Hors Ligne Membre Inactif depuis le 17/07/2019 Grade : [Sorcier] Inscrit le 16/11/2003 | Envoyé par Scyth le Lundi 03 Janvier 2011 à 09:33 Vais tenter de faire plus court.
Hyper Tension : High Voltage de Mark Neveldine & Brian Taylor Si vous avez bien tout lu de ma critique précédente, vous devez tous savoir le bien que je pense du premier film du duo Neveldine/Taylor. Une telle audace visuelle au service d'un film d'action, où le pretexte se retrouve transcendé dans un délire surréaliste, est peu commun. Dire que je fus excité de voir la même equipe rempiler pour une suite est un euphemisme. Peu importe le scénario, aussi gros et pretexte que l'original : cette fois, Chelios s'est fait voler son coeur hors-normes et s'apprête à le recuperer avec dans la poitrine un coeur artificiel qu'il faut recharger regulièrement, les doigts dans la prise de préférence. Et que je te lol ! Mais bon, comme je disais : peu importe. Il me tardait de voir ce bel essai transformé, de constater que tout ceci n'étais pas un coup de chance et de passer encore une fois un sacré moment en compagnie de Chev Chelios et de ses abstractions inconcevables. La deception n'en est que plus grande... mais en même temps parfaitement comprehensible. Tout les à coté et les passages obligés de Hyper Tension sont là : références au jeu video, action non-stop, gore et références sexuelles appuyées... peut être même un peu trop. Certainement véxés de n'avoir pas pu detrôner la serie Bad Boys dans le domaine du politiquement incorrect, notre couple d'amoureux (du cinema evidement) a décidé d'aller le plus loin possible. Le trash le dispute au glauque avec un voyeurisme ostentatoire qui frise souvent l'indigestion. Et pourtant, je ne suis pas une chochotte et j'aime quand ça va trés trés loin (Poultrygeist, Les feebles et Postal m'ont enormement plu)... mais là, il y a vraiment eu des moment où ça me gênait. Pas parceque c'était trop, mais parcequ'à trop se concentrer là dessus, ça devenait chiant. Eh oui, j'ai trouvé High Voltage vraiment chiant par moments. Alors le resultat n'est pas catastrophique (on rigole beaucoup sur certains gags), mais comparé à la justesse du premier qui frôlait le ridicule sans jamais franchir la ligne... eh bien là on saute à pied joints dedans. Et la saveur surréaliste et foutraque du premier, est-ce qu'on la retrouve ? Parce que moi personellement, c'est ça que j'attendais le plus pour me prononcer en faveur d'une victoire ou d'une defaite. Eh bien oui on la retrouve... mais d'une autre façon. Le pitch de l'original qui amenait tout les debordements ainsi que les experimentations les plus folles était exemplaire. Mais dans le second, le coeur artificiel de Chelios n'apporte strictement rien. On en viendrai trés souvent à en oublier qu'il est en galère, et ce ne sont pas les electrocutions répétées qui rivalisent avec les giclées d'adrenaline. Plutôt que de se servir du handicap comme moteur de l'action même, High Voltage en fait abstraction la majeure partie du temps et ne l'utilise que comme un gimmick qui n'apporte rien du tout. Et pour les élans surréalistes, à part deux idées qui m'ont seduit (la "bite du cheval" notament, pour parler en codé), et un délire tellement gros qu'il en devient savoureux (le combat de "monstres géants" dans l'usine electrique), eh bien le reste des experimentations se retrouve reduites à peau de chagrin et, leur frequence trop eparse noyée dans le trash assumé, celà devient ostensible et raccoleur, là où celà apportait une grande fraicheur au premier film. Alors deception cuisante... mais comprehensible je disais. Oui, grace au tout dernier plan du film : un regard camera appuyé ou Chev le "surhomme" offre un gigantesque doigt d'honneur au spectateur. Alors soit Neveldine/Taylor ont été obligés de faire des choses qu'ils ne voulaient pas et ce plan marque une petite vengeance (on a fait n'importe quoi et on vous emmerde), soit... cette fin est aussi gratuite que le reste du métrage et ya pas à se prendre la tête. Quoi qu'il en soit ce film sert tout de même à quelque chose : il demontre par l'absurde la finesse cachée du premier episode en tentant la même experience en roue libre. Une déception tout de même face à l'attente que j'en avais après le premier.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 31/01/2021 Grade : [Nomade] Inscrit le 30/10/2005 | Envoyé par BorisPreban le Lundi 03 Janvier 2011 à 10:24 Le résultat n'est pas catastrophique ???? Je pense qu'il est indétronable au titre de pire film que j'ai vu en 2010 ouais. Je sais pas si le premier est mieux, en tout cas, je vois pas en quoi il peut être pire tellement tout est affreux là-dedans, je suis complètement de ton indulgence sur ce machin con comme un Steevie sous LSD qui croit que monter 74 plans de Jason Tatane en train de courir suffit à créer un sentiment d'action. Y a rien de surréaliste là-dedans quand on voit Jason baiser au milieu d'un hippodrome, il manque juste la musique de Benny Hill pour achever le ridicule de l'ensemble, il n'y a rien d'expérimental là-dedans, les acteurs sont nuls à chier, la musique est placée n'importe comment, c'est jamais drôle, la photo est absolument dégueulasse... C'est pas Inception, c'est pas Shutter Island, il ne s'agit pas pour moi de critiquer une prétention ou de l'esbrouffe de la part du film, il s'agit simplement de constater la nullité artistique la plus absolue et, pardon, la plus indéfendable à mes yeux.
Boris.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 17/07/2019 Grade : [Sorcier] Inscrit le 16/11/2003 | Envoyé par Scyth le Lundi 03 Janvier 2011 à 11:23 C'était ma première impression aussi. Qui est toujours présente d'ailleurs.
Mais je recherchais quelque chose de particulier, que je n'ai simplement pas complètement trouvé. Ca reste subjectif
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 08/11/2019 Grade : [Sorcier] Inscrit le 11/03/2006 | Envoyé par zwouip le Lundi 03 Janvier 2011 à 22:42 en fait c'est quoi qu'on entend en particulier quand on parle de la photo d'un film ? C'est le cadrage ?
c'est quand même pas la photo de la pochette du film...^^
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 31/01/2021 Grade : [Nomade] Inscrit le 30/10/2005 | Envoyé par BorisPreban le Lundi 03 Janvier 2011 à 22:50 Non la photo ce n'est pas le cadrage, le cadrage c'est.... euh ben c'est le cadrage.
La photo c'est, comment dire, le visuel du film. Un peu comme quand tu règles ta webcam pour savoir si tu rajoutes du grain, si tu fais plus clair ou plus foncé, si tu accentues certaines couleurs... Par exemple Amélie Poulain a une photo très jaunatre ( perso je la trouve hideuse ), sans doute liée à un filtre, ou tout semble une nuance de jaune. Fight Club en a une dans les teintes très vert-marron ou ne semblent substiter aucune couleur vive. Au contraire les Argento ont souvent des rouges super pétants. Bon ma définition me vaudrait sans doute des regards dédaigneux des puristes mais ça me semble assez clair comme ça. Boris.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 08/11/2019 Grade : [Sorcier] Inscrit le 11/03/2006 | Envoyé par zwouip le Lundi 03 Janvier 2011 à 23:46 ah ok j'arrive à voir ce que c'est.
c'est un peu comme le "ton" que tu veux donner au film, comme serait celui d'un tableau (ou d'une photo), sauf que le film s'étale en plus dans le temps. C'est un peu l'équivalent du timbre en musique, c'est ça ?
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 31/01/2021 Grade : [Nomade] Inscrit le 30/10/2005 | Envoyé par BorisPreban le Mardi 04 Janvier 2011 à 05:38 Tout à fait.
Boris.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 31/01/2021 Grade : [Nomade] Inscrit le 30/10/2005 | Envoyé par BorisPreban le Mercredi 12 Janvier 2011 à 15:04 A mort l'arbitre ( Jean-Pierre Mocky, 1983 )
" C'est con hein, une foule ? Ca suit le plus dingue, et y en a toujours un, de dingue. " Chose promise chose due, je me fais une nouvelle fois le défenseur acharné de l'ami Mocky. Maurice ( Eddy Mitchell ), arbitre de foot, siffle un penalty qui ote la victoire aux favoris, entrainant la colère de leurs supporters, emmenés par le beauf Rico ( Michel Serrault ) et ses amis Albert le costaud ( Claude Brosset, le boss de Dujardin dans le premier OSS 117 ) et Teddy le sourd ( Laurent Malet ). Maurice et sa fiancée Martine ( Carole Laure ) prennent la fuite, tandis que Rico, croyant avoir trouvé l'arbitre, tue accidentellement son chauffeur de bus, puis décide de faire endosser le meurtre à Maurice. De son coté, l'inspecteur Granowski ( Jean-Pierre Mocky ) tente d'arrêter le carnage. Après notamment les campagnes éléctorales, les dérives post-68, l'Eglise et la télé, Mocky s'attaque cette fois-ci au football à travers une course-poursuite qui dégénère méchamment ( j'ai compté 8 morts ! ) entre un malheureux arbitre et une bande de dingues emmenés par un manipulateur haissable. Mocky ne se gène d'ailleurs par pour dire, à travers son personnage de flic, ce que lui-même pense du foot et la seule concession qui sera faite est à trouver du côté du sourd, Teddy ( il est d'ailleurs intéressant de mettre ce personnage en correspondance avec l'objectif affiché par Mocky de faciliter l'accès au cinéma pour les sourds et muets ), le seul à comprendre réellement ce qui se passe et qui logiquement se fera casser la gueule par ses amis. Le casting est un peu inégal, si Serrault est impérial en gros con de plouc qu'on a envie de voir mourir dès la troisième minute du film, Mitchell manque un peu de charisme ; Carole Laure compose un beau portrait de femme forte ( elle n'hésite pas à transpercer la main de Serrault à coup de couteau ! ) tandis que, curieusement, Mocky, pourtant souvent excellent dans ses films, semble ici s'emmerder un peu et réciter ses dialogues, ce qui est heureusement compensé par une belle gallerie de " tronches " du coté des supporters enragés. Si la satire fonctionne totalement et si le rythme est constant, la mise en scène est tout juste correcte avec toutefois quelques moments très réussis, comme les affrontements entre Maurice et Albert ( sur une echelle puis une planche, toutes deux au-dessus du vide ) ou le passage ou Maurice évite de peu à la jeune soeur de Martine de se faire violer par les supporters hystériques. Donc je redis ce que je dis souvent chez Mocky : un excellent film, qui vaut sans doute plus pour la méchanceté de sa satire que pour ses qualités cinématographiques stricto-sensu. Ne reveillez pas un flic qui dort ( José Pinheiro, 1988 ) La torture par l'espérance, tu connais ? Vous avez sans doute vu la parodie des Inconnus, " ne réveillez pas les couilles d'un flic qui dort ". Hé bien le vrai est tout aussi con et se révèle sans doute un des pires polars français des années 80. Eugène Grindel ( Alain Delon ) est un super flic a qui on ne la fait pas. A la suite de plusieurs meurtres de truands commis par une bande de flics fachistes menés par Scatti ( encore Michel Serrault ), il décide avec ses adjoints Perret et Lutz ( qui est un des hommes de Scatti mais ça Alain Delon l'a deviné avant même de le voir ! ) d'enquêter et de punir le coupable car il ne fait rien qu'à tuer les copains gauchistes d'Alain Delon. C'est vraiment consternant de connerie, de complaisance et plus étonamment de gauchisme abruti ; en effet, Delon, aux sympathies personnelles très droite extrême pour ne pas dire extrême droite, a ici collaboré avec Fréderic Fajardie, auteur de polars français gauchos, et si l'auteur jouit d'une très bonne réputation chez les amateurs de séries noires, son scénario est ici d'une imbécilité complètement risible : les flics ripoux sont évidemment des nostalgiques du Maréchal Pétain, des racistes absolus ( plusieurs tirades contre les " bougnoules " et autres " bamboulas " ), des gros beaufs incultes ( " il est sur la tombe de Paul Eluard " " Encore un de leurs poètes dégenerés ! " ), des sadiques qui torturent bien méchamment tout le monde et qui complotent à l'aide d'une sorte de societé secrète pour bien vous faire comprendre que le fascisme rampant nous guette. Mais heureusement Alain Delon est là, Alain le super pro démocrate qui a grillé tout le complot en dix minutes de films et joue en mode constipé. En face, Serrault cabotine dans tous les sens, et il est à noter la présence parmi ses adjoints la présence d'un tout jeune Xavier Deluc et de Bernard Farcy, mais si ! Le commissaire Gilbert de Taxi ! ( d'ailleurs il va ici finir de façon complètement grotesque en se suicidant à coup d'epée sur un drapeau français ). C'est hideux esthétiquement, filmé et monté avec les pieds, les rares scènes d'action sont léthargiques, heureusement, l'idiotie absolue du film le sauve de l'ennui et le rend très agréable au second degré. Lolita malgré moi ( Mark Waters, 2004 ) " Merci ! Heu, la moitié des gens ici sont fachés contre moi et l'autre moitié m'aime parce qu'elle croit que j'ai poussé quelqu'un devant un bus. " Déja vu deux fois mais comme personne n'a remarqué ma discrète tentative de réhabilitation de ce film, j'explicite un peu. Cadie ( Lindsay Lohan ) débarque d'Afrique dans un lycée américain normal. Elle sympathise avec deux marginaux, Damian et Janis, qui lui expliquent qu'elle doit avant tout se méfier des Plastiques, un groupe de pétasses menées par Régina George ( Rachel McAdams ), gamines pourri-gatées profitant de leur beauté pour être les vraies reines du lycée. Quand Cadie est remarquée par les Plastiques, Janis et Damian la poussent à les rejoindre pour saboter le groupe de l'intérieur, le problème étant que Cadie se prend un peu trop au jeu d'être une lolita. Alors un gros, gros coup de chapeau à l'énorme scénario de Tina Frey qui rend un film casse-gueule sur le papier absolument irrésistible et ou chaque situation attendue part furieusement en cacahuète, que ce soit l'espèce de confession générale de fin ( entammée par une fille qui fera un speech légèrement glauque sur ses flux vaginaux ), les cours d'éducation sexuelle ( " ABSTINENCE ! " ), le concours de maths mené par un lycéen au doux surnom de " MC Badass " ou surtout un passage hilarant ou Cadie, tentant de mettre le copain de Régina nez-à-nez avec Régina le trompant dans les vestiaires, se retrouve nez à nez avec le prof de sport baisant une lycéenne thailandaise Les dialogues sont tout aussi drôles ( " Je devrai vous punir tous en supprimant la fête de fin d'année. Mais je ne le ferai pas.... parce qu'on a déja payé le DJ. " ) et si Lindsay Lohan n'est pas une très bonne actrice, si comme souvent pour ce genre de films la fin est ratée et tombe dans certains travers moralisateurs, si la voix-off de l'héroine est parfois un peu casse-pieds et si la mise en scène ne réinvente pas la poudre, le rythme de l'ensemble, sa drolerie constante, sa méchanceté jouissive vis-à-vis du milieu scolaire et ses personnages secondaires très réussis ( Damian et Janis sont assez irrésistibles, l'un vrai gay et l'autre fausse lesbienne ) en font une des meilleures comédies US de ses dernières années. The Mist ( Frank Darabont, 2007 ) " Il y a quelque chose dehors. Dans le brouillard. " Darabont donc. Après une vraie satisfaction du coté de l'habituellement navarant Robert Rodriguez avec son Machete, c'est ici une autre de mes bêtes noires, le réalisateur du très moyen les Evadés et de l'horrible La ligne verte qui me met sur le cul et m'impressionne avec une vraie réussite du cinéma d'horreur dont il fait certainement partie des plus beaux représentants au sein de la décennie 2000. David Drayton ( Thomas Jane ) part avec son fils Billy et son voisin Norton acheter au supermarché de la ville de quoi réparer les dégats causés à sa maison par une tempête. Cependant, certains voisins se mettent à paniquer, hurlant qu'il y a quelque chose d'horrible dans le brouillard entourant le supermarché. Trois camps vont bientôt se former : celui de David, qui recommande de s'armer pour lutter contre une future attaque des " choses ", celui de Norton, qui refuse de croire dans le surnaturel et la présence de créatures et celui de Miss Carmody, véritable fanatique religieuse qui voit dans le brouillard un signe de Dieu destiné à punir les pêcheurs. The Mist n'est pas exempt de défauts, que je vais détailler tout de suite pour ne plus y revenir. L'acteur principal est médiocre ; les effets spéciaux de la grosse bestiole sont ratés, il y a un dialogue notamment qui explicite beaucoup trop ce que le spectateur a compris ( " l'homme est un loup pour l'homme " ) et enfin la toute fin est complètement naze, et avec du Dead Can Dance bien pompier qui plus est. Cependant The Mist est une belle réussite, déja parce qu'il est terrifiant, ce qui fait du bien pour un film d'horreur ; Darabont a troqué son habituel académisme pour une mise en scène d'un type que l'on voit assez fréquemment dans le cinéma US contemporain ( caméra à l'épaule, aspect quasi-documentaire, zooms-dézooms fréquent ) mais étonnament bien geré. L'actrice jouant Miss Carmody rend son personnage extrêmement flippant, le design des différentes bestioles issues du brouillard est très réussi et les scènes d'attaque sont tétanisantes. Le film est doté d'une sorte de poésie lovecraftienne et se révèle parfois bien plus original que ce à quoi l'on s'attend : ainsi ce n'est pas le héros mais un caissier joufflu qui mène les actions les plus héroiques ; Miss Carmody ne meurt pas au moment ou l'on est convaincu de la voir disparaitre, l'homme qui a fauté au début du film ne se repentira pas tout en survivant au film, et le couple formé par une caissière et un jeune militaire va subir une évolution bien difficile à anticiper. Darabont 1 - Boris 0. La Momie ( Karl Freund, 1963 ) " Il est parti faire un tour !Vous auriez du voir sa tête ! " Des archéologes déterrent le tombeau du prêtre égyptien Imhotep ( Boris Karloff ), momifié vivant pour être tombé amoureux de la princesse. Réveillé, Imhotep rend fou un jeune archéologue et s'enfuit. Une dizaine d'années plus tard, Imhotep, convaincu que la jeune Helen, elle-même amoureuse de Frank Whemple, est la réincarnation de la princesse, Imhotep la fait enlever pour la sacrifier. Troisième film de monstres Unniversal, la Momie est-il une réussite éclatante comme Frankenstein ou une énorme arnaque comme Dracula ? Ni l'un ni l'autre, le film de Karl Freund navigue dans l'entre-deux et si le film est loin d'être aussi soporifique que celui de Tod Browning, il peine toutefois à laisser une trace marquante après visionnage. Les principales qualités à aller chercher sont du coté de l'esthétique : la reconstitution egyptienne est très belle, et pour cause, Freund ayant été un opérateur réputé ( pour Murnau ou justement Browning ), le bonhomme sait créer une atmosphère à partir de pas grand chose. Boris Karloff fait un Imhotep de très très bonne facture mais d'une part, il est moins impressionant dans ce rôle que dans celui de la créature de Frankenstein et d'autre part, le reste du casting est plutôt fadasse, avec un couple d'amoureux dont on peine à partager la souffrance tant ils ne sont pas très intéressants. Et si Freund compose de belles images, cela ne suffit pas forcément à faire un bon film tant la beauté picturale se fait parfois à l'encontre du rythme nécessaire à ce genre de productions. En dehors de deux scènes de vaudou pratiquées par Imhotep, qui doivent là encore beaucoup à Karloff, le film est trop planplan et n'a pas le génie qu'avait James Whale sur Frankenstein pour provoquer le malaise du spectateur face à sa créature monstrueuse. Et la fin est loin d'être convaincante. Toutefois, on peut admirer, 80 ans plus tard, la qualité du maquillage de Karloff, rendant sa créature imposante faute d'être réellement flippante. Une déception relative qui ne doit pas cacher le fait que j'ai passé un relatif bon moment devant ce petit classique du cinéma fantastique. Voilà, j'en arrive au bout de cette série marathonienne ou j'ai pris acte des suggestions qu'on m'avait proposé : comme le voulait Abitbol j'ai ajouté les dates des films, et j'ajoute à chaque film une petite citation tirée du film ( qui risque d'être parfois approximative ) pour donner le ton. Mes captures sont un peu moisies, j'essayerais d'arranger ça au fur et à mesure mais là je sature ^^. Par contre je ne ferais pas des captures des films pas assez intéressants à mes yeux pour une raison de temps. Boris, voilà ; ah j'oubliais, la prochaine série est une spéciale grosses daubes franchouillardes, avec des films récents qui font bien peine à voir.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 08/11/2019 Grade : [Sorcier] Inscrit le 11/03/2006 | Envoyé par zwouip le Mercredi 12 Janvier 2011 à 15:32 l'ajout des dates et des images est vraiment agréable pour situer le film les citations je trouve ça plus anecdotique, à moins que ce soit vraiment une de ces citations-qui-déchirent-grave.
le film américain sur le lycée ça doit être le genre de film que je n'ai jamais vu en entier, mais vraiment jamais. Même les comédies romantiques j'aime pas le genre mais j'en ai vu une ou deux... honnêtement ça me fait bizarre d'en lire du bien. Mais un jour je prendrai mon courage à deux mains et je regarderai ce film ! (et probablement dans la volée, quelques Bodyguard et autres Pretty Woman...) Sinon pour répondre à PK (sur le topic de la convivialité) j'ai pas vu Le goût des autres mais j'aime aussi beaucoup Un air de famille. Dans le même genre j'aime bien La vie est un long fleuve tranquille, mais je pense que mon film français préféré c'est Delicatessen. Sinon les Tontons flingueurs c'est toujours excellent. A boris, je voulais demander ce que tu penses du cinéma de W.Allen et quels sont ses films que tu préfères ? Moi de ceux que j'ai vu j'ai beaucoup aimé Coups de feu sur Broadway et Guerre et Amour, et j'ai trouvé correct mais sans plus Whatever works, Comédie érotique d'une nuit d'été, et Vicky Christina Barcelona. Match Point je n'ai pas aimé, mais peut-être parce que je m'attendais trop à rire avec lui. Ceux que j'aimerais bien voir de lui c'est surtout Annie Hall, Manhattan, et Anything else.
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Hors Ligne Membre Passif depuis le 03/07/2023 Grade : [Modo Forum] Inscrit le 22/08/2003 | Envoyé par jokerface le Mercredi 12 Janvier 2011 à 18:00 Pour the mist, sache que le film est adapté de la nouvelle de Stephen King 'brume" et que la fin papier est totalement differente de celle du film . Spoiler : Dans le livre ils partent aussi en voiture mais on ne sait pas ce qui leur arrive . La brume finie par recouvrir tout l'amérique et cest seulement bien plus tard (mais là je suis moins affirmatif parce que ca fait un moment que le lai lu et jai preté le livre) quele mot "liberté " est prononcé dans une radio ce qui laisse présumer qu'il ya encore des survivants quelque part sur le continent.
Daccord avec toi sur le rôle de la cinglée qui est bien joué. Ce que jaime bien dans ce film cest que cest un huis clos, mais comme ca se passe dans un magasin, ca permettait de faire intervenir pas mal de monde. Le mec du role principal est certes pas extraodinaire mais convenable quand meme. Pour les effets, mouais, ca va aussi je trouve, la plupart des gros monstres sont peu visibles ou partiellement montrés (tentacules, monstre dans le brouillard) ya que les "petits" que l'on voit. Les moustiques sont trop bien je trouve et jaime bien le passage de la pharmacie et des araignées. Dead can dance colle quand meme pas mal avec la fin du film, ne serait ce que par le nom, et puis elle va lentement comme le brouillad qui se dissipe pour finalement monter en puissance avec le desespoir du père. [ Dernière modification par jokerface le 12 jan 2011 à 18h00 ]
___________________ Le 23/02/2017 à 16:10, David avait écrit ... |
Hors Ligne Membre Inactif depuis le 31/01/2021 Grade : [Nomade] Inscrit le 30/10/2005 | Envoyé par BorisPreban le Mercredi 12 Janvier 2011 à 20:24 A boris, je voulais demander ce que tu penses du cinéma de W.Allen et quels sont ses films que tu préfères ?J'ai vu actuellement trois Woody Allen donc pas de quoi en dire grand chose d'intéressant à l'heure actuelle ; une copine m'a prété une bonne dizaine de ses films des années 70 à 90 donc j'ai matériellement de quoi rattraper mon retard mais pour le moment c'est une de mes plus grosses lacunes. Curieusement, de ceux que j'ai vu, Match Point est le seul qui m'ait convaincu même si j'espère qu'il a fait des films meilleurs. Donc désolé, je peux vraiment pas aider là. @ Joker : oui j'avais lu ça également et je dois dire que bien que non-fan de King, c'est un des cas ou je trouve la fin d'origine plus intéressant que celle du film qui fait dans le pessimisme de comptoir. Et tu fais bien de préciser une autre qualité du film : son économie de moyens, ou on nous montre juste ce qu'il faut pour faire peur et jamais plus. La séquence des araignées a du calmer les ardeurs de quelques arachnophobes. Un exemple des plans qui ne sont pas franchement virtuoses mais qui font plaisir à voir, c'est celui de ma deuxième capture avec les espèces d'énormes moustiques qui se posent sur la vitre les uns après les autres. Les personnages assistent à ça un peu hébétés jusqu'au moment ou des espèces d'énormes ptéranodons descendent en piqué et commencent à bouffer les moustiques, qui sont donc le bas de la chaine alimentaire. Là, tu te dis que pour rien au monde tu aimerais être à la place des héros. Ou comment faire un effet maximum de façon toute conne, avec cette espèce d'efficacité américaine qu'on est en droit de leur envie, je trouve. Sinon je réponds tant qu'à faire à Pleykorn : Vu ni Un air de famille ni Mes meilleurs copains donc pas d'avis. Le gout des autres je déteste, ça me semble très représentatif d'une espèce de veine démago du cinéma français pour expliquer aux gens qu'il faut pas prendre les gens pour des cons parce que parfois les cons sont loin d'être cons... j'ai ça en horreur. Et en plus ça ne me fait absolument pas rire. Pour les sagas, cas par cas. Star Wars j'ai un rapport un peu trop intime avec la saga pour pouvoir donner un avis objectif, ce sont les seuls films dont je refuse de parler parce que je suis un gros geek de l'univers SW ( j'ai du lire 50 ou 60 bouquins de la saga, quand même ) et même si je vois les innombrables défauts de la saga ça reste magique pour moi. Le SDA j'ai aimé comme tout le monde ou presque à sa sortie, moins quand, comme tout le monde ou presque, je me suis refait les 11 heures des 3 versions longues d'un coup, parce que d'une, faut admettre que c'est souvent chiant, de deux, c'est vraiment Tolkien revu à la sauce belliciste et bourrine sans aucune finesse de regard et de trois, les effets comiques du type Legolas le skater ou Merry et Pipin le duo rigolo, pitié. Aujourd'hui ça ne m'intéresse plus du tout. X-Men j'ai une petite affection pour les deux premiers qui sont quand même des films tout à fait corrects qui doivent pas mal à Hugh Jackman en Wolwie. Patrick Stewart et Ian McKellen sont très biens, le reste du casting moi, c'est fait souvent sans grande imagination mais avec ce qu'il faut de scénario qui tient debout et de fights de mutants pour marcher, et l'intro du 2 avec diablo est vraiment excellente. Le 3 est une merde. Je pense que Spiderman est la meilleure saga du lot même si le 3 est moins bon tout en étant bien supérieur à X-Men 3 quand même. Les deux premiers sont des divertissements naifs excellent réalisés avec des acteurs au top, des scènes d'action bluffantes, ce qu'il faut de dilemmes amoureux et psychologiques pour rendre Peter Parker attachant et un esprit BD 60's que peu d'autres films de super héros, à part peut-être Hulk, ont réussi à capter à ce point. Ca manque peut-être juste un peu de profondeur sur les bad guys. Lord of War, encore un que j'ai vu à sa sortie ( 2006 non ? ). J'avais adoré au ciné mais plus j'y repense plus je me dis que c'était quand même un film très " facile " avec un message super lourdement assené ( genre je me souviens d'un bruit de machine à sous quand quelqu'un tire au fustil, ou d'un générique du début ou on suit le trajet d'une balle qui va flinguer un africain, enfin, c'est fin comme un char allemand quoi ) et un Nicolas Cage en roue libre. Je déteste pas non plus parce que c'est assez bien fait et pas ennuyeux du tout mais au niveau de la dénonciation du traffic d'armes, c'est à mes yeux un énorme pétard mouillé. Voilà. Boris.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 08/03/2022 Grade : [Nomade] Inscrit le 15/06/2005 | Envoyé par Manouel le Mercredi 12 Janvier 2011 à 20:53 Malicia pour sa panique vis-à-vis de son pouvoir et Mystique pour son côté plus anti-humain que pro-mutant sont assez sympa comme perso. Je trouve que le mot merde est quand même vachement faible pour le 3. Même si j'ai pas d'énorme connaissance niveau X-men, mais le nombre de liberté prises avec l'univers sont hallucinantes, alors j'ose même pas imaginer se qu'on pu s'infliger les fans...
___________________ - You exude pain. Your life is a patchwork of blackness, no time for joy...how do you cope with it?
- I have a Butler. |
Hors Ligne Membre Inactif depuis le 31/01/2021 Grade : [Nomade] Inscrit le 30/10/2005 | Envoyé par BorisPreban le Mercredi 12 Janvier 2011 à 21:13 Mystique OK, Malicia un peu moins. Mais par exemple Cyclope et Tornade coté héros, ou Dents de sabre et le Crapaud coté méchants, on est d'accord que d'une ils sont assez mal écrits et de deux assez platements joués. Pour le 3 ben c'est la différence entre Bryan Singer, ou Monsieur Usual Suspects, et Brett Rattner, ou Monsieur Rush Hour.
Après les libertés oui ça en est bourré ( Malicia et Iceberg ensemble, Pyro du coté des X-Men avant de changer de camp, absence du lien familial entre Mystique et Diablo ) mais de toute manière avec les comis c'est impossible de reprendre l'ensemble du background des personnages tellement d'un scénariste à l'autre cela peut varier ( par exemple, Wolwerine et Dents de sabre dont on ne sait jamais trop quels sont les liens ). Le film respecte assez les attributions des X-Men et leur caractère de base et ça suffit. Et crois-moi, c'est mieux qu'ils ne gardent des comics que ce qui les intéresse plutôt que de ressortir certains méchants tous pourris du genre Méphisto, Eric le Rouge ou l'Ile de Krakoa Boris.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 30/06/2024 Grade : [Nomade] Inscrit le 08/12/2002 | Envoyé par Pleykorn le Mercredi 12 Janvier 2011 à 21:14
Au delà (ou peut-être en deça) du message, tu n'as pas du tout apprécié les dialogues ?
Ça fait plaisir de ne pas te voir descendre Starwars en flèche.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 31/01/2021 Grade : [Nomade] Inscrit le 30/10/2005 | Envoyé par BorisPreban le Mercredi 12 Janvier 2011 à 21:26 Franchement non. De toute façon les dialogues surécrits par des mecs qui s'écoutent parler sont un des trucs qui me sort le plus facilement d'un film, le record étant Les invasions barbares, ma bête noire. Le Jaoui est plus supportable mais par exemple le coup de se défouler sur un chauffeur de taxi pour lui apprendre la politesse, je trouve ça d'une faciltié... Un jour ou je suis en forme je peux même défendre Jar Jar Binks. Mais faut une sacré pêche. Je préfère Spiderman 2 au premier, déja parce que le Docteur Octopus est plus charismatique que le Bouffon Vert dont le costume semble un peu trop sorti d'un épisode de Power Rangers ; de plus l'intérêt psychologique du face à face entre Spidey et le méchant est quand même plus fort et la scène du métro TUE TOUT. Le premier est très bien mais je trouve le second plus ambitieux visuellement et plus impressionant. Le 3 a quelques beaux moments comme la transformation muette de Sandman ( et sa disparition à la fin ) et au moins ne relève pas du foutage de gueule vis à vis des premiers épisodes comme l'est X-Men 3. Plutôt d'accord avec ce que tu dis sur LotR, étrangemment je trouve que c'est une saga assez dénuée de magie. Et à la fin, c'est en gros un tiers baston, un tiers Elijah Wood qui pleure et un tiers carte postale des beaux paysages de Nouvelle-Zélande pour caricaturer. Pour X-Men 2 là encore je pense que c'est le plus réussi de la saga. Le personnage de Diablo est vraiment excellent ( je suis reconnaissant à Singer de ne pas avoir salopé mon X-Men préferé de la BD ) et Wolwie peut enfin se lacher avec ses griffes d'ou les meilleures scènes d'action de la saga. L'alliance Magnéto-Xavier est aussi intéressante et l'évasion de Magnéto est très réussie. Boris.
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