Crutch Hors Ligne Membre Inactif depuis le 31/05/2021 Grade : [Nomade] Inscrit le 19/03/2014 670 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts | Envoyé par Crutch le Mardi 01 Mars 2016 à 18:45
Oui .Même si ça se résous vite, c'est cool.
Mais le sac de billets je trouvais ça énorme perso.
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jokerface Hors Ligne Membre Passif depuis le 03/07/2023 Grade : [Modo Forum] Inscrit le 22/08/2003 4551 Messages/ 0 Contributions/ 7 Pts | Envoyé par jokerface le Mardi 01 Mars 2016 à 19:16
Ouais enfin ça battra jamais Walter en slip dans le désert avec les flics au cul.
Episode 3 de la saison 2 en cours d'acquisition.
___________________ Le 23/02/2017 à 16:10, David avait écrit ...
Mon papa me disait : "on n'écrase par les fourmis, fils"
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Borislehachoir Hors Ligne Membre Inactif depuis le 15/08/2024 Grade : [Nomade] Inscrit le 23/04/2004 7425 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts | Envoyé par Borislehachoir le Mardi 01 Mars 2016 à 23:33
The Revenant (Alejandro Gonzales Inarritu, 2015)
Inarritu, c'est pas franchement le plus fin des cinéastes. C'est simple : il faut tout montrer. Au bout de deux dialogues, si vous avez tout compris du passé d'un personnage, c'est pas grave : on en fera cinq flashbacks qu'on dispersera tout au long du film. C'est à ce niveau que je rejoins totalement la question posée par Crutch : a quoi sert le plan-séquence ? Ben à tout montrer. Pour le coup c'est un outil qui n'est absolument pas narratif mais esthétique (comme dans Birdman d'ailleurs). Typiquement, l'attaque des indiens pourrait voir son plan-séquence justifié par le besoin d'épouser la subjectivité paniquée de Léo et des trappeurs, sauf que non : la caméra se casse, va suivre un indien, puis le mec qui le tue, puis un autre.... Ce n'est pas un point de vue interne mais omniscient, qui a quelque chose d'assez casse-couilles (c'est bien de tout voir mais y a franchement des choses dont on s'en branle) et putassier (le côté racoleur de la noirceur forcée).
The Revenant, c'est un sujet simple rendu indigeste par l'abus de péripéties superflues (notamment tout ce qui tourne autour des français, et les 3/4 de ce qui concerne les indiens) et de personnages inutiles (Bridger, on l'enlève du film, ça change quoi ?). Oui Léo est en transe, oui les décors sont magnifiques et oui Lubezki est un chef du feu de Dieu sauf que la mise en scène est un décalque référentiel de tous les formalistes russes (on a beaucoup cité Tarkovski mais y a tout autant d'emprunts à Klimov et Kalatozov), Tom Hardy est comme d'habitude tout médiocre et le côté démo technique mâtiné de grandes considérations à la mord-moi-le-nœud ne me parle absolument pas.
The Revenant, c'est la perte de l'art de raconter un truc simple en une heure et demie. Le public moderne veut du sérieux bien noir, des plans-séquences et des belles images. Celui qui veut de la concision, il n'avait qu'à voir Le Territoire des loups plutôt que ce gros machin gonflé à l'helium.
Boris.
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Crutch Hors Ligne Membre Inactif depuis le 31/05/2021 Grade : [Nomade] Inscrit le 19/03/2014 670 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts | Envoyé par Crutch le Mardi 01 Mars 2016 à 23:45
Tom Hardy médiocre dans The Revenant? Je peux pas te laisser dire ça, au contraire, c'est le seul dans le film qui a l'air de s'amuser. Il sauve des scènes ultra lourdingues sur le papier comme celle ou le gamin le braque. A la toute fin, t'as remarqué comme il attaque pas du tout DiCaprio, il l'insulte, se fait couper, et seulement après ça commence a se battre. Y avait vraiment un aspect " c'est bon, fait ton truc, je m'en branle" qui m'a fait rêver dans une situation voulue hyper sérieuse.
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Borislehachoir Hors Ligne Membre Inactif depuis le 15/08/2024 Grade : [Nomade] Inscrit le 23/04/2004 7425 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts | Envoyé par Borislehachoir le Mardi 01 Mars 2016 à 23:47
Je trouve que Hardy, il sauve vraiment rien du tout, loin s'en faut. Il récite ses dialogues en mode je m'en bats les couilles, on a l'impression qu'il savait pas trop ce qu'il foutait dans le film, mais c'est de toute façon un mec que j'ai jamais trouvé bon.
Boris.
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Crutch Hors Ligne Membre Inactif depuis le 31/05/2021 Grade : [Nomade] Inscrit le 19/03/2014 670 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts | Envoyé par Crutch le Mardi 01 Mars 2016 à 23:58
La pour le coup je suis sur un ressenti très personnel, mais je trouvais tout les trucs avec DiCaprio tellement chiants de serieux et de noirceur calculée que de voir Tom Hardy jouer de manière "décalée" (ce que tu appelle réciter ses dialogues et ne pas savoir ce qu'il fout là) m'a paru beaucoup plus intéressant. On note aussi qu'il n'a pas de flash- backs à la con, lui.
Et pour sa carrière, ben TDKR c'est bof et Mad Max c'est la quasi-perfection, mais c'est moins lie a son jeu qu'au reste du film dans les deux cas. De toute façon moi les acteurs j'y pige rien
Par contre un truc à noter aussi, c'est le WTF total de la morale finale que je serais bien curieux de voir quelqu'un essayer de défendre même au 5 ème degré.
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Borislehachoir Hors Ligne Membre Inactif depuis le 15/08/2024 Grade : [Nomade] Inscrit le 23/04/2004 7425 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts | Envoyé par Borislehachoir le Vendredi 04 Mars 2016 à 19:54
Petit aparté sur des films en salles (et sur une nazerie) avant de faire mon gros pavé spécial excellents films.
Ave Cesar des frères Coen est tout mauvais. Cette espèce de satire lourdaude de l'Hollywood 50's est en réalité un gros ratage, notamment par la faute d'une construction narrative dégueulasse faire de saynètes qui ne se raccordent pas trop (vous enlevez l'intrigue Scarlett Johanson-Jonah Hill, ça change quoi au reste du film ?). Ca cabotine à mort, les personnages sont tous débiles et surtout peu attachants, les références cinéphiliques pleuvent (Clooney et son Ben Hur, Ralph Fiennes en néo-Georges Cukor, le Gene Kelly communiste) et on ne retient finalement pas grand chose de ce machin indigeste. La BO de Carter Burwell est en revanche superbe.
Zootopie des studios Disney fut en revanche une très bonne surprise. Racontant comment dans un monde d'animaux quelqu'un tente de raviver un conflit entre proie et prédateurs, le film se place sous influence Pixar et développe un monde assez fascinant, ou des paresseux sont au guichet de la préfecture et ou le grand Parrain est entouré d'ours blancs patibulaires. La chanson de Shakira est ignoble et je pèse mes mots, la fin va trop vite et on n'échappe évidemment pas aux bons sentiments mais Disney réussit à pondre à la fois un film à univers, un Buddy movie et une parabole moins stupide qu'elle n'en a l'air sur le racisme (car ici le racisme marche dans les deux sens : le renard " dominant " est lui-même conditionné à être mesquin et sournois). Franchement bien aimé.
Deadpool, j'ai même pas envie d'épiloguer tellement je trouve ça merdique. C'est mal filmé, ça fait des blagues pas drôles durant tout le film (j'ai ri à une, celle sur Limp Bizkit) et le côté gros coup de coude/clin d'œil/regarde comme je suis meta est absolument horripilant. Les films Marvel ont rarement brillé par leurs méchants mais alors là avec Francis on tient le record de non-charisme, sans parler des X-men nazebroques en persos secondaires. Je ne vois quasiment rien à sauver là-dedans et surtout pas son ton soi-disant décalé qui consiste en fait à quasiment avouer qu'on fait de la merde et qu'on est tout à fait conscient de le faire. Honteux.
Hors salles, j'ai revu Man on fire de Tony Scott et c'est quand même ultra pourri. Sur un scénar digne des pires Charles Bronson des années 80 ( " il se venge car il n'est pas content " ) les expérimentations de Tony Scott réussissent à être encore plus pénibles que son histoire tant le montage epileptique de la scène d'intro et la photo aux couleurs désaturées font mal aux yeux. Denzel Washington est bien même si monolithique, la gamine est insupportable avec ses " répliques adultes " et leur amitié ne semble jamais crédible. Christopher Walken et Mickey Rourke ne servent à rien. Au-delà du fait que la morale du film soit franchement génante, reste le problème de la monotonie de cette vengeance et de l'absence totale d'enjeux humains si on n'accroche pas au jeu à oscars de la gamine qui hurle " I love you " les yeux en larmes. Sans intérêt.
Boris.
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Borislehachoir Hors Ligne Membre Inactif depuis le 15/08/2024 Grade : [Nomade] Inscrit le 23/04/2004 7425 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts | Envoyé par Borislehachoir le Dimanche 06 Mars 2016 à 22:44
TOUS les films de cette sélection sont bons à voir. Les trois derniers sont des grands films et je tiens le tout dernier pour un petit chef d'œuvre mais à mon sens, ils sont tous à découvrir.
Qui veut tuer Jessie ? de Vaclav Vorlicek est une comédie tchèque dans laquelle un savant invente une machine à matérialiser les rêves, ce qui permet à une héroine de BD et à ses ennemis maléfiques d'apparaitre en république tchèque. Cette satire ou la bureaucratie communiste est opposée à l'univers délirant des BD ne manque ni d'inventivité ni de légèreté ; à titre comparatif, comme réflexion meta sur les super-héros, c'est largement plus digeste que le français Mister Freedom. Les persos s'expriment avec des bulles, l'un est un cowoby et l'autre un sosie de Superman qui se fait harceler sexuellement par la femme du héros. Pas le film du siècle mais hyper charmant.
Society de Brian Yuzna est un film d'horreur qu'on qualifiera d'atypique. Au sein d'une famille de grands bourgeois, un jeune garçon se sent déphasé. Un ami lui apprend que sa famille participe à des orgies cannibales.
C'est tellement gauchiste et violent, à côté Romero c'est un frontiste. Ca serait même hyper relou (sans compter le fait que les acteurs sont nuls et que c'est inégalement filmé) si le film ne partait pas TOTALEMENT en vrille pour donner vingt minutes de fin absolument anthologiques. En réalité, il s'agit moins d'horreur que de grotesque (on est totalement dans le théatre Grand-Guignol) mais les maquillages sont absolument oufs et je crois qu'on a jamais atteint une telle puissance dans le délire horrifique. T'as rien vu si t'as pas vu la fin de Society.
Little Big Horn de Charles Marquis Warren est un petit western sur une troupe devant alerter leurs compagnons d'armes avant la bataille éponyme. Pour une première réalisation c'est étonnamment maitrisé et si le film baigne totalement dans l'héroisme (TOUS les soldats mettent de côté leurs problèmes et leurs angoisses au profit de la camaraderie) y a un sens incroyable de la caractérisation des personnages, de la concision et même de la manière de surprendre le spectateur (le joueur de cartes qui triche non pas pour esquiver le front mais pour y être envoyé à la place d'une jeune recrue). Il faut ajouter que le traitement de l'éclaireur indien prouve une fois de plus la débilité des clichés sur le racisme du western américain (il est peut-être le plus grand héros de toute la bande, et le seul personnage à ne jamais se tromper avec celui de John Payne). Très bon exemple de ces séries B westerniennes que j'apprécie particulièrement.
Les Trois jours du Condor de Sydney Pollack est un très bon thriller parano dans lequel Robert Redford joue l'unique survivant parmi un petit groupe de journalistes travaillant pour la CIA, ses confrères ayant été abattus. Je trouve que tout ce qui tourne autour du complot, des organisations dans l'organisation, est un peu confus. Mais un rythme assez soutenu (Pollack me semble supérieur à Pakula sur ce plan), le couple Dunnaway-Robert Redford et surtout une fin très originale emportent le morceau. Globalement, même si les films paranos 70's ont parfois vieilli, leur jusqu'au boutisme et leur confiance en le spectateur (les choses sont beaucoup moins explicatives qu'aujourd'hui, et les persos plus crédibles) ne peuvent pas me laisser totalement indifférent.
Le Faux coupable d'Alfred Hitchcock n'est certainement pas le plus grand film du maitre, mais a quelque chose d'à la fois atypique et attachant car c'est l'un des rares Hitchcock " réalistes ", d'autant plus qu'il est inspiré de l'histoire vraie d'un homme condamné pour des délits commis par son sosie. Henri Fonda est comme toujours magistral et l'histoire parvient à dépasser son point de départ banal en lui donnant la forme d'une quête sans issue (les témoins qui meurent les uns après les autres, l'examen calligraphique). On est presque chez Kafka. La mise en scène d'Hitchcock est très élaborée... presque trop en fait. Il y a des effets de style que je trouve superflus, comme lorsque la caméra tourne une fois Fonda arrivé en prison (l'acteur est génial, on a bien compris qu'il était totalement perdu, là ça fait beaucoup trop appuyé) ou le traveling à travers la petite lucarne, aussi virtuose qu'inutile. Je pense qu'à l'instar de La Loi du silence, c'est un Hitchcock souvent jugé mineur à redécouvrir.
Mais qu'est ce que je viens foutre au milieu de cette révolution ? de Sergio Corbucci a beau avoir un titre qui fait peur, c'est un " semi-western-spaghetti " en réalité dans la droite lignée du Mercenaire et de Companeros, et tout à fait à la hauteur de ces deux volets. Vittorio Gassman en fait des tonnes en acteur cabotin coincé avec un curé au milieu d'une révolution, changeant de camp toutes les dix secondes (mais il le fait bien), la construction en flashback commence à s'user mais il y a à la fois une énergie incroyable et une réelle force politique. Je pense que ceux qui ont apprécié les deux premiers volets de cette trilogie révolutionnaire n'auront vraiment aucune raison réelle de bouder celui-ci.
Mafioso d'Alberto Lattuada est une comédie italienne dans laquelle un homme travaillant dans l'Italie du Nord retourne voir sa famille en Sicile à l'occasion de ses vacances. Ca commence comme une comédie (avec des séquences absolument hilarante : la femme du nord qui se met à fumer et toutes les conversations qui s'arrêtent, les petits vieux ridicules, les mamas italiennes qui se ressemblent toutes avec le héros qui ne reconnaît même pas sa mère) avant de bifurquer en drame quand le héros - génial Alberto Sordi - se retrouve sous l'emprise de la mafia. Il y a une cruauté incroyable dans ce film qui n'empêche pas le comique (un petit vieux casse-pieds devient docile comme tout une fois le Don local intervenu) et place vraiment Mafioso dans les très belles réussites de la comédie rital.
La femme au portait de Fritz Lang est un classique du film noir avec Edward G Robinson dans le rôle d'un homme vieillissant qui rencontre une jeune femme, part avec elle et tue son amant en légitime défense. Toutes les réflexions Langiennes (rappelons que Lang a été accusé du meurtre de sa première femme) sont présentes dans ce film très sombre, très intense aussi, avec de très beaux rôles secondaires (Joan Bennett sublime, Dan Dureya détestable à souhait en maitre chanteur). Je n'ai pas trop su quoi penser de la fin qui peut sembler au premier à bord décevant ( " tout ça pour ça " ) mais prend du sens si on imagine La femme au portrait comme une sorte de film mental sur les angoisses d'un homme réduit à l'impuissance part l'age, qui n'a que son imaginaire pour fuir une vie désespérante de conformisme. C'est super bien.
La fille aux allumettes d'Aki Kaurismaki est une merveille absolue, merci à la cinémathèque de Grenoble de l'avoir programmé. Si l'histoire (une ouvrière exploitée par ses parents tombe enceinte dans l'indifférence de son riche amant) pourrait prêter au pire du sordide, on n'est heureusement ni chez Ken Loach, ni chez Inarritu. La mise en scène ultra statique de Kaurismaki, qui joue énormément sur les ellipses, n'évacue jamais l'humour (l'empoisonnement du gars dans le bar, la salle était hilare). Kati Outinen est une actrice absolument extraordinaire qui surpasse ici sa prestation dans le très bon Au loin s'en vont les nuages. C'est drôle, c'est précis (le début dans l'usine on croirait un documentaire), c'est intelligent (aucune volonté de faire pleurer dans les chaumières), c'est concis (une heure dix putain !), c'est génial, enfin j'ai adoré ça sera probablement dans mon top 100. Si vous avez une occasion, ne le ratez surtout pas.
Boris, j'ai fait court, mais y avait trop de films.
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Crutch Hors Ligne Membre Inactif depuis le 31/05/2021 Grade : [Nomade] Inscrit le 19/03/2014 670 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts | Envoyé par Crutch le Dimanche 06 Mars 2016 à 23:25
Les trois jours du condor m'avait bien plu, et je ferais l'impasse sur la petite pique contre Pakula . Pas encore vu Mais qu'est ce que je viens foutre au milieu de cette révolution ? , ça ne saurais tarder (j’espère).
Sinon, amis lyonnais, je ne peux que vous conseiller le festival Halucinations Colectives : du 22 au 28 mars au cinéma Comoedia, beaucoup de films de genre, dont Un appel d'urgence, L'incinérateur de cadavres, et surtout l'avant première de Green Room, le nouveau Jeremy " Blue Ruin" Saulnier.
Le programme
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Borislehachoir Hors Ligne Membre Inactif depuis le 15/08/2024 Grade : [Nomade] Inscrit le 23/04/2004 7425 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts | Envoyé par Borislehachoir le Lundi 07 Mars 2016 à 05:05
Je recommande également Spetters, dans mon souvenir un excellent Verhoeven, La fille qui en savait trop, pas mon Bava favori mais un film matriciel du giallo, et Créature célestes mon Peter Jackson préféré. Vraiment une excellente sélection.
Boris.
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brutal2luks Hors Ligne Membre Inactif depuis le 20/01/2020 Grade : [Nomade] Inscrit le 30/10/2013 1574 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts | Envoyé par brutal2luks le Lundi 07 Mars 2016 à 11:12
Le 01/03/2016 à 23:47, Borislehachoir avait écrit ...
Hardy, [...] c'est de toute façon un mec que j'ai jamais trouvé bon.
Boris.
Pas même dans Bronson de Refn? C'est un acteur que je trouve inégal (il m'avait pas du tout convaincu dans Inception par exemple), mais qui peut être très bon je trouve, notamment dans Bronson. Dans the Revenant, je l'ai trouvé suffisamment bon pour que je sois pour son personnage plutôt que celui tout lisse de Dicaprio.
Les plan séquence à outrance, ça permet quand même au réal de mettre un tension assez constante dans son film, où les scènes de danger ne permettent pas vraiment de reprendre son souffle. Ok c'est pas le seul moyen et Ok il en abuse mais ça ne m'a pas gêné outre mesure.
Et je rejoins complètement ton analyse de "la perte de l'art de raconter un truc simple en 1h30". J'avais jamais mis le doigt dessus mais c'est vrai que ces films là n'existent plus et qu'on se retrouve souvent avec des films de plus de 2h bourrés de trucs dispensables.
Voilà voilà, mon point de vue de noob.
Sinon, J'ai pas vu Les trois jours du Condor, Little Big Horn me branche bien et j'avais jamais entendu parler de créatures céleste, donc je prends. Merci.
___________________ People prefer a problem they can't solve to a solution they don't like.
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Crutch Hors Ligne Membre Inactif depuis le 31/05/2021 Grade : [Nomade] Inscrit le 19/03/2014 670 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts | Envoyé par Crutch le Lundi 07 Mars 2016 à 13:18
Le 07/03/2016 à 11:12, brutal2luks avait écrit ...
Dans the Revenant, je l'ai trouvé suffisamment bon pour que je sois pour son personnage plutôt que celui tout lisse de Dicaprio.
Les plan séquence à outrance, ça permet quand même au réal de mettre un tension assez constante dans son film, où les scènes de danger ne permettent pas vraiment de reprendre son souffle. Ok c'est pas le seul moyen et Ok il en abuse mais ça ne m'a pas gêné outre mesure.
Si on prend l'exemple de la scène de l'ours, c'est vrai qu'elle est incroyablement étouffante, mais au bout d'un moment ça confine au sadisme. Là je pense à la magnifique fin de L'impasse ou le héros essaye de semer ses poursuivants en sortant du cadre des plan séquence millimétrés de De Palma, faisant écho au propos du film sur la volonté d’échapper à son destin et créant un intensité dramatique incroyable au service du personnage.
Dans The Revenant c'est juste un ours qui défonce DiCaprio et on filme tout du long parce que la nature est impitoyable ma bonne dame, c'est super intéressant dis donc.
Et en plus si je vais sur le terrain de l’intérêt thématique (alors que d'habitude si tu me mets des japs qui s’étripent, si possible en slip sur une plage, je crie au chef d’œuvre) c'est parce que le film se veux super profond et tout alors que seule la technique suit, pas du tout l'imagination ou l’écriture ou le style.
Et je rejoins complètement ton analyse de "la perte de l'art de raconter un truc simple en 1h30". J'avais jamais mis le doigt dessus mais c'est vrai que ces films là n'existent plus et qu'on se retrouve souvent avec des films de plus de 2h bourrés de trucs dispensables.
Vice Versa et Blue Ruin sont d'heureux contre-exemples a cette tendance.
Voilà voilà, mon point de vue de noob.
Ne te dénigres pas stp.
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brutal2luks Hors Ligne Membre Inactif depuis le 20/01/2020 Grade : [Nomade] Inscrit le 30/10/2013 1574 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts | Envoyé par brutal2luks le Lundi 07 Mars 2016 à 13:58
J'ajoute Blue Ruin à ma liste alors.
Et je me dénigre pas, c'est juste que j'ai pas du tout une approche cinéphile du cinéma, j'avais jamais entendu parler d'un giallo avant de mettre les yeux ici, je ne lis pas de critique et je suis incapable de mettre les films dans leur contexte ou de voir les emprunts entre réalisateurs.
Tout ce que j'ai, c'est plein de film sur mon disque dur et un ressenti brut.
Je vous lis donc avec d'autant plus d'attention ^^
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Borislehachoir Hors Ligne Membre Inactif depuis le 15/08/2024 Grade : [Nomade] Inscrit le 23/04/2004 7425 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts | Envoyé par Borislehachoir le Lundi 07 Mars 2016 à 19:23
@brutal : Bronson est un film que je déteste, il n'avait que très peu de chances de me réconcilier avec Hardy. Parmi tous ceux que j'ai vu (il ne doit me manquer qu'Inside Job) c'est le pire Refn à mes yeux. Après il s'agit d'un cinéaste que je n'aime pas, à part Drive et surtout Pusher 2 - Du sang sur les mains -.
Boris.
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coulin Hors Ligne Membre Inactif depuis le 11/05/2019 Grade : [Nomade] Inscrit le 31/01/2013 295 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts | Envoyé par coulin le Mardi 08 Mars 2016 à 15:31
Petite question à qui veut bien répondre !
Vous pensez quoi de vidéodrôme de Cronenberg ? J'ai un peu du mal à savoir si j'ai bien aimé ou pas. Enfin il me parait assez vide, j'ai pas trouvé le coté "télévision comme extension de l'individu" suffisamment exploité et le fait de pas être totalement sûr que c'est des visions ou un peu de la réalité n'aboutit pas à grand chose au final.
Ça me donne un poil l'impression qu'il a mit pleins d'idées ensemble sans trop s'embeter à les utiliser correctement. Mais j'ai tout de même passé un moment agréable. Je reste un poil sur ma faim. Bref j'suis indécis (ptête parceque j'ai loupé un truc).
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