Le topic cinéma II : Scape's battle returns.

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Borislehachoire

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Envoyé par Borislehachoire le Mercredi 29 Août 2007 à 21:29


Le 29/08/2007, blue-monday avait écrit ...

hein il a rêvé !!!!!

Merde entre Jugatsu et Minority Report, j'en loupe pas une.....



Et là je viens de m'aperçevoir que je suis un cinéphile et un gogo...

Ouais, faut que j'arrête les stup...



Et ouais, je compense ma culture inférieure à la tienne par une mémoire aussi puissante qu'inutile ^^
A la fin de jugatsu tu vois l'autiste-joueur de baseball qui sort de l'espèce de cabanne en bois dans laquelle il allait chier au début du film. D'ailleurs au début, pendant " l'instant crucial " tout était noir comme si le personnage allait réver ; évidemment on oublie cette hypothèse en le voyant sortir mais je suis formel : tout ça n'est qu'un délire de gosse.

Boris, par contre dans Minority Report c'est autrement plus dur à voir.

Edit : http://www.fondcombe.org/viewtopic.php?p=327658&sid=3c71bb023e9a91d7c9fe40b25da6a160

[ Dernière modification par Borislehachoire le 29 aoû 2007 à 21h33 ]


kakkhara

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Envoyé par kakkhara le Mercredi 29 Août 2007 à 21:34


Boris, fan de polars français kakkhara ?


pas spécialement en fait mais si je trouve le film que je regarde exceptionnellement bon pour une raison ou une autre, ca me suffit.

et peu importe les genres, tous les genres peuvent produire des perles (cf Danny Boyle ou John Mc Tiernan )

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"_Je joue attirance mortelle sur mon pisteur invisible et je t'attaque avec.
_ouais, j'ai pris 1
_ok ..."


Atropos

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Envoyé par Atropos le Jeudi 30 Août 2007 à 11:13


Tiens un nom de film qui m'échappe. Dedans y a le grand jean claude van damme qui est sensé etre mort et qui se retrouve sur une ile prisonnier avec plein d'autres gens sensé etre mort comme lui. A force d'entrainement , muscu, apnée et tout ça il s'échappe.

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arcarum

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Envoyé par arcarum le Jeudi 30 Août 2007 à 22:45


Fist of Legend
sur arte ce soir

et oui, la chaîne culturelle se met au kung fu.

Bon, pour ceux qui n'ont pas vu les films de bruce lee et plus pécisément la fureur de vivre, ce film sera rafraîchissant. Pour les autres le films est à voir pour ses impressionnantes chorégraphie.

Bémol, les asiat sont toujours aussi mauvais avec les histoires d'amour, un peu comme Georges Lucas

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Borislehachoire

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Envoyé par Borislehachoire le Jeudi 30 Août 2007 à 22:58


Je n'ai pas vu le Van Damme, désolé.

En quatrième vitesse ( Aldrich )

Un peu déçu. J'en attendais un truc de fou furieux sous tranxen et je vois un film noir ( ) de bonne facture avec une intro et une fin magnifique, certes, et une enquête classique au milieu.
L'iintérêt historique du film ( il a quand même inspiré Pulp Fiction et Lost Highway ! ) ne m'a pas empéché de décrocher un peu de cette histoire de privé cherchant l'assassin d'une femme qu'il a rencontré brièvement avant que celle-ci ne soit tuée.
Le héros ( légendaire Mike Hammer ! ) est évidemment volontairement antipathique, mais... non, l'objectivité ne suffira pas : il est insupportable.
A voir quand même : superbe photo, scénario ayant marqué son époque et absence de morale réaliste. Et aussi pour frimer en douce ( " ah mais la malette sans qu'on sache ce qu'il y a dedans, Tarantino a rien inventé hein ! " ). J'ai raté le coche.

Trainspotting ( Danny Boyle )

Dès le début ou Ewan McGreggor court en plan rapproché sur du Lust for Life, on peut s'attendre à un film à l'esthétique clipo-pubesque, et la suite confirmera.
Mélange entre des spots pour Mennen ( les cadrages ) et le Crédit Lyonnais ( le speech du début, je m'attendais à ce que le héros sorte " c'est la vie hein hein, hein, le crédit hein hein, hein... " ).
La suite garde les aspects positifs, une bonne musique donc, et ajoute des acteurs tellement en surjeus que j'épargnerais leur nom, un humour scato qui est au cinoche ce qu'est une chanson de Blink 182 à la musique, des trips de junkys qui peuvent sans doute accrocher ( autant le dire, franchement je m'en tape ) avec coté provoc' de rigueur.
Typique du film de djeunz, le film pour ados comme le sera plus tard " la plage " du même Danny Boyle. Je n'ai même pas envie d'en parler plus longtemps.

Boris, sans mauvais jeus de mots les films de junkys, c'est pas ma came.

Edit :
Bémol, les asiat sont toujours aussi mauvais avec les histoires d'amour, un peu comme Georges Lucas


Kitano, Woo, Hou Hsiao-Hsien, Wong Kar-Wai ?

[ Dernière modification par Borislehachoire le 30 aoû 2007 à 23h00 ]


arcarum

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Envoyé par arcarum le Jeudi 30 Août 2007 à 23:16


Le 30/08/2007, Borislehachoire avait écrit ...


Kitano, Woo, Hou Hsiao-Hsien, Wong Kar-Wai ?

1°) l'amour de la mafia ? ou l'amour dans battle royale
2°) l'amour des flingues
3°) connait pas
4°) vu aucun

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Dr-Tenma

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Envoyé par Dr-Tenma le Jeudi 30 Août 2007 à 23:20


Le 30/08/2007, Atropos avait écrit ...

Tiens un nom de film qui m'échappe. Dedans y a le grand jean claude van damme qui est sensé etre mort et qui se retrouve sur une ile prisonnier avec plein d'autres gens sensé etre mort comme lui. A force d'entrainement , muscu, apnée et tout ça il s'échappe.

Double team? Avec le basketteur teint en blonde, c'est bien ça?

Jean-Claude"si on enlevais le ciel les oiseaux tomberaient par terre" Van Damme, mon idole forever.

Je viens de revoir fist of legend, ça a beau être un film sympa, Bruce Lee me manque toujours autant.

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Borislehachoire

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Envoyé par Borislehachoire le Jeudi 30 Août 2007 à 23:22


1 ) Dans Hana-Bi il le héros n'est pas mafieux et ses relations avec sa femme sont d'une tristesse et d'une noirceur rare. Dans Sonatine la relation plus purement sexuel entre Kitano et la prostituée permet à celui-ci de retrouver quelque temps son innocence perdue. Dolls est un mélo magnifique aussi. C'est quand même légèrement plus complexe que " l'amour ou la mafia ? ".
2 ) Les flingues dans " The Killer " sont toujours là pour donner une intensité dramatique à une scène, pour rendre plus terrible la situation de Jeff et de Jenny qui d'ailleurs sont condamnés à ne pas pouvoir se retrouver : voir métaphore final avec les deux corps se cherchant sans succès.
3 ) Millenium Mambo, Three Times, j'ai trouvé que tout en étant un peu chiant ces films offraient des beaux portraits de posts-ados en quête d'amour.
4 ) C'est BM le spécialiste.

Boris,


arcarum

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Envoyé par arcarum le Jeudi 30 Août 2007 à 23:24


Le 30/08/2007, Atropos avait écrit ...

Tiens un nom de film qui m'échappe. Dedans y a le grand jean claude van damme qui est sensé etre mort et qui se retrouve sur une ile prisonnier avec plein d'autres gens sensé etre mort comme lui. A force d'entrainement , muscu, apnée et tout ça il s'échappe.

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Atropos

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Envoyé par Atropos le Jeudi 30 Août 2007 à 23:44


Merci mais l'histoire est inspiré non ? L'histoire de l'île ou y a que des gars sensé être mort c'est pas la premiere fois qu'on voit ça (même les simpsons l'ont repris)

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Tsan

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Envoyé par Tsan le Vendredi 31 Août 2007 à 00:21


Sans polémiquer ce qui est amusant c'est que j'ai pas vraiment l'impression d'avoir vu les mêmes films quand même.

Une autre critique beaucoup moins subjective et tellement plus constructive :

devinez où


Basé sur le roman d'Irvine Welsh, TRAINSPOTTING nous conte les mésaventures d'une bande de junkies écossais, accrocs à l'héroïne. Les personnages sont plus allumés les uns que les autres: Sick boy (Johnny Lee Miller), qui connaît la carrière de Sean Connery par coeur - spécialement quand il s'est piqué, Spud (Ewan Bremmer), le malchanceux de la bande, Alison (Susan Wilder) qui ne couche avec personne mais a un bébé, Begbie (Robert Carlyle), un psychotique susceptible, et enfin Renton (interprété par Ewan Mac Gregor, méconnaissable après SHALLOW GRAVE), l'anti-héros qui décide d'arrêter de se droguer, mais pas avant d'avoir pris un dernier fix... Tous se débattent dans un univers miteux et sans avenir, la banlieue d'Edimbourg. Certains s'en sortiront, pas toujours avec les honneurs, d'autres s'y détruiront...

Danny Boyle, à qui l'on doit le mémorable SHALLOW GRAVE (PETITS MEURTRES ENTRE AMIS), livre un deuxième film sans pardon, imprégné d'un humour noir cynique, viscéralement immonde, mais excessivement drôle. Dans TRAINSPOTTING, on rit de tout, et surtout de ce qui est immoral: la drogue, la mort, le sexe. Tout est prétexte à la réflexion cinglante, ou à une poésie déplacée [NdMoi : double sens inside]. Il nous entraîne au-delà des limites morales et visuelles, là où la cuvette des toilettes s'ouvre sur un océan bleu digne du monde des silences !

Mais attention, on ne sort pas de TRAINSPOTTING indemne. Cette provocation outrancière, qui a soulevé des vagues de critiques en Angleterre [NdMoi : chez les personnes dans âge avancé, étonnant non] dès la sortie du film, n'est pas innocente. En 1h30, Danny Boyle nous brosse le portrait d'une jeunesse perdue, marginalisée par la société, et qui constate avec effroi qu'elle est dans une impasse.
Le film est d'autant plus puissant qu'à aucun moment, il ne semble prendre parti. Pas de pamphlets dénonciateurs, pas de grands discours moraux: le réalisateur s'attache froidement aux péripéties de ses héros. Il garde toujours une distance par rapport aux scènes qu'il tourne, et ne s'implique jamais directement dans son oeuvre. Il ne juge pas ses personnages, ni la société dans laquelle ils vivent. TRAINSPOTTING incite-t-il pour autant à la drogue ? Certainement pas. Les déboires que vivent quotidiennement Renton, Sick Boy et les autres nous démontrent de manière irréfutable que l'héroïne ravage ses adeptes, et qu'elle n'est en aucun cas une solution ou un remède face à la pression de la société. La seule chose que l'on peut reprocher au film est son intelligence: c'est au spectateur de tirer ses propres conclusions, pas question de lui étaler une conclusion prémachée à l'américaine...

Sans compter que le réalisateur britannique impose en l'espace de deux films - ce qui est assez extraordinaire - un style visuel propre. Bourré de créativité, il place sa caméra où il veut, dans une parfaite liberté. Car TRAINSPOTTING est une leçon de prise de vue et de couleurs: l'état quasi-constamment trippé de ses personnages permet à Danny Boyle de s'éclater dans des cadrages inédits, fabuleux, carrément allumés ! Quant aux couleurs, on avait déjà pu remarquer leur importance dans SHALLOW GRAVE, mais ici, elles percent l'écran [NdMoi : bon là l'auteur s'emporte un peu bcp]. Bien que le film se déroule dans la banlieue grisâtre de Edimbourg, les murs des impasses sont rouges, bleus ou jaunes. Boyle humanise ses décors, extériorise les sentiments exacerbés de ses personnages.

A aucun moment, il ne se repose sur ses lauriers. A aucun moment il ne baisse sa garde. TRAINSPOTTING est constant dans le génie, il ne déçoit pas. Pas de doute, nous venons de voir le premier film-culte de l'année 96.


Sinon "surjouer" n'est surement pas le terme exact dans ce film. Par contre la suite de la filmo de Danny Boyle ... ... ... hum hum.

[ Dernière modification par Tsan le 31 aoû 2007 à 00h24 ]

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Borislehachoire

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Envoyé par Borislehachoire le Vendredi 31 Août 2007 à 13:46


Sans polémiquer ce qui est amusant c'est que j'ai pas vraiment l'impression d'avoir vu les mêmes films quand même.

Une autre critique beaucoup moins subjective et tellement plus constructive :


Je t'adore Tsan, mais tu devrais apprendre à différencier " constructif " et " d'accord avec moi ".

Danny Boyle, à qui l'on doit le mémorable SHALLOW GRAVE (PETITS MEURTRES ENTRE AMIS), livre un deuxième film sans pardon, imprégné d'un humour noir cynique, viscéralement immonde, mais excessivement drôle.


Effectivement constructif : je dis " pas drôle ", il dit " drôle ". Comme son avis est le même que le tien il a raison. Imparable.

Dans TRAINSPOTTING, on rit de tout, et surtout de ce qui est immoral: la drogue, la mort, le sexe.


On rit aussi de la mise en scène tellement elle ressemble à une pub pour une carte de crédit.

Il nous entraîne au-delà des limites morales et visuelles, là où la cuvette des toilettes s'ouvre sur un océan bleu digne du monde des silences !


GENIIIIAALLL CE FILM PUTAIN Y A UN MEC QUI ENTRE DANS UNE CUVETTE DE CHIOTTES ! CHEF D'OEUUUUUVRE !

Mais attention, on ne sort pas de TRAINSPOTTING indemne.


Mais oui
J'en suis choqué mais à fond, c'est clair que c'est plus viscéral que les chiens de paille, Salo et Bad Lieutenant réunis ^^
ON EN SORT PAS INDEMME ( c'est surtout que ça fait trop de bruit pour qu'on puisse dormir devant ).

Cette provocation outrancière, qui a soulevé des vagues de critiques en Angleterre [NdMoi : chez les personnes dans âge avancé, étonnant non] dès la sortie du film, n'est pas innocente. En 1h30, Danny Boyle nous brosse le portrait d'une jeunesse perdue, marginalisée par la société, et qui constate avec effroi qu'elle est dans une impasse.


Effectivement, c'est très constructif de faire son ado prépubère " regardez mon film, les vieux ils aiment pas c'est donc super cool ".

Le film est d'autant plus puissant qu'à aucun moment, il ne semble prendre parti.


Nooon, bien sur, 5 héros dont 4 ne parviennent pas à arréter la drogue. Le seul qui s'en sort bien est le cinquième, mais noooon

. Il garde toujours une distance par rapport aux scènes qu'il tourne, et ne s'implique jamais directement dans son oeuvre.


Quelqu'un pour m'expliquer la distance dans Trainspotting ?

TRAINSPOTTING incite-t-il pour autant à la drogue ? Certainement pas. Les déboires que vivent quotidiennement Renton, Sick Boy et les autres nous démontrent de manière irréfutable que l'héroïne ravage ses adeptes, et qu'elle n'est en aucun cas une solution ou un remède face à la pression de la société.


C'est super-constructif d'enchainer " le réalisateur ne juge pas " et " la drogue c'est super mal, le film le montre bien ". Des discours constructifs qui disent tout et son contraire, pas étonnant que ça plaise à Tsan

Sans compter que le réalisateur britannique impose en l'espace de deux films - ce qui est assez extraordinaire - un style visuel propre.


Peut-être, mais c'est moche.

Car TRAINSPOTTING est une leçon de prise de vue et de couleurs: l'état quasi-constamment trippé de ses personnages permet à Danny Boyle de s'éclater dans des cadrages inédits, fabuleux, carrément allumés !


Ca s'appelle de l'épate visuelle, du truc de prétentieux " m'as-tu-vu " plus préoccupé par l'image que par tout le reste. Un peu comme Luc Besson quoi. Ah oui, y a des belles couleurs chez Besson, c'est vrai.

Boyle humanise ses décors, extériorise les sentiments exacerbés de ses personnages.


Ca s'appelle diriger ses acteurs en surjeu n'importe coment. Le demeuré du groupe, il est tellement insupportable qu'en me remémorrant " American Pie 4 String Academy ", j'ai pas trouvé un perso aussi pourri dans ce film, c'est dire.

TRAINSPOTTING est constant dans le génie, il ne déçoit pas. Pas de doute, nous venons de voir le premier film-culte de l'année 96.


Sauf que film culte n'a jamais voulu dire bon film.

Boris, voilà donc une critique très objectife ( faut dire qu'elle passe son temps à décrire ce qu'on voit dans le film en disant " c'est génial ", pas dur d'être objectif quand on ne dit rien du tout ), constructive vu qu'elle se contredit toute seule, et qui en plus se la joue petit malin tout content parce qu'il kiffe un film que sa grand-mère elle a été choquée devant... super, ben moi j'appelle ça un film d'un branleur pour des branleurs

[ Dernière modification par Borislehachoire le 31 aoû 2007 à 13h51 ]


blue-monday

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Envoyé par blue-monday le Vendredi 31 Août 2007 à 14:51


Transpotting donc, bon je vais vous dire ce que j'en pense. Je l'ai vu il y a très longtemps....


D'habitude j'aime bien les films qui traitent de la drogue ; j'adore par exemple Las vegas parano (même si ce film est bien plus que cela ; une critique acerbe des années 60 et de l'échec de ses révolutions, sinon celle des drogues), ou bien Requiem for a dream (réalisation virtuose, Jennifer Connely, adaptation d'un grand livre réputé inadaptable, Jennifer Connely, Bande originale monstre, Jennifer Connely, fin scotchante, ah oui j'oubliais il y a aussi la sublime Jennifer Connely dans le film).
Bon bien sûr il n'y a pas que ces films là qui traitent de la dope, mais c'est ceux qui m'ont marqué.

Mais je déteste Trainspotting. Comme l'a souligné Boris, au niveau mise en scène c'est moche, enfin je me souviens plus trop de la gestion de la caméra, mais au niveau photo, éclairage et couleur, c'est moche ; m'enfin on va dire que c'est typé Angleterre classe ouvrière, bref ça veut faire chronique sociale, ce qui n'est pas un mal ; Mais le fond du film c'est pas du tout ça ! C'est caricatural, donneur de leçon, et des fois ça veut épater la gallerie, parce que "des fois la drogue c'est marrant, mais faut pas trop en abuser quand même parce que ça rend les gens cons, et ça peut même vous faire chier dans votre lit" ; bref bonjour la stigmatisation des personnes qui apprécient les paradis artificiels !

Parce que c'est ça le problème de ce film, il stigmatise de part son propos ; Boyle prend du recul sur ce qu'il filme, et ça se voit ; il en prend tellement du recul que finalement son film passe pour une pseudo campagne anti-drogue trash, telle que un ministère de la santé aurait pu produire.
Bref, je me suis fais chier, je n'ai pas ris du tout, j'ai même trouvé ça pitoyable (d'ailleurs j'ai l'impression que Boyle déteste les personnages qu'il met en scène), autant dans les moments dramatiques ou là curieusement j'ai esquissé un sourire (un sourire de pitié j'entends), que dans les moments gags.
Verdict : prétentieux, moralisateur, moche, et même pas drôle. Mais je reconnais que c'est un film culte.

Las vegas parano à coté est peut-être complaisant (vachement même), mais l'humour distillé découle de l'absurdité de l'époque qui est dépeinte par Hunter S Thompson (un grand môssieur), et du coup ça en devient vachement émouvant, parce que généreux tout simplement.

Je ne rentrerais pas dans une nouvelle polémique Boris /Tsan, même si je concède que la critique présentée par Tsan , et bien je ne la partage pas ; le journaliste se montre d'une grande complaisance à mon sens, et s'enflamme un peu trop ......On dirait qu'il fait passer ce film pour un citizen kane, faut pas déconner quand même. Une critique bien subjective c'est sûr..... mais comme la mienne.

[ Dernière modification par blue-monday le 31 aoû 2007 à 15h04 ]

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Borislehachoire

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Envoyé par Borislehachoire le Vendredi 31 Août 2007 à 15:04


Ah merde, j'avais intérieurement parié dix euros que tu aurais aimé Trainspotting BM !
Bon bah t'es imprévisible, que cela sois dit. J'ai retourné ma veste sur Requiem for a dream sinon mais ça a quand même un peu plus de pèche et d'ambiguité donc je ne vais pas le descendre, y a bien d'autres films qui le méritent plus

Mais le fond du film c'est pas du tout ça ! C'est caricatural, donneur de leçon, et des fois ça veut épater la gallerie, parce que "des fois la drogue c'est marrant, mais faut pas trop en abuser quand même parce que ça rend les gens cons, et ça peut même vous faire chier dans votre lit" ; bref bonjour la stigmatisation des personnes qui apprécient les paradis artificiels !


La scène du lit putain... MAIS COMMENT ON PEUT FILMER UN TRUC PAREIL ?
Même les sketchs les plus scathos de Groland c'est plus classe, même les gags les plus pourris de Scary Movie sont plus drôles, même les Jackass sont plus réfléchis : ignoble.

Verdict : prétentieux, moralisateur, moche, et même pas drôle. Mais je reconnais que c'est un film culte.


Pareil.
Et je plussoie aussi sur les moments dramatiques risibles : la scène du bébé desseché, ça m'a un peu fait golri, mais alors les tentatives d'humour volontaires, au secours, c'est pire que Gerra, Bigard et Youn réunis.

Au moins requiem était ( trop même je trouve ) jusqu'au-boutiste, filmé de manière ( trop ? ) vraiment stylée et effectivement, Jennifer Connely ( argument à l'objectivité absolu ).
Là on a un clip, une pub matinée d'humour ado, dans le très très mauvais sens du terme.

Boris, à coté de la scène du lit, le coup du trottoir ou la douche d'American History X c'est du grand cinéma, et même les dialogues des invasions barb... euh, quand même non faut pas déconner mais c'est purgeant.

[ Dernière modification par Borislehachoire le 31 aoû 2007 à 15h05 ]


blue-monday

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Envoyé par blue-monday le Vendredi 31 Août 2007 à 15:08


Je plussoie abondamment.


Et c'est clair, faut être objectif des fois, un film avec Jennifer Connelly devient AUTOMATIQUEMENT un bon film.


Et non je n'ai pas honte.

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