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Skarr

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Envoyé par Skarr le Jeudi 10 Mai 2012 à 12:21


Le 10/05/2012 à 08:45, BenP avait écrit ...

Ouaip, la mort des robots m'emeut toujours plus que celle des etres humains. Allez savoir pourquoi.


HAL 9000.

 

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Borislehachoir

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Envoyé par Borislehachoir le Jeudi 10 Mai 2012 à 12:37


J'ai pensé a exactement la même chose. 

Boris, on pourrait ajouter Rutger Hauer dans Blade Runner.

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kakkhara

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Envoyé par kakkhara le Jeudi 10 Mai 2012 à 15:23


sinon une petite référence amusante cachée dans avengers :

Hawkeye nous fait un petit remix de Holder non?

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"_Je joue attirance mortelle sur mon pisteur invisible et je t'attaque avec.
_ouais, j'ai pris 1
_ok ..."


Borislehachoir

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Envoyé par Borislehachoir le Samedi 12 Mai 2012 à 16:39


Le monde sur un fil ( Rainer Werner Fassbinder, 1973 )

Le professeur Vollmer est à la tête d’un institut de cybernétique qui est parvenu à créer un monde artificiel dans lequel quelques milliers d’entités vivent comme des humains. Lorsque Vollmer meurt subitement, le docteur Stiller ( Klaus Lowitsch ) rencontre Lause, le chef de la sécurité auquel Vollmer avait révélé un secret avant de mourir. Lause disparaît et plus personne ne se rappelle de son existence excepté Stiller, qui petit à petit commence à ressentir les mêmes symptômes que Vollmer.
Long téléfilm de trois heures 20, Le monde sur un fil est un Fassbinder TRES atypique, différent de ses mélodrames politiques et œuvre de science-fiction sur les réalités virtuelles qui en font l’ancêtre évident des Matrix, Inception et autres Avatar. Il est d’ailleurs drôle de constater que les anti-Matrix qui évoquent sans arrêt des plagiats d’œuvres japonaises n’aient pratiquement jamais cité ce qui est une des sources les plus directes ( genre le héros qui change de réalité à l'aide du téléphone, ou l'interrogation " est-ce que le café est marron parce qu'il a été décidé ainsi dans une autre réalité ", voilà quoi ), et oui que voulez-vous, Fassbinder était allemand, il ne pouvait donc faire un vrai film de science-fiction intelligent… et bien si.
Le monde sur un fil est un téléfilm doté d’une mise en scène mobile et élaborée, Fassbinder n’hésitant pas à varier ses cadres et à enchaîner des travellings surprenants pour accentuer le malaise de Stiller. La photo est signée de l’habituel complice de Fassbinder, Michael Balhaus qui a ensuite continué sa carrière chez Scorsese et qui délivre des teintes bleuâtres dérangeantes dont je ne suis pas extrêmement client personellement.
Le monde sur un fil est une œuvre extrêmement froide. Certains critiques y voient l’équivalent formel de la situation des entités programmées, mais le regard du réalisateur est vraiment trop distant de ses personnages, comme lorsque Stiller assiste à la mort accidentelle d’une femme sans sembler dérangé le moins du monde. Heureusement, Le monde sur un fil laisse des tas de questions en suspens et permet au spectateur de s’interroger sur les points de scénario obscurs. Qui plus est la thématique générale est évidemment passionante.
Toutefois, l’œuvre ne tient pas tout à fait ses presque trois heures et demie et l’ennui pointe plusieurs fois son nez dans la dernière partie. La quête de Stiller tend à ressembler à une suite de fausses pistes ( est-ce que A est l’agent de contact ? Non, c’est juste un agent double des finances dans l’institut scientifique. Est-ce que c’est B alors ? Non plus, etc. ) pas franchement captivante. 
Le monde sur un fil est le moins connu des bons films de science-fiction. Tous ceux qui nous gonflent avec les Wachos et Christoper Nolan devraient y jeter un coup d’œil car en dépit de divers points noirs qui font que je n’y vois pas un grand Fassbinder, Le monde sur un fil est totalement contemporain dans son propos et ce en dépit d’une forme très datée ( on sent bien les années 70 ).
J'ai mis cette chronique en premier parce que si je ne vous parle pas de ce film, ben personne ne le fera ; DVD chez Carlotta, achetez-le.









Pusher ( Nicolas Winding Refn, 1996 )

A Copenhague, Frank ( Kim Bodnia ) vend de la drogue avec son complice, le minable Tony ( Mads Mikkelsen ). Frank vit avec la prostituée Vic ( Laura Drasbaek ) qui souhaite s’enfuir le plus loin possible de Copenhague. Pour se renflouer, Frank emprunte au parrain Milo ( Zlatko Buric ) en vue de conclure un gros deal. Le deal foire, Frank est dénoncé par Tony et n’échappe à la prison qu’en détruisant toute la marchandise.
Premier film d’un cinéaste danois dont on a beaucoup entendu parler depuis son ascension à Hollydood, Pusher est une œuvre intéressante qui ne m’a globalement pas convaincu. Au positif : des personnages de losers plus vrais que nature et servis par des acteurs impeccables, ce qui sera une des plus grandes forces de la série durant les trois épisodes ; un refus de la glorification des truands bien combiné avec une absence de moralisation ainsi qu‘une énergie viscérale de l‘ensemble. Ajoutons à tout cela une tension palpable durant certains des meilleurs moments du film ( les rencontres avec Milo par exemple ) et une excellente scène de poursuite ou Frank réalise le sprint de sa vie face à la police.
Au négatif, j’ai trouvé la mise en scène très confuse et brouillonne. Deux fois sur trois, la caméra à l’épaule fait perdre l’action ou donne le mal de mer, et on est très loin de la maîtrise qu’avait par exemple à Fukasaku qui filmait le chaos d’une manière similaire. Le scénario sent le déjà vu ( en mieux ) du côté du cinéma américain et n’est pas exempt de longueurs. Qui plus est, contrairement à ses suites, Pusher peine à intéresser au sort de son personnage principal. Frank est un raté mais qui n’a pas grand-chose qui pousse à s’attacher à lui : son amitié avec Tony ne vaut rien, pas plus que sa relation avec Vic qui elle semble éprouver quelque chose. Par conséquent l’articulation générale de la trame narrative autour du calvaire de Frank n’est pas touchante tant on a du mal à plaindre ce pauvre gars qui ne mérite aucune sympathie.
Ni réussi ni raté, Pusher allait toutefois changer la vie de son réalisateur, pour le meilleur et pour le pire.

Pusher II : Du sang sur les mains ( Nicolas Winding Refn, 2004 )

A sa sortie de prison, Tony du premier épisode retrouve son père, le gangster le Duc ( Leif Sylvester ). Il parvient à le convaincre qu’il a arrêté la drogue et qu’il peut travailler pour lui. Tony rejoint donc des voleurs de bagnoles tout en découvrant qu’une prostituée attend un enfant de lui. Alors qu’il rend visite à sa mère, il découvre que celle-ci est morte depuis des mois.
Il se passe vraiment quelque chose durant le visionnage de Pusher II. D’abord Mads Mikkelsen alias Tony est le meilleur acteur de la trilogie, une véritable révélation ; si dans les Pusher tout le monde joue bien, lui irradie de son charisme naturel et éclipse tous ses partenaires.
Loin du sale con de Pusher, Tony apparaît ici comme un mec coincé entre le désir d’être aimé par son père et sa propre paternité. Tout le monde traite Tony comme de la merde et celui-ci, loin de se rebeller, encaisse en espérant être accepté un jour comme en témoigne le tatouage « respect » qu’il arbore sur le dessus de son crâne. Là ou le scénario est extrêmement fort, c’est que jamais Tony n’exprime clairement ses tiraillements, le spectateur parvient à les ressentir simplement par l’image et par le jeu de Mikkelsen.
Pusher II est certainement le moins violent des trois graphiquement, ce qui n’est pas un défaut pour moi vu que j’ai du mal avec la manière dont Refn filme cela. A ce propos Pusher II a également la brillante idée de laisser tomber la mise en scène trop rapprochée du premier pour se faire plus classique et c’est très agréable.
J’apprécie moins les caméos inutiles que Refn semble affectionner, ici c’est Milo qui passe dire bonjour le temps d’une courte séquence peu intéressante. L’intrigue autour de Kurt le con, un ami de Tony limite psychopathe, est bien moins finement écrite que tout ce qui tourne autour de Tony lui-même et Refn n’a peut-être pas ( encore ? ) le talent de metteur en scène d’un Scorsese ou d’un Coppola.
Je pinaille, je pinaille, mais Pusher II est un excellent film, mon préféré de la trilogie et de tous les films de Refn que j’ai vu. Emouvant, psychologiquement intense et doté d’une fin sublime, Pusher II est peut-être mon film de gangsters préféré des années 2000. Et celui qui ne pense pas avoir un Tony dans son entourage, c’est juste qu’il ne veut pas ouvrir les yeux.








Pusher III : L’Ange de la mort ( Nicolas Winding Refn, 2005 )

Milo se prépare pour la fête d’anniversaire de sa fille, pour laquelle il met les petits plats dans les grands. Clean, il assiste à des réunions d’anciens drogués ou il confie sa volonté de changer. Un deal rate et au lieu de l’héroïne prévue, Milo reçoit de l’ecstasy puis délègue sa revente à son ami le dealer Mohammed, qui disparaît..
Volet final de cette atypique trilogie, Pusher III est le plus difficile d’accès et le plus violent ; si la réputation très bourrine de la série est honnêtement bien surfaite, Pusher III possède une séquence de vidage de cadavre franchement dégueulasse mais qui a au moins le mérite de la frontalité : dans les Pusher, la violence n’a rien, rien, rien de cool.
Cet épisode globalement proche du deuxième concernant sa mise en scène est celui qui me convainc le moins sur le plan scénaristique : le déroulement de l’anniversaire est à la limite de l’incompréhensible et les réactions de la fille de Milo semblent sorties d’un autre film. Les caméos adorés de Refn sont très douteux, et autant celui de Radovan ( le sbire de Milo dans le premier épisode ) peut se comprendre, autant celui de Kurt le con du deuxième est un gros deus ex machina. Reste Milo, sa solitude, sa tristesse et sa réelle bonne volonté, tentant sans succès de se sortir de l’engrenage. La meilleure scène de Pusher III reste la rencontre entre un proxénète polonais et Milo, celui-ci se rendant compte que la prostituée au service du polac pourrait être sa propre fille. En cela Milo rejoint un peu Tony dans sa recherche d’unité familiale et son envie de se sortir du banditisme par le biais de sa progéniture.
Le problème de Pusher III c’est qu’on ne comprend pas forcément ou ce volet veut en venir. Certains passages sont vraiment what the fuck ( cinq minutes pour t’expliquer que les hommes de Milo ont la chiasse à cause de sa cuisine… c’était vraiment nécessaire ? ) et contrastent avec les quelques moments ou le Refn de Pusher II est de retour. Reste que ce volet se disperse beaucoup trop et ne tient malheureusement pas ses ambitions sur la longueur.
Décevant mais plein de bonnes intentions, Pusher III fait surtout pâle figure après son remarquable prédécesseur et empêche la trilogie de prendre son envol pour atteindre les grandes sagas mafieuses. Dommage, mais Rein ayant depuis progressé en temps que metteur en scène, on peut rêver de le voir accomplir un jour son chef d’œuvre.


Je place un petit encart : dans le coffret Pusher on trouve un documentaire nommé Gambler qui porte sur Refn qui, ruiné par son troisième film Inside Job, s’est retrouvé endetté, d’où la réalisation de Pusher II et Pusher III pour payer ses créanciers.
Moi qui ne suis pas forcément un admirateur éperdu du cinéaste, j’ai adoré ce documentaire. Refn, migraineux, déprimé et au bout du rouleau, semble totalement anéanti à l’idée d’en revenir au point de départ de sa carrière, Pusher donc, et de faire de l’alimentaire. Il faut vraiment le voir car c’est un beau docu sur le conflit entre l’artistique et le commercial, et parce que depuis que je sais que Refn est un fan de Sergio Sollima, je lui pardonne beaucoup de choses.


La nuit du loup-garou ( Terence Fisher, 1961 )

Au XVIII ème siècle, un marquis emprisonne un mendiant simple d’esprit qu’il laisse croupir durant plusieurs années. Le mendiant devenu une vraie bête sauvage meurt après avoir violé une servante, qui assassine le marquis et s’enfuit pour mourir à son tour après avoir donné naissance au jeune Leon ( Oliver Reed ). Leon se révèle être un loup-garou.
ENFIN ! Ça y est, miracle, un vrai bon film de loup-garou ! Sonnez trompettes, résonnez clairons, depuis le temps que je me coltine les navets de la Universal avec Lon Chaney Jr ( je te déteste Lon Chaney, je te hais ! ), j’apprécie d’autant plus ce fleuron des studios Hammer qui mériterait la même reconnaissance que leurs meilleurs Dracula ou Frankenstein.
Je me rends compte avec intérêt que l’originalité du traitement des films Hammer réside dans leur critique sociale sous-jacente : l’introduction du Chien des Baskerville cher à kakkhara met ainsi en scène le maléfique Sir Hugo Baskerville qui tente de violer une jeune femme tandis que Frankenstein s’est échappé montre un baron Frankenstein bien plus malsain que le sympathique savant des films Universal. Ici le loup-garou est la victime indirecte de la cruauté d’un marquis haïssable et sadique : l’animalité est la conséquence de l’inhumanité des puissants. Oliver Reed est le meilleur acteur ayant interprété le loup-garou de très loin, ses traits à la fois bons et durs, juvéniles et violents font qu’il est totalement crédible en passant de la douceur à la folie.
Si on ajoute à ces qualités la beauté visuelle indéniable des grands films de la Hammer, l’élégance de la mise en scène de Fisher et l’extraordinaire qualité de l’introduction, on obtient une œuvre qui aurait pu atteindre le statut de très grand film si des défauts notables ne venaient pas ternir en partie le plaisir.
La romance entre Oliver Reed et la jeune fille promise à un noble est trop abrupte et par conséquent n’émeut pas vraiment le spectateur. Le côté moralisme chrétien avec le prêtre qui explique tout est à la fois une facilité narrative et quelque chose d’un peu pénible à entendre, tandis que comme souvent dans les films de loup-garou la fin est un peu décevante au vu des belles promesses qu’apportait le film.
Mais après toutes les daubes que je me suis tapé dans le registre, je suis obligé de recommander La nuit du loup-garou. Vainqueur par KO.










Bon voilà. Une sélection sans chef d'oeuvre mais aussi sans bouse, avec trois très bons films et deux produits bancals qui méritent toutefois un petit coup d'oeil. Et pour une fois, c'est la fête des films en couleurs 

Boris, à mon avis je vais pas refaire de chroniques tout de suite.

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jokerface

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Envoyé par jokerface le Jeudi 17 Mai 2012 à 14:50


Up du topic parce que javais envie de proposer un ptit truc : Qu'on fasse régulièrement des classements sur un sujet en particulier et qu'ensuite on fasse éventuellement un vote pour élire le top 1 de sa catégorie.

Aujourd'hui je vous propose comme sujet : le personnage (spécifique, pas générique) ou l'acteur que vous trouvez le plus insupportable. Il peut être d'un film, d'un téléfilm, ou d'une série.


1) Benoit Poelvoorde : je supporte pas sa tête, je supporte pas ses mimiques, je le trouve pédant, pas drôle, il a beaucoup de films de merde à son actif, bref, je peux pas l'encadrer. Je garde un souvenir heureux où dans "le boulet" Gerard lanvin lui décoche une droite dans la face. Jai jouis à ce moment.

2) Amélie Poulain : Je met pas "Audrey Tautou" parce que il ya des films où au lieu d'être cruche elle est simplement transparente (Da vinci code). Du coup la pillule est moins amère. Amélie Poulain me donne des envies de meurtre : son teint cireux, son faciès limite déformé, ses manies de je m'occupe de ce qui me regarde pas, sans parler que ce personnage est pour moi l'allégorie de la niaiserie.

3) Micah (Heroes) : Autant dans les dernières saisons il s'est amélioré, autant dans la première le gamin est juste insupportable à poser 36000 questions les plus idiotes les unes que les autres. Sans parler du fait qu'on dirait qu'il prend un malin plaisir à poser celles qui dérangent, mettant bien les autres personnages dans la merde.

4) Dale (Alien vs Predator Requiem) : C'est le blond, qui a le rôle principal. Le mec se la joue superman, insulte tout le monde ou presque, passe son temps à gueuler et il est mauvais, mais mauvais...Sans parler du film de la même qualité. 

5) Elisabeth Swann (Pirate des Caraïbes) : Peut t'on faire plus horripilant ? Se donne des grands airs, ne sert à rien , pousse des grands cris, est constamment en détresse, veut jouer dans la cour des grands alors qu'on préférerait la voir pendue en haut du grand mât. Mon grand bonheur fut de ne plus la voir dans le quatrième volet.

 6) Sam Witwicky (transformers 1,2,3) : Dans le genre parfait trouduc, il fait fort. Le mec jeunot , moche, maigrichon, qui parle à tout le monde comme à son chien (même aux agents du gouvernements) qui se prend carrément pas pour de la merde (ouin ouin jai un travail pourrit moi je veux sauver le monde, cest ma spécialité !) qui prétend dans le 3 avoir viré Megan Fox parce qu'elle lui plaisait plus, bref...J'attends avec impatience de voir un des robots lui marcher dessus sans faire exprès et s'essuyer ensuite les pieds sur le gravier.

7) Edward et Bella (Twilight)  : Oui je sais , cest un couple, mais dans le genre "on sert à rien" ils sont un peu les rois. Les films sont vides, les personnages sont vides, le jeu d'acteur est vide. Je rêve voir débarquer sur le tournage  Wesley Snipes dans son costume de Blade pour faire un carton, ils ne manqueront à personne.

8) Jonathan.E (Rollerball 1975) : Je n'ai pas de souvenir de l'acteur dans d'autres films (même si il en fait pas mal) mais dans RollerBall il est...comment dire ? Comme relié en permanence à une poche de transfusion de valium et de morphine. A grosses doses. Le mec parle de façon molle...mais molle...limite du malaise. Il est tout le temps assis, comme si il était tout le temps fatigué. C'est d'autant plus insupportable qu'il est censé incarné un sportif. A se defenestrer.


9) Tracy (Thirteen ) : Le cliché typique de la sale pouffe à qui on a envie de briser les cervicales. Se prend pas pour de la merde, gueule sur sa mère, s'habille comme une pute et agît en tant que tel. De quoi devenir sérial killer.

10)  Johnny Blaze (Ghost Rider) : Pas la peine de faire un dessin, Nicolas Cage est mou , mou , MOU, il incarne le spectre avec autant de conviction qu'un panda neurasthénique . On a qu'une hâte : que le film se termine.


Bon voila, jai réussi à en caser 10. J'aurais pu en mettre d'autres pour certains, (je m"attends à voir débarquer Jar Jar Binks en masse) mais faut faire des choix. Jai mis pas mal de flms récents, mais cest surtout que les films dont je garde pas un bon souvenir, je m'arrange pour les voir qu'une fois et les oublier ensuite (sauf si ils sont vraiment trop mauvais, là ça marque pour d'autres raisons).

Je sais que le sujet est pas folichon, mais ça permet de commencer quelque part. On peut très avoir comme prochain sujet :  "films avec les BO que vous préférez", cest juste que là cest plus facile de commencer avec un truc à critiquer. Ca donne plus de matière.



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Le 23/02/2017 à 16:10, David avait écrit ...

Mon papa me disait : "on n'écrase par les fourmis, fils"

Borislehachoir

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Envoyé par Borislehachoir le Jeudi 17 Mai 2012 à 15:10


1 ) Normanfaitdesvidéos. Il va bientôt faire du cinéma et je hais déjà le film dans lequel il jouera.

2 ) Alain Soral dans " L'Antisémite ". Parce que c'est le prolongement logique de son oeuvre littéraire, c'est-à-dire de la merde en barres.

3 ) Marie-Antoinette dans le film de Sofia Coppola. S'apesantir sur le destin d'une pétasse narcissique quand tout le peuple crève de faim, je trouve que c'est un des regards de cinéaste les plus abject de tous les temps. Je n'ai rien contre Kirsten Dunst, son arrière-train hante mes nuits mais elle a joué un des persos les plus horripilants ever.

4 ) Said Taghmaoui et Thomas Dutronc dans le film d'Alain Soral. Le premier pour sa philosophie de vie merdique, sa vulgarité scato et SURTOUT sa coupe de cheveux, le second parce que c'est le pire acteur du monde doublé d'un lexomil sur pattes.

5 ) Les personnages joués par Steven Seagal. OK j'aurais du en prendre un précis sauf que c'est tout le temps le même : ancien de la CIA blablabla spécialiste en contre-espionnage blablabla ancien du Vietnam tout ça et en plus des fois il sait cuisiner. Pour les non-talents d'acteurs de Steven et pour l'idéologie FAF qu'il y a derrière.

6 ) Adjani dans La journée de la jupe. Personnage mélange d'un spot de propagande de Bruno Mégret et du Droit de savoir sur TF1. Hystérique, abrutie, pseudo-féministe, le film ne serait pas une telle purge si il n'essayait pas en permanence de forcer le spectateur à prendre parti pour elle.

7 ) Jigsaw, pour son idéologie de merde, pour le soin qu'apportent les scénaristes à justifier ses trucs les plus atroces, pour la complaisance dont il fait preuve et parce qu'au moins, dans les années 80, les Serial Killer se contentaient de te cramer la bite, aujourd'hui leur morale nous casse les couilles.

8 ) MISSA SUIS JAR JAR BINKS ! Pas besoin de justifier.

9 ) Les héros d'American Pie. Bande de trisomiques insupportables aux préoccupations sans intérêt censée symboliser la jeunesse en quête d'identité sexuelle. Tas de merde.

10 ) Lon Chaney Jr, acteur fétiche des films de monstre Universal des années 40. Nul en loup-garou, pitoyable en créature de Frankenstein, il fait sans doute l'un des pires Dracula de l'histoire de cinéma dans Le fils de Dracula. Son physique pataud, son air benet et son absence de grâce en font un acteur absolument nul quoique étrangement sympathique.

Boris, et des centaines d'autres.

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corum

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Envoyé par corum le Jeudi 17 Mai 2012 à 16:01


Je te trouve dur avec Marie Antoinette. Son mari est impuissant, elle se sent seul et tout et tout. Pis elle mange des gâteaux et elle a des chaussures.
Bon ok, en fait tout ce que j'ai retenu du film, c'est que je la baiserais bien.
Tiens d'ailleurs, tu penses quoi de Ken Loach Boris ?

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"car le style pour l'écrivain aussi bien que la couleur pour le peintre est une question non de technique mais de vision" Marcel Proust

Borislehachoir

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Envoyé par Borislehachoir le Jeudi 17 Mai 2012 à 16:33


Le 17/05/2012 à 16:01, corum avait écrit ...

Tiens d'ailleurs, tu penses quoi de Ken Loach Boris ?

 

Alors, c'est un peu complexe.

Grosso modo son cinéma-vérité c'est absolument l'antithèse de ce que je cherche ( moi qui suis plutôt dans une optique formaliste ) et d'autant plus qu'en général la photo chez lui est DEGUEULASSE.
Mais ce qui peut me géner le plus c'est le côté hyper-didactique de certains de ses films, genre militant communiste qui fait un tract, ça me sort pas les yeux.

Par contre, je pense que c'est un très bon directeur d'acteurs quand il veut et je dois admettre que sans comprendre pourquoi je ne m'emmerde jamais devant ses films, même quand ça m'énerve. Je respecte l'homme et son intégrité et je trouve qu'il s'attaque souvent à des sujets intéressants.

De ce que j'ai vu, j'aime surtout ses films des débuts comme Kes ou Family Life même si je suis très loin d'avoir tout vu. Et le passage qui m'a le plus ému d'un Ken Loach n'est pas dans un Ken Loach : dans l'Anglais de Soderbergh ( film très bizarre, tellement que j'ai renoncé à le chroniquer vu que je n'arrivais pas à foutre des mots sur ma pensée ) il y a des faux flashbacks qui sont en fait des extraits du tout premier Ken Loach avec Terence Stamp. Cela m'avait beaucoup ému et du coup je serais très curieux de le découvrir.

Boris, bref, mitigé mais intrigué.

 

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Envoyé par Borislehachoir le Jeudi 24 Mai 2012 à 15:53


La dernière maison sur la gauche ( Wes Craven, 1972 )

Mari ( Sandra Cassel ) et son amie Phyllis ( Lucy Grantham ) sont deux jeunes filles sortant fêter l’anniversaire de Mari. Ce faisant, elles rencontrent un quatuor de délinquants dangereux et recherchés par la police menés par Krug ( David Hess ). Après les avoir enlevé, Krug et sa bande violent Mari et Phyllis avant de les assassiner. Le hasard poussera le groupe de Krug chez les parents de Mari.
Certains critiques comme Olivier Père voient derrière ce premier film de Wes «Freddy Krueger » Craven un aspect libertaire ; je pense l’exact contraire : Krug et sa bande sont de toute évidence des résidus de mai 68, clones de Charles Manson vivant dans une absence de règles morales et d’empathie. Au contraire, la sympathique famille de Mari, plutôt républicaine, est présentée comme aimante et chaleureuse jusqu’à la dernière partie du film les fasse basculer dans une sauvagerie démentielle.
La dernière maison sur la gauche choque t-il encore en 2012 ? Franchement, cent fois oui. La séquence du viol est atroce et le carnage final, ou David Hess découvre la difficulté du combat à mains nues contre une tronçonneuse, est un climax tout à fait réussi.
La mise en scène de Craven est TRES sale, très granuleuse, genre Massacre à la tronçonneuse avant l’heure et en plus crade encore. Cela évite le piège de l’esthétisant d’autant plus que même si on peut penser l’exact contraire, j’ai trouvé Craven moins complaisant dans son filmage que certains de ses suiveurs. En revanche l’emploi de musique pop est parfois totalement à côté de la plaque, et la partie du scénario sur les deux flics trisos qui enquêtent n’aurait pas pu être plus inutile ( ils n’auront aucun rôle actif de tout le film ). Les acteurs et actrices sont excellents et on n’est pas prêt d’oublier ces gros malades de David Hess et de Fred Lincoln, qui va d’ailleurs se faire arracher la bite à coups de dents, sisi.
Ce film est-il abject ? Chacun tranchera selon ses critères, pour ma part non. Il est toutefois indéniablement le grand-père des divers torture porn dont on nous abreuve aujourd’hui, bien qu’il soit doté d’un ancrage social ( les deux filles de bourgeois sur lesquelles les exclus prennent leur revanche ) qui fait défaut à ceux-ci.
La dernière maison sur la gauche a vieilli dans sa forme et s’éparpille beaucoup trop dans sa trame. Toutefois, il demeure aussi répugnant qu’à sa sortie et pour cela a bien mérité sa place de classique du film d’horreur.
Pour l'anecdote, ma petite soeur adore.









La colline a des yeux ( Wes Craven, 1977 )

La famille Carter se perd dans le désert est attaquée par une horde de pillards retournés à l’état primitif. Ceux-ci assassinent les parents et la grande sœur Lynn, ne laissant pour survivants que Doug ( Martin Speer ), le mari de Lynn, son propre bébé ainsi que Bobby et Brenda, le frère et la sœur de Lynn. Les survivants s’organisent tant bien que mal.
Postérieur de cinq ans à La dernière maison sur la gauche, La colline a des yeux possède des thèmes en commun avec celui-ci : auto-défense, retour à la barbarie, cruauté, sadisme et conflit entre le monde civilisé et le monde sauvage. Il est toutefois beaucoup moins choquant aujourd’hui, tout en ayant au moins autant vieilli. Les acteurs y sont moins convaincants et en dépit de quelques belles idées par-ci par-là ( le cadavre de la mère pour attirer les méchants ! ) qui font mouche, le spectateur n'est presque jamais choqué.
Un autre gros problème réside dans le scénario. Il faut se rendre compte que LE CHIEN des héros va buter la moitié des méchants, et quand je dis la moitié, c’est VRAIMENT la moitié. Difficile d’être crédible en survival impitoyable quand le chien fait tout le boulot, et malheureusement les acteurs n’inspirent pas la peur suscitée par ceux de La dernière maison sur la gauche.
Ce film a fait l’objet d’un remake en 2006, et si celui-ci n’apportait pas grand-chose sur le fond, je suis obligé de constater que formellement il met un énorme coup de vieux à son aîné. L’efficacité des scènes d’action et le dynamisme du montage d’Alexandre Aja renvoient la version de Craven au stade d’antiquité certes non dénuée d’intérêt, et évite les moments les plus embarrassants de l’œuvre originale ( on explose une caravane…. a-t-on tué le mec qui était dedans ? AH NON IL SORT EN HURLANT DES DECOMBRES ! ). Il y aussi un passage ou une fille arrive à faire passer un cochon pour un bébé qui sonne affreusement TOC.
Pour autant, le visionnage de La colline a des yeux n’est pas déplaisant. Le rythme y est convenablement géré et la violence fait parfois mouche. Cependant, j’estime qu’aujourd’hui, en dépit de son intérêt historique, La coline a des yeux ne remplit par son rôle de film d’horreur.

La peau douce ( François Truffaut, 1964 )

Pierre Lachenay ( Jean Desailly ), écrivain marié, rencontre lors d’un voyage la ravissante hôtesse de l’air Nicole ( Françoise Dorléac ) avec qui il entame une liaison. Il finit par quitter sa femme pour s’installer avec Nicole.
C’est le chef d’œuvre de la série et très certainement un film qui figurera très haut dans le classement de mes découvertes 2012. Truffaut capte avec génie les moments de désir, d’attention mais aussi de désintérêt, de rejet. Lachenay est un homme courtois, calme et gentil mais instable et dénué de courage. Il s’embarque dans des situations qu’il ne maîtrise pas et réagit systématiquement à côté de la plaque, aggravant les problèmes qu’il a crée. Sa relation avec Nicole est vouée à l’échec en dépit de l’amour qu’elle lui voue, et à éviter les conflits avec chacun, Pierre rend malheureux tout le monde. Il n’est sans doute pas un mauvais homme, mais son inconséquence finit toujours par se payer sur le long terme.
Sinon, en 1964 Françoise Dorléac était l’une des plus belles femmes du monde et Georges Delerue le meilleur compositeur français, sa partition est inoubliable et d’une incroyable sensibilité. Je la réecoute en boucle depuis une semaine.
Pour beaucoup, c’est l’un des films les plus hitchcockiens de Truffaut, et je partage cet avis. Ce n’est pas tant dans la thématique générale que dans la précision du montage, le traitement de certaines scènes a priori banales comme de grands moments de suspens ( la conférence ou Nicole attend Jean, les efforts désespérés de Jean pour se débarrasser d’un gêneur ) qui portent la marque de l’influence du maître. Mais c'est avant tout un film charnel, un film de petits gestes, de regards. Plus que par les dialogues, c'est par sa capacité à transcrire visuellement l'exhaltation, l'attirance ou au contraire la répulsion que La Peau Douce raconte son histoire. On peut reprocher à Truffaut son classicisme, à l'opposé de la frénésie d'un Jules et Jim par exemple, mais à partir du moment ou ce classicisme est aussi pertinent au vu du sujet, je trouve le procès idiot. Jules et Jim et La Peau Douce sont deux chefs d'oeuvre complémentaires, deux grands films sur la passion amoureuse qui demeurent aussi pertinents aujourd'hui. Corum va adorer, et si ma mémoire est bonne kakkhara adoré déjà ; c'est aussi pour ça que j'aime MC.









The Thing ( Matthijs van Heijningen Jr, 2011 )

Une équipe de chercheurs norvégiens découvre en Antarctique un vaisseau extraterrestre congelé dans la glace. La paléontologue américaine Kate Lloyd ( Mary Elizabeth Winstead ) est appelée à rejoindre les scandinaves pour leur apporter son aide, et bien évidemment la bestiole est un peu plus dangereuse que prévu.
The Thing version 2011 est un remake de The Thing version 1982 qui refuse d’être un remake et se comporte comme une préquelle, c’est-à-dire une histoire se passant avant celle qu’on connaît, ce qui devrait bien fonctionner ici puisqu’on voyait effectivement au début du film de Carpenter la bestiole se tailler du camp norvégien décimé.
C’était plutôt sympathique comme projet, mais ça foire. Ça foire non pas sur le plan de l’horreur pure, ou la bestiole est bien dégueulasse à souhait - même si le réalisateur préfère faire dans le « BOUH ! » que dans la réelle tension psychologique comme son modèle -. Non, ça foire parce que le scénario est inepte.
Prendre une actrice américaine au milieu des norvégiens…. Mouais, bof. On t’explique au début du film qu’un seul membre de l’équipe ne parle pas l’anglais. Dans ce cas POURQUOI faire un suspens sur sa mort ? On le sait qu’il n’est pas mort, le survivant ne comprenait pas l’anglais dans le Carpenter, ça ne sert à rien de jouer là-dessus !
De même, on pique à l’original le passage du test sanguin en groupe pour le changer en examen dentaire. Non seulement la scène n’a ici aucune tension, mais surtout nous colle un des twists les plus débiles de tous les dents, rien à foutre je spoile :

- Comment t’as su que j’étais pas converti ?
- La chose n’assimile pas les métaux et t’avais encore ta boucle d’oreille.
- Celle-là ?
- Tu l’avais à l’oreille gauche, là tu l’as à la droite. Tu es converti !

Le scénariste qui a écrit ça mérite une privation de salaire pour les cinq prochaines années pour son boulot de sagouin. C’est dommage parce que sur plusieurs aspects ( musique, décors, gore… ) il est réussi. Seulement l’histoire est merdique et la mise en scène est loin de la transcender avec ses effets de surprise relus. Et le sort de l’héroïne, c’est n’importe quoi.
Sinon, à la fin, on découvre que le mec qui ne parle pas anglais n’était pas mort, par contre il est resté à rien branler pendant la moitié du film. Et puis, Mary Elizabeth Winstead, je l’aime d’amour fou mais c’est quand même une bien mauvaise actrice.

Croupier ( Mike Hodges, 1998 )

Le romancier Jack Manfred ( Clive Owen ) trouve un emploi de croupier dans un casino afin d'en extraire la matière nécessaire à l'écriture de son prochain livre. Dans un univers très règlementé, il se fait petit à petit sa place au sein du personnel d'un casino, jusqu'à ce qu'une cliente lui propose de participer à un casse.
Parmi mes cinéastes culte - oui, culte ne prend pas de s au pluriel - à moi, Mike Hodges tient une place à part. Après avoir travaillé pour la télévision, il signa avec son premier long-métrage Get Carter/La loi du milieu un classique instantané et l’un de mes films favoris de tous les temps ; enchaînant les bides durant les années 70-80, il ne tournera plus durant les 11 années suivant le franchement médiocre l’Irlandais, jusqu’à ressurgir avec ce Croupier puis avec le très intéressant Seule la mort peut m’arrêter, toujours avec Clive Owen, en 2003. Depuis, l’un des réalisateurs les plus doués d’Angleterre n’a pas donné signe de vie cinématographique.
Revenons-en donc à Croupier, ou enfin Hodges retrouve ( presque ) le génie de Get Carter. Son héros est distant, froid, professionnel et si la voix-off est parfois envahissante, elle retranscrit à merveille le caractère glacial du personnage joué par un Clive Owen au top devenu d’ailleurs une star hollywoodienne après ce film.
Quand on possède mon aversion envers les cinéastes anglais à la mode durant les 90’s ( Danny Boyle, Guy Ritchie ), la mise en scène posée et précise de Hodges semble tombée du ciel tant elle s‘oppose au style clipesque-branchouille. En dépit d’un twist final dont je me serais bien passé, Croupier slalome intelligemment entre les clichés et apparaît comme un hybride étrange de film de flambeur, de polar et de Stephen King ( le personnage d’écrivain qui ne sait plus différencier la réalité de la fiction ) et trouve son équilibre en flinguant les conventions du genre : le hold-up est traité en 30 secondes maximum, un personnage disparaît sans qu’on nous explique pourquoi tandis que les causes de certains évènements ( le renvoi de la collègue de Jack ) restent inexpliquées à la fin. Il en ressort une impression diffuse d’œuvre limite somnambule, à ceci près que comme dans Get Carter, on y trouve en filigrane une étude de la société anglaise : le casino y est le lieu ou personne ne peut gagner, ou les croupiers eux-mêmes s’observent et se dénoncent les uns les autres pendant que de l’autre côté de la table, les flambeurs rêvent de l’argent qu’ils n’auront jamais. Aucun toc, aucune pose dans ce polar nonchalant qui en dépit de ses faiblesses demeure tellement singulier qu’il est à redécouvrir de toute urgence, comme les autres réussites de Hodges que j’ai pu citer.
Au passage, pour les fans de Dr Who, on y voit River Song à poil.









Boris.

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Kiwi

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Envoyé par Kiwi le Jeudi 24 Mai 2012 à 15:56


Men In Black 3 ( Barry Sonnenfeld, 2012 )
Une phrase suffira, d'la merde, du début à la fin... j'ai au moins réussi à éviter le coup de la 3D cette fois.

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Le plein de vitamines.

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Envoyé par f4k3 le Jeudi 24 Mai 2012 à 16:09



Visionnés récemment:
*Pulp Fiction
*Boulevard de la mort

Deux Tarantino que j'ai appréciés, même si la fin du second m'a laissé sur ma faim x)

*Deconstructing Harry: une enième autoanalyse de Woody Allen, c'était mon dépucelage.
Bah, que dire, Allen s'analyse à travers les créations de son propre personnage (Woodyception?), intéressant, et très juif

*Insidious: si vous voulez du bon film d'horreur qui file les pétoches, sans pour autant avoir du sang au m², vous serez servi!
Le réa joue bien avec les jeux d'ombres, les "aperçus", et les peurs nocturnes/primales/enfantines

Un excellent film

En cours et a venir:
*Fellini: Nights of Cabiria, Ginger e Fred, La dolce vita
*Godard: A bout de souffle, Le Mépris
*Audiard: De battre mon coeur s'est arrêté

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kakkhara

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Envoyé par kakkhara le Jeudi 24 Mai 2012 à 20:07


J'avais bien aimé moi La Colline a des yeux. je trouve qu'au niveau du choquant il est quand même pas trop mal, ne serait-ce que la scène avec le bébé, le suspens est sympa et j'apprécie le twist final. Par contre j'ai pas réussi à trouver la sutie ne serait-ce qu'assez drôle pour aller jusqu'au bout.


Dark Shadows, de Tim Burton (2012) : Barnabas Collins est amoureux fou de Josette, mais il a eu la mauvaise idée de contrarier l'amour d'une sorcière vindicative, le pauvre fou. 200 ans plus tard, notre ami Barnabas, devenu vampire par maléfice, sort de sa tombe, et reprend le contrôle du manoir familial.

Au vu de la bande annonce, j'osais espérer le retour d'un grand Tim Burton, mélange de mars attacks et des noces funèbres. Pauvre fou....
En fait les meilleurs gags sont dans la bande annonce, le reste semble du coup bien vide. Bon d'accord, l'arrivée de Barnabas et sa nouvelle vie est un pur morceau de bravoure, qui ne dure que trop peu lontemps, et une apparition amusante d'Alice Cooper dans le rôle... ben d'Alice Cooper quoi, nous réveille au milieu du film. En attendant c'est mou, rarement drôle, aucune des qualités qui font les premiers Burton n'a semble-t-il survécu. La fin est un joli massacre, style fin de série Z réalisée par un naze bourré aux amphètes. Une seule chose à en retenir : "Fuyez... pauvres fous!"

Moonrise kingdom
(2012), de Wes Anderson  =o : Deux enfants en marge, Sam et Suzy, fuguent pour vivre pleinement leur histoire d'amour.

On est sur une île minuscule, dans des décors super kitchs, enfermés avec Edward Norton, Bill Murray, Bruce Willis et Frances McDormand dans des rôles pour le moins inhabituels, et une bande de sales mômes, embarqués pour une comédie sentimentale à l'américaine. Au secours! Et pourtant....
J'ai plus ri dans la première partie du film que pendant tout dark shadows, et plus ça va meilleur ça devient. Sam et Suzy s'envoient des lettres qui sont la simplicité même, s'aiment sur fond de Françoise Hardy, ils acceptent leurs défauts avec grace et bonne humeur, pendant que les adultes s'enlisent dans leurs relations enfantines et sont inaptes à gérer la situation (mention spéciale à Edward Norton en chef scout ahuri, et Bruce Willis en policier qui avoue lui-même ses limites intellectuelles). Le genre de film familial qu'on aimerait voir souvent, qui suit son intrigue avec légèreté et bonne humeur, pour qu'on sorte de la salle de cinéma de meilleure humeur qu'on y est entré. Le genre de film qui peut se permettre l'étalage de bons sentiments à outrance sans qu'on y trouve à redire, bien plus, on en redemande.

[ Dernière modification par kakkhara le 24 mai 2012 à 21h06 ]

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Envoyé par Borislehachoir le Jeudi 24 Mai 2012 à 20:15


 Wes Andersen

Tu parles du mec qui a réalisé La petite sirène ? 

Boris, j'ai aussi vu le Burton... critique à venir ( avec du polar français des années 80 dans la prochaine série, et bientôt le retour de Harry Palmer, le James Bond subversif qui n'intéresse que moi ).

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Envoyé par jokerface le Jeudi 24 Mai 2012 à 21:52


La derniere maison sur la gauche jai vu que le remake recent , qui etait convenable mais qui reste une série B quoi...

La colline a des yeux, pareil, que le remake, le  1, et cest une grosse daube infame. Javais pas fait une critique dailleurs ?

The thing 2011 jai vu aussi, cest vrai que cest un prequel mais qui pompe enormement sur le premier (comme les tests dentaires effectivement) , par contre javais bien aimé les effets du monstre, et aussi la transition avec le film original, avec l'helico qui poursuit le chien. Jai trouvé que cetait bien raccordé.

Vu récemment : Avengers, sympa mais pas autant que jaurais esperer. Le film souffre de longueur blabla quand ils sont dans la base volantes. Et puis le travail en équipe arrive qu'a la fin, un peu trop tard.

Prochain a voir : Prometheus. Les acteurs ont l'air aussi nul a chier que les effets ont l'air cool.

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Le 23/02/2017 à 16:10, David avait écrit ...

Mon papa me disait : "on n'écrase par les fourmis, fils"

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Envoyé par kakkhara le Jeudi 24 Mai 2012 à 21:56


Ouais ça sent le film foiré prometheus.

Ca m'empêchera pas d'aller le voir par ailleurs. De toute façon de la part de Ridley Scott on peut s'attendre au meilleur comme au pire ^^.

Sinon pour Ken Loach au passage : autant certains de ses films sociaux sont vraiment too much et insupportables, autant on lui doit quand même Land and freedom, superbe reconstitution historique, et My name is joe, qu'on aurait tort de manquer.

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