Ne pas sombrer dans le racisme, how to ?

 Kakkhara, ce n'est absolument pas ce que je dis, simplement je pense, et cela n'engage que moi, que si plus d'hommes prenaient le temps d'élever leurs enfants en bas âge, cela jouerait en leur faveur en cas de séparation, c'est tout.

Je ne dis pas que je suis complètement d'accord avec ça et que le quantitatif est mieux que le qualitatif, mais je fais juste un constat. 

[ Dernière modification par Darkgouss le 19 fév 2013 à 20h28 ]

Bon ça va dans les écoles d'ingé, la parité on y est pas vraiment, où alors je me demande pourquoi je suis autant en manque.

Je vois pas tellement en quoi c'est sectaire, ça me paraît surtout efficace.

Après, y'a l'art et la manière de le faire, envoyer des femmes pour promouvoir des femmes, je trouve ca sectaire.

Je vois pas en quoi?

Et si on remplace pas par moins, ça te pose encore en problème ?

Ca ne me posait pas de problème particulier. Je trouvais ça juste complètement hors de propos.

[edit]

Kakkhara, ce n'est absolument pas ce que je dis, simplement je pense, et cela n'engage que moi, que si plus d'hommes prenaient le temps d'élever leurs enfants en bas âge, cela jouerait en leur faveur en cas de séparation, c'est tout.

Là je suis entièrement d'accord avec ça, mais je trouve que ça ne devrait pas jouer en leur faveur ni l'inverse en leur défaveur. Ce n'est pas parce que tu ne prends pas de congé que tu ne prends pas le temps d'élever ton enfant en bas âge quand même?
 

 Oui, mais alors dans ce cas, le problème reste de quantifier l'implication de chaque parent quant à l'éducation de leur enfant. Et là,  c'est qu'entre les ressentis, les témoignages partiaux des uns et des autres, justifications personnelles,  les juges n'ont, malheureusement, pas d'autre choix que de tenir compte aussi des éléments matériels et vérifiables : temps passé auprès de l'enfant, manière dont on peut l'accueillir, et autres broutilles et c'est donc souvent là-dessus que ça va se jouer. 

Après, il est clair que certains parents à plein temps font plus de mal que de bien à leurs enfants, et que l'amour et la qualité de l'éducation qui leur sont donnés ne sont pas forcément proportionnels au temps passé avec eux, mais c'est quelque chose de tangible aux yeux d'un tribunal.

 

De toute façon les décisions du tribunal en la matière ne peuvent être adaptées que grace au facteur chance. Parce que quand on en est à "quantifier l'implication de chaque parent" à l'aune du "temps passé avec l'enfant", je voudrais bien savoir en quoi la décision pourrait être ne serait-ce qu'équitable.
Bien sûr c'est malheureusement comme ça que tout va se décider, ce qui conduit bien souvent à des aberrations avec parfois des impacts catastrophiques sur l'enfant et les parents en question.

Dites, vous seriez pas en train de confondre les différents congés parentaux par hasard ?

Parce que lorsqu'aucun des parents ne demande de congé parental d'éducation, ce qui arrive assez souvent, on va reprocher au père de n'avoir utilisé que ses 11 jours autorisés de congé paternité aussi ?

Et qu'accessoirement un congé maternité (10 semaines pour un premier gosse), se prolonge largement plus facilement sur avis du médecin qu'un congé paternité ?

Weeds, et puis après comme a dit Anastaszor, se mettre à demander des congés parentaux d'éducation c'est déjà pas hyper le bon plan pour une femme qui essaye d'avoir une carrière, alors pour un mec...

EDIT : au passage, dans pas mal de séparations, les deux parents quittent le domicile pour en chercher un autre chacun de leur côté, alors bon l'histoire "ouais mais bon le père il aura pas forcément les moyens d'accueillir" ça me semble quand même une excuse bien pourrie.

 Je ne parle pas du congé maternité traditionnel de 16 semaines, mais bien du congé parental pouvant aller jusqu'aux trois ans de l'enfant, pourtant assez répandu, du moins dans mon secteur. 

Edit : je ne parle bien sûr que de ce que je connais, et ne prétends pas savoir comment ça se passe partout ailleurs, toujours est-il que dans les dossiers que je vois passer sous les yeux, la plupart du temps les enfants (et donc les mères, confirmant la validité des chiffres exposés plus haut) ne changent pas d'adresse après la séparation, alors que les pères, si. 

[ Dernière modification par Darkgouss le 19 fév 2013 à 21h06 ]

Oui et puis dans le secteur des éducateurs spécialisés, les parents qui s'occupent mal de leurs enfants, c'est répandu aussi.

Weeds, même qu'assez souvent la mère est responsable aussi, voire elle est toute seule, incroyable non ?

 Je parlais de secteur géographique, pas de secteur pro 

 C'est con, à part pour le rapport vaches/humains, on a le même secteur géographique : la Lorraine.

Weeds.

 Oui, Weeds, tu connais le 54, moi le 55, toi la ville, moi, la ruralité la plus totale, je ne sais pas ce que tu fais dans la vie, j'écume les écoles maternelles et primaires de toute la Meuse, et ne vois donc que mon département. J'ai donc, et je ne m'en défends pas, une vision de terrain concernant une quantité parcellaire de la France : un département comportant à peu de choses près 180 000 habitants, avec ses spécificités.

La réalité n'est pas la même pour tous.  

 

 Edit : je ne parle bien sûr que de ce que je connais, et ne prétends pas savoir comment ça se passe partout ailleurs, toujours est-il que dans les dossiers que je vois passer sous les yeux, la plupart du temps les enfants (et donc les mères, confirmant la validité des chiffres exposés plus haut) ne changent pas d'adresse après la séparation, alors que les pères, si.

Temporairement.

Je suis désolé mais si par exemple les deux sont propriétaires, il est vrai que la mère aura tendance à rester dans la maison alors que le père se casse. SAUF QUE la maison a tendance à être mise en vente donc tôt ou tard la mère elle va devoir déménager aussi hein.

Weeds, et le 54 ça se limite pas à Nancy hein.

Bon, on s'est quand même vachement éloignés du sujet de base là, mais j'ai comme l'impression que c'est une constante dans ce forum

Bref, vous avez vos avis sur le général, moi sur les particuliers qui me passent chaque jour entre les mains. Les uns n'annulent pas l'autre, mais j'ai comme la sensation qu'on ne parle pas de la même chose. 

Edit : je sais qu'il n'y a pas que Nancy. Il y a aussi Longwy, Jarny, Lunéville, Toul, et tout un tas de petits bleds entre. Reste que le degré global de "civilisation" (ce n'est pas forcément le bon mot) reste plus élevé chez toi que chez moi, et peut expliquer des différences sociologiques locales. 

[ Dernière modification par Darkgouss le 19 fév 2013 à 21h25 ]

Le 19/02/2013 à 20:15, corum avait écrit ...

Arrête de chercher des explications Darkgouss, les justes sont juste évidemment biaisés, ça se voit parce que... ah tiens.

Il faut te poser des questions aussi un peu de temps en temps.
Il y a des pères qui ne sont pas en état d'élever en enfant, d'autres qui n'en ont rien à faire. Je suis aussi certain que des mères sont dans ce cas là.
La population de parents se séparants est hélas très importante et on peut attendre une répartition équilibrée du résultat. La question n'est pas "existe-t-il des pères qui ne veulent pas élever leur enfant ?", mais "pourquoi sur une telle population, 75%+ des mères obtiennent la garde quand 10%- des pères l'obtiennent ?"

Déjà parce que dans la plupart des cas ils ne la réclament pas ? (60% des divorces sont à l'amiable)