Topic Cinéma

Mission Impossible : Rogue Nation (Christopher McQuarrie, 2015)

Tom Cruise est beau.

J'ai une certaine tendresse pour la saga Mission Impossible. Les films ont jusque là été très différents les uns des autres et pour cause, on a systématiquement fait appel à des réals à forte personnalité (Woo, De Palma, Bird...). McQuarrie, c'est l'exact contraire : du faiseur. Et si du coup son film n'est pas aussi lamentablement foiré que les opus 2 et 3, reste que contrairement à la critique je trouve ça quand même loupé.
Deux gros problèmes : d'abord, c'est complètement cousu de fil blanc et le scénario aligne les poncifs du film d'espionnage type James Bond/Jason Bourne. On reviendra dessus ; mais surtout, la mise en scène de McQuarrie c'est un peu le renoncement, le mec qui n'a jamais un commencement de début d'idée de plan et qui filme tout sans imagination. Y a plein de séquences dans le film qui ont le potentiel d'être dantesques (et certains ici les trouveront sans doute excellentes) sauf que le plaisir est selon moi sabordé par une mise en scène limite dégueulasse.

1) La course poursuite en moto pue le numérique a des kilomètres. Juste, cette année, on a eu Mad Max : Fury Road qui était le film d'action le plus sensoriel/craspec/viscéral depuis des plombes. Constatez la différence.

2) Y a aucun climax de fin digne de ce nom, aussi j'ai eu l'impression que le film durait une bonne demi-heure de trop.

3) Tout le truc sur " vont-ils supprimer Mission Impossible ? " est aussi prévisible que lourd.

Pour en revenir sur le scénar, à la fois il ne se fout pas de votre gueule (y a TOUT ce qu'il doit y avoir dans un MI) et à la fois il semble être écrit sous cahier des charges. Heureusement, car tout n'est pas à jeter, Tom Cruise est toujours excellent en Ethan Hunt ; Pegg est un peu plus pénible que dans le précédent mais apporte une légèreté plutôt bienvenue et surtout, sonnez tambours, raisonnez clairons, Rebecca Ferguson est la grosse révélation du film avec le personnage féminin qui serait celui de l'année si il n'y avait pas Furiosa, reste qu'elle est bonne actrice, belle, crédible et tout enfin mon numéro de portable c'est le 06 14 45 26 94.

C'est tout ? A peu près. Les méchants sont nazes (mais vraiment très nazes), on ne ressent pas autant la cohésion de l'équipe que dans Mission Impossible 4 (largement meilleur) et je trouve le passage à Vienne peu convaincant. Sans moi, quoi.

Boris.

Assez d'accord avec la critique de Boris sur le Mission Impossible, juste un peu plus satisfait peut-être dans la mesure où au moins j'ai trouvé que le film tenait globalement un plutôt bon rythme, je ne me suis pas ennuyé, là où par exemple celui de Brad Bird avait une certaine période de creux (tout en restant bien meilleur sur à peu près tout le reste). J'ai aussi plutôt bien aimé la course-poursuite quand même malgré le numérique.

Pour le reste effectivement, j'ai eu une certaine sensation d'inachevé. Surtout à Vienne effectivement où le montage devient simplement répétitif à la longue. Pas mal de scènes qui sont pas forcément mauvaises, voire qui commencent plutôt bien et puis on reste à une manière de faire très conventionnelle. Donc je ne saurais pas comment décrire ça précisément mais en tout cas par rapport à Brad Bird c'est plutôt fade.

J'enchéris aussi sur Rebecca Ferguson, à qui on ne pourrait reprocher à la rigueur qu'un accent britannique parfois un peu discutable, mais c'est vraiment si on veut faire du pinaillage sous prétexte qu'elle est censée jouer une anglaise.

J'ai plutôt bien aimé aussi cette reprise d'un Ethan Hunt qui se casse la gueule, se prend vraiment des coups ou autre. Pas si surprenant que ça mais bon quand on se rappelle de la dernière collaboration Tom Cruise et McQuarrie j'étais quand même légèrement inquiet.

Weeds.

Le 12/08/2015 à 21:44, Weeds avait écrit ...

J'ai plutôt bien aimé aussi cette reprise d'un Ethan Hunt qui se casse la gueule, se prend vraiment des coups ou autre. Pas si surprenant que ça mais bon quand on se rappelle de la dernière collaboration Tom Cruise et McQuarrie j'étais quand même légèrement inquiet.

Weeds.

Effectivement tout ceci est largement plus sympathique que le honteux Jack Reacher. Reste que dans le genre Tom Cruise masochiste, il me semble que Mission Impossible 4 allait beaucoup plus loin puisqu'il passait vraiment TOUT LE FILM à se viander, à se prendre des bâches, à s'écraser, j'avais presque l'impression que le réal était un détracteur de l'acteur et voulait faire plaisir à ceux qui ne l'aiment pas . En tout cas ça marchait sur moi, j'étais forcément du côté du type qui se fait mal pendant deux heures.

Là, autant Tom Cruise prend, autant c'est en quantité bien moindre. C'est pour ça que je trouve que le film est écrit sous cahiers des charges : on reprend plein d'éléments de la franchise sans réussir à trouver son propre ton. Aussi naze soit-il, Mission Impossible 2 était clairement un freestyle Tom Cruise avec John Woo qui cherchait à le faire passer pour Chow Yun-fat. Ca ne marchait pas mais il y avait une tentative de faire quelque chose, comme dans le 4 le fait que la technologie tombe en panne à chaque fois pour renforcer la cohérion de l'équipe Cruise/Pegg/Renner... Ici y a un peu de suspens à la De Palma, un peu de gestion de l'équipe à la Abrahms, un peu de Cruise maso à la Bird ; on ne peut évidemment pas dire que c'est injustifié mais c'est le premier film de la franchise qui semble ne pas avoir d'univers propre à imposer.

Boris.

Votre discussion m'a donné envie de voir Mission Impossible 4, et c’était vachement bien. Je vais surement voir les 2 et 3 aussi par acquis de conscience avant de voir le 5.

Une fois n'est pas coutume, une fois est rarissime même, je vais parler d'un youtubeur que je trouve correct.

Sa chaîne s'appelle Cinfiles et on peut la trouver ici : http://www.youtube.com/user/Cinfiles

C'est pas qu'il soit plus cultivé que les autres (au moins il a le mérite de ne pas faire semblant, c'est pas lui qu'on prendra à faire du copier-coller de fiche wiki) ni qu'il ait une hauteur de vue céleste mais j'aime bien le type ; déjà parce qu'il a la voix de Dr_Z et que je trouve ça très troublant ; ensuite parce qu'il a un côté totalement omnivore ou entre deux blockbusters à la con il se farcit Le Dernier train du katanga ou Rhapsodie en aout avec une espèce d'enthousiasme assez communicatif. Bon c'est pas extraordinaire mais je le préfère largement au Fossoyeur, par exemple (déjà parce que lui ne me semble pas totalement fake).

Boris.

Comme je ne pouvais pas rester sur un truc positif je passe un petit extrait pas piqué des hannetons du dernier " lecinemaestpolitique " sur Jurassic World, " film raciste ".

Ceux qui espéraient que tourner dans une production américaine permettrait à Omar Sy d’interpréter autre chose que le bon noir de service, détrompez-vous. Sy, qui n’apparaît que quelques minutes à l’écran tout au long du film, incarne ici le side-kick noir du héros blanc dans toute sa splendeur (à l’exception des blagues nulles, heureusement). Son unique rôle dans le film consiste à soutenir et à approuver Owen Grady dans ses moindres dires, faits et gestes. Sa seule action dans le film consistera à sauver Owen de la menace d’un raptor en explosant ce dernier à l’aide d’un lance-roquette. L’homme blanc ne pouvant rester redevable de l’homme noir, Grady lui sauvera à son tour la mise quelques secondes plus tard, mais de manière non-violente, simplement en détournant l’attention du raptor. Ce qui a pour effet d’accentuer la violence avec laquelle Omar Sy a pulvérisé « dans le dos » le raptor. Ces noirs, tous des brutes.

Alors déjà je comprends pas trop : le sidekick noir cliché pour moi c'est le rigolard qui fait tout le temps des blagues de merde genre Chris Tucker ou Martin Lawrence. Si un noir ne fait pas ça tout le temps ben... c'est pas le sidekick noir habituel ? Je veux dire, la différence entre Omar Sy et un quelconque sidekick blanc ici, c'est quoi ? Ah ben oui il est noir. Enfin bref...

La partie sur le raptor est assez épique : Sy serait donc une brute dans le film parce qu'il... sauve son pote en tuant un raptor. Alors là... je sais vraiment pas quoi dire. Je croyais qu'au contraire c'était plutôt bien pour le personnage qu'il serve un peu à quelque chose (c'est le gros problème du personnage de Sy, tu l'enlèves le film change quasiment pas) mais visiblement il aurait du être peace and love en plein fight contre les raptors. OKAAAAY.
Surtout que bon, j'ai peut-être mal vu mais dans le film, rien ne me semblait désigner Sy comme le tireur au lance-roquettes. Je voudrais bien que d'autres spectateurs confirment ou infirment.

 Simon Masrani est en revanche clairement présenté comme un enfant capricieux. Disposant d’un petit hélicoptère, il tient absolument à le piloter lui-même et répète plusieurs fois « je gère, je gère », expression jeune s’il en est (le personnage avoisine la quarantaine), sourire idiot aux lèvres. Évidemment, l’entêtement de ce grand enfant originaire d’un pays que le réalisateur de film serait probablement incapable de placer sur une carte

* facepalm *.

Évoquant un méchant sbire James Bondien des années 70, le Dr Wu est discrètement vendu au spectateur comme étant méchant

Pas de bol y a aucun asiatique de tous les méchants bondiens des années 70 (années 60 oui : le célèbre Dr No).

L’autre personnage asiatique est un militaire nommé Hamada, qui intervient dans une scène faisant une allusion très claire à l’imagerie de la guerre du Vietnam (qu’on retrouve dans des films très typés « mâles » tels que Predator) : une escouade de soldats dans une jungle luxuriante, soudainement attaqués par un ennemi camouflé (l’Indominus), en traître. Il y a les flammes, la jungle, l’ennemi qui est camouflé et qu’on ne voit pas, la défaite des soldats américains. Pour moi, ce genre de scène sert à mobiliser un imaginaire associé pour les américains à la défaite militaire, pour ensuite l’exorciser avec la victoire  de l’homme blanc, ancien de l’US Navy (Owen Grady). A l’époque de la guerre du Vietnam, des critiques reaganiens accusaient la bureaucratie de l’administration américaine d’être responsable de la défaite. On peut interpréter le discours de Jurassic World de cette même façon, comme nous allons le voir à présent.

Je sais pas si ils ont remarqué mais l'escouade d'Hanada y a quasiment que des blancs et ils se font massacrer, scène qui d'après eux " exorcise la victoire de l'homme blanc ". Là je voudrais vraiment voir combien de spectateurs se sont dit en voyant les militaires blancs se prendre une raclée " BON DIEU c'est évident, c'est un film reaganien qui justifie la guerre du Vietnam ". Surtout qu'Owen ne gagne rien il se barre en courant.

Pis après j'ai arrêté de lire.

Boris.

Sorti du contexte ou dans son contexte, celle, celui, ceux ou celles qui écrivent ça sont cons. Il n'y pas d'autre mot. 
Et je suis près à parier mon chien que j'aime tendrement qu'ils critiquaient leur prof de français "Ouais mais il invente, l'auteur ne voulait pas dire tout ça."

Bon déjà, si, l'auteur voulait dire 95% de ce que ton prof de français t'a fait écrire car lui étudie et recoupe les informations et il regarde surtout le putain de contexte de l'oeuvre. 

On peut pas porter plainte pour diffamation ou une connerie du genre ? Ce sont les pires racistes, sexistes, antisémites et homophobes que je n'ai jamais vus. (Et en plus ils sont cons !) 

Je déteste ce site !
 

Vu quatre films ces derniers jours.

Je ne vais pas m'étendre sur le revisionnage de Shaun of the dead. Si certains gags fonctionnent (le lancer de vinyles ou on sacrifie du Dire Straits, Morrissey qui chante " Panic " à la télé pour illustrer l'invasion de zombies, le raccord sur Simon Pegg avec ses cacahuètes) je trouve que le film échoué à être totalement réussi à cause du fameux style visuel de Wright, qui joue énormément sur le recadrage, la rupture de ton mais le fait tout le temps de la même façon, ce qui aboutit à un comique qui lasse sur le long terme et à des passages plus dramatiques qui ne marchent pas du tout ; et Nick Frost surjoue. Reste un rythme enlevé et suffisamment de bons gags pour tenir la distance.

Edge of tomorrow, en dépit de sa bonne réputation, m'a paru franchement tout naze. Belle idée de présenter Tom Cruise comme le pire lâche de la terre sauf que comme il s'agit de lui faire revivre une journée en boucle, il peut rapidement se transformer en super héros. Sinon le mélange Un jour sans fin/Starship Troopers ne fonctionne pas très bien, ses sidekicks n'ont absolument aucun charisme, le scénario s’emmêle les pinceaux jusqu'à un happy-end honteux et totalement incohérent avec tout ce qu'on nous a expliqué avant et même les combats ne sont pas très bien filmés. Reste le Tom Cruise show, parce qu'on a beau dire une bouse avec Tom Cruise est souvent meilleure qu'une bouse sans lui, mais par rapport aux excellents critiques je me suis senti franchement arnaqué.

Panic sur Florida Beach de Joe Dante ben c'est EXCELLENT ! L'histoire est celle d'un producteur de cinéma un peu véreux inspiré par William Castle (John Goodman au top) qui monte un film sur un homme-fourmi géant ( " the MANT ! ") ; deux couples de gamins vont voir le film, tandis que la séance a lieu en pleine crise des missiles de Cuba et devient un gigantesque foutoir. C'est très dur à résumer mais j'ai adoré de bout en bout, l'hommage aux films de monstres de la Universal est parfait (putain comment je rigolais au " film dans le film " tellement il manquait plus que Lon Chaney Jr et on aurait dit un vrai), le mélange politique/teen-movie/référentiel fonctionne parfaitement, c'est ultra drôle, vraiment à voir à tout prix.

Appel d'urgence de Steve de Jarnatt fut également une très bonne surprise. Anthony Edwards (mais si, le Dr Green dans Urgences ! Celui qui a la tête de monsieur-tout-le-monde et qui était bien plus cool que George Clooney) reçoit un coup de fil par erreur, coup de fil annonçant l'envoi de missiles sur Los Angeles. Il a une heure pour fuir mais souhaite emmener Julie, une jeune femme rencontrée récemment.
Steve de Jarnatt s'est battu contre les producteurs pour garder sa fin et s'est retrouvé avec un budget ridicule ; il a eu raison. Qu'importe que le film fasse cheap, qu'importent ses divers défauts cinématographiques (introduction trop longue, voix-off emphatique et surtout, je trouve la relation entre les deux personnages principaux loupée, l'actrice jouant Julie étant plutôt moche et peu charismatique on comprend difficilement que l'autre risque sa vie pour elle) : Appel d'urgence est un film d'une sacrée puissance. A partir du coup de fil, il va crescendo dans la pression, la noirceur (au passage un film récent très connu a complètement plagié la fin), le sentiment d'apocalypse urbaine avec dix minutes de fin qui glacent le sang. Y a une excellente BO de Tangerine Dream (ça c'est pour motiver Crutch), c'est de la très bonne SF qui prouve encore aux français que nous sommes que si les américains sont meilleurs, ce n'est pas qu'une question de fric.
Gros coup de coeur également.

Boris.

C'est bon ! J'ai enfin regardé Starship Troopers !
C'est tout ce que je voulais dire, merci.

Ben moi j'ai regardé Orange Mécanique. 24h après, j'ai toujours pas fini de le digérer. Assez d'accord avec ce que dit boris sur edge of tomorrow, bien que je sois largement plus réceptif à ce qui est beau et ce qui pète dans tous les sens : la fin est décevante.

J'avais trouvé ça pas si naze que ça edge of tomorrow, bon après c'est peut-être surtout concernant mes attentes. C'est vrai que la fin par contre est franchement nulle, genre je sais pas comment conclure mon scénario, alors action + happy end. Le film me marquera pas, mais j'ai vu pire.

[EDIT] d'ailleurs en voyant un truc comme ça on s'attend pas à un truc génial, mais je me demande : si tu avais été le voir sans te faire influencer par la critique, aurais-tu toujours été si dur?

Ben oui, j'en aurais pensé la même chose, mon avis n'est jamais influencé par l'avis général, ni dans un sens ni dans l'autre. Je vais d'avantage voir des films qui ont une bonne critique (ce qui me semble logique) du coup je suis régulièrement en porte-à-faux mais c'est aussi parce que je pense être assez mauvais public.                                    
C'est aussi une question de sensibilité : ne considérant absolument pas le blockbuster ou le film d'action comme des genres inférieurs, je n'ai aucune gène à foutre une bâche quand je trouve que le truc est mal filmé ou mal raconté. Le fait que la critique encense Mission Impossible 5 qui n'a quasiment aucune idée de mise en scène de tout le film alors qu'un film comme Stoker, qui est bancal comme tout mais fascinant question réalisation, passe pratiquement inaperçu, ben ça me force à constater ma solitude. Je crois qu'on juge trop les blockbusters comme des objets fades qui ne seraient jamais totalement bons ni jamais totalement mauvais. On fout 6/10, on dit " sympathique " puis on passe au suivant, c'est pas du tout comme ça que je le ressens. 

Boris.

C'est aussi une question de sensibilité : ne considérant absolument pas le blockbuster ou le film d'action comme des genres inférieurs, je n'ai aucune gène à foutre une bâche quand je trouve que le truc est mal filmé ou mal raconté.

Je ne considère pas ça non plus comme des sous-genres, je laisse ça aux personnes comme mes parents. Même si mes goûts me portent en général vers un autre genre de cinéma, je n'ai aucun problème à aller voir un marvel par exemple, et mad max est largement dans mon top des films vus au cinéma cette année. En fait je suis plutôt d'accord avec toi sur Edge of tomorrow, c'est juste que mon avis n'est pas aussi tranché.

Après, ça pose la question de "qu'est ce qu'un blockbuster", non? A la base, un film comme Lincoln peut parfaitement être considéré comme un blockbuster, puisqu'il y avait un gros budget destiné à attirer les foules. Le fait que ce budget ait été dépensé dans le jeu d'acteur et le maquillage plutôt que dans les effets spéciaux sortent ils un film de son étiquette "blockbuster"?

Sinon cette semaine j'ai essayé de rattraper mon retard depuis Janvier, en regardant Avengers 2 (en parlant de blockbuster!), Interstellar (que j'ai trouvé très prenant, beaucoup d'émotions et de problématiques sont en jeu, j'ai vraiment trouvé ça passionnant, malgré un facepalm monstrueux lors de la résolution de l'intrigue temporelle), et Big Hero 6 (un Disney quoi, rien de spécial à noter).

(Et pour l'histoire je suis aussi passioné de cinéma, c'est juste que je traine pas souvent dans cette section des forums MC et que j'ai des goûts de merde que j'ai honte de partager par moments)

Sinon j'ai vu Victoria et j'ai été assez bluffé. Ok c'est sûrement pas le chef-d'oeuvre de l'année, mais il fallait en avoir pour faire un tournage en temps réel de 2h15 presque en vraies conditions (genre vrai alcool dans les bouteilles, ça explique le jeu d'acteur ^^). Au-delà du film, j'applaudis surtout la performance.