Kakita_Kirby Hors Ligne Membre Inactif depuis le 15/01/2018 Grade : [Nomade] Inscrit le 24/10/2005 3633 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts | Envoyé par Kakita_Kirby le Mercredi 16 Décembre 2015 à 22:24
Le 16/12/2015 à 16:52, Borislehachoir avait écrit ...
- Les gens gueulaient sur la politique " incompréhensible " (pour eux) dans la prélogie. Mais c'était juste confus, le background était fourni. Là on est incapable de comprendre le réel rapport de force. Qui domine ? La Nouvelle République ? Le Premier ordre ? Le statut de Coruscant, dans tout ça ? Est-ce que la Résistance est autonome par rapport à la République ? On n'en sait rien et c'est traité à l'arrache. On ne sait jamais si les héros sont dans une organisation majoritaire ou minoritaire.
Vu le plan final à base de 6 X Wing contre une planète fortifiée, les Rebelles ont l'air encore plus dans la merde.
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NewMilenium Hors Ligne Membre Inactif depuis le 27/02/2017 Grade : [Nomade] Inscrit le 18/06/2010 5669 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts | Envoyé par NewMilenium le Jeudi 17 Décembre 2015 à 19:07
Je ferais bien une critique de Star Wars, mais faudrait séparer le spoil du non spoil, faudrait détailler pourquoi y'a des trucs pourris, et puis bon... je suis fatigué...
En tous cas, ... déception. J'en attendais pas des masses non plus, mais... "Tiens, quand nos prédécesseurs ont fait l'Etoile Noire, y'avait des conduits pour que les rebelles puissent avancer et la détruire. On construit une arme? On fait pareil."
"Bonjour, j'ai aucune formation au sabre laser, mais j'me sens chaud d'attaquer un Sith avec un sabre que je viens de ramasser. C'est pas un suicide, noooooooon..."
___________________ "A quel moment les mecs ont pris la confiance comme ça? On est 66 millions ils sont 577, si y'a baston ça fait 114000 contre 1 quoi, même en admettant que Gilbert Collard soit champion départemental de Karaté on devrait s'en tirer." Pierre-Emmanuel Barré
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Dr_Z Hors Ligne Membre Inactif depuis le 28/05/2021 Grade : [Druide] Inscrit le 21/08/2007 5747 Messages/ 0 Contributions/ 45 Pts | Envoyé par Dr_Z le Jeudi 17 Décembre 2015 à 21:23
Notez que j'ai réussi à dégoter une personne qui ne savait pas qu'un septième volet était sorti. C'est rafraîchissant de trouver des personnes avec qui parler d'autre chose que Star Wars.
___________________ Le 02/04/2020 à 15:21, Borislehachoir avait écrit ...
Tant que New ne redebarque pas nous sortir des regles de 83 pages avec 6 camps et 9 conditions de victoire cumulatives...
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kakkhara Hors Ligne Membre Inactif depuis le 09/07/2024 Grade : [Légende] Inscrit le 13/03/2004 4235 Messages/ 0 Contributions/ 468 Pts | Envoyé par kakkhara le Jeudi 17 Décembre 2015 à 21:35
Notez que j'ai réussi à dégoter une personne qui ne savait pas qu'un septième volet était sorti. C'est rafraîchissant de trouver des personnes avec qui parler d'autre chose que Star Wars.
Je suis tellement d'accord...
___________________ "_Je joue attirance mortelle sur mon pisteur invisible et je t'attaque avec.
_ouais, j'ai pris 1
_ok ..."
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NewMilenium Hors Ligne Membre Inactif depuis le 27/02/2017 Grade : [Nomade] Inscrit le 18/06/2010 5669 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts | Envoyé par NewMilenium le Vendredi 18 Décembre 2015 à 11:35
Et pourtant, y'aurait tellement de choses à dire sur les incohérences de ce volet-ci, du même ordre que :
- Bon, on n'est pas une armée, nous les jedis.
- Ouais ok.
- Nan mais vraiment pas, ça fait 3 fois que j'te le dis dans les films.
- Ok! On vous utilise donc pas comme une armée.
- Donc quand 2 jedis et une sénatrice sont dans une arène, et qu'on s'est très bien faufilé dans les gradins, on SAUTE DANS L'ARENE POUR UN SUICIDE COLLECTIF contre l'armée ennemie.
- Ah..?
- Ouais! Et pour ça on reste bien au centre de l'arène, on combine pas notre maîtrise de la force pour se protéger, on utilise jamais nos cerveaux pour se dire "ah tiens ça tourne mal, retournons dans les gradins", on se bat en solo alors qu'on est entre 30 et 100 jedis, on vise jamais les têtes pensantes qui sont là-haut bien en vue.
- Mais, dans les gradins, on pourrait...
- Non, on peut pas. Les gradins, c'est pour les nazes, et c'est anti-force.
___________________ "A quel moment les mecs ont pris la confiance comme ça? On est 66 millions ils sont 577, si y'a baston ça fait 114000 contre 1 quoi, même en admettant que Gilbert Collard soit champion départemental de Karaté on devrait s'en tirer." Pierre-Emmanuel Barré
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Borislehachoir Hors Ligne Membre Inactif depuis le 15/08/2024 Grade : [Nomade] Inscrit le 23/04/2004 7425 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts | Envoyé par Borislehachoir le Vendredi 18 Décembre 2015 à 14:56
Bon ben pour ceux qui veulent qu'on parle d'autre chose, il se trouve que j'ai quand même vu d'autres films pas très bons. Ce coup là je vais y aller en ordre qualitatif croissant.
Cogan : Killing them softly (Andrew Dominik, 2012)
Jackie Cogan (Brad Pitt) travaille pour la mafia. Il est engagé pour traquer et tuer les responsables d'un hold-up commis pendant une partie de cartes entre mafieux.
Avec son précédent film (L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford), Dominik osait désacraliser un héros désacralisé depuis environ 50 ans. Avec Cogan il ose donner une raisonnance politique et économique au polar, 40 ans seulement après John Boorman. Gageons qu'il rejoindra notre époque d'ici 4 ou 5 films sauf qu'en attendant, ce machin insupportable de prétention et de non-rythme viendra à bout de n'importe quel spectateur normal. Au programme donc : des gangsters qui t'expliquent pendant cinq minutes que leur vie conjugale est triste, des braqueurs plus abrutis que dans les films des frères Coen sans être attachants une seconde, une intrigue qui se résout n'importe comment (un des gangsters drogué divulgue tout et puis c'est bon), des effets de style formels absolument dégueulasses (la mort de Ray Liotta qui duuuuuuure alors que c'est moooooche) et environ 17 très discrets passages politiques avec des discours de Bush ou d'Obama en arrière-plan pour dire qu'on est dans une économie mondialisée, bonjour le scoop. C'est laid, c'est bête, c'est ultra-prétentieux et ça massacre un bouquin de l'excellent George Higgins. J'ai pas envie d'épiloguer là-dessus.
Le Pont des espions (Steven Spielberg, 2015)
Un avocat d'assurances (Tom Hanks) défend pénalement un espion russe.
Le film est aussi chouette visuellement qu'il l'est politiquement ; c'est-à-dire que ça prend selon moi des couilles en béton pour faire du véritable héros du film 1) un russe 2) qui espionne pour son pays 3) qui ne coopère jamais avec les américains. Car ce personnage se voit donner une dignité absolue par Spielberg sans qu'on doute de l'amour du réalisateur pour son pays et ça, c'est vraiment fortiche.
Le problème c'est que cette histoire (vraie), je n'y crois pas de la manière dont elle est racontée. Je ne crois pas à Tom Hanks que je ne trouve pas du tout bon acteur, je ne crois pas à son découragement zéro, je ne crois pas aux yeux de sa famille qui s'illuminent quand leur père revient en héros, je ne crois pas aux gens qui le regardent avec méchanceté dans le métro avant de lui sourire en fin de film. Cette structure à la Capra, ou un quidam est transformé en héros national par sa force de volonté, me semble trop difficile à mettre en application en 2015 sans que les ficelles ne semblent trop énormes (regardez en comparaison le Révélations de Mann ou là on croit totalement au perso de Russel Crowe). Y a des moments brillants (le crash de l'avion), les traits d'humour probablement liés au scénar des frères Coen marchent (le passage en Allemagne ou tout le monde est sous pseudo/fausse identité, le responsable avec ses cinq téléphones) mais si je respecte infiniment ce qu'est ce film sur le papier, ça ne fonctionne malheureusement pas sur moi. Comme pour le Moretti, je pense que la plupart des gens l'aimeront quand même beaucoup.
Le règne des assassins (John Woo et Su Chao-bin, 2010)
Dans la Chine antique, Bruine (Michelle Yeoh), membre d'une secte d'assassins, s'enfuit avec une relique. Ses anciens camarades sont envoyés pour la tuer.
La première demi-heure du Règne des assassins est vraiment très bonne, et laisse présager du meilleur John Woo depuis Volte-Face. Sauf qu'à partir du moment ou Bruine se range, le film devient progressivement plus prévisible, plus lourdaud et moins imaginatif. Je trouve qu'il y a un problème lié d'une part au manque du charisme du grand méchant (et à ses sbires qui sont tous ultra-stylés mais incarnés par des acteurs sans grand relief comme Shawn Yue ou Babrie Hsu). On retrouve parfois une superbe séquence (j'ai kiffé le combat contre le Magicien et ses épées qui s'enflamment) mais il manque ce qui faisait les grands John Woo : ce jeu sur les parallélismes. Passe que l'amitié virile ait été remplacé par un amour contrarié, pourquoi pas. Mais dans The Killer, tu as toute une correspondance entre la vie de Chow Yun-fat et celle de Dany Lee (la perte de leur meilleur ami, leur foi en ce qu'ils font malgré leur hiérarchie, leur fidélité, leur croyance en l'amitié). Ici, Lei Bin, le Magicien et les autres n'interagissent pas de manière réellement forte avec le couple moteur de l'action, et le deuxième couple (le grand méchant et une tueuse semi-nympho) ne fonctionne pas du tout. Et John Woo (ou Su Chao-bin ?) filme moins bien les combats au sabre que les fusillades.
Il reste largement de quoi en faire un visionnage agréable. Parmi les films de sabre chinois récents, il est certainement le meilleur après Seven Swords (et ne lui ressemble pas du tout, celui-ci étant aussi fantastique que celui de Tsui hark se voulait réaliste). Pis ça reste mieux que tous les Hero du monde
L'Exorciste chinois (Sammo Hung, 1981)
Cheung le brave (Sammo Hung) est un brave homme que sa femme trompe avec son maitre. Craignant d'être débusqué, celui-ci engage le taoïste Chin pour tuer Cheung le brave.
Ce n'est certainement pas un " accomplissement cinématographique " mais de cette série, il s'agit certainement du film qui m'a donné le plus de plaisir au visionnage. Parce que malgré le nombre incroyable de défauts cinématographiques (photo moche, fin ULTRA abrupte, progression narrative zéro, personnages qui réagissent parfois en dépit du bon sens) il s'agit d'un divertissement jouissif comme seuls les chinois savaient en faire à cette époque : fantômes bizarres (on dirait un mélange de vampire et de zombie pour reprendre dans nos canons), affrontements entre deux taoïstes sur des monticules, hypnose et combats de marionnettes, envoutement... tout s'enchaine à un rythme survolté et même les parties carrément vaudeville ( " il y a un homme dans le placard " ) sont en fait assez drôles, il faut dire que Sammo est sans doute le plus rigolo des grands acteurs de film de kung-fu. C'est de l'horreur, du vaudeville, du kung-fu et du fantastique en même temps ; forcément ça part dans tous les sens ( boudiou cette séquence comique avec Sammo qui dort à côté de son " clone zombie "), et ça se termine par Sammo qui colle des grandes baffes dans la gueule de sa femme. Réservé à ceux qui acceptent un minimum de sens du délire.
Boris, je répondrai ce soir à kakkhara sur le fils de Saul et éditerai ce message.
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Weeds Hors Ligne Membre Inactif depuis le 31/01/2023 Grade : [Nomade] Inscrit le 07/02/2011 3593 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts | Envoyé par Weeds le Samedi 19 Décembre 2015 à 23:04
Donc j'étais tranquillement en train de parcourir le catalogue US de Netflix et je suis tombé sur un titre évoqué précédemment ici : Croupier de Mike Hodges.
Alors je vais pas tenter de critique, je ferais ça bien trop mal, mais à part la fin qui m'a laissé un peu perplexe, j'ai plutôt aimé. Merci Boris.
Weeds, je vous laisse, y a I'll Sleep When I'm Dead sur le catalogue irlandais.
___________________ Si vis pacem para bellum
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Borislehachoir Hors Ligne Membre Inactif depuis le 15/08/2024 Grade : [Nomade] Inscrit le 23/04/2004 7425 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts | Envoyé par Borislehachoir le Lundi 21 Décembre 2015 à 21:13
De rien, je te recommande surtout son chef d'œuvre La Loi du milieu et tu auras fais le tour de ce qui est réellement intéressant et dispo chez nous dans la filmo. Pour le reste, Hodges, c'est aussi une adaptation de Crichton admirée par Stanley Kubrick mais introuvable en vost (Terminal Man), un film fantastique correct (Black Raimbow), un méta-polar chiant sans grand intérêt (Pulp), un truc sur l'IRA très mauvais (L'Irlandais) et un Flash Gordon qui ne peut être regardé qu'au quinzième degré.
AUTREMENT, DONC
Cette fois ce n'est pas une blague, j'ai vu le prochain Tarantino, The Hateful eight, en vo non sous-titrée. Je ne parlerai donc pas des dialogues puisqu'il y en a quelques uns qui m'ont perdu (le film est très bavard) notamment autour des batailles militaires et des confrontations entre Sam Jackson et Bob le mexicain.
C'est une sorte de film somme pour Tarantino : un huit-clos Reservoir Dogsien, un cadre de western racial comme Django, un jeu de la joute verbalo-stratégique comme l'intro d'Inglourious Basterds (on pourrait voir le film comme la première scène d'Inglourious étirée sur trois heures), un rebondissement tout droit sorti de Pulp Fiction et une maitrise du classicisme formel dans les deux premiers tiers qui renvoie bien plus à Jackie Brown qu'aux westerns spaghettis zoomés, avant que la dernière heure ne fasse vraiment parler la poudre. Au passage, superbe photo et magnifiques paysages hivernaux extrêmement bien mis en valeur.
Ce côté auto-citation m'avait énervé dans Boulevard de la mort, il est ici plus naturel, plus fluide. Ce mec a un don incroyable pour trouver son propre tempo, pour envoyer le flashback pile au bon moment, pour passer d'une pétarade à une digression de manière totalement naturelle. Je ne peux pas m'empêcher de trouver que depuis la mort de sa monteuse Sally Menke, les Tarantino sont moins parfaitement rythmés (coup de mou vers le milieu) mais c'est ici rattrapé par le formidable casting dénué de fausse note. C'est clairement moins original qu'Inglourious ou Django, mais il ne contient aucun défaut aussi notable que le jeu de Mélanie Laurent/Jacky Ido du premier ou le passage bien trop long chez Di Caprio dans le second.
Ce qui m'a le plus intéressé, c'est le discours sur la lutte qui sous-tend le film. La femme noire hait les mexicains, la femme blanche n'a que mépris pour les noirs. Jamais on ne trouvera dans The Hateful eight de réelle solidarité entre deux groupes ethniques opprimés, mais en revanche une improbable amitié inter-raciale peut naitre. Car Samuel L Jackson et Jennifer Jason Leigh ne sont pas des victimes, il sont des personnages forts qui ont appris à devenir aussi dégueulasses que les autres pour survivre ; Jennifer est respectée des hommes, Samuel est malgré lui admiré par un blanc confédéré absolument raciste et un chasseur de primes ultra-violent dénué de scrupules. Ce n'est pas un idéal qui peut souder une communauté, c'est une haine commune de l'ennemi qui est ici la seule chose qui empêche noirs et blancs de s'entretuer.
Tout ça pourrait sembler être du cynisme un peu évident... Si le film ne se terminait pas par une plus qu'étonnante fin " optimiste " (qui justifie pleinement le rapprochement fait par certains avec The Thing de Carpenter, d'ailleurs) qui tempère le promos. Le film énervera tout autant les anti-racistes que Django, et devrait en plus s'attirer les foudres des féministes vu le traitement particulièrement bourrin réservé au personnage féminin qui doit se prendre une douzaine de beignes dans la gueule durant le film au point de m'avoir fait détourner le regard. Quand à ceux qui jugent la violence de Tarantino irresponsable, j'ai tendance à préférer les laisser s'entourer des draps confortables de l'indignation morale plutôt que de discuter avec eux de ce que cette violence peut également signifier d'un point de vue sociétal.
Boris, toujours pas répondu sur le fils de Saul...
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Weeds Hors Ligne Membre Inactif depuis le 31/01/2023 Grade : [Nomade] Inscrit le 07/02/2011 3593 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts | Envoyé par Weeds le Lundi 21 Décembre 2015 à 22:00
Leak ou en salles (de manière dégeulasse et honteuse de privilégié je sais pas comment) ?
Weeds, qui va probablement attendre janvier.
___________________ Si vis pacem para bellum
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Borislehachoir Hors Ligne Membre Inactif depuis le 15/08/2024 Grade : [Nomade] Inscrit le 23/04/2004 7425 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts | Envoyé par Borislehachoir le Lundi 21 Décembre 2015 à 22:35
Leak. J'y retournerai en salles hein, j'ai préféré ce film à TOUT ce que j'ai vu en salles en 2015.
Boris.
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NorthNikko Hors Ligne Membre Passif depuis le 13/07/2024 Grade : [Modo Forum] Inscrit le 21/04/2008 5345 Messages/ 0 Contributions/ 34 Pts | Envoyé par NorthNikko le Mardi 22 Décembre 2015 à 01:01
Je me pose beaucoup de question sur la manière dont s'établit la culture cinématographique. Par exemple, comment peux-tu (je parle à Boris) avoir vu autant de films western différents?
Quand je cherche à me mater un film, j'erre au moins 30 minutes sur les descriptions de films et j'aboutis au moins une fois sur trois sur quelque chose que j'ai déjà vu, ce qui fait que ma culture dans le domaine avance treeeees lentement.
En addition de ça, tu me sembles capable de reciter de memoire toute l'histoire d'un film chinois que t'as vu une fois y'a 5 ans, alors que moi... Bref. T'as un truc? Une forme d'ecoute particuliere?
___________________ Guilty.
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Borislehachoir Hors Ligne Membre Inactif depuis le 15/08/2024 Grade : [Nomade] Inscrit le 23/04/2004 7425 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts | Envoyé par Borislehachoir le Mardi 22 Décembre 2015 à 07:10
Je suis pas sur d'avoir compris ta question, j'essaye d'y répondre quand même.
J'essaye déjà de lire pas mal pour voir ce qui intéresse les critiques ou cinéastes dont l'avis me semble pertinent. Sur le western italien j'ai lu la grande majorité des trucs sérieux publiés dessus en français (Laurence Staig et Tony William, Gian Lhassa, Alain Petit, Jean-Marie Sabatier et surtout l'énorme pavé de Jean-François Giré), donc il y a relativement peu de chance qu'un spagh important m'ait échappé (ce qui peut quand même arriver : Matalo par exemple n'est dans aucun de ces bouquins là mais un rédacteur en parlait dans un vieux numéro des Inrocks). Après il y a des trucs divers : les tops de Quentin Tarantino, ceux de certaines rédactions de sites spécialisés (1kult par exemple je suivais avec intérêt avant qu'ils ne ferment).
Pour le western américain dont le corpus est considérablement plus vaste, ben pareil, je me fie à certains cinéastes (Scorsese est un excellent critique) ou spécialistes (Lorcelles, Bertrand Tavernier, Patrick Brion...). Typiquement j'ai découvert Quand les tambours s'arrêteront ou Quatre étranges cavaliers dans le dictionnaire du cinéma de Lourcelles, La Chevauchée du retour parce que Tavernier en disait beaucoup de bien, La Chevauchée des bannis grâce à Philippe Garnier... C'est pour ça que je suis assez interloqué devant l'attitude " hasardeuse " de kakkhara, perso j'ai une démarche qui exclut quasiment le hasard.
La mémoire n'exagérons bien il y a beaucoup trop de films que j'oublie deux ans après les avoir vu. Ca c'est complètement aléatoire, il m'arrive de me rappeler parfaitement d'un film sans intérêt et au contraire d'occulter totalement un truc qui m'avait plu (j'avais adoré The Sword de Patrick Tam, je ne me souviens de RIEN un an et demi après l'avoir vu). Ca doit dépendre du contexte de visionnage, notamment de ma forme physique à ce moment. J'essaye de revoir les bons films que j'ai oublié pour me les maintenir en tête mais c'est pas toujours facile et ça prend du temps.
Boris.
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NorthNikko Hors Ligne Membre Passif depuis le 13/07/2024 Grade : [Modo Forum] Inscrit le 21/04/2008 5345 Messages/ 0 Contributions/ 34 Pts | Envoyé par NorthNikko le Mardi 22 Décembre 2015 à 12:41
Ok donc c'est vraiment via la recherche par toi meme des critiques que tu supposes interessants, sur le genre de films qui te plait, que tu découvres de nouvelles choses.
Tu n'as pas peur non plus du coup de passer à côté de films, peut etre moins spécialisés mais plus connus? Typiquement je connais pratiquement aucun des films présentés ici mais je lis beaucoup de vos critiques avec intérêt, et je te vois rarement parler de SF, de fantasy, de block busters tout simplement aussi.
Apres tu es plus agé que moi donc ca joue sans doute sur le fait de parvenir a se regarder toujours des nouveaux trucs.
___________________ Guilty.
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Leland_Palmer Hors Ligne Modérateur Inactif depuis le 08/01/2024 Modération : News, Forum, Cartes Grade : [Modo Forum] Inscrit le 06/07/2012 3036 Messages/ 46 Contributions/ 0 Pts | Envoyé par Leland_Palmer le Mardi 22 Décembre 2015 à 17:14
Vu également le star wars et je suis très partagé :
Honnêtement les batailles aériennes et le duel au sabre laser me semblent bien réussis. On pourrait presque parler d'une forme de sobriété vis-à-vis de la course au combat le plus badass qui avait été engagé lors des précédents films.
Le casting tient globalement la route (pas une mince affaire) mais le traitement des personnages est très inégal. Perso,j'aime beaucoup Kylo Ren et le choix de l'acteur retranscris très bien les faiblesses et le trouble qui entourent ce combattant du côté obscur. En revanche, le traitement des second rôle laisse à désirer : Le Capitaine Phasma est inexistant(e) (au moins on pourra vendre des jouets) et le général Hux passe également comme une ombre sans que l'on ne puisse se faire une idée sur l'évolution de ces vilains entre la première et la dernière minute du film.
Je trouve également que le film est plombé par un nombre de références qui rendent l'histoire trop prévisible. L'univers visuel est relativement pauvre au regard de ce à quoi nous avions été habitué. La grande majorité des nouveaux design reprennent d'anciens éléments "actualisés" et il y a du bon (le speeder de Rey, BB8) et du moins bon (les transporteurs, les pirates) parmi les rares nouveautés.
Enfin, ce qui m'a surtout dérangé c'est la présence visiblement volontaire de scènes et de propos obscurs pour le spectateur dans le but de nous inciter à compléter le film en achetant les livres/comics qui entourent la sortie de l'épisode 7 : La nouvelle République est évoquée mais les non-initiés ne comprendront rien à son rôle dans le conflit. Tous mes voisins se sont demandés si la planète détruite était bien celle à laquelle on pense tous et pourquoi les flottes était aussi ridicules... A lui tout seul, C3PO lance 2-3 mystères plus ou moins gratuits en évoquant des « princesseS » ou en insistant lourdement sur la perte de son bras gauche. Bref, je comprends bien que le film ne soit pas qu'une succession ennuyeuses d'explications sur l'environnement géopolitique du film mais j'ai parfois été perdu par certains éléments de l'histoire.
Et une petite mention spéciale au visage figé de la princesse Leïa qui a du mal à effacer des années de biture.... Finalement, c'est Chewie qui a le mieux vieilli^^.
___________________ This is happening again...
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Borislehachoir Hors Ligne Membre Inactif depuis le 15/08/2024 Grade : [Nomade] Inscrit le 23/04/2004 7425 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts | Envoyé par Borislehachoir le Mardi 22 Décembre 2015 à 18:47
Le 22/12/2015 à 12:41, NorthNikko avait écrit ...
Ok donc c'est vraiment via la recherche par toi meme des critiques que tu supposes interessants, sur le genre de films qui te plait, que tu découvres de nouvelles choses.
Tu n'as pas peur non plus du coup de passer à côté de films, peut etre moins spécialisés mais plus connus? Typiquement je connais pratiquement aucun des films présentés ici mais je lis beaucoup de vos critiques avec intérêt, et je te vois rarement parler de SF, de fantasy, de block busters tout simplement aussi.
Apres tu es plus agé que moi donc ca joue sans doute sur le fait de parvenir a se regarder toujours des nouveaux trucs.
Ca me parait un peu bizarre ce que tu dis, là je viens de parler de Star Wars (qui est totalement SF/totalement blockbuster), j'ai parlé plus tôt de Gravity, de certains Marvel, de Nolan, de Spielberg, de Strange Days (SF), d'Un Appel d'Urgence (SF aussi), sur mon site y a quand même entre autres le Monstre, la Marque, Red Planet Mars, de La Planète sauvage ou de THX 1138 qui sont tous des films de SF... j'ai vraiment pas l'impression de " rater " ou de boycotter les blockbusters ou la SF. La fantasy sans doute plus parce que c'est un genre qui me semble avoir donné excessivement peu de grands films, je reste sur trois excellents trucs (Conan, Legend et Le Treizième guerrier), le reste me semble très souvent oubliable et même le Seigneur des anneaux ça ne me fait pas kiffer plus que ça.
Boris.
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