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Ezexperience

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Envoyé par Ezexperience le Mardi 26 Janvier 2016 à 00:00


J'ai (enfin) vu le dernier Tarantino et c'est pas terrible terrible tout ça. J'ai peut-être préféré Inglorious Bastards.

Malgré quelques fulgurances fugaces dans les dialogues (en même temps il faut bien ça dans un huis clos de plus de deux heures) qui se résument souvent à juste mettre "fuck" et "motherfucker" entre deux mots pour monter l'intensité de la scène, tout le film échoue à construire quoi que ce soit. Aussi bien une intrigue que du suspens.
La violence manifeste de certains passages est loin d'égaler visuellement les membres coupés de Kill Bill, voire même les fusillades dans Django qui avaient encore ce goût de too much un minimum décalé.
Oui les personnages sont rigolos (pour certains) mais ça fait un moment qu'on attend plus d'un Tarantino.
Je tiens aussi à souligner l'interprétation décevante (c'est peu dire) de Samuel Jackson, surtout à la fin du film où ses grimaces ne nous sauvent pas de l'agacement.

A part ça, mon père sera très content de regarder ce film un dimanche soir à la télé (en VF bien entendu).

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Crutch

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Envoyé par Crutch le Mardi 26 Janvier 2016 à 12:38


Pas du tout d'accord Ez.
Je vois pas ou y a pas de construction dans le film: et niveau suspens : la petite chanson de Daisy, si c'est pas du suspens je sais pas ce que c'est. Même le flash back (sans suspens puisque tu sais ce qui va ce passer) est monté de main de maitre pour délayer et faire tout de même surgir l'inattendu alors que t'aurais du t'en douter(le mec qui rentre) 
Les scènes de vomi me semblent bien visuelles aussi (après oui c'est moins bien que Kill Bill mais tout est moins bien que Kill Bill )
Et le fait que "oui c'est Tarantino faut que ce soit décalé", pas forcement, là j'ai été embarqué dans son truc, y a vraiment une plus grande intensité grâce a la longue construction des personnages qui fait que quand un morfle, tu le sens passer.
Et pour Samuel L. Jackson, t'as fumé un gros pet', il est impeccable de bout en bout, et j'irai jusqu'à dire que c'est sa meilleure performance chez Tarantino (oui, même devant Ordell !)

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Ezexperience

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Envoyé par Ezexperience le Mardi 26 Janvier 2016 à 16:13


On n'a pas du voir le même film alors.

Concrètement qu'est-ce que Tarantino fait mieux qu'un autre réalisateur : des dialogues hyper rythmés où t'as l'impression que Madonna ou le Big Mac sont les choses les plus importantes du monde pendant 5 minutes, une esthétique abusive et outrancière qui aime sa propre fantaisie avec des flots de sang, des oreilles coupées ou des yeux écrasés entre deux orteils, l'utilisation de certains effets old school (le zoom dans Kill Bill, la double-focale ici, qui soit dit en passant reste très moche n'en déplaise à Dudu), et sûrement plein d'autres choses. Y a-t-il seulement une ligne de dialogue dans tout le film qui t'aies laissé sur le cul ? Un seul mouvement de caméra ingénieux ou décalé ?

Tarantino est surtout fort pour imposer certaines scènes comme cultes, or ce que je reproche à ce film c'est de ne pas avoir de scène qui reste en tête et plus je cherche mois j'en vois une qui se distingue nettement. Si je devais revoir un moment du film je ne sais pas lequel je choisirai parce qu'aucun ne m'a fait jubiler. Alors que je suis capable d'en trouver dans tous les autres Tarantino, même dans Boulevard de la Mort.

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Envoyé par Crutch le Mardi 26 Janvier 2016 à 17:39


Des lignes de dialogue j'en vois plein: "on va établir un système de communication", la tirade de Chris Mannix sur son "daddy", Joe Gage et son Noël chez maman, Tim Roth qui trace des frontières, toute la confrontation Jackson/Bruce Dern ( utilisation ultra ingénieuse du fondu entre la scène et la tête du général = start' seeing pictures don't you? ) tout le chapitre Domergue got a secret, "ain't worth a peso", et y en a d'autres.

Je pense que c'est aussi sous estimer Tarantino que de le réduire a un petit malin faiseur de dialogues cool et de mouvements de caméra stylés. Sa maitrise du classicisme est ici eclatante, et maintenant on a moins l'habitude de ça, mais ça n'empêche pas que tout dans le film est millimètré, j'ai en tête le petit travelling dernière les roues de la diligence qui suit le mec blessé dans le flashback (et tout le flashback est une leçon de montage.)
Au passage Jackie Brown n'a rien d'abusif ou d'outrancier esthétiquement et c'est un des tout meilleurs Tarantino donc c'est pas forcement ce qu'il fait de mieux.

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Crutch

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Envoyé par Crutch le Mardi 02 Février 2016 à 15:03


Bilan de janvier, et j'avais pas l'impression, mais en fait j'ai vu plein de films! Avec 41 films, y a qu'en juillet 2014 que j'en ai vu plus. Bon, y a quand même pas mal de revisionages, puisque je me re-mate les Tarantino, donc au final y a que 33 nouveaux films, mais quand même! En plus j'ai vu 10 films en salle et ça, c'est rare.

Cinéastes découverts:
Sydney Pollack (Les trois jours du condor)
Ryan Coogler (Creed)
Werner Herzog (Bad Lieutenant: Escale à la Nouvelle Orléans, Aguirre, la colère de Dieu)
Sean Baker (Tangerine)
Jacques Audiard (Deephan)
Alejandro G. Inárritu (Birdman)
John G. Avildsen (Rocky)
Eiichi Kudo (Le grand attentat)
Carl Franklin (Un faux mouvement)

J'avais déja vu un de leur films:
Abel Ferrara (Snake Eyes)
Sam Pekinpah (Junior Bonner, New Mexico/The Deadly Companions)
Quentin Tarantino (Les Huit Salopards)
King Hu (L'hirondelle d'or/ Come drink with me)
Hideo Gosha (Kagero, Samourai sans honneur)
King Vidor (La Foule)
Michael Mann (Ali)
Kenji Misumi (Le Sabre)
Jafar Panahi (Taxi Téhéran)
Jeff Nichols (Take Shelter)
Doug Liman (La mémoire dans la peau)
Wong Kar-Wai (Nos années sauvages)
Takeshi Kitano (Hana-Bi)
William Friedkin (The Brink's Job/ Têtes vides cherchent coffre plein, Cruising/ La Chasse)
Raoul Walsh (Gentleman Jim)
Sylvester Stallone (Rocky 2, Rocky 3, Rocky 4)
John McTiernan (Le 13eme guerrier)
Kathryn Bigelow (Aux frontières de l'aube/Near Dark)

Je suis en pleine reprise par contre donc les petits avis devront attendre un peu. Juste pour signaler à Boris qu'Aux frontières de l'aube je trouve pas ça ouf. Bon c'est du Bigelow et y a du Tangerine Dream donc ça reste très regardable mais j'en attendais beaucoup plus après ta critique. Par contre Un faux mouvement j'ai adoré, et je cite ta critique de janvier 2012: "Si un lecteur, un seul, le découvre suite à ma critique, je serais aux anges."

Top 10 sans classement:
Un faux mouvement
Le 13eme guerrier
Gentleman Jim
Cruising
Hana-Bi
La foule
Les Huit salopards
Birdman
Junior Bonner
Rocky
et Creed ex æquo

Revisionés: Reservoir Dogs, Pulp Fiction, Jackie Brown, Kill Bill, Inglourious Basterds et Les Huit Salopards (deuxième service ). Puis Combat sans code d'honneur de Fukasaku et Network de Sydney Lumet.

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Envoyé par Ezexperience le Mardi 02 Février 2016 à 17:01


Alors Herzog ? Même pas dans ton top, t'as pas accroché aux films ?
Pas de retour sur Take Shelter ?

Le hasard veut qu'on ait tous les deux vu le même film de Kitano ce mois-ci !

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Envoyé par Crutch le Mardi 02 Février 2016 à 19:01


Tu sais les top c'est toujours compliqué, et souvent des films sont exclus un peu par défaut. Pour Aguirre, j’étais assez crevé quand je l'ai vu, donc je suis pas vraiment entré dedans et pour Bad Lieutenant, même si il est intéressant et que je kiffe Nicolas Cage, il ne m'a pas laissé si forte impression que ça. Mais je vais creuser Herzog, c'est en aucun cas des mauvais films.
Take Shelter donc, le troisième Nichols que je vois, et celui que j'aime le moins, déjà parce que j'aime pas avoir peur et que les moments horrifiques sont très réussis (donc c'est un compliment ) et puis ensuite parce que je trouve quand même le truc trop abscons, c'est certes d'une ambition incroyable pour un film indé et les acteurs se démènent,mais j'ai pas aimé le décalage entre d'un coté l'implication émotionnelle qu'on a autour de Michael Shannon et l'aspect théorique tempête/crise/masculinité, et la fin sujette à interprétation laisse sur sa faim pour les deux cotés. Je comprend parfaitement qu'on puisse y voir un grand film par contre, et j'attends les deux Nichols qui vont sortir en 2016 avec impatience.

Et Hana-Bi c'est vraiment magnifique.

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Envoyé par Borislehachoir le Vendredi 05 Février 2016 à 10:57


Yo ! Plein de films moyens + ici.

Carol (Todd Haynes, 2015) est un mélodrame lesbien qui peut prétendre au prix de la plus belle reconstitution de l'année, qui plus est la photo est magnifique. Le problème c'est que je me suis assez emmerdé devant cette histoire vue et revue de l'amour qui se heurte aux classes sociales et aux convenances, surtout parce qu'en beauté froide je trouve Cate Blanchett pas du tout à la hauteur de son rôle, et que Rooney Mara ne dégage absolument rien me concernant. C'est assez fin, les personnages secondaires ne sont pas bêtement sacrifiés et le film adapte relativement bien Patricia Highsmith mais ce traitement naphtaliné du mélodrame, ou tout sent le vieux et l'élève trop appliqué, empêche le film de convaincre réellement.

Les Mystères de Londres (Alfred Vohrer, 1961) est le meilleur krimi que j'ai vu ce qui n'en fait absolument pas un grand film. Comme d'hab l'histoire est embrouillée inutilement et l'acteur principal est nul. Heureusement on trouve :
- Klaus Kinski en sbire qui tire les gros yeux.
- Ady Berber, un lutteur allemand au physique de colosse, en exécuteur - le perso le plus marquant du film, dommage qu'il soit très mal géré par le récit -.
- Des plans stylisés façon giallo (un " gros plan machoire " lors d'un cri, une contre-plongée vue depuis un cadavre, des champs-contrechamps dans le même plan grâce au reflet dans les lunettes de Kinski).
C'était assez sympa, de là à faire du krimi un genre majeur de l'histoire du cinéma, il ne faudrait pas pousser mémé dans les orties.
PS : le plan avec les aveugles qui écoutent de la musique classique est très chouette.

Cinq femmes à abattre (Jonathan Demme, 1974) est le premier film du réalisateur du Silence des agneaux. C'est une sorte de women in prison redneck, totalement racoleur (les héroïnes sont sans arrêt à poil) mais pas du tout ennuyeux et porté par une bonne équipe technique (Fujimoto, le chef op de Malick, ainsi que John Cale à la musique). La thématique autour de la fusion liberté - sexualité n'est pas traitée avec finesse mais vu l'univers d'exploitation on a vu bien pire : la directrice est handicapée et frustrée, elle fait peser sur ses prisonnières le poids de la vie " irréprochable " vers laquelle elle aimerait tendre quitte à les confier à un médecin sadique ou à enchainer les châtiments corporels. En face, la petite équipe de nanas parvient à surmonter leurs différences pour aller défoncer les gardiens au fusil à pompe. Franchement, un premier film bien sympathique.

Tucker et Dale fightent le mal (Eli Craig, 2010) est mon favori au sein de cette sélection. Deux rednecks, Tucker et Dale, retapent un petit chalet quand un groupe d'étudiants débarque. Une jeune fille se blesse, Tucker et Dale la soignent chez eux mais le reste des étudiants est convaincu qu'ils sont deux serial killer. Ils montent une expédition mais meurent les uns après les autres.
C'est court, c'est hyper marrant à ses meilleurs moments (l'étudiant qui fonce dans le broyeur j'en pouvais plus), les deux anti-héros sont attachants. Dommage que sur la fin le film essaye de trouver un truc thématique assez naze sur " tu as des origines white trash toi aussi " parce que tout fonctionnait très bien sans ça. C'est clairement pas le film de la décennie mais des comédies aussi drôles il n'y en a pas tous les jours.

Assassination (Choi Dong-un, 2015) est un énorme blockbuster coréen qui a cassé la timbale au box-office local. Que les coréens fassent du divertissement à gros budget sur leur guerre contre la Japon, quoi de plus normal ? Le problème c'est que les japonais du film sont tous traités comme d'ignobles fils de pute haïssables. Et si certains des coréens sont des traitres, aucun n'est aussi unidimensionnel que le salopard de commandant jap'. Dommage, et dommage aussi qu'en saturant son film de rebondissements, de twists et de révélations Choi Dong-un finisse par nous perdre car le casting est unanimement formidable (Gianna Jun, Ha Jung-woo, Lee Jeong-jae), les fusillades sont mieux troussés que dans la plupart des films coréens et cette histoire a un côté serial (plein de persos avec des vraies gueules de cinéma) qui le rend curieusement plaisant... Reste qu'après Les Braqueurs, Choi Dong-un donne l'impression de ne jamais transformer réellement l'essai.

Boris.
 

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Envoyé par Crutch le Vendredi 05 Février 2016 à 11:15


Sur Carol je pense plus ou moins la même chose, même si comme d'habitude je suis pas au taquet sur les jeux d'acteur donc j'avais pas de problème avec le couple principal. Aussi la musique de Carter Burwell est très belle.

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Envoyé par Borislehachoir le Vendredi 05 Février 2016 à 11:41


Le 05/02/2016 à 11:15, Crutch avait écrit ...
Sur Carol je pense plus ou moins la même chose, même si comme d'habitude je suis pas au taquet sur les jeux d'acteur donc j'avais pas de problème avec le couple principal. Aussi la musique de Carter Burwell est très belle.

Exact oui si je devais citer un truc que j'ai adoré c'est la musique. Burwell est un grand compositeur, vraiment.

Boris.

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Envoyé par Crutch le Vendredi 05 Février 2016 à 12:32


Moi ma B.O. préférée de Burwell, c'est celle de No Country for Old Men .

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Envoyé par Ezexperience le Samedi 06 Février 2016 à 01:25


Je viens de voir Profondo Rosso au cinéma.
C'était génial, malgré le côté un peu burlesque de certaines morts. La BO défonce tout, pas mal de séquences drôles quand même (ce qui désamorce bien les séquences ridicules au finale), des cadres souvent assez beaux.
De très bonnes idées, on retrouve du Blow Up évidemment et ça ne m'étonnerait pas que De Palma ait regardé ce film un million de fois.

Funfact : Dario Argento était assis à côté de moi pendant les 15 premières minutes du film.

PS : ça faisait longtemps que j'avais pas entendu une salle réagir autant devant un film. Lors de la "révélation" du tueur, un soulèvement s'est crée :"Han ! Naaaaaan !", vraie surprise, je pense que c'est assez rare pour être mentionné.

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Envoyé par Dr_Z le Dimanche 07 Février 2016 à 12:05


De mon côté, deux visionnages récents.

Janis (Amy Berg, 2015)

Étant une brêle en musique, je ne me serais pas attendu à commenter un documentaire sur Janis Joplin. Mais ce fut une sympahique expérience.
Le film retrace la vie de Joplin dans l'ordre chronologique. On commence par son adolescence, puis son début dans la musique, puis son accession au satut de star. La réalisatrice a fourni un gros travail côté témoignage. On a bien sûr broit à sa famille et ses anciens partenaires musicaux, mais aussi aux ex-camarades de classes, anciens producteurs et critiques. On a droit côté archives aux classiques extraits de concerts et d'interviews mais également à des séquences beaucoup plus intimes comme sa fête d'anciens lycéens. Tout ça ajouté aux lettres et coupures de presses me fais vraiment dire chapeau.
Le léger point noir que je verrais se situe côté montage. Les effets de style comme le plan à bord d'un train qui reviens en parmanence me semblent peu clairs, mais ne gâchent pas le film.
Comme le film est très fouillé, on découvre bien sûr beaucoup de facettes de Joplin, facettes parfois contradictoires, mais qui donnent une vraie âme au personnage. On a par exemple droit à une femme clairement progressiste puis qui sort un discours sur les femmes en musique qui passerait pour un super troll envers les militants féministes. Mais le problème principal du personnage est son rapport aux addictions. Joplin est pleinement heureuse quand elle est clean, mais ne peut s'empêcher de rechuter encore et encore, soit poussée par l'influence négative de son entourages, soit au grand dam de ses autres amis. C'est d'ailleurs le thème de la drogue en musique qui servira d'ouverture finale au film, ouverte que je trouve bien amenée pendant le générique de fin.
C'était l'opinion d'un type qui ne connaît rien au sujet mais qui a trouvé le documentaire intéressant. Je tiens à remercier le pote qui m'a proposé d'aller voir ce film.

Les délices de Tokyo (Naomi Kawase, 2016)

Tokue (Kirin Kiki), une femme de 76 ans rencontre un pâtissier et lui fait découvrir sa pâte de haricots rouges confits.

Petite déception après avoir entendu tant de bien de ce film. Tous les ingrédients sont réunis pour faire quelque chose d'excellent, ou presque car j'ai le sentiment qu'il manque quelque chose.
Le personnage joué par Kirin Kiki est vraiment attachant, ses répliques sont vraiment excellentes et les réactions de la salle prouve que je n'étais pas le seul à le penser. On a droit à un thème sociétal marquant. Les seconds rôles campent également parfaitement leur personnage (le pâtissier blasé, les collégiennes chahuteuses, l'enfoirée de propriétaire de la boutique, etc). Mais il manque un truc et j'ai eu le sacré sentiment d'être laissé sur ma fin.
Peut-être ma légère frustration vient d'une narration qui recourt beaucoup trop aux ellipses alors que le début du film est limite raconté d'un bloc. Peut-être que la fin du film n'arrive pas à faire passer autant d'émotion que le reste. Toujours est-t-il que je ne déconseillerais pas le film, mais que je m'attendais à bien mieux.

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Le 02/04/2020 à 15:21, Borislehachoir avait écrit ...
Tant que New ne redebarque pas nous sortir des regles de 83 pages avec 6 camps et 9 conditions de victoire cumulatives...

Ezexperience

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Envoyé par Ezexperience le Mardi 09 Février 2016 à 00:12


Pas vu Janis, mais les Cahiers ont à peu près le même avis que toi. Je suis pas hyper fan des biopics, je les trouve souvent assez scolaires. Je me rappelle encore de Sugarman dont le sujet est assez sympa, mais dont la forme était vraiment au raz des paquerettes.

Les délices de Tokyo ça m'intéressait en revanche, pas sûr que j'ai le temps de le voir. T'en as vu d'autres de Kawase ?

(Promis je vous fais ma liste des films vus en janvier, mais j'ai trop la flemme de rédiger un petit texte pour chacun d'entre eux, et une liste nue ça fait un peu nul, donc je me donne un petit coup de pied au cul et je vous fais ça. Il y a plus de 40 films (c'est la première fois que ça m'arrive donc youpi !))

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Envoyé par Dr_Z le Mardi 09 Février 2016 à 18:05


Le 09/02/2016 à 00:12, Ezexperience avait écrit ...
T'en as vu d'autres de Kawase ?

Non, mais je ne serais pas contre l'occasion d'en revoir un histoire de confirmer ou d'infirmer mon impression initiale.

Et Janis n'est pas un biopic, ou je me trompe ?

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Le 02/04/2020 à 15:21, Borislehachoir avait écrit ...
Tant que New ne redebarque pas nous sortir des regles de 83 pages avec 6 camps et 9 conditions de victoire cumulatives...

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