Ne pas sombrer dans le racisme, how to ?

 malgré que 

MALGRE-LE-FAIT-QUE.

Mais pour le fond je suis à peu près d'accord : reconnaitre l'esclavage comme crime, la responsabilité morale de la France, tout ce que tu veux. Mais l'esclavage fut un système pratiqué à échelle planétaire et dès lors, ce serait totalement ubuesque de voir des gens dont les 3/4 n'ont aucun lien avec l'esclavagisme payer des sommes en vertu de celà à d'autres, autres qui sont peut-être eux-mêmes les descendants de marchandes d'esclaves ( parce que bon, en Afrique c'était des noirs qui vendaient d'autres noirs ).

Boris.

MALGRE-LE-FAIT-QUE.

Bien que.

La France a aboli l'esclavage en 1794. Napoléon l'a réinstauré en 1802, et il a été définitivement aboli en 1848. Il n'y a donc pas eu de régime républicain en France qui a pratiqué l'esclavage. Comme nous sommes en république, je ne vois pas en quoi il faudrait s'excuser de crimes qui ont été commis par un autre régime.

Parce que l’État c'est une personne. La République, c'est un mode d'organisation de cet État. Si demain on passe en Monarchie constitutionnelle, cela donnerait le droit à la France de s'absoudre de tout ce qu'elle a fait en République ?

Prenons un autre exemple au hasard, l’État français dirigé par Philippe Pétain... Ah non, un certain Charles me souffle à l'oreille qu'il est "nul et non avenu". Laissez tomber.
Ceci dit, l’État c'est une personne, heureusement qu'il y a les juristes pour donner des explications rationnelles, sinon on s'en sortirait pas.

N'est-ce pas ? Si ce n'était pas une personne, vous auriez bien du mal à rechercher sa responsabilité, à vous faire employer par lui, à contracter avec lui, ...

Ca s'appelle une personne morale je crois.

Le 15/01/2014 à 08:51, Superarcanis avait écrit ...
N'est-ce pas ? Si ce n'était pas une personne, vous auriez bien du mal à rechercher sa responsabilité, à vous faire employer par lui, à contracter avec lui, ...

C'est à dire que c'est une solution du droit aux problèmes posés par le droit, donc bon... Je dis pas que'il n'a pas son utilité, mais que parfois donner une réponse juridique à une question qui ne l'est pas vraiment, c'est un peu comme ne rien dire. Pour caricaturer, tu t'imagines répondre à "pourquoi le meurtre c'est mal ?" par "c'est interdit par tel article et tel article du code civil" ? Et lors, la longue série des pourquoi commença...

Pleykorn, je te vois.

Le 15/01/2014 à 12:13, corum avait écrit ...

Le 15/01/2014 à 08:51, Superarcanis avait écrit ...
N'est-ce pas ? Si ce n'était pas une personne, vous auriez bien du mal à rechercher sa responsabilité, à vous faire employer par lui, à contracter avec lui, ...

C'est à dire que c'est une solution du droit aux problèmes posés par le droit, donc bon... Je dis pas que'il n'a pas son utilité, mais que parfois donner une réponse juridique à une question qui ne l'est pas vraiment, c'est un peu comme ne rien dire. Pour caricaturer, tu t'imagines répondre à "pourquoi le meurtre c'est mal ?" par "c'est interdit par tel article et tel article du code civil" ? Et lors, la longue série des pourquoi commença...

On pose la question de la responsabilité d'un État, et tu ne veux pas répondre par le droit ? Alors que l’État est une notion purement juridique ? Ce qui n'est pas le cas du meurtre qui est un fait. Idem pour la réponse sur les régimes d'un État, j'ai déjà dit qu'on n'a pas à rechercher la responsabilité des personnes physiques actuelles, qui étaient bien jeunes à l'époque (cf la remarque de Boris) ... Mais si tu veux aborder la question de la responsabilité des français, alors on peut évacuer la question du droit et ne se placer que sur le terrain de la morale, mais encore faut il être clair à propos du sujet dont on parle.

Le 15/01/2014 à 12:40, Superarcanis avait écrit ...

Le 15/01/2014 à 12:13, corum avait écrit ...

Le 15/01/2014 à 08:51, Superarcanis avait écrit ...
N'est-ce pas ? Si ce n'était pas une personne, vous auriez bien du mal à rechercher sa responsabilité, à vous faire employer par lui, à contracter avec lui, ...

C'est à dire que c'est une solution du droit aux problèmes posés par le droit, donc bon... Je dis pas que'il n'a pas son utilité, mais que parfois donner une réponse juridique à une question qui ne l'est pas vraiment, c'est un peu comme ne rien dire. Pour caricaturer, tu t'imagines répondre à "pourquoi le meurtre c'est mal ?" par "c'est interdit par tel article et tel article du code civil" ? Et lors, la longue série des pourquoi commença...

On pose la question de la responsabilité d'un État, et tu ne veux pas répondre par le droit ? Alors que l’État est une notion purement juridique ? Ce qui n'est pas le cas du meurtre qui est un fait. Idem pour la réponse sur les régimes d'un État, j'ai déjà dit qu'on n'a pas à rechercher la responsabilité des personnes physiques actuelles, qui étaient bien jeunes à l'époque (cf la remarque de Boris) ... Mais si tu veux aborder la question de la responsabilité des français, alors on peut évacuer la question du droit et ne se placer que sur le terrain de la morale, mais encore faut il être clair à propos du sujet dont on parle.

L’État est une notion purement juridique ? On vous donne la même drogue qu'aux économistes en fac de droit ou quoi ?

Tu lui donnes quel sens ?

Le 15/01/2014 à 12:36, NewMilenium avait écrit ...
Pleykorn, je te vois.

Pourtant j'avais ma cape du seigneur des anneaux.

Le 15/01/2014 à 12:53, Superarcanis avait écrit ...
Tu lui donnes quel sens ?

Je sais que c'est une vérité difficile à admettre, mais y a pas que le droit dans la vie.

Boris.

Le 15/01/2014 à 12:53, Superarcanis avait écrit ...
Tu lui donnes quel sens ?

Ça me semble être avant tout une question (hors de ma compétence) de philosophie politique.
Mais bon, ça a une bonne tête à être également une notion de géographie, de géopolitique, d'économie, de sociologie, d'histoire, et il m'en manque probablement...