quelque chose de vraiment convaincant, malgré quelques scènes assez réussies (le retour de Ron par exemple), le reste est juste une traduction mécanique, qui ne fait même plus l'effort d'essayer d'être impressionnant.
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