Envoyé par Weeds le Mardi 20 Septembre 2016 à 12:20
Bon, comme vous le savez, dans le monde du cinéma il y a deux sortes de films : les bons films, et les films de Luc Besson. Je pense que ça fait trop longtemps qu'on ne lui a pas rendu hommage.
Lucy — Luc Besson (2014)
Plutôt que de vous emmerder avec une super chronique digne des plus grands journalistes critiques de Youtube ou Les Cahiers du Cinéma, je vais déjà vous conseiller quelques activités plus intéressantes que regarder le film :
1) Faire du saut en parachute ;
2) Jouer au LG ;
3) Lire une partie de LG de 2011 en entier quand on était à 18 ou 20 dessus et que ça prenait pas loin de 100 pages ;
4) Regarder cette photo de Scarlett Johansson (ou faites une recherche google images pour plus de variété) en écoutant l'excellent dernier album de Nick Cave, ça a sensiblement le même principe que le film mais avec plein de trucs superficiels en moins et avec de la bonne musique en plus :
Ceci pour ne pas vous conseiller de trier vos chaussettes, et puis si vous êtes sûrs que vous voulez lire quelque chose à propos du film :
Spoiler :
Alors déjà qu'est-ce qui m'a pris de regarder ça ? Eh bien je ne sais pas, je ne sais plus, ou j'ai volontairement oublié pour ne pas donner de raison rationnelle de regarder le film, mais c'est probablement la même raison qui a poussé Scarlett Johansson à accepter de jouer dedans, on devait s'emmerder : la différence étant que je n'ai pas été rémunéré pour le temps perdu mais j'ai aussi perdu qu'une heure et demi.
Donc l'histoire au début c'est Lucy (Scarlett Johansson), qui vit à Taiwan se retrouve embarquée à cause de son pote/petit ami Richard (on sait pas trop on s'en fout) dans une histoire de trafic d'une nouvelle drogue dont de méchants Chinois Taiwanais lui insèrent un sachet dans l'intestin pour l'envoyer aux USA. Les choses tournent mal, le sachet s'ouvre et la drogue se déverse dans le sang de Lucy qui ne fera pas une overdose mais va progressivement découvrir de nouvelles capacités cérébrales.
Passons rapidement sur le fait que scientifiquement tout est à peu près complètement con dans le film, que ce soit l'utilisation de seulement 10% de notre cerveau, ou même la fausse drogue inventée par Luc Besson le CPH4 qui selon lui est fondé sur une hormone existante secrétée par la femme enceinte pendant la grossesse (en fait probablement plusieurs de différentes manières et qui n'ont évidemment rien à voir avec ce qu'en fait le film). Clairement disons "fuck la science", que raconte le film d'autre ? Ben en fait il raconte à peu près rien.
C'est même pas une blague, ça raconte rien, le film sert juste à nous faire regarder Scarlett Johansson faire un peu tout et n'importe quoi avec un joli regard vide et coloré par effets spéciaux (plus elle accède à des parties "cachées" de son cerveau, moins elle a d'émotions). Tout le film n'est qu'un alibi à regarder Scarlett Johansson, du coup réduite à sa condition physique et sa plastique dans une robe moulante, d'ailleurs les autres personnages passent globalement leur temps à la regarder aussi. C'est vrai que je la trouve très belle aussi Scarlett Johannson, mais à part l'esthétique on aurait pris n'importe qui d'autre, c'était sensiblement pareil. On remarque encore le talent qu'a Luc Besson pour les personnages féminins, l'histoire de Lucy et ses émotions sont évacuées complètement durant la première demi-heure, principalement à l'aide d'un rapide coup de fil à sa mère, BoJack Horseman aurait pu reprendre le rôle après ça.
Pis quand tu la vois plus, c'est la fin du film histoire de bien boucler la boucle, c'est à se demander si c'est vraiment un film ou bien une séance photo transformée en vidéo.
Les personnages secondaires sont également tous des coquilles vides sans vraiment de personnalité :
- Morgan Freeman et sont équipe de scientifiques de pointe sont finalement réduits à des êtres ébahis par les connaissances de Lucy (qui les leur transmettra par une super-clé USB, si si) qu'elle leur résume en mode "vous avez tout faux" et à lui servir d'aide-soignants qui lui font une perf ;
- un flic français qui évidemment à partir d'un random coup de fil va réveiller les polices allemandes et italiennes pour récupérer les autres sachets de drogue et qui va servir de larbin accompagnateur de Lucy dans Paris sans broncher plus de trois secondes genre "ah elle est super puissante, j'abandonne même si à côté elle est en mode YOLO sur la route et crée plein d'accidents", jusqu'à sacrifier une bonne partie de sa brigade dans un affrontement final avec les trafiquants taiwanais pour qu'elle puisse "se concentrer" alors que ça lui aurait pris sensiblement trois secondes à ce stade pour tous les envoyer chier. Mais vous connaissez Luc, on est pas à quelques idioties scénaristiques près pour justifier un gunfight auquel on ne comprendra rien et entrecoupé de séquences avec Scarlett Johansson assise sur une chaise qui regarde le monde défiler devant elle.
- Des méchants qui sont très charismatiques, très intelligents et qui font très très peur. Non j'déconne.
- Et Richard son copain au début ? Vous emmerdez pas il est mort dans les 5 premières minutes du film et on s'en fout.
Voilà puis tout cela sur fond moraliste de comptoir avec des parallèles récurrents bien lourdaux avec le monde animal. Le pire étant sans doute une scène dans le hall de l'hôtel au début avec les guépards qui chassent une gazelle, une métaphore évidemment très subtile amenée avec la légèreté d'un mammouth (c'est raccord).
Envoyé par NewMilenium le Mardi 20 Septembre 2016 à 13:42
Alors,
je suis bien d'accord avec Weeds sur Lucy.
Un peu de positif : le dernier Jason Bourne est très très bien. Je lui reproche ses caméras insupportablement mouvantes, mais il semblerait que ça soit dans l'air du temps (ce qui justifie mon combat, tiens). On m'a dit que Paul Greengrass venait du monde du documentaire et qu'il avait une manière de filmer qui s'en ressentait, et d'accord pour les superbes images des manifs par exemple (oui, dans Jason Bourne), par contre dès que y'a de l'action c'est insupportable. Ce n'était pas toujours le cas dans de précédents Jason Bourne, je me souviens de scènes de combat où la caméra restait un peu fixe sur les acteurs, et on voyait ainsi bien le combat.
Mais il est quand même très bien. J'aime beaucoup les scenarii de ce type, il y a toujours aux bons moments ce même sentiment de puissance qui se dégage, par exemple (pour donner une idée sans spoil) dans Bourne Supremacy lorsqu'au bout de quelques minutes de film, Jason a réussi à localiser la personne qu'il pense responsable de Treadstone et l'a déjà dans son viseur de fusil sniper, et lui téléphone.
Recommandé!
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"A quel moment les mecs ont pris la confiance comme ça? On est 66 millions ils sont 577, si y'a baston ça fait 114000 contre 1 quoi, même en admettant que Gilbert Collard soit champion départemental de Karaté on devrait s'en tirer." Pierre-Emmanuel Barré
Envoyé par Crutch le Mardi 20 Septembre 2016 à 13:45
Bon moi j'ai vu Comancheria (Hell or High Water) de David MacKenzie et c'était bien. Mix entre film de braquage et polar redneck, c'est l'histoire de deux frères qui braquent des banques dans des villages au Texas de nos jours, poursuivis par Jeff Bridges le sheriff et son adjoint mi-mexicain mi-indien pour cumuler les blagues racistes. Mis en scène avec élégance et bien joué, l'intrigue ravira les gauchistes avec sa description de l'Amérique post crise et ses diatribes anti banques. (Boris a détesté vu que c'est un connard de droite comme chacun le sait ). Et la musique est super, outre Nick Cave et Warren Ellis à la B.O. (poke Weeds, moi aussi j'aime beaucoup le nouvel album), des standards country rythment efficacement le film (ça Boris il aime par contre ).
Classique (parfois trop), mais très plaisant.
Pour les Jason Bourne, comme j'ai vu les 3 de Greengrass en peu de temps, je t'assure qu'il filme toute les scènes de combat de manière ultra découpée (la baston dans la maison à Munich dans le 2 étant absolument sensationnelle de ce point de vue), celles plus classiques devait venir du 1 (réalisé par Doug Liman). Le 4 est plombé par son script trop similaire aux autres qui fait qu'on devine tout les rebondissements à l'avance, mais toute la séquence en Grèce justifie le visionnage tellement effectivement j'ai rarement vu une manif/émeute aussi bien filmée. Pas fan du perso de Vincent Cassel qui brise un des trucs qui me plaisaient le plus dans le 2 et le 3, le fait que les "assets" étaient complètement interchangeables, sans passé et sans personnalité (ce qui menait à une conclusion surprenante). Ici, le passé de Cassel, qui pourtant portait une idée intéressante (les conséquences des actions de Bourne) ne sert littéralement à rien.
Après comme tu le dis, c'est un bon film d'action, mais c'est quand même décevant.
Envoyé par Bluerain le Mardi 20 Septembre 2016 à 16:30
Je n'ai pas vu les trois premiers Jason Bourne mais j'ai vu le dernier au cinéma, et en effet c'est pas mal comme film d'action, mais niveau scénario ça a été facile à suivre, pas trop de prise de tête alors que je n'ai vu aucun des trois premiers. J'ai eu l'impression que ça ne faisait tout du long que clore des intrigues (ou le destin de certains personnages), du coup il n'y a pas eu beaucoup de surprises : ça pose le problème, ça le résout, on passe au problème suivant et voilà.
Envoyé par Crutch le Mercredi 21 Septembre 2016 à 17:30
RIP Curtis Hanson, réalisateur que je connais mal, puisque je n'ai vu qu'un film de lui. Ce film, c'est L.A. Confidential, bonne adaptation de James Ellroy et immense polar 90's. Rien que pour ça, respects.
Envoyé par gedat le Vendredi 23 Septembre 2016 à 07:30
Le 21/09/2016 à 17:30, Crutch avait écrit ...
RIP Curtis Hanson, réalisateur que je connais mal, puisque je n'ai vu qu'un film de lui. Ce film, c'est L.A. Confidential, bonne adaptation de James Ellroy et immense polar 90's. Rien que pour ça, respects.
Envoyé par Borislehachoir le Vendredi 23 Septembre 2016 à 07:56
Le 20/09/2016 à 12:33, Anastaszor avait écrit ...
Vous avez décidé de regarder que des films à chier ce mois-ci ?
J'ai vu plusieurs bons films dont j'aimerai parler, faut juste que je trouve un moment, comme vous avez du le remarquer je poste beaucoup moins sur le forum depuis un moment pour cause de réduction drastique de mon temps libre.
Concernant Curtis Hanson, LA Confidential est un très grand film et un des meilleurs polars des années 90, 8 Mile est un biopic trop académique mais efficace (surtout dans les battles) qui souffre de vouloir faire d'Eminem un héros trop politiquement correct, et Bad Influence en dépit de sa très bonne réputation ne m'a pas du tout convaincu.
Envoyé par Crutch le Dimanche 02 Octobre 2016 à 18:00
Bilan de septembre encore et toujours: 16 films, 13 nouveaux, c'est pas top, mais bon, les jeux vidéos, un chouia de séries, vous savez ce que c'est. Le festival Lumière rattrapera le coup pour octobre. Et 3 films (dont une ressortie) en salles.
Cinéastes découverts:
Bertrand Bonello (Nocturama, 2016) Frustrant. On a affaire à un film ambitieux, intelligent, stylé, plein de qualités, mais qui à un moment ou un autre va gâcher toutes ces qualités. Pour chaque truc qui m'a plu dans ce film, je peux citer un truc qui m'a pas plu ou qui m'a gâché le truc qui m'a plu en question. Ça peut être des détails, une scene mal écrite entre deux bien filmés ou l'inverse, des incrustations mal avisées, des acteurs crédibles une scene et pas l'autre, mais au final, le film ne marche pas. Et c'est dommage.
David Mackenizie (Comancheria, 2016) Voir plus haut.
Paul Schrader (La féline, 1982) Je n’ai pas vu l’original de Tourneur, mais ce remake est un très bon film. Travail d’ambiance au poil (c’est le cas de le dire), Nastassja Kinski est un choix de casting judicieux (formule détournée pour dire qu’elle fait frétiller le service trois pièce du spectateur, ce qui est très cohérent avec la diégese), Schrader adopte un style assez typé 80’s mais se fait plaiz avec la steadycam et nous pond de très belles séquences fantasmagoriques.
J’avais déjà vu un de leurs films :
Johnnie To (Exilé, 2006 Running on Karma, 2004) Exilé est un incroyable film de gangsters hongkongais, ou Johnnie To passe en mode « je m’en bat les couilles je fais ce que je veux » et met tous les taquets à fond que ce soit en terme de scénario à base d’amitié virile entre tueurs en impers qui font des poses de kékés, de mise en scène avec de gunfights toujours plus non sensiques (parfois ça foire comme la scène du restaurant qui est illisible, et les effets spéciaux suivent pas toujours, mais dans l’ensemble c’est le pied) ou de sur-jeu des acteurs, Simon Yam en grand méchant étant assez indescriptible de ce point de vue. Un des tout meilleurs To. Running on Karma est plus …. compliqué. Alors on a Andy Lau dans un costume en plastique de bodybuildeur, qui est un ex-moine bouddhiste qui peut voire le karma, et qui est donc logiquement devenu strip-teaseur (OK), mais qui va aider une femme flic qui a un karma dégueulasse à ne pas se faire tuer alors qu'elle est propulsée à la poursuite d'un tueur contorsionniste. Et ça c’est que le début. On a un gros mélange des genres (comédie, policier, arts martiaux, drame métaphysique pour la fin), de la baston avec des fils, une équipe de flics qui surpasse les coréens en terme de policiers bourrins, ça surjoue a fond, Cecila Cheung est toute mimi et mine de rien, c'est intéressant tout de même. Juste, faut quand même être sous substances pour y voir le chef d'oeuvre de Johnnie To comme Jean Pierre Dionnet dans sa présentation.
Hou Hsiao-Hsien (Les garçons de Fengkuei, 1983) Chronique douce-amère de plusieurs adolescents de la campagne taïwanaise qui montent à la ville pour trouver du boulot. De manière très naturaliste, on suit ces jeunes découvrir la vie, le travail, l’amour, avec une délicatesse de la mise en scène qui rend tout cela très touchant. Mention spéciale aux 4 courts flashbacks qui rompent occasionnellement le cours du film mais qui sont vraiment chargés d’émotion.
Chang Cheh (Frères de Sang, 1973) On est ici plus dans le film historique voir le mélodrame que dans le simple film d’art martiaux ou wu xia avec cette intrigue autour de trois braves (David Chiang, Ti Lung et Chen Kuan Tai, gros casting) donc l’ascension sociale de l’un combiné à son désir pour la femme d’un des autres va sonner le glas de leur amitié (virile). Bon, y a quand même de la grosse baston, hein, mais c’est un peu plus porté sur le scénario que sur les combats. De plus, c’est sans doute le Chang Cheh avec le personnage féminin le plus développé et dont le scenar justifie presque les écarts. On note aussi que John Woo (assistant réalisateur sur le film) transposera les grandes lignes de l’histoire dans l’immense Une balle dans la tête.
Tsui Hark (Le Festin Chinois, 1995) Visionnage pénible à cause d’un dvd rayé, mais le film est assez plaisant pour son délire scénaristique total, ses acteurs en roue libre et la représentation martiale de la cuisine. On note une préfiguration du duel final de The Blade quand deux chefs joués par Chiu Man-Cheuk et Xiong Xin-Xin se mettent violemment sur la gueule, mais cette remarque sert aussi à constater l’écart d’ambition et d’ampleur entre les chefs d’œuvre que Tsui Hark enchaîne dans cette période (on est entre The Lovers et The Blade quand même !) et cette sympathique comédie.
Howard Hawks (Le Grand Sommeil, 1946) LE film de privé, qui crée ou sublime nombre des archétypes du genre. Tout à été dit sur le couple Bogart-Bacall et sur l’intrigue paumitive, moi j’ai beaucoup aimé l’inclusion de petits détails, dialogues fortuits et personnages secondaires qui gravitent hors de l’intrigue proprement dite, et qui créent une vraie densité au film, c’est rare quand c’est aussi bien fait.
Billy Wilder (La vie privée de Sherlock Holmes, 1970) Histoire originale d’une enquête de Sherlock Holmes passé sous silence par Watson, pour un film dont l’ambiance s’accorde avec le naturel flegmatique de son personnage principal. Jouant sur les clichés, l’intrigue nous balade entre les mystères avec une grande décontraction.
Paul Verhoeven (RoboCop, 1987) Comme d’habitude, Verhoeven est au-dessus de la mêlée et signe un des meilleurs films d’action 80’s tout en y insufflant ses obsessions et son ironie. Les incrustations en stop motion ont assez mal vieilli, mais les effets pratiques de Rob Bottin sont eux encore marquants en 2016.
Abel Ferrara (L’ange de la vengeance, 1980) Absolument génial. Un rape and revenge complétement transcendé par l’interprétation, non seulement de l’héroïne joué par Zoe Tamerlis (qui écrira ensuite Bad Lieutennant) dans son premier rôle, mais aussi de tous les autres acteurs. La tension entre le réalisme du New York glauque et délétère et le coté fantasmagorique qui épouse la psyché de l’héroïne rappelle Taxi Driver, mais avec une charge féministe évidente.
Jim Jarmusch (Ghost Dog, la voie du samouraï) Quand Jarmusch rend hommage à Melville et Seijun Susuki. Plus ou moins une transposition de Le Samouraï aux States avec un Forest Whitaker évoquant à la fois le Joe Sishido de La Marque du Tueur et Tomisaburo Wakayama, et une intrigue incluant des extrait du code d’honneur des samouraïs, des gangsters fans de dessins animés et un vendeur de glaces qui parle français. Et une musique de RZA du Wu-Tang. C’est cool.
Top 5: L’ange de la vengeance
Exilé
Frères de Sang
Le grand sommeil
Les garcons de Fengkuei
Revisionages : Le grand silence (Sergio Corbucci), Kuzko (Mark Dindal) et Monstres et Cie (Pete Docter)
Envoyé par Crutch le Mardi 25 Octobre 2016 à 20:25
Le 22/01/2016 à 00:02, Borislehachoir avait écrit ...
Sauf qu'il n'a jamais fait la moindre critique ni sur Sokourov ni sur Tsui Hark (et si il le fait, ça sera forcément Double Team ou Piège à Hong-Kong, je prends les paris)
Bon c'est pas le Fossoyeur comme prédit, mais devinez sur quel film tombe Karim Debbache pour parler de Tsui Hark dans Chroma? (Big up à son "je pourrais vous parler des heures de Tsui Hark et du cinéma hongkongais" mais en fait non on va parler d'un truc tout pourri à la place parce que lol. Même si son argumentaire finit sur une apologie de Time and Tide dont il considéré que Piège à Hong-Kong est un brouillon, c'est quand même symptomatique)
Envoyé par Borislehachoir le Mercredi 26 Octobre 2016 à 22:55
J'ai vraiment rongé mon frein lors du " je pourrais vous parler des heures de cinéma Hong-kongais... ".
1) C'est faux. Comme l'a dit quelqu'un d'autre sur jvc, les fiches wiki des films HK sont beaucoup trop incomplètes.
2) Si c'est vrai.... POURQUOI TU NE LE FAIS PAS ? Aucun youtubeur n'a traité un tant soit peu de cinoche là. Tu nous répètes que tu adores, que tu es fan de Tsui Hark et tu parles de PIEGE A HONG-KONG BORDEL.
3) Très original tes cinéastes HK favoris. Tsui Hark, John Woo, Wong Kar-Wai. Je suis ébahi.
Est-ce que quelqu'un a vu Moi, Daniel Blake ? Si oui, est-ce une daube ? Je suis intéressé, mais je ne connais absolument rien à Loach.
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Le 02/04/2020 à 15:21, Borislehachoir avait écrit ...
Tant que New ne redebarque pas nous sortir des regles de 83 pages avec 6 camps et 9 conditions de victoire cumulatives...
Envoyé par Crutch le Dimanche 30 Octobre 2016 à 01:47
Pas vu, vu aucun Loach. Le consensus critique semble être que ça ne deparaille pas dans l'oeuvre de Loach, que c'est pas un mauvais film, et que la charge sociale du film est empleinte de sincérité, de dignité et d'efficacité, mais que le problème, c'est que Loach fait exactement ça depuis 50 ans ( à raison puisque le système dénoncé est toujours en place disent certains) . Tout les critiques que j'ai lu s'accordent aussi pour dire que "insérer film selon le critique" méritait plus la Palme d'or.
Envoyé par Ezexperience le Dimanche 30 Octobre 2016 à 21:38
Pas vu non plus, mais Crutch a bien résumé ce que j'en ai lu.
Moi j'ai vu Ma Vie de Courgette, qui est très bien (avec des sujets que j'ai trouvé assez complexes pour un film pour enfants) avec des phrases du genre :" maintenant qu'on n'a pmus de parents, il n'y a personne pout nous aimer." (ouais j'ai un peu chialer)
Et j'ai vu Dr Strange qui a le don de cumuler beaucoup de choses insupportables malgré un casting de haute tenue. On sent de plus en plus l'impossibilité pour Marvel de traiter une histoire sérieusement, il faut que chaque personnage ait sa touche d'humour (et là ça ressemble à s'y méprendre à du Iron man). L'histoire est vraiment en dessous de tout, ça commence comme un épisode de Dr House et ça finit comme les Gardiens de la Galaxie. J'ai beaucoup de peine pour Mads Mikkelsen