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zwouip

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Envoyé par zwouip le Vendredi 23 Décembre 2011 à 14:52


Apocalypse Now - Francis F. Coppola (1979)


Ce film est un chef d'oeuvre.
C'est l'histoire d'un militaire américain qui s'est fait rapatrié au pays mais qui veut retourner au Viêt-Nam. Là, il se voit confier la mission de retrouver un haut-gradé américain qui a mal tourné et qui continue la guerre selon ses propres règles depuis le Cambodge. Le personnage principal (joué par Martin Sheen) remonte le fleuve en bateau jusqu'à atteindre le camp où vit celui qu'il cherche (joué par Marlon Brando).
Sûrement mon film préféré sur le Viêt-nam. Ca montre des trucs complètement barrés, absurdes, et pourtant j'imagine sans mal que des choses du même accabit se sont vraiment passées pendant cette guerre. Les dialogues sont délicieusement ironiques. "Rechercher un mec reconnu coupable de meurtre, ici au Viêt-Nam ? Ca fait autant de sens que vouloir arrêter un mec pour excès de vitesse à l'Indy 500" j'ai du mettre sur pause pour pas rater la suite tellement je me marrais.
Les acteurs sont très bons, surtout Robert Duvall qui est incroyable dans le film. Après l'avoir vu, je me suis dit que c'est pas étonnant si la phrase sur le napalm est si connue, parce que dans ce passage il est exceptionnel. J'étais très décu de Brando par contre, qui est en tête d'affiche sur le film, et qui ne prend qu'une place mineure sur la pellicule (même si son personnage est évidemment primordial pour le film, sans lui, il n'y a pas d'histoire). Sans être vraiment mauvais, j'ai trouvé son jeu complètement quelconque ; Martin Sheen se distingue bien mieux de ce coté-là.
La symbolique du film est très forte aussi ; l'immense déploiement de moyens des américains (hélicoptères, spectacles de danseuses qui dégénère...) face au dénuement des vietnamiens (particulièrement la scène du bateau de pêche). Cette scène est d'ailleurs très marquante car elle retranscrit la tension à la limite de la psychose que devaient connaître les soldats dans ces moments-là. Mais là où la tension est insoutenable, c'est quand Sheen arrive finalement dans le repaire de Brando, les premières minutes, quand il ne l'a pas encore rencontré. Je me demandais comment ça allait se terminer, là, et contrairement aux films d'action où on peut deviner à peu près ce qui va se passer, j'étais complètement sur le cul et absorbé dans l'attente du dénouement.
Au final, si je trouve ce film si bien, c'est parce qu'il présente des travers de la guerre qui ne doivent pas être tant exagérés que ça, alors que ça reste du film-spectacle, qui se veut prenant, irréaliste, grossissant volontairement les traits. Une grande expérience si on le regarde pour la première fois. Et après ça, vous reconnaîtrez du Wagner en deux notes.




L'ombre d'un doute - Alfred Hitchcock (1943)


Là aussi, un très bon film. Surtout ne lisez pas de synopsys sur internet, ça vous ruine le plaisir !
L'histoire, (je vous dis juste le début) c'est un type nommé Charlie qui est poursuivi par deux autres et qui va se cacher chez la famille de sa soeur, où vit sa nièce, qui s'appelle elle aussi Charlie. Les deux sont très complices mais l'oncle ne dit rien à sa nièce, qui va essayer de deviner ce qui se trame.
Le génie du film tient dans la simplicité de son intrigue. On voit une famille au train de vie relativement banal, les personnages secondaires sont assez caricaturaux et comiques (le père de famille et son voisin sont à se claquer le zygomatique par étirement constant), le film commence d'ailleurs plus comme une comédie que comme un thriller. Mais (et c'est là toute la maestria d'Hitchcock), le genre du film va progressivement basculer pour s'achever comme un pur film de suspense, tout en le faisant de façon très progressive et quasi-imperceptible. C'est assez dur de décrire ce sentiment sans spoiler mais c'est exactement comme ça que je l'ai senti. Le jeu de caméra est excellent, notamment la façon de cadrer les personnages pour susciter des émotions (le plan où l'oncle récupère son journal, surtout à ce moment du film, est admirable).
Et puis un très bon point du film c'est qu'il n'utilise que peu d'effets spéciaux, la grosse majorité de l'intrigue reposant sur la mise en scène. Le film a donc très peu vieilli (si ce n'est les costumes et les personnages), mais d'un point de vue technique les effets marchent très bien.
Après, je n'ai pas trouvé de réflexion particulière, comme j'ai pu le voir dans Fenêtre sur Cour par exemple, qui est là un vrai prisme de la société. Pour moi, tout concorde dans le film à faire simplement avancer son intrigue finale. Mais c'est très bien fait et on ne s'ennuie pas un instant, donc pourquoi en demander plus ?
PS : la citation de l'acteur principal me fait penser qu'il me faudra bien mater Citizen Kane un de ces jours.




Catch me if you can - Steven Spielberg (2002)


L'histoire de Frank Abagnale Jr qui, malgré son jeune âge, parvient à se faire passer pour un pilote d'avion, un médecin, un avocat, et à gagner un paquet de pognon en éditant des faux chèques.
L'histoire est sympa et malgré quelques défauts agaçants sur le fond, la mise en scène réserve quelques passages délectables (j'ai l'impression que c'est la marque de fabrique de Spielberg en fait).
Dans les points positifs, les décors, la musique sont très bons pour plonger dans une atmosphère old-fashioned séduisante, les voitures, les notes de jazz, les costumes. Les acteurs principaux (Tom Hanks et DiCaprio) délivrent une bonne prestation, surtout Hanks qui arrive à rendre son personnage drôle par son jeu, même quand la situation ne l'est pas. Les seconds rôles sont inégaux : Walken est exceptionnel (comme souvent), Baye est complètement fade (premier film où je la vois aussi, peut-être pas le bon). Les différentes miss rencontrées par DiCaprio valent toutes le coup (mais ma préférée, c'est l'hôtesse de l'air, la première fois).
Par contre, un point sombre qui gâche le film : les passages récurrents, qui se veulent drôle, un clin d'oeil au spectateur, etc. Ils sont en fait assez pénibles, et surtout nombreux : la blague avec "knock  knock", le collier pour aborder une fille, la souris qui nage dans le beurre, les coups de téléphone à  Noël (qui sont en plus chiants de base en ralentissant le rythme du film pour expliquer la relation qui unit les personnages alors qu'on s'en fout), mais surtout : la réutilisation du village natal en France ! Putain ! Comment ils peuvent faire reposer l'intrigue sur un truc aussi bancal, inexplicable, et alors qu'on le sent venir à 10 kilomètres ? (dès que la mère en fait mention pour dire vrai) Ce genre de détails empêchent le film d'en être un vraiment bon, alors que vu les moyens déployés il en avait le potentiel. Par ailleurs, je sais que ce serait ruiner son image de beau gosse, mais est-ce que DiCaprio est obligé d'obtenir un "success !" subliminal chaque fois qu'il regarde une fille dans ce film ?
Bon, pour finir sur une note positive, il y a des passages qui sont excellents dans l'écriture (biens servis par la mise en scène, mais c'est surtout un bijou de scénario) Globalement la première heure est riche en passages savoureux : le gamin qui enseigne, l'apprentissage de la falsification de chèques, et leur usage ; la première scène d'enquête avec le rétroprojecteur, la fois où il paie une fille avec un chèque de façon improvisée, les premières découvertes du flic sur Abagnale sont très bonnes aussi. Après c'est un peu plus mou et moins prenant, il y a toujours de bons passages mais plus parsemés (l'opération de chirurgie dirigée par DiCaprio, l'astuce pour s'échapper par l'aéroport). Au fur et à mesure de l'histoire les points énervants sus-cités deviennent en même temps de plus en plus apparents et je finis donc le film sur un sentiment mitigé : c'était un bon moment, mais gâché par des trucs bien relous qui l'empêchent d'être un excellent film.
Après c'est peut-être faire la fine bouche, mais j'estime qu'avec des moyens pareils, on peut exiger un peu mieux qu'une comédie policière hollywoodienne classique.




Autopsie d'un meurtre - Otto Preminger (1959)


Alors, ce film, je l'avais retenu des suggestions de kakkhara, et du coup, l'ayant vu, je me suis dit que ça valait le coup de donner un feed-back.
Voici l'histoire : un ancien procureur général (joué par James Stewart), fauché, est contraint par la force des choses de défendre un assassin qui déclare avoir tué le violeur de sa femme. Or, les éléments donnés par ce dernier et par sa femme sont assez embrouillés et donnent plutôt des raisons à l'avocat de douter de leur bien-fondé.
Disons-le d'entrée : le film ne m'a pas emballé plus que ça. C'est pas qu'il est mauvais, mais les scènes de tribunal ça m'ennuie... Déjà dans JFK j'aimais bien le film jusqu'au procès, après je me faisais chier (surtout que le procès c'est juste le plaidoyer soit le truc vraiment chiant). Ici le procès est deux fois plus long, et l'investigation est deux fois plus courte (heureusement on n'a pas de plaidoyer).
Bon je me suis pas fait droit chier pendant le film, mais c'est vrai que j'espérais voir plus d'intrigue reposer sur les enquêtes comme au début. D'ailleurs la première partie du film était très bien : Stewart est brillant, la femme de l'accusé est d'un sex-appeal que j'ai rarement vu au cinéma (encore moins dans du noir et blanc), et la situation est délicieuse : quand l'avocat accepte l'enquête j'étais sûr que ça laissait présager que des problèmes (pas tant que ça finalement).
Ensuite, une fois commencée le procès, c'est une longue joute verbale, ou comment utiliser au mieux les règles juridiques (que je ne connais pas, encore moins aux states) à son avantage... Si j'apprécie la découverte progressive des éléments de l'histoire (que Stewart ne connait même pas, en général), le combat juridique me fait un peu chier. Après, j'ai l'impression que c'est là qu'est tout l'intérêt du film (sinon on le filme pas en tribunal), le mélange entre intrigue de tribunal et apparition d'éléments d'enquête inattendus.
Pour ma part, je mettrais pas ce film parmi mes must-see, mais je peux pas dire qu'on perde son temps à le voir. Mais tant qu'à voir un film qui se passe au tribunal j'ai bien plus préféré 12 hommes en colère.


kakkhara

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Envoyé par kakkhara le Samedi 24 Décembre 2011 à 11:39


Pour ma part, je mettrais pas ce film parmi mes must-see, mais je peux pas dire qu'on perde son temps à le voir. Mais tant qu'à voir un film qui se passe au tribunal j'ai bien plus préféré 12 hommes en colère.


En fait il se trouve que j'aime beaucoup les 2, 12 hommes en colère est effectivement un très bon film, meilleur sur bien des aspects, sur un ton néanmoins pontifiant et moraliste. J'aime beaucoup le ton caustique de autopsie d'un meurtre, avec le pied de nez final.

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Envoyé par Borislehachoir le Samedi 24 Décembre 2011 à 12:57


Le 24/12/2011 à 11:39, kakkhara avait écrit ...

Pour ma part, je mettrais pas ce film parmi mes must-see, mais je peux pas dire qu'on perde son temps à le voir. Mais tant qu'à voir un film qui se passe au tribunal j'ai bien plus préféré 12 hommes en colère.


En fait il se trouve que j'aime beaucoup les 2, 12 hommes en colère est effectivement un très bon film, meilleur sur bien des aspects, sur un ton néanmoins pontifiant et moraliste. J'aime beaucoup le ton caustique de autopsie d'un meurtre, avec le pied de nez final.

Euh, tu parles bien de 12 hommes en colère là ???

Boris, sinon belles chroniques zwouip même si je ne suis évidemment pas d'accord sur tout, reste que je suis hyper content de voir le topic vivoter avec des nouvelles plumes.

 

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MagicJul

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Envoyé par MagicJul le Samedi 24 Décembre 2011 à 13:09


Et que pensez-vous de "World invasion : battle Los Angeles" ?

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"On n'a qu'une vie. Il faut savoir en profiter..."

Skarr

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Envoyé par Skarr le Samedi 24 Décembre 2011 à 14:40


Pas d'accord sur ce que dit Zwouip de Brando dans le Coppola, comme Boris j'imagine.

Mais en vrai, je ne viens poster que pour vous conseiller très vivement La vie est belle de Capra (à ne pas confondre avec le mauvais Benigni), qui est pour moi le plus beau film "de Noël", et qui passe chaque noël à la télévision américaine mais pas en France parce qu'on préfère rediffuser pour la 101ème fois Le père Noël est une ordure, donc démmerdez-vous pour vous le procurer d'une manière parfaitement légale et en évitant la fausse HD parce que sinon Frank Capra, James Stewart et Donna Reed se retourneront dans leur tombe.
Capitaliste, paternaliste, plein de bons sentiments religieux, prônant une american way of life démodée mais tellement humain. La bonté de Stewart, la beauté de Donna Reed vous donneront, l'espace d'un instant, l'envie d'une vie simple dont les maîtres mots sont travail, famille, patrie ; et vous l'aimerez pour cela.

[edit] : parce que des fois j'oublie que tout se paie.

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kakkhara

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Envoyé par kakkhara le Samedi 24 Décembre 2011 à 16:34


Les contes de Capra sont juste merveilleurx, de purs moments de bonheur. Grande dame d'un jour aussi c'est juste un tel moment de bon humeur.

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Borislehachoir

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Envoyé par Borislehachoir le Samedi 31 Décembre 2011 à 01:51


Tuez Charley Varrick ! ( Don Siegel, 1973 )

Charley Varrick ( Walter Matthau ) braque une banque à l’aide de sa femme et de deux complices. Une fusillade le laisse seul survivant avec son jeune comparse Harman ( Andrew Robinson ), après quoi le duo découvre qu’au lieu de la petite somme prévue, leur butin s’élève à près d’un million de dollars, et pour cause : ils ont volé l’argent de la mafia, qui envoie le redoutable Molly ( Joe Don Baker ) récupérer son du.
Tuez Charley Varrick ! est une série B, mais une série B oh combien passionnante car dotée de plusieurs niveaux de lecture tous aussi captivants les uns que les autres. Au premier degré, un polar au scénario efficace, à la mise en scène nerveuse et rythmée et doté d’une poursuite de fin avion contre voiture mémorable, sans compter son plan final et son superbe score. En filigrane, une histoire de « dernier des indépendants » luttant face au système ( la mafia ), muré dans sa solitude s’aggravant au fur et à mesure du film et ne pouvant vaincre qu’en retournant l’autorité contre elle-même : ainsi, le personnage qui accomplit la majorité des actions voulues par Varrick est le tueur ignoble joué par Joe Don Baker, sorte d’idiot utile malgré lui. Enfin, il est possible de voir en Tuez Charley Varrick ! une allégorie de la perte de l’identité puisque pour survivre, le héros doit passer pour mort et faire disparaître toute trace de se ce qui formait son identité : nom, vêtements, travail, véhicule…
Tout cela est parfaitement amené en une heure et demie et on a vu à la fois un divertissement remarquable et une œuvre profonde, quelque part entre le génial Point de non-retour de Boorman et la série Le Prisonnier des années 60, sans que Siegel ne prenne le spectateur de haut. Walter Matthau est formidable et son regard fatigué semble refléter sa détresse existentielle, son souhait de lutter contre un environnement oppressant ( la mafia touche tout le monde et broie même ceux qui la servent fidèlement, à l’image du directeur de la banque, suspecté d’être le complice de Varrick et poussé au suicide ) le condamnant à une vie d’errance. Unique défaut à mes yeux : la caractérisation d’obsédé sexuel de Molly, qui tombe un peu trop abruptement. Très grand film.









Frankenstein rencontre le loup-garou ( Roy William Neil, 1942 )

Le loup-garou Larry Talbot ( Lon Chaney Jr ) est bien emmerdé, car il est immortel ; en tout cas il l’est devenu depuis le premier film, et pour guérir il a besoin de la science de Frankenstein par le biais de la dernière descendante de celui-ci, et en partant la chercher, déterre la créature ( Bela Lugosi ) au passage.
Cinquième film de la série Frankenstein, deuxième de celle du Loup-garou et donc premier crossover entre deux séries de films de monstres, Frankenstein rencontre le loup-garou est doté d’un scénario d’une incroyable crétinerie qui surpasse celle d’un Le fantôme de Frankenstein qui venait pourtant de tuer la série comme un invité ivre entamant une queue leu leu en soirée. Pour autant, cet épisode dans lequel certains amateurs voient une véritable renaissance de la série ( faudra qu’on m’explique en quoi ) est un peu moins emmerdant que son prédécesseur et a au moins le mérite de proposer un véritable affrontement entre deux monstres ; c’est mal foutu, bâclé et dénué d’intensité psychologique mais au moins le spectateur reçoit ce qu’il était en droit d’attendre, là ou les deux crossovers suivants, La Maison de Frankenstein et La Maison de Dracula, ressembleront plus à une succession de sketches dans lesquels les monstres se croisent sans interagir.
Au-delà de l’ineptie de l’histoire, Frankenstein rencontre le loup-garou est victime de ses acteurs, ceux du Fantôme de Frankenstein justement dont les rôles sont modifiés : Bela Lugosi passe du vilain Igor à la créature de Frankenstein ( pour une prestation catastrophique ) tandis que ma bête noire, ma hantise, le ridiculement pataud Lon Chaney Jr reprend le costume du Loup-garou qu’il avait déjà ( mal ) interprété un an auparavant. Et pour le reste, les sempiternels savants fous qui font des expériences en se prenant pour Dieu, Lionel Atwill qui joue les utilités et l’absence d’axe intéressant développé ne sauraient intéresser un minimum le spectateur, réduit à compter les incohérences entre les films ( si les loup-garous sont immortels, pourquoi Talbot s’emmerde à voir la vieille bohémienne du premier film et pas le loup-garou qui l’a mordu ? Ah merde, lui c’était un loup-garou mortel. Et pourquoi la créature n’est plus aveugle comme elle l’était devenue à la fin du Fantôme de Frankenstein ? On ne sait pas. Et surtout, POURQUOI LON CHANEY JR ? ).
Courage. Encore 4 films et ma série de chroniques de films de monstres est finie. Sauf que le suivant sera encore pire…

The Long Good Friday ( John Mackenzie, 1980 ) alias Racket alias Du sang sur la Tamise

Le parrain de la mafia anglaise Harold Shand ( Bob Hoskins ) cherche à développer un partenariat économique avec les Etats-Unis afin de dynamiser Londres par le biais d’investissements financiers. Mais au même moment, son meilleur ami Colin, un homosexuel, est assassiné dans une piscine, et la mère de Shand réchappe de justesse d’un attentat. Aidé par sa femme Victoria ( Helen Mirren ), Shand cherche à comprendre qui veut faire capoter le partenariat.
John Mackenzie est mort cette année et personne n’en a parlé, ou peu s’en faut. Ce cinéaste qui a principalement travaillé pour la télévision était pourtant l’auteur de ce polar qui outre-Manche est considéré par la critique comme le plus grand polar anglais après La loi du milieu. Ce statut est-il justifié ? Plutôt. Il est suffisamment solide pour s’imposer comme un polar important, sans toutefois mériter le titre de chef d’œuvre comme La loi du milieu ou les meilleures fresques mafieuses américaines signées Scorsese, De Palma, Leone ou Coppola par la faute d’une mise en scène bonne mais pas transcendante et d’un scénario qui, si il a le mérite d’exploiter de façon très pertinente le contexte spatial et temporel ainsi que les rapports Angleterre/USA, manque de la densité d’un Parrain ou d’un Scarface, la révélation du complot étant malheureusement décevante. En revanche, Mackenzie gère avec un étonnant brio la relation de couple entre Hoskins et Mirren, extrêmement atypique pour un film de ce type ( ils s’aiment, sont à la fois complices et complémentaires et se respectent énormément ) et ce d’autant plus que les acteurs sont brillants. La fin élève le film à une certaine auteur grâce à un long plan fixe sur le visage d’Hoskins qui en trente seconde délivre une gamme d’émotions incroyable sans prononcer le moindre mot, et ça, ça me procure un énorme plaisir de spectateur. Si The Long Good Friday est moins violent que sa réputation le laisse penser, les scènes gores surgissent de manière imprévisible et leur sécheresse marque durablement le spectateur. A noter également quelques moments marquants ( les suspects attachés à des crocs de boucher dans un abattoir, le discours d’Hoskins aux américains à la fin ) et un Pierce Brosnan dans son premier rôle en tueur de l’IRA muet. Perfectible, mais absolument recommandable.









Brigade spéciale ( Umberto Lenzi, 1976 )

Le commissaire Tanzi ( Maurizio Merli avec une moustache absolument sublime ) est désavoué par sa hiérarchie du fait de ses méthodes brutales et expéditives. Tanzi est déterminé à débarrasser la ville d’un réseau de gangsters particulièrement violents, et se heurte à un bossu vicieux, Moretto ( Tomas Milian ).
Ce poliziottesco doté d’une petite réputation est pour moi une déception extrêmement forte ; non pas que je m’imaginais un chef d’œuvre, mais par rapport aux films de Sergio Sollima ou de Fernando Di Leo que j’ai pu visionner, il apparaît sans nuance comme une véritable daube, et j’y réfléchirais à deux fois avant de me taper des films d’Umberto Lenzi car si celui-là est le haut du panier, j’ai très peur de voir le niveau du bas.
Pourquoi tant de haine ? Rien ne fonctionne ici. Le scénario est incroyablement con, ou TOUT, absolument TOUT est prétexte pour montrer que rien ne vaut la bonne vieille justice expéditive à grands coups de pompes dans la gueule, l’anti-charismatique Merli passant le film à défoncer des bourgeois psychotiques, des mafieux protégés par des juges et des avocats corrompus quand ce ne sont pas les hauts responsables de la police qui les couvrent ou encore des preneurs d’otages sanguinaires qui heureusement se feront régler leur compte en cinq minutes par l’ami Merli. Les poursuites sont correctes mais dans l’ensemble la mise en scène de Lenzi est molle, datée ( rhaa ces zooms approximatifs horribles ) et pauvre. Les seconds rôles jouent comme des porcs et c’est encore Tomas Milian qui, en délivrant la pire prestation que j’ai pu voir de lui dans un film, s’en sort le mieux car son charisme naturel parvient à compenser ses outrances de jeu ainsi qu’une caractérisation franchement risible de son personnage. J’aime bien défendre mais des films méconnus, mais il y a des fois ou il faut savoir s’arrêter : là, c’est de la merde et il faut vraiment être un bisseux dénué d’esprit critique pour trouver du brio au travail d’Umberto Lenzi ici.

Je suis un évadé ( Mervyn LeRoy, 1932 )

James Allen ( Paul Muni ) revient de l’armée après la première guerre mondiale et se voit confronté à un chômage grandissant. Accompagnant un homme qui lui paye à manger, il se retrouve par hasard mêlé à un braquage et, capturé par la police, est condamné à dix ans de prison. La violence du milieu carcéral est à deux doigts de la briser mais Allen parvient à s’évader et tente de recommencer une nouvelle vie dans la clandestinité.
Bon, j’ose une nouvelle fois le mot : ce film est un chef d’œuvre. J’avais bien aimé Le Petit César de Mervyn LeRoy, très bon film de gangsters inférieur à ceux qui le suivront ( le Scarface de Hawks, l’Ennemi Public de Wellman, Les Fantastiques années 20 et surtout les deux chefs d’œuvre du genre que sont Les Anges aux figures sales et L’Enfer est à lui ) du fait d’une mise en scène trop statique notamment. Ici, tout est parfait. D’abord, il y a ce courage de cinéaste qui s’attaque de front à l’administration carcérale de l’époque, d’une dureté absolument inhumaine. Là-dessus, un bon tiers du film relève quasiment du documentaire avec ses prisonniers noir chantant du blues et ses forçats cassant des cailloux. Paul Muni, ex-Scarface, est phénoménal en Monsieur Tout-le-monde confronté à l’enfer du bagne. Son jeu frôle le pathos sans y tomber ( merci au réalisateur qui joue du hors-champ avec un indéniable brio ) et accapare la sympathie du spectateur tandis que la concision du format oblige Mervyn LeRoy à éliminer toute graisse : comparer sur des thèmes similaires ce Je suis un évadé et le pantouflard et boursouflé Les évadés de Darabont suffit à démontrer à quel point ce film de 1932 est extraordinairement moderne. Les scènes d’une grande dureté psychologique se suivent : Muni proposant à un boutiquier sa médaille de guerre pour une somme dérisoire et découvrant des dizaines de médailles similaires entassées dans l’échoppe ; Muni filmé uniquement de visage alors qu’il est fouetté en gros plan ; Muni se cachant sous les couvertures à l’abris des caméras pour pleurer quand sa demande de grâce est rejetée et surtout, surtout, un incroyable plan final avec une dernière réplique parmi les plus mémorables de l’histoire du cinéma, entre le « That’s okay, I dont either »  des Chiens de paille et le « je ne vous regarde plus» de Brève histoire d’amour. Un traumatisme.








Boris, qui a également revu ce chef d'oeuvre absolu qu'est Le Trou de Jacques Becker, à la hateur du souvenir génial que j'en avais : cette splendide histoire d'évasion délivre un quatuor de tolards anthologiques, du méfiant Manu à l'organisateur Roland en passant par le convivial monseigneur et je plus je-m'en-foutiste de tous, le très boriste Jo ; si vous avez l'occasion de le voir, celui-ci, ce serait criminel de le manquer.

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Envoyé par Weeds le Samedi 31 Décembre 2011 à 05:11


C'est bien de conseiller un film, mais ça me semble peu judicieux d'y associer la mention d'un moyen de le visionner illégalement, et d'autant moins judicieux de ne pas prévenir de cette illégalité.

Nous ne sommes pas sur un site dédié à la contrefaçon, et le streaming étant à la base aussi légal que youtube, l'illégalité de ce visionnage n'était absolument pas implicite.

De fait, si chacun doit prendre ses responsabilités, il ne faudrait pas que des personnes souhaitant rester dans la légalité finissent par commettre un délit sans en avoir conscience suite à une recommandation de film sur un forum comme celui-ci.

Weeds.

EDIT : en y regardant de plus près, je remarque que cette partie du message a tenu la semaine, c'est assez étonnant.
EDIT 2 : suite à l'édit de Skarr.

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Borislehachoir

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Envoyé par Borislehachoir le Samedi 31 Décembre 2011 à 11:04


Environ 35 % de mes visionnages se font dans des conditions de visionnage absolument illégales, je te dis pas les emmerdes...

Boris.

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Skarr

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Envoyé par Skarr le Samedi 31 Décembre 2011 à 13:23


Édité.
Et dans le genre judicieux, un MP ça aurait été pas mal non plus.

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Envoyé par Weeds le Samedi 31 Décembre 2011 à 15:16


Le 31/12/2011 à 13:23, Skarr avait écrit ...

Édité.
Et dans le genre judicieux, un MP ça aurait été pas mal non plus.

C'est ce que j'avais prévu au départ, puis je me suis dit que ça ne mangeait pas de pain de mettre le message en public.

Weeds.

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kakkhara

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Envoyé par kakkhara le Jeudi 05 Janvier 2012 à 16:57


Quelques visionnages récents


timbré, téléfilm de Jon Jones : Moite Von Lipwig est un escroc sans scrupules. Mais quand on le pend sans que mort s'ensuive, ses perspectives d'avenir se réduisent drastiquement. En fait son seul choix est d'accepter la gestion de la post d'Ankh-Morpork, où une exécution un peu plus définitive. Mais la concurrence des tours clic-clac est rude.

Excellente adaptation d'un excellent roman du disque monde, portée par une musique jubilatoire et des acteurs qui s'en donnent à coeur joie. Quasiment tous les rôles collent au plus près des descriptions du bouquin (mis à part Sylvère), et même s'il est difficile de rendre tout l'humour de Pratchett à l'écran, ce telefilm s'en sort avec les honneurs. Evidemment si vous avez lu le bouquin, vous savez déjà ce qu'il va se passer et comment, ça perd de son intérêt. Mais si vous ne connaissez pas encore la série, c'est l'idéal pour vous y mettre ^^.

discworld, de Jean Vadim : Le mage Rincevent est chargé par le patricien de montrer à un touriste la ville d'Ankh Morpork et ses curiosités. Rôle qui n'est pas de tout repos dans une cité telle que celle-ci.
Autre adaptation de Pratchett, cette fois-ci des 2 premiers bouquins (qui ne figurent pas parmi les meilleurs de la série, loin de là). Le film s'en ressent. Il est fidèle, et l'univers est respecté, même s'il fait plus fantasy classique que le téléfilm. Le casting, par rapport à celui du téléfilm, laisse néanmoin un peu à désirer, notemment un Jeremy Irons qui semble à côté de ses pompes. il y a de bons passages, globalement les mêmes que dans le livre, normal me direz-vous puisque l'adaptation est fidèle ^^. Il est indéniable également que le scénario est fait de manière intelligente, à savoir qu'on a supprimé tous les épisodes qui feraient redondance, ce qui sur 2 livres ne pose pas de problème, en revanche sur un film ^^. Encore une fois, c'est honorable pour rentrer dans l'univers, avec notemment le personnage de la mort bien campé par Christopher Lee. Mais clairement en dessous du téléfilm cité au-dessus, qui lui reprend un tome beaucoup plus abouti du disque monde, donc part sur un meilleur matériel.

de sang froid, de Richard Brooks : L'histoire vraie du meurtre d'une paisible famille qui a bouleversé l'Amérique.
Adaptation du roman de Truman Capote, d'un grande précision, de Sang froid est tout simplement un résumé du livre, docu fiction étayé par un travail de recherche titanesque de Truman Capote. Bon du coup c'est vrai qu'ayant lu le bouquin, le film en lui-même ne m'a pas follement enthousiasmé, sinon par l'intelligence avec laquelle il reprend quasiment tous les éléments du livre en si peu de plans.

Bienvenue à Gattaca, d'Andrew Nichols : Dans un futur proche, on peut choisir à l'avance l'enfant qu'on va avoir. Mais pour la minorité d'enfants "naturels", c'est pas facile de vivre entourés de surhommes. Surtout quand on rêve de partir dans l'espace, et donc d'être l'élite de l'élite.
Bienvenue à Gattaca, fait partie d'un genre trop rare de films, c'est à dire un film de science fiction intéressant qui ne noie pas son manque d'imagination par un déluge d'action malvenue. Le film est intéressant, a des choses à dire, n'est pas trop mou grace à un suspens géré habilement, et il y a Ernest Borgnine. Ca fait plein de raisons de l'apprécier. Le casting marche très bien, avec mention spéciale pour Jude Law et Alan Arkin.

Monika, d'Ingmar Bergman : Monika aborde un soir Harry, jeune garçon livreur. Ces deux jeunes gens vont vivre une idylle en vivant tout un été sur une île déserte. Mais les réalités de la vie ne peuvent se fuir indéfiniment.
Le portrait de ces deux jeunes gens est vraiment saisissant. Plus le film avance, plus ils prennent du relief, soit qu'ils évoluent, soit qu'au contraire ils n'évoluent pas, mais le monde qui les entoure évolue. Jeunes, ils doivent être confrontés à de grandes difficultés et responsabilités, ce qui amène à voir leur meilleur, tout comme leur pire. Bergman est vraiment un conteur exceptionnel pour les relations de couple, qui ont leurs hauts et leurs bas, mais qui ne sont jamais faciles. Il y a un naturel, dans Monika, que beaucoup de mélodrames envieraient.

12, de Nikita Mikhalkov ; Douze hommes, que tout sépare, doivent se prononcer sur le cas d'un jeune Tchétchène qui aurait tué son père, un ancien officier russe, d'un coup de couteau.
12 est évidemment un remake de Douze hommes en colère, un remake très intelligemment réussi d'ailleurs. Si les péripéties restent globalement les mêmes, en un hommage évident au film de Lumet, le message véhiculé s'avère à la fin très différent. Le film se centre plus sur l'accusé également, dont on suit le parcours pendant la guerre. Le film est évidemment sombre, mais avec néanmoins une note d'espoir envers le peuple russe, dans un final original qui ne doit rien au film dont il est le remake, et qui est véritablement superbe, et d'espoir et de noirceur. Les acteurs sont juste géniaux et les histoires qu'ils racontent tour à tour sont merveilleuses, révélant tour à tour ce qu'ils ont de grandiose ou de mesquin dans leur caractère. Si le film de Lumet est exceptionnel, ce remake russe n'en démérite absolument pas.

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Borislehachoir

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Envoyé par Borislehachoir le Jeudi 05 Janvier 2012 à 17:06


Monika est un chef d'oeuvre. Mon Bergman préferé après La Source ( mais je n'en ai vu qu'une douzaine ), l'un des plus érotiques ( Harriet Andersson était...  ) et avec une relation de couple absolument captivante. Ce film m'a procuré un effet très rare : un changement d'identification. Au départ, on a plutôt tendance à prendre parti pour Monika contre Harry, trop passif, trop effacé et manquant de personnalité. Mais au fur et à mesure des difficultés, l'on se rend compte que Harry est le véritable pillier du couple et l'homme responsable et qu'en fait Monika est un peu une connasse immature incapable d'affronter les réalités. Du coup le spectateur se sent coupable et c'est tout cela qui rend le très fameux regard-caméra de Monika, quand elle retourne coucher avec son ex, si extraordinaire. Je suis d'accord avec Godard qui y voit un des moments les plus tristes de l'histoire du cinéma. Je le préfère largement à plein de Bergman plus connus, notamment ses plus sombres que je trouve trop appuyés.

Boris.

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kakkhara

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Envoyé par kakkhara le Jeudi 05 Janvier 2012 à 17:16


+1. Mais ça me paraissait un peu un spoiler de dire ça. Dommage pour ceux qui ne connaissent pas, non?

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Borislehachoir

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Envoyé par Borislehachoir le Jeudi 05 Janvier 2012 à 19:27


Le 05/01/2012 à 17:16, kakkhara avait écrit ...

+1. Mais ça me paraissait un peu un spoiler de dire ça. Dommage pour ceux qui ne connaissent pas, non?

Tu crois vraiment qu'à part nous ça intéresse quelqu'un ? 

Boris.

 

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