Topic Cinéma

+1 Boris
J'ai pensé la même chose. Perso la perte du mec qui a fait la photo de La Porte du Paradis et Voyage Au bout de l'Enfer me touche plus que celle de Galabru. Mais faut dire que j'ai jamais vu la série des Gendarmes.

(Je fais ma liste des films de décembre, faut que je me motive, mais pour donner un avant goût il y aura Battle Royale, j'ai cru comprendre que certains ici l'aimaient beaucoup)

Le 04/01/2016 à 17:55, Ezexperience avait écrit ...
(Je fais ma liste des films de décembre, faut que je me motive, mais pour donner un avant goût il y aura Battle Royale, j'ai cru comprendre que certains ici l'aimait beaucoup)

Faisant d'ailleurs partie des gens qui n'aiment pas ce film (que j'ai trouvé chiant et brouillon), j'aimerais que tu en fasses une critique si tu le trouves intéressant. Remarque que si tu ne l'aimes pas, on sera deux.

Le 04/01/2016 à 18:40, Dr_Z avait écrit ...

Le 04/01/2016 à 17:55, Ezexperience avait écrit ...
(Je fais ma liste des films de décembre, faut que je me motive, mais pour donner un avant goût il y aura Battle Royale, j'ai cru comprendre que certains ici l'aimait beaucoup)

Faisant d'ailleurs partie des gens qui n'aiment pas ce film (que j'ai trouvé chiant et brouillon), j'aimerais que tu en fasses une critique si tu le trouves intéressant. Remarque que si tu ne l'aimes pas, on sera deux.

Je vais réagir là-dessus parce qu'autant il n'y a rien de plus subjectif que l'ennui, autant le caractère brouillon je ne le ressens absolument pas.

Si on compare Battle Royale à des films à peu près comparables (disons des productions nippones underground et violentes fin 90's début 00's) on pourra mettons trouver certains films de Takashi Miike (Ichi The Killer disons), de Tsukamoto (Bullet Ballet) et surtout Suicide Club de Sono Sion. De tous, il me semble que Battle Royale est de très loin le mieux mis en scène, le plus rythmé aussi. Certains passages comme l'attaque du chalet par Kiriyama ou la tuerie des filles dans le phare sont vraiment à montrer en école de cinéma tellement le montage est impeccable. Il n'y a aucun temps mort (dans la version normale, la longue avec les flashbacks inutiles est beaucoup plus discutable) et le film exploite parfaitement son postulat de départ : massacrer du lycéen de manière gore et inventive.

Boris.

Par brouillon, je n'entends pas que la mise en scène est brouillonne. C'est plus la narration et l'enchaînement des évènements. Exemple du massacre dans le phare: ça commence par une fille qui veut empoisonner une personne, elle réussit un massacre malgré elle, puis elle se suicide. J'ai loupé un truc ou elle n'avait pas l'intention de collaborer au jeu de massacre ? C'est pleins de détails de ce genre qui me déçoivent.

Pour un de mes cours je dois apporter un exemple de séquence non-découpée (comprendre un plan-séquence) j'ai quelques trucs en tête mais j'aimerai bien montrer quelque chose qu'on ne voit pas beaucoup en école de cinéma si possible. Vous auriez des idées ? (Boris en tête, mais n'importe qui peut participer évidemment)

Le 05/01/2016 à 18:29, Ezexperience avait écrit ...
Pour un de mes cours je dois apporter un exemple de séquence non-découpée (comprendre un plan-séquence) j'ai quelques trucs en tête mais j'aimerai bien montrer quelque chose qu'on ne voit pas beaucoup en école de cinéma si possible. Vous auriez des idées ? (Boris en tête, mais n'importe qui peut participer évidemment)

Le plan-séquence à la fin de l'épisode 4 de la première saison de True Detective :



Sinon la séquence dans la voiture des Fils de l'Homme dont je suis particulièrement fan :



Ou toujours avec une voiture y a celle-ci dans la Guerre des Mondes :



Après y en a forcément un tas d'autres mais je trouve qu'elles sont sympas sans forcément être typiques de ce que je penserais voir en école de ciné et sans non plus aller prendre celle d'Avengers par exemple.

Weeds, désolé, les deux premières vidéos sont pas accessibles en dehors de youtube.

EDIT : j'étais quand même en train de me dire que ça fait que des exemples US ou assimilés =S, j'imagine que Boris doit avoir des idées un peu plus disparates.

Le 05/01/2016 à 18:03, Dr_Z avait écrit ...
Par brouillon, je n'entends pas que la mise en scène est brouillonne. C'est plus la narration et l'enchaînement des évènements. Exemple du massacre dans le phare: ça commence par une fille qui veut empoisonner une personne, elle réussit un massacre malgré elle, puis elle se suicide. J'ai loupé un truc ou elle n'avait pas l'intention de collaborer au jeu de massacre ? C'est pleins de détails de ce genre qui me déçoivent.

Je ne comprends pas ou est le problème. Sur une classe de 42, en fait, tu as très peu de lycéens qui participent réellement au jeu de massacre avec l'intention de tuer tout le monde. J'en avais compté 6 dans le film : Kiriyama, Mitsuko, Niida, Oki, Motobuchi et Akamatsu. Et encore c'est tempéré par le fait que les trois derniers sont vraisemblablement devenus fous et agissent comme des branquignols (là ou les deux premiers exterminent méthodiquement tout le monde).

Le cas des filles du phare est l'exemple de gens qui n'ont pas voulu collaborer aux jeux (aucune des filles n'est pour) mais vont le faire malgré eux alors qu'au stade du jeu ou on les découvre, elles représente la seule " communauté " à fonctionner encore (l'autre étant les trois gars qui fabriquent une bombe). Le fait que celle qui déclenche la fusillade soit la seule à y survivre est évidemment quelque chose d'ironique, d'autant plus qu'elle a fait tuer tout le monde.... sauf la personne qu'elle voulait éliminer (Shuya). Car elle avait assisté à la bagarre mortelle entre Shuya et Oki et pensait qu'il allait toutes les massacrer. Deuxième ironie : tout ces morts ont eu lieu parce que quelqu'un voulait empêcher ces morts là.

Boris, je réponds pour les plan-séquences d'ici une petite heure.
 

Comme grand classique des plans séquencet'as toujours celui de Goodfellas mais si tu veux débarquer avec quelque chose d'original, j'te conseille plutôt celui de The Other Guys, qui en plus est "gelé" (je sais pas trop comment dire d'autre).

Bon il est peut être un peu court mais je suis resté sur le cul la première fois :



Le reste du film est très bon d'ailleurs.

Dans un tout autre registre, mais surement l'un de mes préférés :

L'ouverture de la soif du mal :



La scène du métro de l'Impasse :



L'énormissime passage de Soy Cuba :



Le début du Breaking News de Johnnie To :



Boris, avec les deux posts précédents plus le mien, doit y avoir de quoi faire.
 

Allez, pour la route, j'en rajoute.

A partir de 2'37, la course de Denis Lavant dans Mauvais Sang.



La mort du journaliste dans Profession : Reporter d'Antonioni (commence vers une minute)



Un des meurtres du Ténèbres de Dario Argento :



Enfin un film un peu moins connu : Star Wars, la revanche des Sith.



Boris.

 

Je viens de mater Crimson Peak de Guillermo Del Toro.

Une jeune fille de banquier, Edith Cushing, se fait courtiser par un "baronet" anglais (joué par Loki Tom Hiddleston). Après la mort mystérieuse de son père, elle emménage dans sa maison en Ecosse avec la soeur psychopathe de Loki. Ca doit être la maison la plus pourrie du monde, et j'ai vécu en cité U remplie de cafards avec des voisins africains qui écoutaient maître gims en boucle toute la nuit. Mais en plus d'être pourrie, la maison est hantée.

J'ai voulu mater ce film pour deux raisons : l'esthétique des fantômes avait l'air cool, et il y avait un acteur que j'adore. Non pas Hiddleston j'en ai rien à carrer (mais pour ceux que ça intéresse : on voit ses fesses), mais Jim Beaver, aka Bobby dans Supernatural (il a joué dans Deadwood aussi), qui est aussi un gros cinéphile. Bon, les fantômes, on en voit 3 qui font pas peur, et Bobby meurt au bout de 30 minutes.
Le film tente plein de choses, mais ne réussit à peu près rien. Ca se veut une histoire d'amour sur fond d'horreur gothique, sauf que la romance, t'y crois pas une seconde tellement elle est banale "Bonjour, je suis Tom Hiddleston - Epouse moi", et l'ambiance sombre ben... non plus. L'esthétique particulière pour laquelle était vendu ce film est à peine visible. Pour info, Crimson Peak (sommet écarlate) fait référence à la colline sur laquelle se trouve la maison et sous laquelle se trouvent des mines d'argile. En hiver, l'argile "teint" la neige en rouge, d'où le nom. Et on voit ça à... 20 minutes de la fin.
La révélation du "mystère" qui entoure la maison est assez naze, les personnages, honnêtement on s'en fout, ya 30 minutes d'introduction aux USA qui ont été bâclées pour montrer Crimson Peak au plus vite... Non, je déconseille franchement. 

Le 05/01/2016 à 23:04, Borislehachoir avait écrit ...
L'ouverture de la soif du mal :




 

Cette scène m'a plutôt emballée, il vaut mieux voir quelle version du film?

Je pense à la fin de Ceci n'est pas un film de Jafar Panahi, mais elle est pas sur YouTube. Faut voir ça, c'est formidable et pas ultra connu. ( après c'est le point culminent du film, si on le montre juste sorti de son contexte ça rend moins bien)
T'es dans le 92? Il est à la médiatique Landowski a Boulogne ou sinon sur Paris à la médiatique Edmond Rostand dans le 17 eme ou Yourcenar dans le 15 eme, et dans deux trois autres plus loin. Ou sinon tu le choppe sur internet hein ça doit pouvoir se faire.
Mais sinon niveau truc que personne ne montrera en école de cinéma, dans Tuer de Kenji Misumi, y a un magnifique plan séquence vers le milieu ou le hèros défonce une dizaine de ninjas, tu te ramène avec ça, je te respecte éternellement. ( saisis Kiru misumi sur YouTube , la première vidéo c'est la bande annonce, y en a un bout vers la fin)

Sinon +1 aux autres propositions, de ceux que j'ai vu c'est de la balle (Par contre je suradore celui de Mauvais Sang mais c'est pas juste un travelling ? Un très beau plan séquence chez Carax c'est aussi l'entracte d'Holy Motors mais y a une coupe avant la fin de la séquence donc je suis pas sur que ça compte.)

Après y a celui de L'Esprit de Caïn de De Palma qui est assez virtuose ( par contre il spoile sec) ou le plan d'ouverture de Strange Days.

@Manouel: Je crois que la version de 111 minutes est la plus proche de ce que voulait Welles.

C'est pari pour le top de l'année 2015! La règle: Pas plus d'un film par cinéaste (pour ne pas laisser Peckinpah, Wong Kar-Wai et Gosha bouffer un tiers du classement, de subtiles astérisques indiqueront les recalés que je considère dignes du Top 30) 

1) Sorcerer de William Friedkin
2) Apportez moi la tête d'Alfredo Garcia de Sam Peckinpah*1
3) Body Double de Brian De Palma
4) Mad Max: Fury Road de George Miller
5) Chungking Express de Wong Kar-Wai*2
6) Time and Tide de Tsui Hark
7) Alphaville de Jean Luc Godard
8) Quartier Violent d'Hideo Gosha*3
9) Ceci n'est pas un film de Jafar Panahi
10) Expect the Unexpected de Patrick Yau Johnnie To 
11) La condition de l'homme de Masaki Kobayashi
12) Guerre et Paix de Sergei Bondartchouck
13) Lost Highway de David Lynch
14) New York, deux heures du matin d'Abel Ferrara*4
15) Strange Days de Kathryn Bigelow
16) La Passion de Jeanne d'Arc de Carl T. Dreyer
17) La prisonnière du désert de John Ford
18) La nuit du chasseur de Charles Laughton
19) Cutter's Way d'Ivan Passer
20) Little Odessa de James Gray
21) Serie Noire d'Alain Corneau
22) Macadam à deux voies de Monte Hellman
23) The Naked Kiss de Samuel Fuller
24) Les anges de la nuit de Phil Joanou
25) Sunchaser de Michael Cimino
26) Les derniers samouraïs de Kenji Misumi
27) Le monde sur le fil de Rainer W. Fassbinder
28) Impitoyable de Clint Eastwood
29) Assassinat de Masahiro Shinoda
30) A cause d'un assassinat de Alan J. Pakula

*1: Guet Apens, Major Dundee, Osterman Week-End, Croix de fer et Un nommé Cable Hogue
*2: As Tears Go By et Les Cendres du Temps
*3: Les Loups
*4: En fait c'est Nos funérailles qui devrait être à cette place, mais si je le met pas celui la dans un top, personne ne le fera jamais, et j'aime autant les deux (et puis ça fait deux films avec Mélanie Griffith a poil dans le top)

J'ai vraiment du me faire violence pour ce top, ou seule le première place me semble vraiment incontestable. Même un top 60 aurait été juste et dans l’état, y a de gros absents (Mann, Scott, Welles,Siegel, Boorman, Anderson, Tarkovski, Rosi, Kitano, Duvivier.. je continue?) Globalement, cette année a été fantastique, les découvertes furent très nombreuses et enthousiasmantes et les déceptions rares.
J'ai vu 245 nouveaux films en 2015, 276 avec les revisionnés. Je sais pas si j'en verrais autant en 2016 (faudra peut être commencer à bosser un moment), mais dans l'ensemble c’était vachement bien.

Une mention pour ces films un peu bâtards, pas totalement convaincants mais avec un vrai capital sympathie :
Une balle dans la tête de John Woo, Antonio das Mortés de Glauber Rocha, Femme Fatale de Brian De Palma, New Rose Hotel d'Abel Ferrara, Seconds de John Frankenheimer, Electra Glide in Blue de James W. Guercio et Le Sicilien de Michael Cimino.
 

Méga en retard la liste des films vus en décembre !

Les nouveaux :

Le Fils de Saul - Laszlo Nemes (2015) (Beaucoup de bruit autour de ce film. Je l'ai trouvé un peu vide au finale, techniquement impressionnant et anxiogène, j'ai eu l'impression que ça tournait à vide. Je pense que l'erreur principale c'est de ne pas avoir pu gérer les contrastes dramatiques : il n'arrive littéralement rien de bien à ce mec pendant 2h, or pour avoir de l'empathie il faut qu'il puisse y avoir un peu d'espoir quelque part.)

Road to Nowhere - Monte Hellman (2010) (Ne m'a pas laissé une grande impression, j'ai décroché assez vite. De toute façon je suis pas hyper fan des mises en abyme au cinéma.)

Mères et filles - Julie Lopes Curval (2009) (Un récit un peu simple et qui n'évite pas certains écueils, malgré ça j'ai bien aimé les sinuosités des relations.)

La Vague - Dennis Gansel (2008) (Oui c'est ultra-démonstratif presque lourd parfois, mais c'est bien filmé et le récit parvient à ne pas s'engluer dans ses propres questions.)

Winter Vacation -  Li Hongqi (2010) (Très belle découverte plein d'humour désespéré , proche de ce qu'on peu trouver en Europe de l'Est.)

Wackness - Jonathan Levine (2008) (Pas beaucoup d'intérêt, l'univers me semble assez plat et j'arrive pas à accrocher à ce looser au grand cœur.)

Battle Royale - Kinji Fukusaku (2001) (Un pote m'a dit qu'il n'aimait pas ce film parce que ça ne parlait de rien sinon de jeunes qui s'entretuent. Moi j'ai beaucoup aimé la présence de Kitano et l'évolution tragique ainsi que les quelques scènes un peu spectaculaires (la scène du phare, celle dans l'espèce d'usine). L'intro est super bien aussi.)

Mods - Serge Bozon (2003) (Bof bof, on sent la volonté de faire un truc un peu original, ça ressemble un peu à du Christophe Honoré, et en moins bien.)

Le Reflux - Guillaume Bordier (2013) (Documentaire sur un ex-taulard. Une longue interview d'un mec qui se prend pour Céline, épuisant.)

J'ai pas tué Saddam ! - Guillaume Bordier (2005) (Joli documentaire très dépaysant. Une auberge dans laquelle on peut croiser des êtres adorables et des gros connards, c'est pas mal du tout.)

L'empreinte - Guillaume Bordier (2008) (Documentaire quasi-muet sur une boulangerie en Afghanistan. C'est assez doux dans l'ensemble, mais c'est rare de s'ennuyer autant sur seulement 45 minutes.)

Dans Ses yeux - Juan José Campanella (2009) (Une belle histoire d'amour avec des mélanges flash-back/fiction assez intéressants. Quelques petits détails créent facilement l'univers et ça marche bien (la machine à écrire dont la lettre « A » ne fonctionne pas))

Curling - Denis Cote (2010) (Pas mal au début, j'ai beaucoup moins aimé à partir de la moitié. Je pensais partir dans un truc plus proche de Dupieux par exemple, en fait non, donc je me suis crée des attentes pour rien.)

Le fils de la terre - Edouard Bergeon (2012) (Documentaire agricole qui donne envie de se suicider (comme le personnage). Ca tire vers le misérable et c'est dommage parce que le sujet est intéressant (la difficulté de survie des agriculteurs en France))

Les mouvements du bassin - HPG (2011) (C'est franchement drôle avec une participation de Cantona vigile qui entretient une relation avec une énorme prostituée. Filmiquement un peu faible tout de même.)

Le Braqueur - Benjamin Heinsenberg (2010) (Ca commence bien, puis ça devient insupportable. Un champion de marathon qui braque des banques avec un masque et un fusil à pompes (je pense que les caractéristiques ont été tirées au hasard dans un chapeau magique))

Hitchcock/Truffaut - Kent Jones (2015) (Plein de têtes connues : Fincher, Wes Anderson, Schrader, etc. réunies pour parler d'Hitchcock, c'est très plaisant à regarder. Toujours intéressant de savoir ce que les réals d'aujourd'hui pensent de leurs aînés. Ca manque juste de point de vue inverse, comme dans la plupart des biopics-like, c'est une gros éloge de 80 minutes. Ca divertit les cinéphiles et c'est déjà bien.)

Les habitués :

Mia Madre - Nani Moretti (2015) (J'ai beaucoup aimé surtout pour le côté personnel et l'humour. Ce film m'a touché dans sa simplicité et par sa forme honnête, j'ai pas eu l'impression qu'il essayait de vendre quelque chose qu'il ne pouvait pas me fournir)

Marguerite et Julien - Valérie Donzelli (2015) (Dire que j'avais apprécié La Guerre est déclarée. Pas grand chose à retenir ici malheureusement, des références un peu faciles à Demy voilà tout.)

Star Wars VII Le Réveil de la Force - J.J Abrams (2015) (J'aime pas Star Wars, et j'aime pas ce film non plus. Je trouve que rien ne fonctionne, ça ne m'a pas du tout donné envie d'acheter un sabre laser pour jouer avec mes potes. Je comprends que Lucas fasse la gueule.)

Le Pont des Espions - Steven Spielberg (2015) (Pas si mal quand même. De très bonnes choses, on sent le côté Coen derrière. Ce que j'aime chez Spielberg c'est qu'on sent qu'il aime ses personnages.)

La vie très privée de Monsieur Sim - Michel Leclerc (2015) (Surprenamment pas mauvais. J'y suis allé sans appréhension et plein de petites trouvailles m'ont fait accroché au récit qui manque un peu de subtilité mais ça ne l'empêche pas de fonctionner.)

Monika - Ingmar Bergman (1953) (Une claque littéralement. Juste pour le regard caméra qui m'a transpercé sur place. KO technique.)

The Ugly One - Eric Baudelaire (2013) (Ca marche bien, le récit est plutôt complexe et les personnages ainsi que leurs relations sont intéressants.)

Letters to Max - Eric Baudelaire (2014) (Documentaire épistolaire avec une belles plumes et des voix off qui discutent clairement. Pas le plus passionnant mais on sent une forme d'humilité.)

Sans Toit ni Loi - Agnès Varda (1985) (Si on oublie le jeu/personnage insupportable de Sandrine Bonnaire je me suis laissé prendre ua jeu. Un petit côté Bressonien par moment dans le thème.)

Les Salauds dorment en paix - Akira Kurosawa (1960) (Pas le meilleur mais pas le pire des Kurosawa. Aucun doute pour l'amour du cinéaste envers les films américains dont certains codes sont repris ici.)

Persona non grata - Oliver Stone (2003) (C'est pas mal de voir toutes ces têtes archi connues maintenant (Netanyahou, Arafat, Peres). Un petit documentaire sur la situation politique en Palestine/Israël.)

Le Jour des morts-vivants - Georges A. Romero (1985) (Alors j'ai pas du tout aimé, pourtant je ne suis pas difficile quand il y a des zombies mais là c'était un calvaire.)

La strada - Federico Fellini (1954) (Difficile de critiquer. J'ai pleuré à la fin. Pour moi c'est un film qui chatouille la perfection, il rentre facilement dans mon top 15 (même si j'ai pas de top15 en vrai c'est juste pour dire).)

Le Fleuve - Jean Renoir (1951) (J'aime pas trop Renoir en vrai, et ça se confirme avec ce film. En fait j'aime pas quand les européens veulent raconter des histoires fantasmées dans des pays exotiques, ça sonne toujours faux et je comprends jamais pourquoi avoir choisi ces pays plutôt que d'autre. Bref, je préfère Renoir dans Partie de Campagne La Règle du Jeu.)

La comtesse - Julie Delpy (2009) (Si Julie Delpy ne s'aimait pas autant je crois que ça passerait mieux. Le film a quand même certaines qualités dans la photographie et les costumes notamment.)

Super - James Gunn (2010) (Les films de super-héros c'est pas ma tasse thé. J'ai cependant aimé pas mal de choses. Ca m'a fait rire, je trouve les personnages bien et attachants. En revanche au niveau de la réalisation on frise la catastrophe de temps en temps avec des effets bien lourds. La fin est réussie.)

Les revenants :

Millenium Mambo - Hou Hsia Hsien (2001) (Revu au cinéma, chef d'oeuvre.)

Au hasard Balthazar - Robert Bresson (1966) (La première fois que j'étais allé le voir je m'étais endormi au bout de 15 minutes. Là j'ai tenu et je ne regrette pas. Très beau film sur la misère.)



Et merci pour toutes les propositions de plan séquence ! J'ai pas encore décidé celui que j'allais choisir.