Envoyé par kakkhara le Dimanche 13 Décembre 2015 à 13:20
Oui là je suis d'accord avec toi, on sent toujours le scénariste qui tire les ficelles, et c'est tant mieux pour ma part.
Parce que si c'est pour me retrouver avec un autre "Le Fossé", non merci, je me demande d'ailleurs comment j'ai pu voir cette chose jusqu'au bout.
Qui plus est, dire qu'il n'y a pas de futur alors que le film se termine avec une totale négation de ça (le gamin croisé par Saul à la fin qui est le seul " survivant " ) là encore je trouve que ça se mort la queue.
J'y vois autre chose dans ce gamin. Un gamin allemand qui compatit, pour marquer que le nazisme déjà n'est pas partagé par tous en Allemagne, et qui déjà montre la fin du nazisme, puisqu'il n'a manifestement pas été endoctriné.
Mon problème avec cette métaphore du passé c'est que je n'y crois jamais. On dirait que Nemes a tellement voulu rendre ce truc " conceptuel " (on ne sait pas si c'est son fils vraiment,
Il me semblait assez évident que ça n'était pas son fils.
on ne sait pas quelle est la relation entre Saul et la femme au regard bizarre qu'il connaît visiblement déjà)
Plus de passé, c'est effectivement une continuité de la métaphore, on est encore d'accord je crois.
En fait c'est marrant, j'ai l'impression que sur le fond on voit à peu près les mêmes choses, mais qu'on en tire des conclusions diamétralement opposées sur le film.
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"_Je joue attirance mortelle sur mon pisteur invisible et je t'attaque avec.
_ouais, j'ai pris 1
_ok ..."
Envoyé par jokerface le Dimanche 13 Décembre 2015 à 22:57
Bon j'ai pas le temps d'écrire (dommage ça faisait longtemps que j'étais pas aussi inspiré) alors je vais faire super vite :
Je viens de voir Ex Machina, un film de science fiction sur l'IA. Si le scénario ne révèle pas de grandes surprises, je l'ai trouvé quand même super fort pour ses codes empruntés aux contes de fées et pour deux scènes qui m'ont vraiment fait flipper (et pourtant c'était même pas un film d'horreur, genre auquel je suis habitué).
Putain ça me soule, j'aurais dû prendre des captures d'écran, faire une grosse chronique avec un plan et tout. Bon du coup je le ferai peut être plus tard, si je suis toujours ultra motivé, mais en attendant faudra vous contenter de ça : il est bon, voyez le.
Désolé
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Le 23/02/2017 à 16:10, David avait écrit ...
Mon papa me disait : "on n'écrase par les fourmis, fils"
Envoyé par jokerface le Lundi 14 Décembre 2015 à 15:34
Allez je reprends :
Ex Machina
Quand il n'est pas question de voyage dans le temps ou de martiens, la s-f aime traiter de la robotique, notamment de l'IA qui a vu plusieurs films déjà traité ce sujet. Ici il va s'agir de prouver à quel point un robot au visage humain est-il conscient de soi et des autres.
I) Un monde de machines
Le film nous présente un personnage principal du nom de Caleb qui a le profil typique du geek : physiquement banal, célibataire, et programmeur de métier.
il va gagner à un tirage au sort lui permettant de passer une semaine en compagnie de son boss : Nathan , un individu aussi énigmatique qu'antipathique. Ce dernier est par ailleurs décrit comme étant très doué, une sorte de génie du codage puisqu'a l'âge de 13 il sera à l'origine de la création du plus grand moteur de recherche utilisé sur le web.
Le séjour de Caleb va être divisé temporellement en "session d'Ava", au nombre de 6. Ava, c'est le nom du robot au visage féminin que Caleb est chargé de "tester". Il va devoir interagir avec elle à travers une vitre au fil des jours, pour voir jusqu'à qu'elle point l'IA est doué d'une conscience.
La quasi totalité du film se passe dans un batiment ultra sécurisé (caméras de surveillance, certaines portes qui s'ouvrent avec badge et d'autres non) le tout sur une île accessible uniquement par hélicoptère. A l'intérieur du bâtiment la plupart des pièces n'ont pas de fenêtres (Nathan craint la divulgation d'informations sur ses activités) et donne une impression de confinement, de monde à part sur lequel règne en maître Nathan.
Ce dernier va vite s'imposer comme un personnage doté d'un énorme égo (il n'a pas peur de se comparer à Dieu) et semble vouloir tout contrôler (il s'impose d'office comme voulant être l'ami de Caleb, il surveille tout ses caméras auxquelles seul lui a accès, il est libre de circuler partout contrairement à Caleb. Il est donc le "dieu" de l'endroit).
Le malaise va vite s'installer car au fil du temps Caleb va apprendre à découvrir qui est Ava, et s'apercevoir que Nathan est terriblement avare en réponses (d'où vient elle ? Est elle le seul robot qui a été créée ? Pourquoi l'avoir créé ?). Le film nous livrera les réponses et si on en devine la plupart, la mise en scène demeure efficace.
Ava semble plutôt docile, elle sourit, elle dessine (mais elle ne sait pas ce qu'elle dessine) , elle semble vouloir ressembler à un être humain (elle se met à porter des vêtements féminin et des perruques)...mais elle présente aussi un autre visage. En effet, régulièrement des coupures de courant mystérieuses mettent tout le système du batiment temporairement hors service. C'est à ces moments précis qu'Ava va avertir Caleb qu'il faut se méfier de Nathan.
Plus le film avance , plus les zones d'ombres s'agrandissent. Un nouveau personnage va faire son apparition : une jeune asiatique, muette, du nom de Kyoko, qui d'après Nathan "ne comprends pas un mot de ce qu'on lui dit".
Le lien qu'entretien Nathan avec elle est des plus étranges : elle semble lui servir de bonne à tout faire, mais une simple maladresse de sa part le rend fou de rage. Elle lui sert aussi de partenaire de danse et semble avoir un certain automatisme à défaire ses vêtements quand on lui parle un peu trop près.
Bref, tout semble régit par et pour Nathan et seul Caleb semble encore humain dans cet univers froid où il perdra ses illusions au fur et à mesure du film. Un moment fort du film rejoint cette idée dans une séquence où Caleb va s'entailler lui même le bras pour se faire saigner...car il en vient à douter s'il est lui même encore un humain.
II) Un conte de fée ?
Le film emprunte de nombreux codes au conte de fée. Pour commencer tout se passe sur une île inaccessible (un pays lointain ?). Ensuite on a une jeune "femme" robot (Ava) enfermé dans un bâtiment dont elle n'a pas le droit de sortir. Or, sa relation avec Caleb va rapidement s'orienter vers une idylle. On a en quelque sorte la princesse qui attend la délivrance de son prince charmant.
Mais le conte de fée a aussi ses aspects les plus sombres. Nathan est le maître des lieux, agressif (il pratique régulièrement la boxe...pourquoi ?) dominateur, totalitaire, et qui surtout
Spoiler :
cache dans son armoire les "cadavres" de ses ex créations robots féminines dont il n'a plus besoin. Si on ajoute à cela que c'est une pièce défendue d'accès à Caleb et que Nathan porte une barbe (alors qu'il a le crâne rasé) j'ai directement pensé au conte de Barbe Bleu. Tout y est : la princesse, la pièce interdite, le château lointain, Nathan qui découvrira que Caleb à trouvé ses secrets, sa volonté de tout contrôler fait qu'il "dévore" l'espace et ses occupants comme un ogre).
Par ailleurs il y aura à plusieurs reprises des passages ou Ava
Spoiler :
et Kyoko
s'enlève et/ou se recouvre de morceaux de peau synthétique , comme si elle voulait s'habiller en humain pour échapper à son créateur (qui se considère comme son père et semble faire son deuil de toute relation charnelle possible avec). Bref, on marche pas loin de peau d'âne sauf que
Spoiler :
l'histoire ne finira pas aussi bien
. Cette volonté de ressembler à une vraie femme ira jusqu'à la faire paraître entièrement nue mais habillée de chair , comme si elle était la première femme venue au monde (et là je vous renvoie au titre).
Fruit d'un homme qui voudrait la contrôler, Ava va chercher à s'éloigner le plus possible de son créateur (qui pour le coup est un énième Prométhée moderne ) tout comme l'ont fait
Spoiler :
les précèdentes versions robots féminins qui ont tenté d'échapper à Nathan
. Deux scènes montre particulièrement l'emprise que Nathan peut avoir dessus, la première qui m'a terrifié est
Spoiler :
une scène où Caleb voit sur une vidéo surveillance l'une des répliques précédentes de Kyoko enfermée dans une pièce et s'éclater progressivement les mains sur la vitre en la martellant et en criant qu'elle veut sortir. L'image est passée en accéléré et c'est une vraie horreur de la voir transformer ses mains "humaines" et débris jusqu'à ne plus avoir à la fin que deux moignons , car en tant que robot elle ne ressent pas la douleur et ne se rend pas compte qu'elle est en train de se mutiler. Ca m'a fait penser à ce que disait Georges Franju sur ce film qui l'avait traumatisé : trépanation pour epileptique, et qui explique que comme le cerveau est indolore, le patient sur le film sourit durant son opération. Ce non partage de la souffrance avec le spectateur rend la chose insupportable et j'avais du mal à le croire jusqu'à cette fameuse scène.
L'autre scène qui m'a terrifié c'est ce passage où
Spoiler :
Kyoko s'enlève la peau du visage avec un air rêveur, comme si elle ne se rendait pas compte de ce qu'elle faisait. Le personnage est présenté par Nathan comme étant sans importance, sans intelligence, pourtant on voit à son visage renfermé qu'elle souffre , et bien qu'on devine assez rapidement sa vraie nature, à savoir qu'elle n'est pas un humain, cette séquence d'écorchement est un vrai accès de folie. Or la folie n'est elle pas une preuve que cette IA est douée d'une conscience ? Et l'horreur atteint son paroxysme quand Kyoko fixe la caméra pendant plusieurs secondes, dévoilant ainsi non plus un visage mais un crâne aux yeux exorbités, sans dire un mot. La séquence se prolonge sans couper, et le malaise s'installe, de voir ce robot/femme/mort nous regarder droit dans les yeux sans dire un mot. Très fort.
Si la fin peut être attendue, elle se présente néanmoins sous la forme d'un petit twist qui sera en toute logique dans la ligne du film. Le destin d'Ava, de Caleb , de Nathan et de Kyoko sera conforme au genre de l'apprenti sorcier et si le message passé reste traditionnel, le film demeure suffisamment bon pour qu'on lui pardonne ce manque d'originalité.
Bref, j'ai bien aimé
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Le 23/02/2017 à 16:10, David avait écrit ...
Mon papa me disait : "on n'écrase par les fourmis, fils"
Envoyé par Borislehachoir le Mercredi 16 Décembre 2015 à 14:32
STAR WARS EPISODE 7 : LE REVEIL DE LA FORCE (mais cette fois c'est une vraie critique)
Bon on va faire vite hein, j'ai trouvé ça très mauvais. La sensation dominante à la sortie du film c'est le dépit. Dépit de voir une construction tellement calquée sur celle de l'épisode 4 qu'elle en devient risible, car tout y passe : la destruction d'Aldorande (EN PLUS GROS !), une nouvelle étoile noire (EN PLUS GROSSE), les mêmes conduits d'aération pour l'exploser parce qu'au bout de trois fois ils ont toujours pas pigé que c'était pas le bon plan (EN PLUS CON), la même scène de la Cantina (EN PLUS PAREIL), la même planète Tatooine (EN PLUS PAS-LE-MEME-NOM) ou se déroule tout le début, un nouveau Dark Vador (EN PLUS MISERABLE) et un nouvel Empereur discount... on joue au jeu des 7 différences de couleur avec un daltonien.
Notons aussi que ce jeu des parallélismes abusés vient parfois complètement te niquer le suspens d'une scène
Spoiler :
le " je suis ton fils ", la confrontation Ren/Solo dont l'issue est grillé au bout de deux secondes
Vous allez trembler devant Kylo Ren. Il est au moins aussi flippant que les personnages de Un Dos Tres quand ils refusaient de répéter une chorégraphie de danse moderne. Ah mais attendez, on a pas complètement VOLE UN PUTAIN DE PERSONNAGE DE L'UNIVERS ETENDU DITES DONC ?
Spoiler :
Salut Jacen Solo, tu vas bien ? Ton passage du côté obscur, ça farte ?
Même les vaisseaux, ce sont les mêmes que dans l'épisode VI à peu près. Très peu de nouveaux design comme pour la prélogie, on a vraiment un sentiment de " on prend les mêmes en plus jeunes et on recommence " (le début avec le pilote de X-Wing = Leia, la chercheuse d'épave = Luke, c'est ultra-flagrant.... puis dans le rôle de Solo ben y a Solo). On a reproché plein de trucs à Lucas mais au moins il avait tenté de faire partir sa saga vers des directions nouvelles. Là ça n'apporte strictement rien en terme de mythologie aux deux trilogies.
Deux trois trucs pas totalement négatifs : les jeunes acteurs côté résistance sont cools (les méchants c'est une cata intégrale). Le nouveau R2 est fun. L'humour fonctionne à peu près et c'est rythmé. Mais en fait, je suis désolé de dire ça, je m'en bats les couilles de ce film qui est l'exact contraire du film d'un mec avec une vision, et ressemble à un cumul de calculs marketting qui ont étouffé toute créativité.
Envoyé par Crutch le Mercredi 16 Décembre 2015 à 15:02
Je suis content d'avoir eu raison de ne pas vouloir voir Star Wars.
Bon, par contre l'épisode 10 de Fargo saison 2 m'a pas mal déçu, donc je suis un peu deg quand même. Au passage, malgré tout, message d'utilité publique, la série Fargo est absolument géniale sur la saison 1 et sur 9 épisodes et demi de la saison 2 donc regardez la. (ainsi que le film des frères Coen si c’était pas déjà fait)
Envoyé par jokerface le Mercredi 16 Décembre 2015 à 16:43
Pas grand chose à rajouter à ce que dit Boris, si ce n'est que l'inconvénient majeur d'avoir voulu calquer le film sur le IV, c'est la prévisibilité du scénario qui gâche tout.
Genre :
Spoiler :
Pas besoin d'être un grand jedi pour voir que Ray est probablement la sœur de Ren et qu'elle va apprendre la force auprès de Luke pour aller tirer son frère du coté lumineux
.
En tout cas tout semble fait pour.
Ah j'aime aussi le gros doigt d'honneur aux fans :
Spoiler :
le sabre laser bleu de vador/Luke qui revient comme par enchantement dans l'histoire (alors qu'il est censé être tombé dans le vide dans l'épisode V). Du coup on a Han qui demande à Maze "comment tu as fait pour avoir ça ?" (en gros la question que le spectateur se pose) et Maze qui lui répond "tu ne voudrais pas savoir". Ben oui, on a besoin de faire revenir le sabre pour le film, donc fuck la logique, on envoie chier direct le spectateur en une réplique.
Et il est où Lando ? J'espère qu'il reviendra dans les prochains films. C'est pas comme s' il avait mené la bataille de l'étoile de la mort.
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Le 23/02/2017 à 16:10, David avait écrit ...
Mon papa me disait : "on n'écrase par les fourmis, fils"
Envoyé par Borislehachoir le Mercredi 16 Décembre 2015 à 16:52
En ce qui concerne le " lien filial " dont tu parles dans le spoil, j'y ai pensé, et j'espère vraiment que ce ne sera pas le cas. Pour moi y a plutôt une dichotomie enfant déchu/enfant d'adoption qui me semble mieux fonctionner que la pure redite de Luke/Leia.
Le sabre laser oui c'est amené n'importe comment. Comme plein de trucs :
- Les gens gueulaient sur la politique " incompréhensible " (pour eux) dans la prélogie. Mais c'était juste confus, le background était fourni. Là on est incapable de comprendre le réel rapport de force. Qui domine ? La Nouvelle République ? Le Premier ordre ? Le statut de Coruscant, dans tout ça ? Est-ce que la Résistance est autonome par rapport à la République ? On n'en sait rien et c'est traité à l'arrache. On ne sait jamais si les héros sont dans une organisation majoritaire ou minoritaire.
Lando n'avait pas forcément besoin d'être là, son absence ne m'a pas choqué, il reviendra peut-être. Un autre absent notable c'est Wedge Antilles, l'un des rares persos présents dans toute la trilogie originale et le seul à survivre aux batailles de Yavin et Endor, mais l'acteur a dit en gros qu'il avait autre chose à foutre.
Mais sur le web nous sommes semble t-il en complète minorité
Envoyé par jokerface le Mercredi 16 Décembre 2015 à 17:12
Bof, le "grand final" qui est une bataille au sabre laser (presque la seule du film) est filmée dans une forêt étroite, sombre, par temps de neige.
On est loin du combat à 3 de la menace fantôme avec les portes qui s'ouvrent, ferment, les déplacements à la verticale et duel of the fates qui chante en chœur derrière.
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Le 23/02/2017 à 16:10, David avait écrit ...
Mon papa me disait : "on n'écrase par les fourmis, fils"
Envoyé par Borislehachoir le Mercredi 16 Décembre 2015 à 17:13
Oui et non. C'est très fluide, très lisible, on a au moins totalement échappé à cette mode des caméras Parkinson et du montage surdécoupé. Les batailles spatiales sont beaucoup plus dynamiques que celles chez Lucas (excepté celle en ouverture de l'épisode 3) avec pas mal de mouvements de caméra, celle avec le Faucon qui tente d'échapper aux deux TIE est vraiment bien par exemple.
Reste que je trouve ça trop rapide. Par exemple la bataille spatiale de fin est torchée en quoi, deux minutes ? Et pour les rares duels au sabre, je les trouve pas extrêmement bien filmés, en tout cas je n'ai pas ressenti de réelle intensité, pas trouvé que la mise en scène rendait le truc épique. Globalement, Lucas montait plus lentement qu'Abrams et le rythme des anciens Star Wars (trilogie originale comme prélogie) était plus calme que celui de cet épisode. Typiquement, t'as peu de plans aussi iconiques que Luke Skywalker au milieu des dunes de sable, ou le coucher de soleil jumeau de Tatooine ; les décors sont beaux mais pas hyper bien mis en valeur.
Donc les scènes d'action c'est pas ce qui m'a le plus choqué, c'est on va dire du néo-classicisme hollywoodien correct mais pas transcendant.
Envoyé par Manouel le Mercredi 16 Décembre 2015 à 17:32
Le 16/12/2015 à 17:12, jokerface avait écrit ...
On est loin du combat à 3 de la menace fantôme avec les portes qui s'ouvrent, ferment, les déplacements à la verticale et duel of the fates qui chante en chur derrière.
Je reste persuadé que c'est l'un des combats à l'arme blanche les plus moisis que j'ai pu voir au cinéma. Ça saute, ça pirouette, y'a des millions de mouvements inutiles, mais je vois absolument pas un combat dans cette scène.
Le 16/12/2015 à 16:52, Borislehachoir avait écrit ...
Mais sur le web nous sommes semble t-il en complète minorité
Je me suis rendu compte que j'avais bien aimé ce film et j'ai passé 2 heures agréables au cinéma. Mais je crois que j'ai apprécié pour les mêmes raisons que tu as détesté: on se retape le 4, et du coup, je l'ai pris avec nostalgie, en me rappelant la première fois que j'ai vu Star Wars étant gosse.
Mais n'étant absolument pas aussi fan que toi de la saga, j'y suis allé sans vraiment de grandes attentes.
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- You exude pain. Your life is a patchwork of blackness, no time for joy...how do you cope with it?
- I have a Butler.
Envoyé par Dr_Z le Mercredi 16 Décembre 2015 à 17:45
Et ta première critique, c'était une fausse si je comprends bien ? Ou tu as changé d'avis entre temps ?
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Le 02/04/2020 à 15:21, Borislehachoir avait écrit ...
Tant que New ne redebarque pas nous sortir des regles de 83 pages avec 6 camps et 9 conditions de victoire cumulatives...
Envoyé par jokerface le Mercredi 16 Décembre 2015 à 18:05
Le 16/12/2015 à 17:32, Manouel avait écrit ...
Le 16/12/2015 à 17:12, jokerface avait écrit ...
On est loin du combat à 3 de la menace fantôme avec les portes qui s'ouvrent, ferment, les déplacements à la verticale et duel of the fates qui chante en chœur derrière.
Je reste persuadé que c'est l'un des combats à l'arme blanche les plus moisis que j'ai pu voir au cinéma. Ça saute, ça pirouette, y'a des millions de mouvements inutiles, mais je vois absolument pas un combat dans cette scène.
je sais qu'il est beaucoup critiqué mais niveau pirouette ça va encore par rapport au 2 avec un Yoda epileptique, et puis les mouvements inutiles faut vraiment arriver à les voir dans le feu de l'action...A l'époque (jetais ado) javais adoré ce jeu de porte qui s'ouvrent/ferment durant le duel, obligeant les combattants à "se poser" en plein combat. De même les jeux de sauts permettaient une progression dans le décor, un peu comme dans l'empire contre attaque où Luke et Vador avance en se battant dans la cité...jusqu'à à un cul de sac.
En tout cas là j'ai rien ressenti. Faut dire que l'absence totale de charisme du Sith quand il porte pas son masque, joue pour beaucoup.
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Le 23/02/2017 à 16:10, David avait écrit ...
Mon papa me disait : "on n'écrase par les fourmis, fils"