coulin Hors Ligne Membre Inactif depuis le 11/05/2019 Grade : [Nomade] Inscrit le 31/01/2013 295 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts | Envoyé par coulin le Lundi 21 Septembre 2015 à 11:28
Bonjour tout le monde, j'post pas souvent ici mais aujourd'hui j'ai besoin de conseils.
J'ai encore jamais vue de films de Lynch, et j'aimerai me lancer, mais les avis autour de moi sont très mitigés, j'arrive pas à savoir pas lequel commencer. J'précise que j'suis pas encore un "vrai" cinéphile et que j'aimerai une entrée douce dans sa filmo. Histoire de pas me dégouter avec des films qui seraient potentiellement pas à mon niveau. J'aimerai juste avoir votre avis sur ceux qui vous ont vraiment donné envie de continuer sur ce réalisateur.
Ensuite, j'suis très attiré par sa version de Dune, j'lis actuellement les bouquins que j'adore, j'aimerai savoir quels tomes sont traités dans le films et si celui ci est à la hauteur de la qualité des bouquins pour savoir si et quand je dois le regarder.
Voilà merci !!
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Ezexperience Hors Ligne Membre Inactif depuis le 10/12/2019 Grade : [Nomade] Inscrit le 05/10/2010 1097 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts | Envoyé par Ezexperience le Lundi 21 Septembre 2015 à 14:46
Je pense que le film le plus abordable de Lynch c'est Sailor & Lula. C'est le plus classique dans la forme et il donne un petit aperçu de l'univers du réal.
Une Histoire Vraie est bien aussi, mais dans l'absolu c'est moins barré que ses autres films, du coup on retrouve pas vraiment la même atmosphère.
Elephant Man est un classique, c'est le premier de Lynch que j'ai vu et ça reste très compréhensible.
Après tu as Blue Velvet, Eraserhead, Mullholland Drive, Inland Empire qui sont assez ardus donc à éviter pour une première approche je pense (mais si quelqu'un veut me contredire, feel free).
Si j'en ai pas cité d'autres, c'est que je les ai pas vu.
___________________ Pseudo cockatrice : Perseus
Pseudo MTGO : Saukko
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Crutch Hors Ligne Membre Inactif depuis le 31/05/2021 Grade : [Nomade] Inscrit le 19/03/2014 670 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts | Envoyé par Crutch le Lundi 21 Septembre 2015 à 14:48
Salut coulin, alors Lynch c'est un sujet assez casse gueule ( je me rappelle du débat "Lynch, surréaliste ou pas?"), mais je vais essayer de te dire ce que je sais dessus. Tout d'abord, j'ai vu 4 films de Lynch: Dune, Sailor et Lula, Lost Highway et Mulholland Drive, et je les ai tous bien aimé, Mulholland Drive et Lost Highway auront d'ailleurs des chances d'être dans les meilleurs films que j'ai vu cette année.
Cependant, je ne te conseille pas ces deux films pour débuter si tu as peur d'être perdu, ce sont effectivement des films a la structure volontairement tordue et ou tout ne fais pas forcement sens. Ce n'est pas le cas de tout ses films: Sailor et Lula est plus classique dans sa structure, mais contiens des moments d'étrangeté qui anticipent les susnommés.
Pour débuter, on m'a dit que Eléphant Man était un bon choix, puis ensuite Dune ou Sailor et Lula (je ne sais pas ou classer Blue Velvet, je connais pas bien), et après Lost Highway, Mulholland Drive, Inland Empire, Eraserhead... A noter qu'il a aussi fait Une Histoire Vraie, un film sur un vieux qui fait 500 km sur une tondeuse a gazon pour aller voir son frère, et qui pour le coup est complètement accessible si tu aime les road movie contemplatifs (me semble que Boris aime beaucoup, faudrait que je le voie)
Ou alors tu fais comme moi et tu vois direct Mulholland Drive en mode rien a péter .
Sur Dune en particulier, niveau bouquin, ça adapte les I et II de l'édition française, soit le tome I original avec Paul Atrèides qui devient Muad'dib et tout le toutim. Niveau adaptation, il faut avoir lu les bouquins, sinon tu comprend rien. Je trouve le film moyen ,mais je comprend pourquoi il est culte (oui il est culte, Boris, me tape pas dessus), parce que la manière dont Lynch nous balance l'univers a la gueule a coup d'effet spéciaux des années 80 a son charme. Et les voix off qui s'interrogent philosophiquement sont marantes. Je dirait que c'est a voir, parce que au pire c'est marrant, au mieux tu apprécie le coté bancal du film, et puis je ne pense pas moins du bouquin après l'avoir vu. (pas que je met le bouquin sur un piédestal non plus, mais voila)
Edit: crosspost avec Ezexperience, je vois pas beaucoup de choses d'autres à rajouter, juste que je te conseille Lost Highway, Ez.
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Borislehachoir Hors Ligne Membre Inactif depuis le 15/08/2024 Grade : [Nomade] Inscrit le 23/04/2004 7425 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts | Envoyé par Borislehachoir le Lundi 21 Septembre 2015 à 16:38
Le 21/09/2015 à 11:28, coulin avait écrit ...
Bonjour tout le monde, j'post pas souvent ici mais aujourd'hui j'ai besoin de conseils.
J'ai encore jamais vue de films de Lynch, et j'aimerai me lancer, mais les avis autour de moi sont très mitigés, j'arrive pas à savoir pas lequel commencer. J'précise que j'suis pas encore un "vrai" cinéphile et que j'aimerai une entrée douce dans sa filmo. Histoire de pas me dégouter avec des films qui seraient potentiellement pas à mon niveau. J'aimerai juste avoir votre avis sur ceux qui vous ont vraiment donné envie de continuer sur ce réalisateur.
Ensuite, j'suis très attiré par sa version de Dune, j'lis actuellement les bouquins que j'adore, j'aimerai savoir quels tomes sont traités dans le films et si celui ci est à la hauteur de la qualité des bouquins pour savoir si et quand je dois le regarder.
Voilà merci !!
J'ai pas lu les deux messages d'après pour ne pas me laisser influencer mais sans trop d'hésitations : Elephant Man puis Blue Velvet. Si t'accroches au second, essaye de continuer par Lost Highway et Mulholland Drive, sinon vaut peut-être mieux se limiter à ses films les plus " normaux " comme Sailor et Lula ou Une histoire vraie. Je déconseille d'attaquer avec Dune - qui est naze - ou Twin Peaks - imbitable si t'as pas vu la série -, ou Inland Empire - naze ET imbitable -.
Boris.
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Borislehachoir Hors Ligne Membre Inactif depuis le 15/08/2024 Grade : [Nomade] Inscrit le 23/04/2004 7425 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts | Envoyé par Borislehachoir le Lundi 21 Septembre 2015 à 16:41
Mon top Lynch personnel :
1 - Lost Highway
2 - Blue Velvet (devant Mulholland Drive depuis un revisionnage récent)
3 - Mulholland Drive
4 - Eraserhead (un gros faible pour celui-là même si il est totalement autiste)
5 - Une histoire vraie
6 - Sailor et Lula
7 - Elephant Man
8 - Twin Peaks
9 - Dune
10 - Inland Empire
J'adore les trois premiers, du 4 au 7 j'aime vraiment beaucoup et c'est dans un mouchoir, je trouve Twin Peaks moyen, Dune raté et Inland Empire catastrophique.
Boris.
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coulin Hors Ligne Membre Inactif depuis le 11/05/2019 Grade : [Nomade] Inscrit le 31/01/2013 295 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts | Envoyé par coulin le Lundi 21 Septembre 2015 à 19:53
C'est exactement ce que j'voulais comme réponse, j'vais tenter de me faire ça dans les mois qui viennent !
(Et j'ai déjà vu elephant man, en cours en 4ème j'crois, autant dire que j'me souviens de rien donc j'commencerai par là.)
Boris, pour ton avis sur Dune, c'est après la lecture du livre ou en tant que film à part entière que tu n'aimes pas ?
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Borislehachoir Hors Ligne Membre Inactif depuis le 15/08/2024 Grade : [Nomade] Inscrit le 23/04/2004 7425 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts | Envoyé par Borislehachoir le Lundi 21 Septembre 2015 à 21:28
J'ai lu le bouquin mais n'étant pas du tout un livre que je vénère outre mesure, ça n'a pas affecté mon jugement sur le film ; qui n'est pas totalement dénué d'intérêt par ailleurs mais globalement très indigeste et bancal quand même.
Vus récemment :
Miss Hokusai ( Keiichi Hara, 2015)
Une jeune peintre et son père vivent dans un taudis.
Un film d'animation sur la fille du célèbre peintre japonais. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'on est loin du Biopic académique puisque dans tout le film il n'y a pratiquement aucun sentiment de progression. Un personnage est ouvertement amoureux de l'héroïne, mais il ne se passe rien, pas plus qu'entre elle et le disciple de son père qu'elle aime. Les personnages vont et viennent, dessinent, partent en ballade mais autant certaines séquences sont magnifiques (le gamin et la petite fille aveugle et leur bataille de boule de neige, le récit de la courtisane, Hokusai au chevet de la gamine) autant on dirait qu'à force de chercher l'originalité les scénaristes ne savaient absolument pas quoi raconter. Car ce film très beau visuellement manque réellement d'un point de vue fort, d'un angle sous lequel la relation entre Hokusai et sa fille serait abordé. D'où un visionnage assez plaisant mais qui risque de ne pas me marquer tant que ça.
Les neufs reines (Fabián Bielinsky, 2000)
Deux truands s'associent pour réaliser une escroquerie à la vente de timbres.
Très très chouette polar argentin. D'abord, parce que l'un de deux acteurs, Ricardo Darin, dispose d'un magnétisme incroyable : il crée un véritable personnage inoubliable d'arnaqueur sur de lui, bluffeur, souvent odieux et cynique. Ensuite parce que si la mise en scène est correcte, c'est surtout le scénario qui retient l'attention en mélangeant le suspens, les coups de théatre (qui manipule qui ? La rencontre des deux escrocs est-elle vraiment fortuite ?) tout en désamorçant son twist de fin qui si il n'est plus surprenant en devient toutefois logique (à ce stade du film on a forcément pigé qu'un truc clochait).
Pour le coup, ne soyez pas effrayé par le côté tiers-monde : ça se suit comme une très bonne série B de chez nous, avec un fond social bienvenu (la crise et les problèmes bancaires) d'autant plus qu'il est traité avec légèreté. La première partie ou les deux se font découvrir leurs meilleures manières pour arnaquer des gens dans la rue est particulièrement inventive et jubilatoire. J'ai beaucoup aimé.
Boris.
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gedat Hors Ligne Membre Inactif depuis le 29/03/2023 Grade : [Nomade] Inscrit le 10/12/2005 1719 Messages/ 0 Contributions/ 7 Pts | Envoyé par gedat le Mercredi 23 Septembre 2015 à 05:10
Je plussoie qu'il faut commencer par Blue Velvet. Globalement la même ambiance que Lost Highway et Mulholland Drive, mais une structure moins déconcertante.
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Crutch Hors Ligne Membre Inactif depuis le 31/05/2021 Grade : [Nomade] Inscrit le 19/03/2014 670 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts | Envoyé par Crutch le Dimanche 27 Septembre 2015 à 23:55
Sorcerer (Le convoi de la peur), William Friedkin, 1977
4 hommes, des criminels: un tueur à gages mexicain (Francesco Rabal) un terroriste palestinien (Amidou), un banquier véreux français(Bruno Cremer) et un petit braqueur new-yorkais (Roy Scheider), suite à des revers de fortune, se retrouvent coincés dans un village d'Amérique du Sud, à la merci d'une compagnie pétrolière. Un seul espoir de gagner suffisamment d'argent pour s'en aller: la prime de risque offerte pour transporter en camion une cargaison de nitroglycérine sur une des routes les plus accidentées du monde.
Sorcerer, malgré les apparences, n'est pas un remake du Salaire de la peur d'Henri-Georges Clouzot, mais une réinterprétation du livre original de Georges Arnaud, au scenario réécrit par Walon Green (scénariste de l'immense La Horde Sauvage).
C'est un film somme, qui utilise un solide postulat de genre pour égrener un nombre de thématiques hallucinant. On commence par une structure originale: les personnages sont présentés successivement, aux 4 coins du globe, pendant 30 bonnes minutes. Cette longue présentation plus que nous introduire aux personnages, montre un monde chaotique, ou la violence est omniprésente, et illustre un des thèmes majeurs du film: la perte de contrôle: les personnages perdent le contrôle de leur vie et doivent se battre pour le regagner (mais l'ont il jamais eu?)
Friedkin insiste sur les détails, laisse le spectateur s’imprégner de l’atmosphère délétère du village, ainsi que l'horreur de la gouvernance imposée par la compagnie pétrolière. Ceci insère une deuxième thématique: l'exploitation insoutenable menée par des sociétés occidentales dans le Tiers Monde: le film est tourné en République Dominicaine, pays qui appartenait de fait à la compagnie Gulf+Western (entreprise propriétaire de la Paramount, coproducteurs du film) via une dictature pro-américaine nourrie aux pétro-dollars. La lutte des personnages prend l'air d'une injustice totale, forcée par un système indifférent qui les pousse à accomplir une tache absurde au nom de la rentabilité.
Mais cette dénonciation laisse place lors du périple à une dimension métaphysique: le style de Friedkin se place sous le signe du réalisme magique: malgré un fort réalisme (caméra portée, lourdeur des actions, attentions aux détails, sueur et saleté omniprésente) les images et les situations possèdent une force évocatrice qui les rendent étranges, mystérieuses (la création du camion,les rencontres non-sensiques et saisissantes avec les indiens entre autres). Un aspect mythologique qui fait penser que quelque chose de plus grand est a l’œuvre, un dessein caché que les personnages ne saisissent pas ou trop tard. Cet aspect est accentué par la musique incroyable de Tangerine Dream, dont les nappes électroniques recouvrent le trajet d'une atmosphère hypnotisante. Il faut aussi parler du travail sur le son absolument magnifique, qui fait beaucoup pour l’atmosphère: le bruit des camions y sonne comme un rugissement.
Tout ces aspect culminent lors de LA séquence du film, un moment de démesure plus que de bravoure: la double traversée en camion d'un pont en cordes sous une pluie diluvienne, qui joue sur l'identification du spectateur: les personnages ont beau être peu sympathiques (ce qui est voulu, il n'y a pas de héros chez Friedkin, seulement des hommes) le caractère dantesque de la tache force à reconsidérer ses jugements, de plus d'une manière. Au delà des détail techniques (la scène aurait coûté entre 3 et 4 millions de dollars soit entre 11 et 15 millions d'aujourd'hui), c'est aussi l'emblème de la démesure créative du film: le refus des effets spéciaux (à la place, deux hélicoptères pour faire le vent et 100 assistants en amont pour jeter des débris dans la rivière) décuple l'intensité et la pesanteur asphyxiante du film.
Parlons des acteurs: Le film aurait du être fait avec Steve McQueen, Lino Ventura et Marcello Mastroianni. Leur refus consécutif a offert le rôle de sa vie a Roy Scheider, et montre un Bruno Cremer impérial autant en spéculateur qu'en conducteur. Amidou en terroriste nonchalant et Francesco Rabal en tueur sarcastique ne sont pas en reste.
Beaucoup ont jugés que Sorcerer était raté car on ne peux pas vraiment s'identifier aux personnages, ce qui réduit l'implication du spectateur. Je pense que c'est clairement un point de vue de connard insensible. Le film contient une phrase: "No men is just anything": Personne n'est juste quelque chose. Les personnages, criminels, lâches, fous, avides, ne sont pas juste quelque chose, et Sorcerer, en nous amenant au bout de leur folie, nous pousse a regarder l'homme et le comprendre dans sa complexité, a témoigner de la puissance de leur lutte contre le destin (ce qui est aussi une métaphore du cinéma, sa tentative de créer un faux réel, d'imprimer l'impossible sur pellicule).
Socerer est une tentative de cinéma total, film de genre, film d'auteur, film politique, psychédélique, métaphysique: un voyage au bout de l'enfer intérieur comme extérieur, ainsi qu'un commentaire sur l’état du monde encore voir plus valable aujourd'hui (le monde comme un camion bourré de nitro lancé à toute berzingue et des mecs qui ne se connaissent pas tentent d’éviter que tout explose pour le compte des puissants).
Le film est sorti en juin 1977. Une semaine après Star Wars. C'est un des premiers grands échecs du Nouvel Holywood, déjà mort pour un public qui voulait de nouveau des héros.
Et je suis très con d'en parler maintenant alors que le dvd sort qu'en décembre et que tout le monde aura oublié ma critique d'ici là.
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Borislehachoir Hors Ligne Membre Inactif depuis le 15/08/2024 Grade : [Nomade] Inscrit le 23/04/2004 7425 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts | Envoyé par Borislehachoir le Lundi 28 Septembre 2015 à 06:30
Je sus totalement d'accord avec toi. La force extraordinaire du film, c'est de montrer un quatuor de mecs aussi antipathiques les uns que les autres (dans le Clouzot les personnages sont largement moins noircis, ils ne se font pas de sales coups entre eux et à part le copilote d'Yves Montand on se prend facilement de sympathie pour eux) tout en nous attachant à eux non pas pour des raisons psychologiques mais simplement en leur faisant vivre des trucs tellement extraordinaires que tu finis par souhaiter qu'ils soient récompensés vu l'enfer qu'ils viennent de vivre ; et ça c'est fort. Quand Cremer et le palestinien sont sur le pont c'est pas seulement deux connards qui peinent, c'est surtout deux mecs qui accomplissent un exploit à la limite du possible dans des conditions pour lesquels le mot " extrême " semble vraiment un euphémisme.
C'est un petit peu la même logique que pour le mélodrame. Il n'y a pas forcément besoin que les héros soient purs, simplement le fait d'accomplir des actions extraordinaires (il suffit de voir le nombre de mélos sur fond de guerre ou de grand changement historique : on y a accomplit beaucoup plus facilement des choses qui emportent l'adhésion du spectateur) conduit à l'empathie.
Boris.
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Crutch Hors Ligne Membre Inactif depuis le 31/05/2021 Grade : [Nomade] Inscrit le 19/03/2014 670 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts | Envoyé par Crutch le Mercredi 30 Septembre 2015 à 15:33
Ce moment ou tu réalise que la bibliothèque de ta fac, ou tu va quotidiennement depuis un an, a des dvd empruntables avec Quartier Violent et la version longue des Trois Royaumes (introuvables en bibliothèque à Lyon) ainsi que Les Démons à ma Porte, d'autres Gosha que j'ai pas vu, des Misumi (dont Baby Cart 2 que j'ai pas vu), du Moretti, du Bresson, plein de Kitano, de Truffaut, de Cassavetes,de tout dans tout les sens...
J'en peux plus.... j'étais censé bosser cette année .
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Dontonio Hors Ligne Membre Inactif depuis le 01/03/2019 Grade : [Nomade] Inscrit le 17/02/2012 452 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts | Envoyé par Dontonio le Jeudi 01 Octobre 2015 à 10:46
It Follows vu le week-end dernier.
Genre : Horreur-Suspense
Le principe de base : se refiler une malédiction en couchant avec un autre. Cette malédiction est une entité qui te suit dans le seul but de te tuer. Si cela arrive (et pour mon plus grand bonheur, c'est le cas), la malédiction revient à la personne d'avant. Une sorte de chaîne sans fin qui parait impossible d'arrêter...
Belle photo, bonne mis en scène, bonne scène de flip avec des apparitions qui font bien monter la tension. Le seul point négatif : le casting, et bien-sûr de gros clichés sur les personnages, mais bon, c'est très courant dans ce genre de films.
Je conseille pour les amateurs du genre ! (c'est mon avis, vous pouvez critiquer le film mais pas mon avis)
Je suis à la recherche de bons films d'horreur sortis en 2014-2015, il n'y en a pas des masses.
___________________ Cherche joueurs à Meulan (78). Scellé, Duel Commander, EDH.
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brutal2luks Hors Ligne Membre Inactif depuis le 20/01/2020 Grade : [Nomade] Inscrit le 30/10/2013 1574 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts | Envoyé par brutal2luks le Jeudi 01 Octobre 2015 à 11:54
Je suis pas un fan du genre, mais ado j'ai eu ma petite période films d'horreurs et mon père m'avait conseillé Evil Dead, premier du nom (1981). J'avais beaucoup aimé malgré le fait que les démons en pate à modeler ne suffisent pas à réellement susciter la peur quand on a vu The Ring deux jours avant...
Du coup, quand le remake est sorti en 2013, je me suis laissé tenter. Si il ne garde pas grand chose de l'original (la cabane au fond des bois, le livre des morts, la bagnole), le remake a l'avantage de ne plus utiliser de pâte à modeler et donc de pouvoir proposer des scènes sacrément flippantes et/ou gores. Il a été supervisé par Sam Raimi (réalisateur de l'original), donc on échappe à la catastrophe, mais on retrouve les problèmes inhérents au genre que sont les personnes clichés et les retournements de situations téléphonés et les sauts d'hémoglobines souvent superflus.
C'est quand même resté un bon moment et je n'ai pas regretté mon ticket de cinéma, donc si on veut voir un film d'horreur récent, je conseille. Sinon, vous passerez pas à côté de grand chose.
___________________ People prefer a problem they can't solve to a solution they don't like.
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Dontonio Hors Ligne Membre Inactif depuis le 01/03/2019 Grade : [Nomade] Inscrit le 17/02/2012 452 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts | Envoyé par Dontonio le Jeudi 01 Octobre 2015 à 14:56
Oui, le remake d'Evil Dead est un bon film d'horreur, bien divertissant, mais je n'ai pas vu les anciens, je n'ai jamais pris le temps de les voir.
J'ai aussi eux ma période ado avec des films d'horreur plus ou moins mauvais, mais je reste nostalgique des bons vieux slashers (Halloween, Vendredi 13, Les griffes de la nuit).
Mais récemment, il y a quand même eux du bon : Mister Babadook, Conjuring, Sinister, Mama, I Spit on Your Grave, Insidious, La Cabane dans les bois.
J'avoue que les films d'horreur japonais sont d'un autre niveau : Ju-On, Dark Water, The Ring (0-1-2). C'est une autre ambiance, des bruits, qui ont tendance à me dresser le poil!
___________________ Cherche joueurs à Meulan (78). Scellé, Duel Commander, EDH.
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Leodry Hors Ligne Membre Inactif depuis le 18/02/2023 Grade : [Nomade] Inscrit le 23/07/2007 2344 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts | Envoyé par Leodry le Jeudi 01 Octobre 2015 à 15:25
Moi j'étais allé voir lazarus effect au ciné... J'ai hésité à rester regarder la fin du film :-]
___________________ Feel the rhythm from within, feel it under your skin, every moment, every hour, every minute getting louder. When the rhythm has to come, let your heart be the drum. Every second of your life is a part of your song !
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