Hors Ligne Membre Inactif depuis le 19/07/2016 Grade : [Modo Forum] Inscrit le 08/04/2005 | Envoyé par Johannes le Dimanche 22 Janvier 2012 à 20:09 Le dernier Mission : Impossible (protocole fantôme) est très bien, et ça vient de quelqu'un qui n'a pas aimé le premier (du tout).
C'est bien écrit (à part des personnages un peu stéréotypés), on ne s'ennuie pas une seconde, et les méthodes employées pour réussir lesdites "missions impossibles" sont excellentes et parfois très drôles. Mention spéciale à celle qui consiste à utiliser un écran, déployé sur tout la largeur d'un couloir, projetant l'image du mur du fond pour faire croire à un vigile qu'il n'y a personne dans ledit couloir. Et ça n'est PAS en 3D. Ce qui n'empêche pas qu'on s'en prend plein la vue.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 08/11/2019 Grade : [Sorcier] Inscrit le 11/03/2006 | Envoyé par zwouip le Lundi 23 Janvier 2012 à 02:14
Pas vu ce film mais ca m'intéresse, j'essaierai de le mater. Sinon Dustin Hoffmann est excellent dans Little Big Man et Marathon Man. Mais Rain Man j'ai tellement pas aimé que j'ai pas pu finir le film.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 29/03/2023 Grade : [Nomade] Inscrit le 10/12/2005 | Envoyé par gedat le Dimanche 12 Février 2012 à 23:02 Perfect Blue - Satoshi Kon (1999)
Mima, jeune chanteuse idol japonaise, tente une reconversion en tant qu'actrice. Mais certains fans ne lui pardonnent pas ce changement qu'ils considèrent comme une trahison... Prenant comme thème le côté sombre du show-business, souvent angoissant et n'hésitant pas à jouer avec la frontière entre réalité et imaginaire, Perfect Blue est sans doute ce qui se rapprocherait le plus d'un Mulholland Drive de l'animation japonaise. Dès l'ouverture du film sur une sorte de scène de théatre, on sent que le fictionnel va prendre une place importante. Et plus l'intrigue se déroule, plus on est perdu dans ses méandres, à ne plus du tout parvenir à distinguer la fiction de la réalité. Les scènes auxquelles on assiste sont-elles réelles, sont-elles les scènes du film dans lequel joue Mima, où sont-ils simplement des rêves? On arrive des fois à un point où on ne sait même plus à quel niveau de mise en abyme on se situe. Bref c'est fascinant mais ça peut aussi être un peu lourd à un moment, question de sensibilité, surtout que après seulement un visionnage je ne peux pas vraiment dire si Satoshi Kon s'en sort vraiment bien ou pas, j'ai le sentiment d'avoir compris la trame globale mais que certains détails m'échappent carrément. A côté de ça, l'ambiance est une pure merveille. Le contraste entre les évènements et l'image gnangnan des chanteuses pop, la tête hébétée du stalker, la violence graphique de certaines scènes (et leur musique), la solitude de la chambre de Mima, tout concourt à tresser une ambiance oppressante, dont les moments clés sont une scène de viol simulée et un zoom out sur la chambre après que Mima ait découvert l'existence d'un site internet de calomnie. Un anime remarquable, et qui emprunte aussi certainement beaucoup à Alfred Hitchcock. Paranoia Agent - Satoshi Kon (13 épisodes, 2004) Composée de 13 épisodes de vingt minutes chacun, Paranoia Agent fait preuve de la même obsession qu'à Kon a de démonter l'univers de l'entertainment japonais. Là où dans Perfect Blue il dissolvait l'univers idillyque de la pop dans une série de crimes horribles, c'est au phénomène Kawai auquel il fait ici référence. La figure emblématique de la série est Maromi, une peluche de chien rose tout mignon à l'air endormi, déssinée par la jeune Sagi Tsukiko et connaissant un succès considérable. C'est d'ailleurs Maromi qui se trouve au centre de l'espace dans le générique de fin des épisodes, entourant les divers personnages de la série, qui eux connaissent tous des problèmes. Pression scolaire, stress professionel, obsession de la réussite, mauvaise intégration à l'école, obnubilation par les jeux vidéos, ces maux de la société japonaise sont le point commun de la plupart des personnages de Paranoid Agent qui deviennent la cible des attaque de Shounen Bat, un mystérieux collégien à rollers qui attaque ses victimes à l'aide d'une batte métallique. Lui et la peluche Maromi sont les deux faces d'un Janus qui représente les échappatoires à la pression qui s'exerce sur les personnages: le refuge dans un monde de fantaisie édulcorée et la violence auto-destructrice. Paranoia Agent est inégal dans le traitement de son idée de base pourtant très originale. D'abord, la série, pourtant courte (13 épisodes de seulement 20 minutes chacun) manque cruellement de rythme, et parfois plusieurs épisodes se déroulent sans que l'intrigue n'avance d'un iota. Cela est dû au parti-pris de concentrer chaque épisode sur un personnage différent: c'est un procédé qui présente l'avantage d'apporter de la variété dans la série, mais qui fait que l'on se retrouve avec des épisodes de qualité très inégale, certains (comme celui sur Taeko ou son père) étant à mon avis tout à fait dispensables, tandis que par exemple l'épisode 8 qui suit les tribulations d'une sorte de club de suicide est particulièrement émouvant. Ensuite, à trop vouloir insister sur le côté métaphorique de Shounen Bat, on finit par se faire à l'idée qu'aucun grand mystère ne sera dévoilé par l'enquête de police, et on accueille les révélations finales avec une sorte d'indifférence; mais peut-être le scénario devait-il être sacrifié pour que puisse être développé l'aspect contemplatif et de satire sociale de la série. Si Paranoia Agent n'est pas particulièrement réussie pour ses caractères principaux standards qui manquent de relief, elle peut compter sur ses figures emblématiques: le vieux sage est aussi mystérieux que loufoque, Maromi pourrait vraiment être lancée avec succès sur le marché des figurines kawai et est un personnage d'une troublante ambiguité quand elle se met à parler, et surtout Shounen Bat, qu'on croit démystifié à partir de l'épisode 4, avant qu'il retrouve son pouvoir de fascination. Jamais proprement terrifiant comme un tueur ou un monstre classique, c'est le genre d'agresseur que son profil non conventionnel rend encore plus déstabilisant, et on se prend à avoir de légers frissons lorsqu'on le voit apparaitre subrepticement dans un rétroviseur de voiture. Dernier point important, positif, pour finir: les génériques sont aussi réussis graphiquement que musicalement. (www.youtube.com/watch)
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 21/08/2015 Grade : [Nomade] Inscrit le 09/02/2006 | Envoyé par Skarr le Dimanche 12 Février 2012 à 23:15 Fonce vers Millenium Actress si ce n'est déjà fait, le chef-d'oeuvre de Satoshi Kon selon moi. Ma plus grande claque devant un animée avec Princesse Mononoké.
Sinon je suis d'accord avec tes critiques. J'ai vu tout Kon qui nous a malheureusement trop vite quitté, chacun de ses films est une merveille d'animation et les musiques sont magnifiques. Mention spéciale au thème principal de Paprika, Parade. Assurément un grand nom de l'animation japonaise.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 08/03/2022 Grade : [Nomade] Inscrit le 15/06/2005 | Envoyé par Manouel le Samedi 17 Mars 2012 à 23:50 Boris, need ta chronique sur ce chef-d'oeuvre/
http://www.youtube.com/watch?v=ziW0ZmHfEVI&feature=related
___________________ - You exude pain. Your life is a patchwork of blackness, no time for joy...how do you cope with it?
- I have a Butler. |
Hors Ligne Membre Passif depuis le 03/07/2023 Grade : [Modo Forum] Inscrit le 22/08/2003 | Envoyé par jokerface le Dimanche 18 Mars 2012 à 00:13 Avant d'ouvrir le lien j'avais déviné ce que c'etait
Je veux bien aussi la chronique de l'ami Boris sur la vengeance de Morsay ! Je suis en train de regarder le début et ya du lourd quand même.
___________________ Le 23/02/2017 à 16:10, David avait écrit ... |
Hors Ligne Membre Inactif depuis le 27/02/2017 Grade : [Nomade] Inscrit le 18/06/2010 | Envoyé par NewMilenium le Dimanche 18 Mars 2012 à 00:55 C'est impressionnant....... O_O
___________________ "A quel moment les mecs ont pris la confiance comme ça? On est 66 millions ils sont 577, si y'a baston ça fait 114000 contre 1 quoi, même en admettant que Gilbert Collard soit champion départemental de Karaté on devrait s'en tirer." Pierre-Emmanuel Barré
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 15/08/2024 Grade : [Nomade] Inscrit le 23/04/2004 | Envoyé par Borislehachoir le Dimanche 18 Mars 2012 à 01:05 Je savais qu'il était sorti mais comme j'ai été assez occupé j'ai pas encore pu le mater. Boris, si je peux le choper, je vous le chronique avant la fin du mois, parole.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 15/08/2024 Grade : [Nomade] Inscrit le 23/04/2004 | Envoyé par Borislehachoir le Dimanche 18 Mars 2012 à 16:33 Spéciale films vus au cinéma, pas de captures mais deux films intéressant et un grand film en fin de chronique.
La piel que habito ( Pedro Almodovar, 2011 ) Le chirurgien Robert Ledgard ( Antonio Banderas ) détient captive une jeune femme, Vera ( Elena Anaya ) avec l’aide de sa domestique. Un soir ou Ledgard s’est absenté, le fils de la domestique, voleur en fuite, se réfugie dans la maison, ligote sa mère et découvre, ébahi, que Vera est la sosie de la défunte femme de Ledgard… Cet Almodovar adapté d’un roman du français Thierry Jonquet dispose d’un matériau de base suffisamment intéressant pour intriguer le spectateur pendant toute sa durée, des rebondissements bien placés venant relancer la machine régulièrement. Almodovar aime bien partir dans tous les sens et faire dans l’exagéré, j’ai tendance à apprécier ce trait de caractère sauf qu'ici le dénouement trop conventionnel vient refroidir l’impression globale. En effet, la volonté d’enchaîner les surprises pour surprendre le spectateur finit par se faire au détriment de la caractérisation des personnages qui au final apparaîssent un peu trop comme des pantins entre les mains du cinéaste ; qui plus est, le film est très clairement un patchwork d’idées prises ici et là, et notamment dans Les yeux sans visage d’un autre français ( George Franju ) face auquel la comparaison fait très mal. En résumé, cela manque d’incarnation et par conséquent de portée émotionnelle. Toutefois, cet Almodovar bancal reste un cru tout à fait honorable d’un cinéaste qui cherche visiblement depuis quelques films à renouveler son univers, ce qui incite à l’indulgence. Banderas est bon et Elena Anaya est à mes yeux aussi belle qu’une Penelope Cruz. La photo est superbe et le fim est doté d’une belle énergie d’ensemble, qui malheureusement peine à camoufler le caractère souvent vain du résultat. Je préfère l’Almodovar des années 90, plus bordélique mais plus touchant et plus lyrique, à l’Almodovar actuel chez qui pointe parfois le piège du théorique. Sherlock Holmes : jeu d’ombres ( Guy Ritchie, 2011 ) Holmes ( Robert Downey Jr ) et Watson ( Jude Law ) ne sont pas du tout le pire duo gay depuis Batman et Robin mais des enquêteurs hystériques à la poursuite du redoutable Moriarty ( Jared Harris ). Alors là… Non franchement. Vous gueulez tous quand dans un Harry Potter il manque un Mangemort dans une scène de combat ou quand on vire Tom Bombadil dans le Seigneur des anneaux mais là voir Holmes en drag queen qui colle des bourre-pif au ralenti entre deux prises de kung-fu là non par contre ça va. Dieu sait que Conan Doyle ou Agatha Christie n’est pas exactement ma tasse de thé mais à ce stade d’imbécillité hystérique ça devient presque du grand art. Donc pendant deux heures on voit des bastons mal montées, qui confirment qu’en fait Guy Ritchie, qui n’était pas bon il y a dix ans, n’est toujours pas bon aujourd’hui. Notons qu’à la fin, Sherlock survit quand même à une chute de genre 150 mètres dans la vide, à faire passer Jack Bauer pour Louis la brocante. Sinon évidemment Downey Jr devine tout ce qui se passe et putain ça parle, ça parle, ça parle, c’est le genre de film qui ne sait jamais faire fermer leur gueule trois secondes aux personnages. Qu’on trahisse à ce point l’univers de Conan Doyle, c’est contestable, mais pour en faire une grosse daube hystérique et queer, c’est ignoble. C’est toujours le problème d’adapter un mythe en le modernisant, encore faut-il que la vision moderne ait un intérêt comparable à la vision classique et là, autant on peut accuser Conan Doyle d’être le père illégitime de tous les personnages insupportables de la série télé contemporaine ( le Dr House, les divers mentalistes à la con, le gros naze de Lie to me ) autant ce n’est pas une raison pour en faire une Cage aux folles filmée comme 300. Désolé, j’aurais pu faire plus long, sauf que je n’en ai vraiment pas envie. La taupe ( Tomas Alfredson, 2011 ) L’agent Simley ( Gary Goldman ) est chargé par le MI6 d’enquêter sur une taupe qui se situerait dans son service, taupe qui aurait fait échouer une mission après laquelle l’ancien supérieur de Smiley, Control ( John Hurt ) a été poussé vers la sortie. Bon, je vais faire très simple : je n’ai pas vu la précédent film d’Alfredson, l’encensé Morse, et ça ne m’intéresse pas beaucoup. La hype autour de son réalisateur m’indiffère et ce film est un gros ratage qui provoque un insondable ennui. D’abord, le scénario est absolument incompréhensible, et pire encore, volontairement incompréhensible : le peu de choses que l’on comprend sont amenées de façon tellement déstructurée, décousue, anti-linéaire qu’au bout d’une demi-heure de film il est impossible de paner qui fait quoi, qui travaille pour qui et qu’on en vient à se taper complètement de qui est le traitre car tous les personnages sont unidimensionnels et inintéressants. Certaines scènes sont d’une incroyable inutilité ( l’apprentissage avec le gamin à lunettes ) et rallongent un film interminable qui, pied de nez ultime, nous bâcle complètement la résolution finale en mode " tout ça pour ça " . La photo réduit le film à cinq couleurs : marron, vert foncé, vers clair, gris foncé et gris clair. Autant dire qu’on a l’impression de visiter Saint-Etienne pendant deux heures. On pourra m’objecter que l’ennui ressenti sert à véhiculer un message politique, une existence kafkaïenne ou je ne sais pas quoi. En vérité on peut tirer ce qu’on veut d’un truc aussi déstructuré, et il serait temps de se demander quel intérêt ; si la modernité consiste dans le fait de mal raconter une histoire, de laisser des acteurs ( bons au demeurant ) s’emmerder poliment et de tout filmer dans des nuances de marron, désolé, je suis réactionnaire. Film le plus surfait de l’année. Chronicle ( Josh Trank, 2012 ) Trois lycéens visitent une sorte de grotte et en ressortent dotés de super-pouvoirs. Steve, Le délégué de classe charismatique, Matt le séducteur et Andrew le solitaire ( Dane DeHaan ) découvrent une incroyable source d’amusement jusqu’à ce que les pulsions destructrices d’Andrew n’apparaissent. Chronicle est un mélange entre deux genres contemporains : le film de super-héros réaliste et le film en caméra subjective. Dans les deux genres, il est relativement réussi ( reléguant aux oubliettes un Kick-Ass d’un côté ou un Cloverfield de l’autre ) mais accuse des faiblesses non négligeables qui viennent parfois gâcher le plaisir. Pour commencer, le début du film est très lourd en pathos, Andrew étant un puceau marginal battu par son père, racketté par ses voisins et aimé uniquement de sa mère agonisante. Heureusement, passé la découverte des pouvoirs, la partie initiatique est la meilleure jamais vue dans le genre ; passant leur temps à faire des trucs aussi drôles que débiles ( on fait des legos en apesanteur, on fait fuir des petites filles en déplaçant des nounours, on échange les places des voitures sur un parking… ) les héros semblent plus que jamais proches de ce qu’un adolescent normal aurait accompli avec ; le retournement de situation qui met fin à la première partie est imprévisible et casse nos attentes. Malheureusement, la deuxième partie en mode grosse baston est à la fois moins bien écrite et filmé de manière moins pertinente ; le fait d’enchaîner des images de caméras différentes vire au gadget inutile, tandis que la bataille de super-héros retombe dans quelque chose de plus conventionnel et de plus prévisible, sentant le déjà vu et le déjà dit ( en mieux ) ailleurs. Toutefois, cette vision du mythe demeure en dépit de ses défauts bien plus attachante que toutes les sorties Marvel depuis un bon moment. Le territoire des loups ( Joe Carnahan, 2012 ) Un avion transportant des ouvriers pétroliers ( et accessoirement ex-détenus ) se crash en montagne. Les 7 survivants se regroupent autour du chasseur suicidaire Ottway ( Liam Nesson ) en espérant survivre aux attaques de loups. Joe Carnahan à réalisé avec son Mise à prix une des plus grosses purges des années 2000. Ici, il sort tranquillement le meilleur film du début de l’année dans une certaine indifférence publique et critique. Alors je le dis : ALLEZ VOIR LE TERRITOIRE DES LOUPS. Pourquoi ? - Parce que Liam Nesson ( qui a perdu sa femme comme le personnage principal du film ) est en état de grâce et trouve peut-être le rôle de sa vie. - Parce que plusieurs séquences ( une traversée au-dessus du vide ; une dérive dans des rapides ; le renoncement d’un des personnages ) sont des merveilles de mise en scène épurée, à l’impact émotionnel maximisé et à l’exécution impeccable. - Parce que contrairement à certains critiques qui ont jugé les secondes rôles redondants, je tiens à dire que tous les personnages sont humains, faillibles et charismatiques. On a envie que chacun s’en sorte, il n’y a pas de bon d’un côté et de méchant de l’autre. - Parce que la photo est splendide. - Parce que la musique de Marc Streitenfeld est d’une superbe épure également. - Parce qu’on avait pas vu un aussi bon film de survie depuis au moins une décennie. - Parce qu’au moment ou l’on pourrait croire que le film allait céder au discours religieux, il l’évite avec brio. - Parce que voir un survival ou le personnage principal avoue avec un calme impérial qu’il est mort de trouille, et qu’il est bien possible qu’il se goure complètement dans ses actions, ça change un peu des Superman. Deux défauts : les attaques de loups sont montées de manière bien trop illisible à certains moments et c’est dommage ; et parfois, alors que la mise en scène de Carnahan suffit à exprimer un sentiment, les dialogues explicitent ce qu’on a déjà compris. Sinon ALLEZ LE VOIR bordel. Boris.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 20/07/2024 Grade : [Nomade] Inscrit le 09/07/2010 | Envoyé par Kiwi le Dimanche 18 Mars 2012 à 17:34 Ah ça pour se faire chier en allant voir la taupe on se fait chier, je confirme.
Perso j'ai tenu une heure avant de m'endormir puis de me réveiller toutes les 10mn en désespérant de ne pas voir ce putain de générique de fin.
___________________ Le plein de vitamines.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 03/12/2019 Grade : [Nomade] Inscrit le 28/06/2004 | Envoyé par corum le Dimanche 18 Mars 2012 à 19:46 La taupe, je sais que pas mal sont dans le cas de Boris à avoir trouvé le scénario incompréhensible, mais moi j'ai trouvé ça très clair. Donc forcément, j'ai trouvé le film plutôt bon, et pas du tout ennuyeux, même si j'aurais aimé voir plus d'une expression sur le visage de Gary Oldman, parce que bon, le flegme anglais ça va bien deux minutes comme excuse, et en plus la seule scène où il joue vraiment, il est excellent.
La mise en scène me paraît être sans idée et très académique en revanche, mais en tout cas j'aurais tendance à le recommander.
___________________ "car le style pour l'écrivain aussi bien que la couleur pour le peintre est une question non de technique mais de vision" Marcel Proust
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 15/08/2024 Grade : [Nomade] Inscrit le 23/04/2004 | Envoyé par Borislehachoir le Dimanche 18 Mars 2012 à 19:57 Ouh là, euh, on a vu le même film ?
Mise en scène ACADEMIQUE ? C'est exactement le contraire. On coupe sans arrêt au milieu des scènes, on superpose des conversations avec des moments ou elles n'ont pas eu lieu, on joue sur le temporel, la Taupe c'est tout le contraire de l'académisme mais dire que c'est clair ça me semble comme dire que 2001 est un film explicite. On est dans des techniques de montage contemporaines qui vont chercher du côté du Point de non-retour de Boorman ( tiens, un anglais ) voir de... l'Anglais de Soderbergh qui déconstruisait complètement son scénario par le biais d'une narration éclatée ; la différence étant que même si le film était parfois agaçant, les personnages du Soderbergh étaient autrement plus consistants. La taupe académique, j'aurais vraiment tout lu ici. Boris.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 21/06/2015 Grade : [Nomade] Inscrit le 14/06/2011 | Envoyé par MagicJul le Dimanche 18 Mars 2012 à 21:57 Films vu rescement que j'ai bien appréciés :
-> Drive (meme si je le trouve legerement lent) -> Le territoire des loups (malgres quelques incohérences et un scénar, a mon gout, un peu simpliste) Néamoins, je dresse un avertissement aux plus jeunes car ces deux films contiennent des scenes un peu trash. (surtout pour drive)
___________________ "On n'a qu'une vie. Il faut savoir en profiter..."
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 15/08/2024 Grade : [Nomade] Inscrit le 23/04/2004 | Envoyé par Borislehachoir le Dimanche 18 Mars 2012 à 22:01 Euh, quelles incohérences ?
Boris, pas de simplisme non plus là-dedans, juste un film qui sait aller de la manière la plus simple et concise possible du point A au point B sans effets à la con ( l'anti-la Taupe quoi ).
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 21/06/2015 Grade : [Nomade] Inscrit le 14/06/2011 | Envoyé par MagicJul le Dimanche 18 Mars 2012 à 22:14 ATTENTION spoil ! Au début du film, le gars tue un loups situé a plusieurs dizaines voire centaines de metres de lui avec des balles de chevrotine, ce qui est totalement impossible (on sait bien plus tard dans le film que ce sont des balles de chevrotine (ou fusil de chasse, c'est pareil), au moment ou il s'en sert, fixées sur un baton, pour tuer les loups). L'autres incohérence est qu'il se retrouve, juste avant le crash, ejecté de l'appareil qui vole a 600km/h; alors qu'il était attaché a deux ceintures. (et qui, plus est, il survit a sa chute). Je l'ai trouvé simpliste au niveau de la mort des personnages. Elles sont, pour la plupart, completemnt pathétiques (par exemple au moment ou le gars meurt noyé a 10cm sous l'eau) Le dernier défaut que j'ai trouvé a ce film est la scene récurente ou l'on voit le personnage principal avec sa femme. Ils nous la montrent 6 ou 7 fois, ce qui fait beaucoups a la longue. Mais sinon, ce fut un tres bon film, avec de l'action, des decors splendides, des personnages touchants, et un peu d'humours ("Bienvenue a merde city : 5 habitants, et ca baisse !" mdr) .
___________________ "On n'a qu'une vie. Il faut savoir en profiter..."
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