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BorisPreban

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Envoyé par BorisPreban le Mercredi 19 Janvier 2011 à 08:31


Il correspond au stéréotype du délinquant drôle et cool. Personnage qu'on retrouve de partout. Pour prendre le premier exemple qui me vient à l'esprit, le mec qui drague Kirsten Dunst dans Virgin Suicides est le même type de bad guy qui est borderline avec la loi mais en même temps très sur de lui et cool. Globalement le défi de l'autorité, le côté self-destroy, ça fait cool, tant qu'on est pas allé jusqu'au meurtre.

Je ne vois pas en quoi c'est un stéréotype et le seul film que tu trouves pour illustrer l'idée que ce le soit est un film très largement postérieur au John Hughues. Le délinquant est en principe l'ennemi du héros dans un teen-movie, le délinquant est celui qui empêche les personnages principaux de s'épanouir et pas celui qui les révèle à eux-mêmes. Si c'est un stéréotype, je veux bien qu'on me dise à qui il renvoie.

Idem, les deux ne sont pas en opposition, d'ailleurs les marginaux font souvent énormément attention à leur look pour exhiber leur marginalité.
Tout en rejetant les codes de ceux qu'ils appellent de façon assez risible les " conformistes ". C'est plutôt ça le cliché du marginal, ce qui est assez opposé àla conduite d'Allison justement. La sociabilisation qu'elle accepte tout à fait pour peu qu'on lui laisse sa chance est quelque chose qui ferait hurler la majorité des soi-disant marginaux que j'ai pu rencontrer.

Disons que les stéréotypes mis en oeuvre par Hughes ici sont plus complexes que des choses qui se résument à une unique caractéristique, mais ils n'en restent pas moins très répandus.
Ben en tout cas, ils ne sont pas assez répandus pour que j'aie déja pu croiser ce type de personnages ailleurs, donc je suis vraiment curieux qu'on me dise ou.

Boris.





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Envoyé par NewMilenium le Mercredi 19 Janvier 2011 à 12:34


Ah tenez, je ne prononce aucun avis volontairement et vous demande le votre:

99 francs

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"A quel moment les mecs ont pris la confiance comme ça? On est 66 millions ils sont 577, si y'a baston ça fait 114000 contre 1 quoi, même en admettant que Gilbert Collard soit champion départemental de Karaté on devrait s'en tirer." Pierre-Emmanuel Barré

kakkhara

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Envoyé par kakkhara le Mercredi 19 Janvier 2011 à 20:41


surestimé pour ma part : 99 francs c'est pas mal, mais ça revient un peu à rien. Le message? On est déjà au courant depuis longtemps merci, la pub c'est le mal, whaaa.

Il y a des passages marrants, même si les situations ne le sont pas particulièrement, mais le film tourne assez vite à vide. En gros la première partie du film, c'est "Je suis un gros c** de publiciste et vous savez quoi, j'aime ça" et la deuxième partie c'est "Oh merde la pub c'est le mal et en plus ma vie ne ressemble à rien c'est trop horrible je ferais mieux de me suicider".

En bref, le réalisateur aurait aussi bien pu se contenter de la phrase de fin, comme si on ne s'en doutait pas.

Au niveau de l'adaptation, je n'en sais rien je n'ai pas lu le bouquin et n'ai absolument pas envie de le lire.

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"_Je joue attirance mortelle sur mon pisteur invisible et je t'attaque avec.
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Envoyé par NewMilenium le Mercredi 19 Janvier 2011 à 21:10


Donc, tu n'aimes pas les films qui font passer un message que tu connais déjà depuis longtemps? 

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"A quel moment les mecs ont pris la confiance comme ça? On est 66 millions ils sont 577, si y'a baston ça fait 114000 contre 1 quoi, même en admettant que Gilbert Collard soit champion départemental de Karaté on devrait s'en tirer." Pierre-Emmanuel Barré

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Envoyé par zwouip le Mercredi 19 Janvier 2011 à 21:24


 j'ai pas vu le film mais je dirais que oui c'est un peu normal. C'est comme Green zone, qui t'apprend que la guerre en Irak en fait c'était basé sur rien parce que y avait pas d'arme de destruction massive (désolé de vous avoir niqué tout le suspense, mais j'ai moins de remords connaissant la qualité du film).


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Envoyé par NewMilenium le Mercredi 19 Janvier 2011 à 21:56


J'insinuais entre autres que je trouve que 99 Francs n'est pas QUE un film fait pour passer un message (d'ailleurs, je m'en bats un peu les steaks, perso). (entre autres parce-que si on doit ne pas connaître un message pour apprécier un film, ça réduit vachement...) 

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Envoyé par kakkhara le Jeudi 20 Janvier 2011 à 12:35


en fait je me pense que passer un message n'est pas le point essentiel d'un film. Alors quand il est assené avec une telle lourdeur, le fait de connaitre ou pas le message n'y change en fait rien. C'est juste un manque de subtilité tellement énorme qu'il est difficile de passer outre, que ce soit dans ce que le film dit, dans les personnages et dans l'humour, tout est....lourd.

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BorisPreban

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Envoyé par BorisPreban le Vendredi 21 Janvier 2011 à 01:23


99 francs ( Jan Kounen, 2007 )

L'homme est un produit comme un autre, avec une date limite de vente.


Octave ( Jean Dujardin ) est un publicitaire drogué insupportable engagé pour réaliser une pub pour un yaourt. Après avoir vu sa copine, enceinte, se barrer et le président de la societé qui l'a engagé l'obliger à faire de la merde, ctave décide se se révolter et d'utiliser le pouvoir de la pub contre elle-même.
Pour ceux qui vont se poser la question, le fait que le débat tourne actuellement autour de ce film sur le topic est une coincidence et il était déja prévue que j'en parle dans ma spéciale grosse daubes de cette semaine, avec donc pour introduction la bouse pseudo-rebelle.
Après un film provoc' a deux balles ( Doberman ) et un trip shamanique chiant comme la pluie ( Blueberry ), Kounen revient avec cetta adaptation de Beigbeder, vous savez, l'ancien publicitaire qui crache dans la soupe tout en se faisant grassement payer pour poser pour les galleries Lafayette. A l'image du personnage Beigbeder, le film de Kounen est creux, vide et d'une prétention qui vire parfois au comique. Ainsi on ne nous épargne aucun lieu commun, du publicitaire tête à claques arrivant systématiquement en retard au président arriviste, corrompu et bien évidemment raciste, le tout avec une double fin assez saisisstante d'imbécilité pseudo-rebelle avec un carton finale qui nous explique que voyez-vous, le problème du monde c'est qu'on fout plein de fric dans la pub alors qu'on pourrait l'utiliser à résoudre le problème de la faim ! C'est tellement éviden, la pub, c'est donc le mal absolu, et qu'importe si on aurait pu dire la même chose sur les serviettes hygiéniques ou les crayons de couleur.
Question mise en scène on est tout simplement dans le Fight Club de Monoprix, la drôlerie de la voix-off en moins et les dix ans de retard en plus. BM va adorer la reprise des thèmes de La ligne rouge et In the mood for love, de temps en temps on a droit a des séquences hallucinés ringardes ( avec quelques caméos sans intérêt de Beigbeder au passage ), a un humour pas drôle à la Trainspotting, et à une fin avec des espèces d'altermondialistes qui font une fausse pub ou on monte des images de Dujardin partousant dans le yaourt parrallèlement a des gamins africains rachitiques. Si ça vous fait rire, tapez 1, si vous avez plus de 13 ans, tapez Jan Kounen.
( le film comporte toutefois une séquence drôle, celle ou Dujardin et son assistant composent une pub merdique en trente secondes. Contentez vous de ça si vous le pouvez )


Biutiful ( Alexandro Gonzales Inarritu, 2010 )

Elle tranchera dans ta chair comme mille lames de rasoir.


Uxbal ( Javier Bardem ) est à la fois le père de deux enfants qu'il elève tant bien que mal depuis sa séparation avec son ex-femme bipolaire, un voyant qui parle aux morts et l'organisateur d'un réseau d'économie clandestine faisant travailler des asiatiques dans les bas-fonds de Barcelone. Il découvre qu'il est atteint d'un cancer de la prostate et qu'il va bientôt mourir.
Dans ce grand concours qui oppose Inarritu à Lars Von Trier pour mériter le titre de cinéaste le plus misérabiliste de tous les temps, le mexicain vient de marquer des points décisifs et si grâce au départ de son insupportable scénariste attitré Guillermo Arriaga le produit final est un peu moins pénible que l'immondice Babel ( au moins Biutiful nous épargne les histoires parrallèles ou un pakistanais qui se branle conduit une nymphomane colombienne à se pendre avec des écouteurs d'i-pod ), il en reste que Inarritu reste un cinéaste putassier ne cédant à aucune occasion de faire dans le dolorisme et le pathos absolu. Si vous pensiez que le cancer était le sommet, détrompez-vous, le chemin de croix que va se payer Javier Bardem fait passer le point de départ pour un pet de mouche, avec notamment une séquence avec un cadavre de gamine qui bat des records de complaisance.
Qu'est ce qu'il peut rester d'un film comme ça une fois retiré les 36 tonnes d'effets lacrymaux imbéciles ? Surement pas un filmage caméra à l'épaule devenu cliché du cinéma " a message " actuel ; non l'unique intérêt là-dedans consiste dans l'admiration sincère que l'on peut éprouver pour Javier Bardem, acteur qui semble ici allez en permanence contre le film en tentant d'insuffler un peu de vie, de rire et d'humanité dans un ensemble lourdingue et sentencieux. Même quand son personnage est complètement acculé par le scénario a des situations grotesques, Bardem semble croire en la capacité que peut avoir un acteur a transcender un scénario minérabiliste pour toucher à quelque chose de profond. Seulement, le meilleur acteur du monde ne peut pas compenser un metteur en scène aussi calamiteux.


Cinéman ( Yann Moix, 2009 )

Je mets les pieds ou je veux, et c'est souvent dans la gueule !


Régis Deloup ( Frank Dubosc ), petit prof de maths sans le moindre intérêt, fait par hasard l'acquisition d'une bague permettant de voyager à l'intérieur des films. Il découvre qu'il doit sauver Viviane ( Lucy Gordon ), capturée dans Sissi l'impératrice par Douglas Craps ( Pierre-François Martin-Laval ) que Deloup va poursuivre de film en film pour conquérir la belle.
Je ne suis pas complètement débile, je sais que le mal que j'ai dit des deux précédents films va provoquer des réactions énervées ; la différence dans le cas de Cinéman, c'est que je suis quasiment sur que personne, pas même Scyth, n'ira défendre ça.
Le point de départ est génial est suffit à prouver qu'on peut niquer complètement les meilleures idées du monde quand on n'a pas de talent. Quel cinéphile n'a pas réver de se promener à l'intérieur de ses films préferés ?
Pour commencer le scénario est torché n'importe comment à un point assez rare, même à l'echelle d'un cinéma commercial français pourtant peu avare en imbécilités financées par copinage. On ne sait pas comment Dubosc passe d'un film à l'autre - on sait juste que pour revenir au point de départ il doit entrer en contact avec... de l'eau.... hé, c'est pas moi qui invente, promis ! - et l'idée d'adptation aux codes cinématographiques est exmploitée par dessus la jambe. Dubosc d'un coté et Pef de l'autre sont insupportables de cabotinage, ou le premier semble nous réciter l'un de ses sketchs tandis que le second doit être rémuneré au ricanement. Lors d'un hommage à Sergio Leone, Dubosc se pointe dans un bar en prononçant un " c'est la fête du slip " digne des plus grands westerns... celui à Taxi Driver est évidemment limité au même Dubosc répétant " you talkin' to me " cinq fois de suite. Plus réussi esthétiquement, celui à Barry Lyndon verra LA Marissa Berenson de l'original faire une référence à.... Camping. Dans Robin des bois, le gag est crée par le fait que Dubosc appelle Frère Tuck " frère Tucque ". Je crois que c'est suffisament éloquent pour que j'évite d'une part de perdre mon temps à en parler encore plus, et que vous ne regardiez ce gros navet justement massacré à sa sortie.


Bienvenue chez les chtis ( Dany Boon, 2008 )

C’est pas compliqué de parler le ch’timi. On ne dit pas : « pardonnez-moi je n’ai pas bien saisi le sens de votre question », on dit : « Hein ? ».

Philippe ( Kad Merad ), directeur d'une agence postale, veut à tout prix se faire muter dans le sud et simule un handicap. Grillé, il est " condamné " à une mutation dans le nord, seul étant donné que sa femme Julie ( Zoé Félix ) refuse de partager son calvaire. Sur place, Philippe fait la connaissance d'un sympathique facteur, Antoine ( Dany Boon ) avec qui les premiers contacts sont difficiles, avant que Philippe ne prenne finalement gout à l'hospitalité des gens du nord.
Et oui, j'ai craqué ; deux ans après tout le monde mais j'ai craqué.
Difficile de parler d'un film qui a donné lieu à autant de débats, la plupart stériles d'ailleurs, donc je me fiche un peu de savoir si ce film est pétainiste ou non, ou si le public français a voulu lancer un message ou pas. Au-delà de toutes les considérations sociologiques, le film est extrêment mauvais et surtout, absolument pas drôle. Les gags sont longs, longs, longs et se répètent tout le temps, pour donner une idée l'annonce de la mutation de Philippe c'est à peu près ça :

- Tu es muté. Dans le nord.
- Tu veux dire, la Bourgogne ?
- Plus au nord.
- Ah non ! Quand même pas Paris !
- Non. Encore plus au nord.
- Je suis muté en Belgique ?
- Non, pas de nord là.
- Tu m'as pas envoyé en Angleterre ?
- Non, dans le nord. Le département.
- Dans le nord ???

Voilà. J'espère que vous conviendrez qu'à la base c'est déja moyennement drôle mais alors là... Et si, je ne partage pas la haine de certains contre ce film qui n'aurait déclenché aucune réaction violente si il n'avait pas eu ce succès démesuré, il reste qu'on peine à y trouver quoi que ce soit qui soit capable de marquer un peu positivement le spectateur. Zoé Félix est catastrophique, le scénario est une compilation de clichés attendus, l'humanisme niais vient rappeler que si les bons sentiments peuvent faire les bons films ( opinion qui n'est déja pas unaniment partagée ici ) un minimum de talent de cinéaste est nécessaire pour transformer la naiveté en niaiserie, et comment le dire sans être trop violent envers Boon...
Et en plus, les comédies françaises les plus appréciées de l'an dernier ( l'Arnacoeur et Tout ce qui brille ) n'étaient même pas meilleures. A quand un nouvel OSS 117 ?


L'homme invisible ( James Whale, 1933 )

N'oubliez pas : il a beau être invisible, il laissera des traces


Je termine donc cette section spéciale gros ratages par un film qui n'en est absolument pas un, et c'est un grand merci que j'adresse à la série des films de monstre Universal et plus précisément au talentueux réalisateur de Frankenstein pour m'avoir extirpé d'un ensemble de visionnages pénibles.
Jack Griffin ( Claude Rains ) est, à la suite d'expériences démesurées, devenu invisible, sans savoir que parmi les composants de la formule d'invisiblité allait également alterer ses facultés mentales et le transformer en criminel. Griffin tente de convaincre son ancien partenaire, le docteur Kemp, de faire équipe avec lui tandis que le docteur Cranley et sa fille Flora, amoureuse de Griffin, tentent de ramener celui-ci à la raison.
Certes, thématiquement, l'histoire d'H.G. Wells est légèrement moins intéressante que celle de Frankenstein, toutefois la gestion de l'invisiblité de Griffin est excellente et les effets spéciaux absolument incroyables pour un film de 1933 - pour ma part, je n'ai aucune idée de la façon dont ont été réalisés certains trucages, j'ai tenté de prendre une ou deux captures assez éloquentes sur ce point - et les attaques, devenant au fur et à mesure du film extrêmement meurtrières, retranscrivent très bien la difficulté qu'ont policier et badauds à lutter contre une force qu'ils ne peuvent pas localiser. Difficile de parler du jeu d'acteur de Claude Rains puisqu'on ne le voit pas ( toutefois sa voix est suffisament inquiétante pour faire partie de ces petites choses perdurant après visionnage ) du film mais les seconds rôles s'en tirent honorablement pour faire vivre des personnages sacrifiés. La durée, qui est d'ailleurs sensiblement la même pour tous les films d'horreur Universal que j'ai vu pour le moment - 70 minutes - empêche le scénario de s'enliser et la mise en scène de Whale réussit à dynamiser le tout, avec notamment un bel usage de la caméra subjective lorsqu'est annoncée la traque autour de l'homme invisible. Pas un chef d'oeuvre mais un excellent film d'horreur à l'ancienne.










Voilà. Je suis un peu plus content des caps que la dernière fois, bien aidé que j'ai été par la très bonne qualité du DVD. La prochaine fois, à l'opposé de celle-ci qui était une spéciale bouses, ce sera une spéciale coups de coeur avec 5 films que j'ai adoré, ce qui fait que je vais passer trois plombes à faire des captures d'écran mais si ça peut donner envie à quelqu'un...

Boris.




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Envoyé par NewMilenium le Vendredi 21 Janvier 2011 à 02:05


T'as sincèrement pas ri sur un peu plus de passages que ça, pour 99 Francs? 

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Envoyé par f4k3 le Vendredi 21 Janvier 2011 à 02:51


cinéman y'a comme un relent de last action hero non?

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BorisPreban

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Envoyé par BorisPreban le Vendredi 21 Janvier 2011 à 09:31


NM : Non. Fight Club est déja passé par là et même un truc potentiellement marrant comme la scène de la pub avec les danois est plombé par le MESSAGE qu'il y a derrière ( " la pub c'est que du toc " ). Et y a même des trucs que j'ai trouvé carrément honteux, du genre comment demander à une fille d'avorter en neuf langues différentes euh...

f4k3 : Oui et non. Quelque part tu as raison, on retrouve le côté " personne qui se retrouve à l'intérieur d'un film " mais dans le traitement c'est assez différent - sans parler du fait que Last Action Hero est mille fois meilleur sur absolument tous les plans -. Dans Last Action Hero tu retrouvais vraiment, de façon exagerée, l'esprit des films d'Arnold avec ses répliques débiles, son commissaire hystérique et son méchant sadique. Là dans Cinéman ça se contente en général d'un gros clin d'oeil surrapuyé du style Frank Dubosc avec la coupe de cheveux de De Niro dans Taxi Driver, Frank Dubosc avec les yeux de Clint Eastwood, Frank Dubosc habillé en Robin des bois.... mais derrière t'as absolument pas de recherche de l'esprit Taxi Driver ou de l'esprit Robin des bois.
La bande-annonce résume assez bien le film. Donc si ça vous fait marrer vous pourriez peut-être aimer, j'en sais rien ( je le conçois assez difficilement ) : http://www.youtube.com/watch?v=F3OXm6cqCQA

Boris.

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Envoyé par zwouip le Vendredi 21 Janvier 2011 à 14:16


 Last action hero j'ai pas vu je peux pas dire, mais je sais que je dois le voir après avoir vu la vidéo du Joueur du Grenier sur le jeu


Bienvenue chez les Ch'tis je suis complètement d'accord, ce film est d'une pauvreté absolue, l'humour est lourd et téléphoné (une fois qu'on a saisi le ton du film ce qui prend approximativement 5 minutes de visionnage, on ne peut plus être surpris par quoi que ce soit dans le film). Par contre OSS 117 j'avais vraiment bien aimé, et j'avais même aimé les 2 films sans réelle préférence (ce qui est assez rare).


Accessoirement j'ai fini Samurai Champloo et tout ce que je peux dire c'est : regardez-le. Raconter serait du gâchis.


Les Incorruptibles - Brian de Palma (1987)



"Avec Capone, y a pas 36 solutions. Il sort un couteau ? Tu sors un fusil. Il envoie un de tes hommes à l’hôpital ? T’envoies un des siens à la morgue. C’est ça, la loi, à Chicago."


Le deuxième film de Brian de Palma que je vois, et toujours ce sentiment déplaisant d'insatisfaction. Je trouve au film certaines qualités : Connery et de Niro sont très bons, et le film est admirablement filmé. Le réalisateur va chercher certains points de vue savoureux, notamment l'ouverture du film, et les décors et costumes sont très bien travaillés. Visiblement de Palma rend hommage au Cuirassé Potemkine notamment, mais j'ai été incapable de m'en rendre compte car je n'ai pas vu ce film.
Si je trouve la forme très réussie, c'est surtout sur le fond que je suis déçu. Les personnages sont outrageusement manichéens. Kevin Costner c'est un vrai enfant de choeur qui veut capturer les méchants sans enfreindre la loi, et qui répugne à le faire quand il en est forcé. Il vit son petit mariage idéal et scandant "le mariage, ça a du bon". D'ailleurs c'est tellement le "gentil" du film que je me demandais comment il allait bien pouvoir atteindre son but. Toute la morale du film suit la même logique : les mauvais seront châtiés, les bons seront épargnés. Difficile de décrire ça plus en détail sans spoiler mais c'est vraiment l'élément du film que j'ai trouvé vraiment pénible. Autre défaut à mon sens, l'intrigue minimaliste. Tout est unidimensionnel : les gentils forment un groupe, ils vont battre les méchants, les autres méchants s'énervent, ils vont battre les gentils, etc. Sans l'esthétique du film, j'aurais trouvé cette histoire très chiante à suivre honnêtement. Et puis certains passages de l'intrigue sont bancaux voire absurde, notamment le passage de la poussette que je ne comprends pas.
En conclusion, si le film n'est pas totalement à rejeter, j'ai franchement préféré les Affranchis ou Miller's Crossing comme films de gangsters.

[ Dernière modification par zwouip le 21 jan 2011 à 14h19 ]

PS : j'attends avec impatience une liste de 5 films que Boris a aimé! 


BorisPreban

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Envoyé par BorisPreban le Vendredi 21 Janvier 2011 à 14:30


Pas d'accord.

Précision préliminaire : les OSS 117 j'en pense du bien justement, je trouve pas ça réussi à 100 % mais au sein des comédies françaises de ses dernières années, je trouve qu'ils tenaient le haut du classement haut la main.

Pour les Incorruptibles on est quand même dans un film ou la mise en scène est extraordinaire ; l"hommage à Potemkine c'est la scène du landeau qui dévale les escaliers quand Costner et Garcia viennent intercepter le comptable d'Al Capone. La scène est d'une virtuosité incroyable et montre encore une fois le talent de De Palma quand ils 'agit de retravailler un motif déja vu ( ici seul le point de départ est le même, le sens de la scène n'a rien à voir avec celui dans le Eisenstein ), je ne vois pas ce qu'il y a a " comprendre " là-dedans. Idem pour la scène de l'ascenseur, d'ailleurs, chez De Palma les scènes d'ascenseur sont toujours superbes. Et le passage en caméra subjective du mec au couteau chez Sean Connery ?
Sur le fond tu oublies quand même beaucoup d'éléments. D'abord, Connery est loin d'être tout blanc et utilise des méthodes d'intimidation ( l'exécution simulée ) assez douteuses. Je comprends pas comment tu peux dire que les méchants sont punis et les bons récompensés quand De Niro survit au film alors que Connery et le sympathique flic à lunettes dont j'ai oublié le nom se font tuer impitoyablement. Et à la fin du film, Costner exécute froidement un gangster ! L'homme idéaliste du début du film est devenu un tueur et semble avoir adopté le style de Sean Connery.
Quand au fait que le scénario soit limité, qu'importe. Quand elle produit autant de grands moments de cinéma, la simplicité devient pratiquement une qualité. Je vois pas ce qui est bancal dans ce film.

Boris.

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Envoyé par Pleykorn le Vendredi 21 Janvier 2011 à 14:47


Concernant 99 Francs, je me suis plutôt amusé. Bon par contre le message, c'est clair que c'est vraiment, vraiment très lourd...

Comme je te l'avais dis Boris, la curiosité l'a emporté et j'ai regardé Cinéman. Ce film est nul effectivement, c'est impressionnant. Jeu d'acteur risible, humour sans intérêt (et pourtant 99 Francs, Very Bad Trip ou OSS117 sont des films qui m'ont fait beaucoup rire donc je ne suis pas mauvais public), les références sont catastrophiques et, finalement, le scénario est occulté, on se contente de montrer quelqu'un qui se balade dans des films pour que Dubosc puisse se faire plaisir à balancer des grosses vannes bien lourdes avec un costume à la Clint Eastwood. C'est une performance de non-talent.

Pour les Incorruptibles, il me semblait que, justement, les gentils devaient par moment mettre leur gentillesse de côté et user de méthodes moins légales pour parvenir à leurs fins. C'était plus comme ça que j'avais vu le film.

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Envoyé par zwouip le Vendredi 21 Janvier 2011 à 14:52


 je suis d'accord que la simplicité est une qualité, car elle rend les choses tellement simples à comprendre que tant le profane que le connaisseur peuvent l'apprécier.
Je pense que ma lacune au sujet de Potemkine est importante, mais je trouve le propos tout simplement incroyable : pourquoi le type qui veut absolument choper son comptable va-t-il quitter son poste au moment fatidique pour une poussette ? il prend le risque énorme de faire échouer tout ce qu'il a fait pour un truc a priori sans importance. Pour moi la poussette allait se viander dans les escaliers, je ne voyais pas d'autre chute possible (chose que j'aurais vu probablement vu différemment si j'avais vu le Cuirassé avant).
En effet je n'ai pas cité l'incursion chez Connery en vue subjective que j'ai trouvé très bien, mais c'était pour pas tout raconter. C'était compris dans "Le film est admirablement filmé...". 

Sur le fond, je pense que justement Connery doit mourir puisque ses méthodes sont limites (il tabasse un flic, certes corrompu, mais qui l'a déjà aidé), alors que Costner ne devient pas réellement mauvais. Il a des remords quand il tue le gars dans la cabane, et même sur le toit il a assez de motifs pour descendre le type mais il ne le fait pas, on voit que c'est un gentil. L'autre doit encore le pousser à bout pour qu'il le bute, alors que je pense que n'importe qui l'aurait tué dès que l'occasion se présentait.
Toujours sur Costner, le fait qu'il boive de l'alcool quand la prohibition est levée montre une fois de plus le fait qu'il est absolument soumis à la morale et à la loi. Il n'a jamais bu du film et on ne le voit même pas boire. En caricaturant je dirais que Costner c'est Tintin limite. Bon Costner est quand même marié et papa donc il a bien du pécher quelques fois de plus que le belge.

De Niro ne survit pas, il est puni par la voie des gentils, c'est-à-dire la loi. La morale c'est que malgré ses crimes et la corruption des jurés, Capone est puni. La loi punit les mauvais et félicite les gentils. On le voit avec tous les journaux qui acclament le flic triomphant du mal. La seule exception c'est le comptable qui n'est pas un vrai flic et qui y passe. Sinon tout le reste pour moi est totalement manichéen. Cela n'enlève rien à la beauté du film, mais par exemple, chez Leone, je vois à la fois un film à l'esthétique léchée et des personnages plus humains, ou les limites entre Bien et Mal sont plus confuses. Dans les Incorruptibles tu peux vraiment pas te tromper sur qui est gentil et qui est méchant, c'est presque écrit sur leurs gueules.


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