Total : 3318 Messages. Page n°72/222 - < 1 ... 70 71 72 73 74 ... 222 >
Utilisateur(s) présent(s) sur ce sujet :
  • et 0 invités

kakkhara

Avatar de kakkhara

Hors Ligne

Membre Inactif depuis le 09/07/2024

Grade : [Légende]

Inscrit le 13/03/2004
4235 Messages/ 0 Contributions/ 468 Pts

Envoyé par kakkhara le Mardi 13 Décembre 2011 à 12:34


Voici quelques derniers visionnages :

L'arche Russe, d'Alexandre Sokourov : Le narrateur traverse le musée de l'héritage en compagnie d'un auteur francais, tous 2 invisibles pour les autres occupants, et rencontrent à cette occasion des personnages issus de 400 ans d'histoire, comme Pierre le grand, Catherine de Russie ou encore Pouchkine.

Ce film est impressionant, car il s'agit d'un plan séquence de 1h30, et c'est tout, il a demandé juste 1 jour de tournage. C'est donc une prouesse technique et un scénario très impressionant de défi et d'intelligence. Malheureusement, il faut bien le dire, le film s'apparente à une longue contemplation suivie de dialogues pour le moins ésotériques, et il ressort de tout ça une impression d'ennui assez importante. Pour ma part j'ai eu l'impression que le film durait 3 heures et à la fin mes yeux se fermaient tout seul. Oui ça promet beaucoup, mais c'est d'un chiant ...^^

Les bourreaux meurent aussi, de Fritz Lang : En 1942, Heydrich, dirigeant nazi en Tchéquoslovaquie, est assassiné par un résistant tchèque.

Tourné en 1943, Les bourreaux meurent aussi est un grand film de propagande anti nazi. Il présente, même encore maintenant quelques originalités. En effet l'inspecteur de la gestapo pourrait passer à certains moments pour un personnage bon vivant et débonnaire, servi en celà par le jeu de l'acteur, ce qui en fait un monstre d'autant plus probant que le gouverneur Heydrich. Et les résistants sont présentés avec plus de profondeur que d'habitude, avec la pression des nazis bien sûr, mais également de leur propre peuple avec le passage des otages. Ils connaissent leur responsabilité mais savent le nombre de morts que celà va causer dans leur propre peuple, peuple qui d'ailleurs dans l'ensemble s'unit contre l'envahisseur, ce qui donne de très très beaux moments dans le film. Bref une rare intensité se dégage de ce film, ce qui en fait vraiment l'un des grands films sur le sujet, bien qu'il ne figure pas parmi les plus connus de son auteur. A noter également que le scénario est écrit par Bertold Brecht.

L'affiche rouge, de Franck Cassenti : le film retrace l'histoire de l'affaire de l'affiche rouge et du groupe du révolutionnaire Manouchian.

Encore un film sur la résistance, sorti en 1976 celui-là. Très original il nous fait revivre l'histoire du groupe par une pièce de théatre montée à l'occasion d'une fête commémorative improvisée par des amis des disparus. Faire à cette époque un film sur la résistance, et le faire de manière originale c'est déjà pas mal. Le réalisateur adopte d'emblée le parti du souvenir, en effet l'idée de faire un film sur cette affaire, qui a déjà eu un poème d'Aragon mis en musique par Léo Ferré qui lui a été consacré, c'est évidemment pour qu'on n'oublie pas ces héros de l'ombre qui ont à peine leur nom dans les livres d'histoire. Or l'affiche rouge reste certainement un exemple impressionnant de propagande allemande.
Le fait de présenter ça comme une pièce de théâtre commémorative insiste d'ores et déjà sur la notion de souvenir, sans pour autant nous rebalancer des choses qu'on a vues et revues. il y a ainsi quelques scènes exceptionnelles, notemment les acteurs s'oubliant dans leur rôle, ou encore la scène de polichinelle et de la gestapo, dans le style comedia dell'arte, et la scène de présentation de la pièce de théâtre. Le film insiste également, avec ces comédiens de pièce de théâtre venus de l'Europe entière, et la rencontre avec les descendants des victimes, sur le fait que encore maintenant (en 1976 donc ^^), il y a des gens qui continuent à vivre avec les répercussions de l'horreur nazie. C'est évident, mais c'est ce que fatalement la plupart des films sur le sujet ne peuvent montrer, ce que celui-ci peut se permettre, grace à l'intelligence de son scénario, en faisant cohabiter de manière simple et sans détour les 2 périodes.

Un cadavre au dessert, de Robert Moore : les plus grands détectives du monde sont invités par un riche excentrique à un dîner qui se concluera par un meurtre. Celui qui résoudra le meurtre aura une somme substancielle.

Dans le plus pur style d'humour noir so british, on a ici une parodie de films policiers assez remarquable, malgré quelques lourdeurs. Une bonne partie de la magie du film tient sûrement à son casting, jugez plutôt : Alec Guiness (que bien sûr on ne peut que préférer dans noblesse oblige, où il joue le rôle d'une famille entière), David Niven, Peter Falk, Peter Sellers, Eileen Brennan, Maggie Smith, entre autres, ainsi que dans le rôle de l'excentrique, Truman Capote (wtf?)...Ainsi que le premier rôle au cinéma de James Cromwell
Alors même si ce n'est pas le chef d'oeuvre qu'est noblesse oblige, le film est très drôle, et on peut s'amuser à reconnaitre dans ces grands détectives des personnages connus (Sam Spade, Hercule Poirot, Miss Marple et Wang entre autres). Pour passer un bon moment avec des répliques ridicules qui fusent et des situations cocasses( le majordome aveugle et la cuisinière sourde/muette illettrée qui essayent de s'entendre), c'est le film qu'il faut.

A toute épreuve, de John Woo : Tequila est un filc tête brûlée qui a juré de faire tomber un parrain de la mafia. Mais la tache s'avère difficile quand la seule technique qu'on emploie c'est de foncer dasn le tas, et qu'il y a des flics infiltrés en face, sans qu'on sache qui ils sont.
Polar d'action musclé, à toute épreuve est grandiose. Certes le scénario est parfois laissé de côté, certes les fusillades et les explosions s'enchainent  jusqu'à plus soif, mais la maitrise du rythme de John Woo est parfaite. Il y a exactement ce qu'il faut de temps rapides et de temps lents pour créer un film haletant sans exagération. D'ailleurs les "temps morts" sont vraiment très très bien faits. Il y a de petits miracles dans ce film, notamment une fusillade plan séquence de 3 minutes ou plus sur deux étages, technique qui fait vraiment penser aux jeux vidéos et la scène d'ouverture dans la maison de thé qui est méchament vénère. Mais surtout, C'est impressionant la façon qu'à John Woo de donner de la profondeur à ses personnages sans ralentir le reste du film, et c'est surtout ça je pense qui fait d'à toute épreuve un film exceptionnel. Parce que le film mitraille à tout va, mais à la faveur d'une scène d'action particulièrement musclée, le caractère et les interactions des personnages entre eux se mettent en place. Si on rajoute la musique du film, et le jeu d'acteur exceptionnel de Tony Leung, on a avec à toute épreuve un film tout à fait génial, feu d'artifice qui clot malheureusement la carrière de John Woo à Hong-Kong.

___________________

"_Je joue attirance mortelle sur mon pisteur invisible et je t'attaque avec.
_ouais, j'ai pris 1
_ok ..."


Borislehachoir

Avatar de Borislehachoir

Hors Ligne

Membre Inactif depuis le 15/08/2024

Grade : [Nomade]

Inscrit le 23/04/2004
7425 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts

Envoyé par Borislehachoir le Mardi 13 Décembre 2011 à 16:40


Joseph K a écrit :
 
Si on rajoute la musique du film, et le jeu d'acteur exceptionnel de Tony Leung, on a avec à toute épreuve un film tout à fait génial, feu d'artifice qui clot malheureusement la carrière de John Woo à Hong-Kong.

A toute épreuve <<<<< Une balle dans la tête ( merveille d'émotion brute ) <<<< The Killer ( chef d'oeuvre absolu ).
Skarr a écrit :

D'accord avec toi, sur tous les points. J'ajouterais cependant une petite note sur la musique : autant le thème principal est plaisant pour nous, fervents défenseurs de la musique de PTU notamment, autant les thèmes "légers" et "amoureux" sont calamiteux.
T'as qu'à voit ou j'en suis, je n'ai même pas relevé... c'est ça de visionner trop de films HK, on devient insensible ( ou pire, amateur ) des trucs cheapos au bontempi ! 
Le coup du fauteuil roulant ça m'a vraiment tué sinon. Je commençais à me dire " mais, euh, le monteur c'est le cousin de Kiwi ou quoi ? On a pas vu Lau Ching-Wan se faire tirer dans les jambes " avant l'arrivée de l'infirmière 

Très belles critiques du Ferrara et du Van Sant ( que je n'ai pas revu tous les deux depuis un certain temps ), des interprétation assez originales mais qui rejoignent asez la vision que j'ai de ces deux superbes films.

Autrement, j'ai chopé Beyond Hypothermia, enfin la première heure ( mais je sais ou trouver la fin ), un autre célèbre polar Milkyway réalisé ni par To ni par Patrick Yau ( dont le The Odd One Dies est en revanche fucking introuvable ) mais par un certain Patrick Leung, ancien assistant de John Woo. Ca semble intéressant.

Boris.

___________________


Skarr

Avatar de Skarr

Hors Ligne

Membre Inactif depuis le 21/08/2015

Grade : [Nomade]

Inscrit le 09/02/2006
544 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts

Envoyé par Skarr le Mardi 13 Décembre 2011 à 19:35


Le 13/12/2011 à 16:40, Borislehachoir avait écrit ...

Le coup du fauteuil roulant ça m'a vraiment tué sinon. Je commençais à me dire " mais, euh, le monteur c'est le cousin de Kiwi ou quoi ? On a pas vu Lau Ching-Wan se faire tirer dans les jambes " avant l'arrivée de l'infirmière 

 

Oui du coup, ayant lu ta critique, le "gag" n'a pas eu le même effet chez moi. Mais le sourire est là. Et je nous sais tous les deux fans de cet humour des flics/truands qui se perdent en gamineries quelques instants ; cf. la scène de la boule de papier dans The Mission, , et toutes les pitreries de Suet Lam dans la plupart de ses films.

 

Autrement, j'ai chopé Beyond Hypothermia, enfin la première heure ( mais je sais ou trouver la fin ), un autre célèbre polar Milkyway réalisé ni par To ni par Patrick Yau ( dont le The Odd One Dies est en revanche fucking introuvable ) mais par un certain Patrick Leung, ancien assistant de John Woo. Ca semble intéressant

 

 

Je suis preneur (enfin de ce que tu trouveras en entier), tu sais où me trouver ! 

___________________

 

kakkhara

Avatar de kakkhara

Hors Ligne

Membre Inactif depuis le 09/07/2024

Grade : [Légende]

Inscrit le 13/03/2004
4235 Messages/ 0 Contributions/ 468 Pts

Envoyé par kakkhara le Samedi 17 Décembre 2011 à 15:00


Avalon, de Mamoru Oshii : Ca se passe dans un futur proche , où certaines personnes, blasées par la sordidité de leur vie, s'échappent en jouant à un jeu vidéo, qui est un rpg de guerre. Certains n'arrivent pas à revenir dans la vie réelle, c'est ce qui fait que ce jeu est illégal.

Déjà ce film est original car il est réalisé par Mamoru Oshii (Ghost in the shell), en Pologne, avec une équipe et des acteurs et un orchestre polonais (y a dû avoir une sacré barrière culturelle sur le tournage ^^). On pourrait penser à une critique inintéressante des jeux vidéos, mais le film s'avère beaucoup trop subtil pour ça. En effet, en voyant les images, il parait évident que même s'il y a bien sûr un aspect critique, de par  le scénario même, Mamoru Oshii aime les jeux vidéos. Rien qu'à l'ouverture et aux autres scènes du jeu vidéo, il parait évident que le réalisateur s'implique plus dans le jeu que dans sa critique. Mais ce qui fait le réel intérêt du film, c'est qu'il met en avant les personnages et leur vie, plus que le jeu vidéo. Alors même si ça ressemble de loin à un film d'un geek pour les geek, il n'en reste pas moins que les belles images, la poésie qui se dégage malgré tout de l'ensemble, le scénario, même s'il est parfois difficile à suivre tant il tombe parfois dans l'étrange, tout ça vaut le détour. Et même s'il y a des passages étranges, qu'on ne s'explique pas, on ne décroche pas pour autant, et le final avec l'orchestre symphonique vaut bien le coup comme apothéose, même si les lignes mélodiques sont relativement simplistes.

___________________

"_Je joue attirance mortelle sur mon pisteur invisible et je t'attaque avec.
_ouais, j'ai pris 1
_ok ..."


Borislehachoir

Avatar de Borislehachoir

Hors Ligne

Membre Inactif depuis le 15/08/2024

Grade : [Nomade]

Inscrit le 23/04/2004
7425 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts

Envoyé par Borislehachoir le Samedi 17 Décembre 2011 à 15:12


Le 17/12/2011 à 15:00, kakkhara avait écrit ...

Déjà ce film est original car il est réalisé par Mamoru Oshii (Ghost in the shell), en Pologne, avec une équipe et des acteurs et un orchestre polonais (y a dû avoir une sacré barrière culturelle sur le tournage ^^). 

Pas tant que ça, Oshii voue un véritable culte aux réalisateurs polonais de l'école de Łódź, comme Andrzej Wajda, Andrzej Munk et surtout Jerzy Kawalerowicz dont le Mère Jeanne des Anges ( je devais en parler mais j'ai oublié ) est une influence évidente d'Avalon. Faire un film en Pologne, pour Oshii, ce n'est pas forcément l'endroit le plus dépaysant.

Boris.

 

___________________


kakkhara

Avatar de kakkhara

Hors Ligne

Membre Inactif depuis le 09/07/2024

Grade : [Légende]

Inscrit le 13/03/2004
4235 Messages/ 0 Contributions/ 468 Pts

Envoyé par kakkhara le Samedi 17 Décembre 2011 à 15:14


Oui je sais j'ai vu ça dans les bonus du dvd ^^.

Mais quand même

Par contre ça lui a donné accès à un vrai matériel militaire de premier choix qu'on ne lui aurait pas fourni au Japon, et ça c'est la classe ^^.

___________________

"_Je joue attirance mortelle sur mon pisteur invisible et je t'attaque avec.
_ouais, j'ai pris 1
_ok ..."


Borislehachoir

Avatar de Borislehachoir

Hors Ligne

Membre Inactif depuis le 15/08/2024

Grade : [Nomade]

Inscrit le 23/04/2004
7425 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts

Envoyé par Borislehachoir le Samedi 17 Décembre 2011 à 15:44


Le 17/12/2011 à 15:14, kakkhara avait écrit ...

Oui je sais j'ai vu ça dans les bonus du dvd ^^.

Mais quand même

Par contre ça lui a donné accès à un vrai matériel militaire de premier choix qu'on ne lui aurait pas fourni au Japon, et ça c'est la classe ^^.

Je n'ai pas vu les bonus, tu peux me résumer ce que dit Oshii dessus ? Ca m'intéresse beaucoup.

Boris.
 

___________________


gedat

Avatar de gedat

Hors Ligne

Membre Inactif depuis le 29/03/2023

Grade : [Nomade]

Inscrit le 10/12/2005
1719 Messages/ 0 Contributions/ 7 Pts

Envoyé par gedat le Samedi 17 Décembre 2011 à 22:08


Ce qui me souffle le plus dans Avalon, c'est l'esthétique que Mamoru Oshii met en oeuvre. Les scènes de combat ont un lyrisme incroyable qui font qu'elles sont à des centaines de lieux des scènes de guerre classique. Du coup le contraste entre les phases de jeu et les scènes ou l'héroïne erre dans le tramway et son appartement est d'autant plus saisissant, même si le film est par moment carrément long lors de ces dernières scènes.
+1000 pour le climax du film avec l'orchestre symphonique, c'est un moment immense.

Si vous ne l'avez pas déjà vu, je vous conseille le spin-off Assault Girls. C'est une sorte de cross-over entre Gerry et Power Rangers.


zwouip

Avatar de zwouip

Hors Ligne

Membre Inactif depuis le 08/11/2019

Grade : [Sorcier]

Inscrit le 11/03/2006
3885 Messages/ 0 Contributions/ 73 Pts

Envoyé par zwouip le Samedi 17 Décembre 2011 à 22:12


 j'ai maté pas mal de films depuis que je suis allé en angleterre, mais la-bas je pensais pas du tout a venir sur le forum et maintenant je taffe sur mon mémoire de license. Mais j'aimerais trouver le temps de poser mes impressions dans un gros moment de flemme, un de ces jours.


A part ça, pour ceux qui connaissent le ciné asiatique, ça vous parle, Five deadly venoms ? ca vaut le coup de chercher ce film ?

[ Dernière modification par zwouip le 17 déc 2011 à 22h12 ]
je suis trop con, je me rends compte que maintenant, mais j'aurais pu acheter man on the moon et magic en angleterre, et je les ai pas pris pasqu'ils étaient qu'en anglais.


Borislehachoir

Avatar de Borislehachoir

Hors Ligne

Membre Inactif depuis le 15/08/2024

Grade : [Nomade]

Inscrit le 23/04/2004
7425 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts

Envoyé par Borislehachoir le Samedi 17 Décembre 2011 à 22:32


Le 17/12/2011 à 22:12, zwouip avait écrit ....


A part ça, pour ceux qui connaissent le ciné asiatique, ça vous parle, Five deadly venoms ? ca vaut le coup de chercher ce film ?

 

A vu de nez ça ressemble à un Chang Cheh fin 70's, sa période " five venoms " qui suit en gros sa période David Chiang/Ti Lung. Je sais plus lesquels j'ai vu ( il y a plusieurs films qui se ressemblent assez ) mais j'en ai un souvenir plutôt mauvais, je préfère largement les films de Chang Cheh avec le duo dont j'ai parlé, voir ceux de la fin des années 60 avec Jimmy Wang Yu.

Boris.

 

___________________


Skarr

Avatar de Skarr

Hors Ligne

Membre Inactif depuis le 21/08/2015

Grade : [Nomade]

Inscrit le 09/02/2006
544 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts

Envoyé par Skarr le Lundi 19 Décembre 2011 à 16:44


The Big Heat, Johnnie To & Andrew Kam (1988)

Suite au meurtre de son ami et ancien collègue, l'inspecteur Wong (Waise Lee) revient sur sa démission et prend l'enquête en charge, aidé de trois autres policiers.

Film à la réputation de foutraque chaotique, The Big Heat se révèle être un un excellent polar HK, dont les quelques fautes de goût sont balayées par le dynamisme de la mise en scène qui, malgré sa nervosité, reste toujours d'une grande lisibilité. Contrairement à Expect the Unexpected précédemment chroniqué par l'ami Boris, les scènes intimistes (peu nombreuses) croisent les scènes d'action avec une grande fluidité, et si elles ne sont pas toujours très finaudes, elles ont au moins le mérite d'être courtes. Ce qui fait la marque de The Big Heat, c'est son aspect jusqu'au boutiste tant dans l'humour (cf. le running-gag du "bleu" qui a la nausée, les deux policiers qui se battent mais prennent soin l'un l'autre de leurs lunettes) que dans le gore (immolation, membres ou corps déchiquetés), voire dans la rencontre des deux, lorsqu'un paparazzi à la solde des mafieux se fait renverser par une première voiture, ce qui lui faire faire un vol plané par dessus un pont avant de se payer une autre voiture et de se faire broyer par une troisième... Paradoxalement, malgré ces mélanges, le film garde une forte cohérence, notamment par l'exploitation du thème du contrôle qui apparait explicitement lorsqu'il est question de corruption, ou d'une façon plus implicite avec le souci médical qui sous-tend le film, à savoir la perte de contrôle de Wong sur sa main droite. Wong et ses coéquipiers ont beau faire des galipettes pour esquiver les balles et tirer avec classe, ils n'en restent pas moins les marionnettes de réalisateurs qui, eux, contrôlent parfaitement leur film.

 









___________________

 

Borislehachoir

Avatar de Borislehachoir

Hors Ligne

Membre Inactif depuis le 15/08/2024

Grade : [Nomade]

Inscrit le 23/04/2004
7425 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts

Envoyé par Borislehachoir le Lundi 19 Décembre 2011 à 19:56


Je crève d'envoir de le voir, celui-là. Tu l'as trouvé ou ? Sinon, tu le placerais à quel niveau de la filmo de Johnnie To ?

Boris.

___________________


Skarr

Avatar de Skarr

Hors Ligne

Membre Inactif depuis le 21/08/2015

Grade : [Nomade]

Inscrit le 09/02/2006
544 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts

Envoyé par Skarr le Lundi 19 Décembre 2011 à 20:14


Je l'ai chopé en naviguant sur le site sur lequel tu as trouvé Expect the unexpected
Je le classerais dans les très bons To, avec les Election, et Longest Nite (même si ce dernier reste au-dessus), sachant qu'il y a une catégorie au-dessus, les très bons et très classes dans laquelle je case, comme tu t'en doutes, PTU, The Mission et, tu seras plus sceptique mais pas surpris pour autant, Exilé.
D'ailleurs, j'ai pensé à toi pendant la séance ; il y a un gros plan sur un mec qui s'ouvre les veines avec un rasoir, tu ne m'avais pas dit que le film que tu envisageais plus ou moins de faire nécessitait un filmage très réaliste d'une telle scène ?

___________________

 

Borislehachoir

Avatar de Borislehachoir

Hors Ligne

Membre Inactif depuis le 15/08/2024

Grade : [Nomade]

Inscrit le 23/04/2004
7425 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts

Envoyé par Borislehachoir le Mercredi 21 Décembre 2011 à 16:36


Les Vampires ( Louis Feuillade, 1915-1916 )

Des redoutables criminels, les Vampires, comment méfait sur méfait dans le Paris des années 1910. Le reporter Philippe Guérande ( Edouard Mathé ), aidé par son ami Mazamette ( Marcel Lévèsque ) mène l’enquête.
C’est un serial, c’est-à-dire une sorte de feuilleton cinématographique, composé de dix épisodes d’une durée variable ( le plus court est le deuxième avec 12 minutes, le plus long le dernier d’une heure ) pour une durée totale de 6h30.
Qui, aujourd’hui, peut regarder un muet de 6h30 ? Tout le monde. Tout le monde parce que les Vampires est un chef d’œuvre cinématographique, un film bourré d’inventions scénaristiques constamment captivant sur la durée, ou chaque épisode apporte des éléments thématiques nouveaux : ainsi le deuxième voit Mazamette devenir définitivement l’assistant de Guérande ; le troisième apporte le personnage méchant le plus récurrent, la superbe Irma Vep jouée par une Musidora qui allait devenir l’idole des surréalistes ; le quatrième décrit l’apparition du bandit Moreno, voleur et hypnotiseur qui devient le rival des Vampires…
Il y a du montage alterné, du faux split-screen, des poursuites complètement énormes, des moments incroyables ( l’épisode 8 avec Irma Vep prisonnière sur un navire que le diabolique Satanas coulera de sa chambre… à coup de canon ! ), des gadgets pré-James Bond ( le stylo tueur de l’épisode 3 ! La bague empoisonnée de l’épisode 2 ! ), un héros façon Tintin qui s’en sort toujours par des rebondissements improbables, une méchante hyper sexy, du flash-back et même, là c’est du grand délire pour 1915, un FAUX flash-back ( le Grand Vampire qui raconte une scène de la guerre d’Espagne pour distraire la foule pendant qu’Irma Vem pique leurs bijoux ), de l’humour ( c’est limite si Mazamette ne fait pas des clins d’œil à la caméra ), des twists complètement oufs ( la fin de l’épisode 4 est totalement incroyable )… c’est sans doute ce que le cinéma peut produire de plus génial dans le genre feuilletonesque, du Alexandre Dumas sur grand écran qui en dépit de ses presque 100 ans semble plus moderne que 95 % de nos productions contemporaines. C-H-E-F D’O-E-U-V-R-E je vous dis.








Le fantôme de Frankenstein ( Erle C. Kenton, 1942 )

A la suite des évènements du Fils de Frankenstein, les villageois qui étaient apaisés décident de cramer le château ( ? ). On découvre qu’Igor ( Bela Lugosi ), anciennement mort de plusieurs balles de pistolet dans le buffet, a ressuscité sans que j’ai bien compris comment, et en cramant le château les villageois réaniment aussi la créature ( Lon Chaney Jr ) tant qu’à faire. Igor et le monstre partent chercher de l’aide auprès… du deuxième fils du baron Frankenstein ( sir Cedric Hardwicke ) et de l’ambitieux docteur Bohmer ( Lionel Atwill ).
Ce film donne envie de pleurer tellement il est nul. Après deux grands films et un Fils de Frankenstein, moins brillant mais néanmoins tout à fait honorable, la série tombe dans le syndrome du «film de trop» avec cet épisode à bout de souffle comme un juif de Pologne. Le scénario est absolument catastrophique et sert juste à ressortir le personnage de Lugosi du précédent opus. Les personnages sont tous plus mal écrits les uns que les autres et l’histoire est vue et revue. La déchéance de la saga Frankenstein, pourtant la meilleure de loin parmi les films de monstres Universal, suit étrangement la même logique que celle des Sasori aux Japon : après des épisodes brillants portés par un réalisateur concerné et un acteur ( ou actrice ) principale au top ( Whale/Karloff pour les Frankenstein, Ito/Kaji pour les Sasori ), le départ du réalisateur donne un épisode correct sans plus ( Le fils de Frankenstein et La mélodie de la rancune ), avant que le départ de l’acteur/l’actrice des débuts ne tue totalement la série.
Qui plus est, le casting d’un film Universal a rarement été aussi à côté de ses pompes. Hardwicke et Atwill sont fades et semblent avoir une facture d’impôts à payer. Lugosi, qui semblait avoir trouvé un rôle lui convenant dans l’épisode précédent, retombe dans un surjeu grotesque à la Dracula. Mais il fallait que je vous parle de l’affreux, l’horrible, le pitoyable, le calamiteux Lon Chaney Jr. Ce mec là, c’est au film de monstres ce que Kiwi est au LG : il est là tout le temps ( il est l’habituel interprète du loup-garou, et joue le rôle titre du Fils de Dracula, comme par hasard le pire film de la série ), ne raconte que de la merde, joue TRES mal, squatte la plus de gens meilleurs que lui et pleurniche sans arrêt. Lon Chaney Jr, mon cauchemar du film de monstres, n’en est ici qu’à son deuxième méfait ( après Le loup-garou l’année précédente ) mais vous le retrouverez dans mes chroniques suivantes, invariablement nul. Youpi.

L’Homme au complet blanc ( Alexander Mackendrick, 1951 )

Le chercheur Sidney Stratton ( Alec Guiness, pour les incultes c’est le Obi-Wan Kenobi des premiers Star Wars avec 30 ans de moins ) est un pauvre rinceur de tubes à essai derrière lequel se cache en réalité un scientifique génial se servant de ses emplois successifs dans les laboratoires pour expérimenter la fabrication d’un tissu inusable et insalissable. Après avoir été renvoyé plusieurs fois, Stratton arrive à mettre en place son invention qui provoque dans un premier temps l’enthousiasme de Birnley ( Cecil Parker ) qui décide de le commercialiser. Cependant, sous la pression d’une part des ouvriers craignant pour leur emploi, et d’autre part des magnats de l’industrie du textile, Birnley envoie sa fille Daphne ( Joan Greenwood ) raisonner l’incorruptible Stratton.
L’idée de base est absolument géniale, et le brio du film vient du fait qu’il l’exploite jusque dans ses conséquences les plus absurdes. Quand on se souvient des diverses affaires dans lesquelles des magnats de l’industrie ont fait pression pour faire taire des découvertes, on ne peut que saluer le caractère prémonitoire de cette très belle réussite des studios anglais Ealing, responsables entre autres du Noblesse oblige de Robert Hamer et du Tueurs de dames du même Alexander Mackendrick mais aussi des plus méconnus films d’Alberto Cavalcanti sur lesquels je reviendrai prochainement. Alec Guiness est parfait dans un rôle de scientifique brillant incapable d’envisager les implications économiques complexes se cachant derrière son invention ; et dire que Joan Greenwood est belle serait un euphémisme, son personnage est d’autant plus intéressant qu’elle est la seule à cumuler honnêteté et pragmatisme. Si le film a l’intelligence de renvoyer dos à dos capitalistes véreux et prolétaires enragés, Mackendrick ne tombe jamais dans le cynisme facile ( on n’est pas chez Yann Barthès, ho ! ) et ne cède pas au simplisme, les prolos étant montrés avec une affection évidente là ou les financiers sont divisés entre opportunistes incompétents et véritables Picsou en haut de la chaîne alimentaire. Cela manque peut-être un peu d’émotion ou d’humour, et la faible durée ( 1h25 ) empêche le film de partir aussi loin dans le burlesque qu’il aurait pu, mais c’est une très belle réussite de plus pour les studios Ealing et le talentueux Mackendrick. Un film pour kakkhara.








Switchblade Sisters ( Jack Hill, 1975 )

Lace ( Robbie Lee ) dirige un gang de féministes tendance si t’es pas d’accord c’est mon pied dans les burnes. Son assistante, Patch ( Monica Gayle ) se bat avec la jeune Maggie ( Joanne Nail ) que Lace finit par recruter dans le gang. Cependant, Maggie plait un peu trop au copain de Lace, ce que Patch va mettre à profit pour la faire exclure.
Jack Hill est un cinéaste qui a laissé une certaine emprunte dans le cinéma bis, et principalement dans deux sous-genre : la blaxploitation, ou il signa les deux classiques Coffy et Foxy Brown dont je parlerai quand j’attaquerai mon cycle blaxploit’, et le women in prison ou ses deux incursions, The Big Doll House et The Big Bird Cage, font partie des films les plus réputés du genre ( si quelque un les a vu, je suis intéressé par des avis ). Cet héritage, son Switchblade Sisters plus tardif en affiche des traces puisqu’on retrouve du WIP des personnages de bikeuses violentes, castratrices et déterminées, et du blaxploitation un retournement scénaristique absolument pas crédible ou les héroïnes vont se faire aider par un gang noir type version féminine des Black Panthers.
Pour le reste : c’est assez peu violent au vu de ce qu’on pourrait imaginer ; c’est mieux filmé que la moyenne et Jack Hill arrive à rythmer suffisamment son film même si les intrigues sentimentales sont consternantes. La fin en hommage à Spartacus est très bien vue. Les actrices sont canons mais nulles, exceptée Monica Gayle qui, avec son look de salope blonde borgne dont un bandeau couvre l’œil crevé, a clairement inspiré le personnage d’Elle Driver dans Kill Bill ( Tarantino étant qui plus est un fan de longue date de Jack Hill ). Mais il y a de l’action, des mecs qui se font laminer par une bande de minettes hystériques, et une certaine perversité étrange avec son héroïne limite toute contente de se faire violer par le macho de service. Ah évidemment les représentants de l’ordre sont tous des abrutis et/ou des corrompus… sauf le black, plus cool. Et en prison y a une matone lesbienne sadique, évidemment bis. En résumé, Switchblade Sisters est un film aussi bancal que sympathique, bourré de clichés mais terriblement fun, pour peu qu’on sorte son balai du rectum et qu’on sache apprécier les films d’exploitation idiots si tant est qu’ils soient réalisés avec un minimum de talent.

La femme au corbeau ( Frank Borzage, 1929 )

Allen John ( Charles Farrell ) rencontre Rosalee ( Mary Duncan ), femme brisée par la vie. L’amant de Rosalee est parti en prison pour meurtre et lui a legué son corbeau comme garant de la fidélité de Rosalee. Seulement celle-ci s’éprend de plus en plus d’Allen John, garçon naïf et puceau dont les réactions opposées à celles de Rosalee vont conduire le couple au bord de la mort.
Deux choses doivent impérativement être signalées concernant ce film muet de Borzage. D’abord, il est totalement charcuté et la version que j’ai pu découvrir, celle des DVD Carlotta, ne fait que 54 minutes au lieu des 84 normalement prévues. Ce qui est étrange, c’est que ce charcutage resserre l’action autour du couple principal, et relègue les intrigues secondaires en arrière-plan ; et étant donné que tout l’intérêt du film tourne autour de sa gestion du couple, au final les scènes manquantes n’altèrent pas vraiment la beauté de ce qui reste.
La deuxième chose, c’est que la femme au corbeau est l’un des films les plus sensuels, les plus érotiques, les plus charnels que j’ai vu de ma vie. Chaque plan, chaque image respire le désire et il y a plus d’amour dans un plan d’un quart de seconde du regard de Mary Duncan que dans tout l’insipide blabla amoureux des films de Christopher Nolan, par exemple. Du héros que Rosalee découvre se baignant nu aux poses de celle-ci ( plus lascive ça n’existe pas ) à une scène absolument incroyable ou elle se couche aux côtés d’Allen John nue après que celui-ci soit tombé dans le coma, on a l’impression qu’il n’est rien dans cette histoire qui ne puisse servir de catalyseur érotique, et ça, ça s’appelle du génie. Il faut bien évidemment louer l’incroyable talent du duo Charles Farrell/Mary Duncan, qui porte ce qui aurait pu n’être qu’une banale bleuette vers les sommets du cinéma d’amour fou. C’est absolument extraordinaire de rendre aussi bien l’attraction des corps, le jeu de regards, le désir caché et ce même en dépit du fait qu’un tiers du film ait disparu. Très grand film muet, mon premier Borzage mais certainement pas le dernier.







___________________


kakkhara

Avatar de kakkhara

Hors Ligne

Membre Inactif depuis le 09/07/2024

Grade : [Légende]

Inscrit le 13/03/2004
4235 Messages/ 0 Contributions/ 468 Pts

Envoyé par kakkhara le Vendredi 23 Décembre 2011 à 11:26


Je n'ai pas vu les bonus, tu peux me résumer ce que dit Oshii dessus ? Ca m'intéresse beaucoup.

Boris.


En gros il raconte un peu sa vie ^^.

Il dit que déjà étudiant il avait des problèmes avec les actrices parce qu'il tombait amoureux de toutes les filles qu'il filmait et que du coup tourner à l'étranger l'a beaucoup aidé de ce point de vue là avec la barrière de la langue ^^.

Plus sérieusement il est resté sans demande pendant un bon bout de temps pendant lequel il a geeké à fond les jeux vidéos, principalement les rpgs, ce qui lui a donné l'idée de gens gagnant sa vie avec un jeu comme ça, étant donné que lui se demandait pourquoi ses gains en rpg ne pouvaient être retranscrits dan la vie réelle comme pour le patchinko.

En fait il s'étend vraiment sur sa vie d'étudiants, où il a accepté énormément de petits boulots pour payer ses études, où il avait vraiment très peu de moyens, à tel point qu'il filmait sans pellicule parce qu'il ne pouvait pas se payer de la 16 mm et qu'il refusait de filmer avec de la 8 mm (disant qu'elle servait à filmer les premiers pas des bébés par les familles et que pour un film il avait d'autres ambitions ^^). Ah oui et à un moment il a fait une bêtise, je sais plus quoi, et ses parents l'ont puni en le faisant vivre tout seul dans un chalet en montagne pendant quelques temps (hardcore la punition ^^). Mais en fait comme il était solitaire ça lui a plu et il faisait la fête tous les soirs avec le propriétaire du chlet et quand il est rentré, la ville et l'agitation lui paraissait bizarre, et il n'a jamais pu se défaire de cette idée.


Il a effectivement tourné le film en Pologne parce qu'il est un grand fan du cinéma polonais notemment le cinéma polonais de SF. Il parle également de clins d'oeil dans le film à La jetée de Chris Maker[/b] (deuxième fois que j'en entends parler comme du génial film dont l'armée des 12 singes n'est que le pale reflet, du coup j'aimerais bien le voir.) Pour Oshii c'est son film culte, étudiant il avait même organisé une projection privée de ce film.


Il explique également, pour le tournage du film proprement dit, qu'il est vraiment content d'avoir pu tourner en Pologne pour la voix de la soprane soliste de l'orchestre de Varsovie, et pour le matériel de guerre mis à sa disposition, dont il est réellement tombé amoureux. Apparemment l'hélicoptère lourd utilisé pour le film était classé secret défense mais en fait on lui a laissé faire ce qu'il voulait avec, et les munitions crachées par les chars sont des munitions réelles mises à sa disposition. Il dit que rien que pour ça ça valait largement le déplacement. Il parle de sa collaboration avec l'équipe polonaise, même si je pense que rien de particulièrement intéressant n'en ressort, sinon que l'acteur qui joue l'ami d'Ash perdu dans la classe réelle lui a été fortement déconseillé comme une forte tête mais qu'il l'a justement pris pour ça, en priorité sur tous les beaux gosses qu'on lui avait envoyé ^^.


Il y avait également une interview du compositeur Kenji Kawaï, qui parlait de sa carrière et de son évolution dans le milieu musical, mais qui ne racontait pas grand chose en rapport avec le film, sinon sa collaboration avec Oshii. D'ailleurs Oshii lui a demandé la musique avant toute chose, donc la musique orchestrale est indépendante du film en fait ^^.

Voilà en gros ce qu'il y avait de plus intéressant, après il y avait d'autres documentaires mais le disque était rayé ça passait pas, c'est l'ennui avec les dvds de la médiathèque .

___________________

"_Je joue attirance mortelle sur mon pisteur invisible et je t'attaque avec.
_ouais, j'ai pris 1
_ok ..."


Total : 3318 Messages. Page n°72/222 - < 1 ... 70 71 72 73 74 ... 222 >
Espace Membre

Identifiant

Mot de passe

Se souvenir de moi