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Talen

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Envoyé par Talen le Mercredi 31 Octobre 2012 à 13:26


Le 31/10/2012 à 12:43, Borislehachoir avait écrit ...

Des gungans.

Boris.
 



C'est les longues oreilles qui te font peur ? Ou c'est parce que kiwi en avait un pour avatar ? :3

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Kakita_Kirby

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Envoyé par Kakita_Kirby le Mercredi 31 Octobre 2012 à 13:44


 
 De nouveaux scénaristes et de nouveaux réalisateurs qui ne pourront pas faire pire que l’épisode 1. (Imaginez Zack Snyder aux manettes… je rêve !)



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Weeds

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Envoyé par Weeds le Mercredi 31 Octobre 2012 à 13:44


 C'est vrai qu'un Gungans : l'Épopée Fantastique avec pour héros Jar Jar Binks et sa famille, ça vend pas franchement du rêve.

Weeds.

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Talen

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Envoyé par Talen le Mercredi 31 Octobre 2012 à 14:45


Le 31/10/2012 à 13:44, Weeds avait écrit ...

C'est vrai qu'un Gungans : l'Épopée Fantastique avec pour héros Jar Jar Binks et sa famille, ça vend pas franchement du rêve.

Weeds.
 



Bah ça vend autant de rêve que le reste de cet univers.

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f4k3

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Envoyé par f4k3 le Mercredi 31 Octobre 2012 à 14:48


Le 31/10/2012 à 14:45, Talen avait écrit ...



Bah ça vend autant de rêve que le reste de cet univers.



Non non, vraiment encore moins

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Dr_Z

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Envoyé par Dr_Z le Mercredi 31 Octobre 2012 à 15:07


Le 31/10/2012 à 11:54, Borislehachoir avait écrit ...

Et John Carter prouvait que Disney pouvait encore pondre de très bons spectacles familiaux ambitieux et intelligents.

Pendant que tu parles de ce film, je l'ai vu hier, je me suis rappellé que tu l'avais aimé, mais je n'ai pas accroché. Je sais pas, je n'ai pas ressenti de spectacle (pas de scène mémorable), je n'ai pas vu tant d'ambition (le film sort un peu des codes du genre, mais je l'ai trouvé plat), et je n'ai pas trouvé le film si intelligent sans le trouver débile. Bref, j'ai trouvé le film potable, mais sans plus.

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Le 02/04/2020 à 15:21, Borislehachoir avait écrit ...
Tant que New ne redebarque pas nous sortir des regles de 83 pages avec 6 camps et 9 conditions de victoire cumulatives...

Manouel

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Envoyé par Manouel le Mercredi 31 Octobre 2012 à 19:05


Le 31/10/2012 à 13:44, Weeds avait écrit ...

C'est vrai qu'un Gungans : l'Épopée Fantastique avec pour héros Jar Jar Binks et des ewoks, ça vend pas franchement du rêve.
 



 fix'd

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corum

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Envoyé par corum le Jeudi 01 Novembre 2012 à 11:50


Madame de... (Max Ophüls)
Madame de... trop endettée, vend les boucles d'oreille en diamant que son mari lui a offert en cadeau de mariage. Celles-ci suivront un amusant parcours, avant de lui revenir par son amant, un ambassadeur italien...
Une petite merveille d'1h30 tout simplement. Charles Boyer, le général de... est merveilleux d'humour aristocratique ("je m'excuse de ce que je vais devoir vous importuner -mais c'est déjà fait !" "Avez-vous des nouvelles de votre femme ? -C'est curieux, j'ai failli vous en demander") et de raideur militaire. Danielle Darieuse est merveilleuse de grâce et de. Vittorio de Sica est un amoureux mélancolique parfait. La mise en scène est virevoltante, drôle, subtile. Les décors sont extrêmement convaincant. Le retournement de ton des 10 dernières minutes est parfaitement exécuté.
Bref, une merveille, du niveau du Plaisir.

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Borislehachoir

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Envoyé par Borislehachoir le Jeudi 01 Novembre 2012 à 23:05


J’ai le droit de vivre ( Fritz Lang, 1937 )

Eddie Taylor ( Henry Fonda ) sort de prison et espère se ranger, avec l’aide de sa compagne Joan ( Sylvia Sidney ). Mais tout ne se passe pas comme prévu : faisant d’abord face à l’hostilité de ses logeurs puis à celle de son employeur, Eddie est ensuite accusé d’un crime qu’il n’a pas commis et renvoyé en prison. Condamné à tort, Eddie est bien décidé à s’échapper.
Cette année 2012 aura définitivement été Langienne pour moi puisqu'après House by the river, La cinquième victime et l’Invraisemblable vérité c’est un quatrième grand film américain du cinéaste allemand qui me séduit. Souvent comparé de manière défavorable à un autre très grand Fritz Lang, Fury, avec lequel il partage plusieurs points communs, ce J’ai le droit de vivre pousse encore plus loin la noirceur que son prédécesseur : là ou dans Fury, Spencer Tracy s’arrêtait avant de commettre l’irréparable, ici Henry Fonda devient véritablement un hors-la-loi en luttant pour sa survie. Ainsi il se rapproche beaucoup d’une autre merveille de cinéma social, le Je suis un évadé de Mervyn LeRoy.
Qui dit couple d’amoureux en cavale dit nécessité d’acteurs ayant une véritable alchimie ; et c’est totalement réussi sur ce plan, Sylvia Sidney étant la femme que nous rêvons tous d’avoir. Henry Fonda est à la hauteur de son talent, tout de rage contenue et donnant l’impression de lutter en permanence pour rester dans le droit chemin alors que la société semble s’acharner à lui mettre des bâtons dans les roues. Par son ambiance visuelle, le film évoque un futur grand genre cinématographique, le film noir ( qui officiellement naît en 1941 avec Le Faucon Maltais ), et c’est d’ailleurs un petit défaut qui peut conduire en pinaillait à lui préférée Fury : le thème des amants en fuite a été depuis repris dans des tas de films ( Bonnie and Clyde, Le Démon des armes, True Romance, La Balade sauvage… ) et par certains aspects le film de Lang semble plus annoncer des œuvres futures que convaincre à 100 % en l’état ; la poursuite finale est moins palpitante que celle du Démon des armes, par exemple.
Pour autant, J’ai le droit de vivre reste un Fritz Lang majeur sur son thème cher, la culpabilité, et porté par un duo d’acteurs impeccable et une mise en scène irréprochable. Et l’un des premiers grands rôles d’Henry Fonda.








Rue de la violence ( Sergio Martino, 1973 )

Giorgio Caneparo ( Luc Merenda ) est un flic aux méthodes expéditives, comprenez qu’il n’en a pas grand-chose à secouer de savoir si les gens sur lesquels il tire sont armés ou pas, de toute façon ce n’est que d’la racaille. Lorsque son ami commissaire est tué, il décide d’enquêter tout seul afin de péter la gueule aux responsables.
Ça a l’air con, hein ? Ben ça l’est encore plus. Je crois que pendant une heure et demie je me suis demandé pourquoi je m’infligeais des daubes pareilles. Que le héros soit violent et complètement fascisant, c’est une chose ; que le film l’héroïse à ce point sans aucune once de recul, c’est un peu plus problématique. Du coup les méchants sont forcément très très très méchants ( et que ça flingue une gamine qui pleure, et que ça bute une femme enceinte, et que ça projette un grand complot totalement débile que seul Luc Merenda peut arrêter ), et le héros super balèze, sorte d’Alain Delon italien dont on souhaite la mort au bout d’environ 4 minutes ( je préférais encore cette tête de con de Maurizio Merli et sa moustache à la Chuck Norris ). Sinon, Luc Merenda casse la gueule à des maquereaux, Luc Merenda emballe la gonzesse plus rapidement qu’un héros de Gérard de Villiers, Luc Merenda emmerde les trous de balle corrompus de sa hiérarchie, Luc Merenda est responsable de la mort de tous les témoins mais semble s’en foutre comme de l’an 40 et Luc Merenda, quand il part sans baiser une pute, c’est la pute qui fait la gueule.
En cherchant sur internet on trouve des commentaires genre "  se basant sur un scénario solide, le film de Sergio Martino délivre des scènes d’action efficaces ". Au-delà du fait que le scénario est plus pourri que celui du blaxploitation de base, il faudrait arrêter de réévaluer n’importe quelle vieille daube sous prétexte que des comme ça, on n’en fait plus. Martino n’était déjà pas un grand réalisateur lorsqu’il oeuvrait dans le giallo ( cela-dit l’Etrange vice de Mme Wardh est vraiment un bon film ), dans le polar il sombre complètement.
Pourquoi je parle encore de ce truc ? C’est de la merde. Point.

Mais qu’avez-vous fait à Solange ? ( Massimo Dallamano, 1972 )

Le professeur Rosseni ( Fabio Testi ) enseigne au sein d’une école catholique pour jeunes filles, son physique avantageux en faisant l’un des professeurs masculins les plus appréciés. Alors qu’il sort avec une élève, celle-ci croit voir un homme armé d’un couteau. Le lendemain, le cadavre d’une jeune fille poignardée est retrouvé.
Ce giallo signé par un cinéaste qui m’est totalement inconnu est une très belle surprise et une réussite du genre, sans doute le meilleur non-signé par le sacro-saint trio Argento-Bava-Fulci. D’abord, je dois dire que le film m’a un peu choqué et que la séquence centrale, celle du trauma originel, m’a dérangé comme peu de gialli l’ont fait. Les meurtres ne sont pas exécutés avec la virtuosité d’un Argento des grands jours mais Dallamano a la bonne idée de varier leur forme : ainsi le premier est hors-champ, le deuxième suit une torture et le troisième en caméra subjective ( ce qui au passage met le doute sur le fait qu’il n’y ait qu’un meurtrier, la présence de plusieurs coupables étant classique dans le genre ).
Tant que j’y pense, la musique de Morricone est magnifique. Un jour, il faudra se penser sur la partie giallesque de l’œuvre du maestro, parce que dans un registre complètement différent de ses musiques de westerns, il prouve ici une fois de plus à quel point son talent est polyvalent.
Pour le reste, les amateurs sont en terrain connus : jeunes filles perverses, morale bafouée, tueur névrosé et ambiance globale de libération sexuelle. Tout cela est assez racoleur mais j’ai trouvé que Dallamano introduisait une certaine ambiguïté chez ses personnages ( par exemple, la fille présentée comme la salope de service a des touches d’humanité ) tout à fait bienvenue. De plus, alors que le genre est globalement plutôt conservateur, Dallamano fustige plutôt les personnages puritains ( présentés comme des frustrés et des hypocrites ), là ou le héros positif sort quant à lui avec une fille de 17 ans ; je n’adhère pas forcément au discours mais je le trouve assez osé.
D’un casting globalement moyen émerge Fabio Testi, parfaitement à l’aise. Si le film contient des longueurs et qu’il n’est pas le meilleur giallo sur le plan stylistique, reste qu’il m’a beaucoup plu et qu’il constitue une alternative intéressante aux classiques du genre, comme El Chuncho ou Keoma sont des westerns italiens de très bon niveau sans valoir les meilleurs Leone. J’ai aimé quoi !








Pulp - Retraite mortelle ( Mike Hodges, 1972 )

Mickey ( Michael Caine ) est un écrivain de polars qui connaît un certain succès. Son éditeur l’invite à écrire la biographie de l’acteur Preston Gilbert ( Mickey Rooney ), mais Mickey, après avoir retrouvé un cadavre dans sa baignoire, est témoin de l’assassinat de Gilbert.
Drôle de carrière que celle du cinéaste anglais Mike Hodges, carrière que je suis avec le plus grand intérêt. Ici le tandem Hodges-Caine, à l’origine du génial Get Carter ( l’un de mes films favoris de tous les temps ) l’année précédente, remet donc le couvert pour un résultat particulièrement décevant.
Pulp n’est pas un film nul ; c’est plutôt un film bancal qui a force d’avoir le cul entre deux chaises tout le temps n’est finalement, faute d’être totalement dénué d’intérêt, pleinement satisfaisant sur aucun plan.
L’aspect parodique d’abord, si il fonctionne plutôt au niveau des situations effectivement très proches de celle d’un roman hard-boiled, patit beaucoup du fait que Pulp n’est pas un film drôle, et ce en dépit d’une voix-off distanciée qui anticipe un peu les films mafieux de Scorsese dans les années 90 ( voir le Croupier du même Hodges, ou la voix-off sera bien plus finement utilisée à mon sens ). La fin en queue de poisson est plutôt réussie… si on prend le film au premier degré, ce qui fait que la cohérence de l’ensemble est plus que douteuse. Et loin d’être attachant comme Marlowe, le personnage de Caine donne envie de lui foutre des baffes et ses répliques tombent souvent à l’eau.
Mais le gros problème, c’est le rythme. C’est bien simple, l’intrigue est aussi dynamique qu’un téléfilm adapté d’Agatha Christie sur France 3. Sur le thème du nègre qui finit par en savoir trop sur celui dont il écrit la biographie, le récent Ghost Writer de Polanski, faute d’être totalement réussi, avait au moins le mérite de son suspens et de son efficacité comme thriller. Même si Polanski n’avait pas pour but de jouer avec les codes du genre comme Hodges, le fait est que celui-ci semble ne pas aller bien loin, la blague tournant très vite court. Une curiosité réservée au fans de Caine et de Hodges ( j’en suis dans les deux cas ) mais un ratage quand même.

Le Pigeon ( Mario Monicelli, 1958 )

Cosimo, un voleur condamné pour récidive décide de payer Peppe ( Vittorio Gassman ) pour purger la peine à sa place. Peppe est relâché rapidement et monte avec les anciens associés de Cosimo le casse que celui-ci comptait opérer. La bande de bras cassés n’est pas au bout de ses peines.
Le Pigeon est la première grande comédie italienne et à ce titre un film très important. Tous les ingrédients sont là : héros touchants mais quand même assez abrutis, misère sociale, dialogues absurdes ainsi qu’un certain pessimisme de l’histoire. Le petit problème étant que le pigeon semble parfois un peu frileux, et que là ou des films plus tardifs comme Les Monstres ou Affreux, sales et méchants iront très loin dans l’humour noir et la misanthropie, le film de Monicelli parait gentillet et manque de la cruauté jouissive des meilleures comédies italiennes.
Pour autant, Le Pigeon est un très bon film, avec l’un des plus remarquables casting de l’histoire du cinéma italien : Toto, Vittorio Gassman, Marcello Mastroianni et Claudia Cardinale sont tous à la hauteur de leur talent. La dernière partie du film, celle du casse, est de loin la plus drôle et la plus inventive ( le moment du perçage du mur est épique ), au point qu’on regrette un peu que le Pigeon ne soit pas toujours à la hauteur de ses meilleurs scènes. Le scénario des ténors du genre, Age et Scarpelli, est très bien écrit mais s’éparpille dans une intrigues secondaires ( l’histoire d’amour entre Gassman et une jeune bonne, celle entre l’un des complices et la sœur d’un autre ) assez peu palpitantes. De même je pense que la rivalité entre les deux plans pour faire le casse aurait pu être plus intéressante, là ou elle se termine en eau de boudin ici.
Cela dit, on rigole bien devant le Pigeon, et on prend un plaisir réel devant ce premier film important d’un vrai sous-genre du cinéma, le "  film d’abrutis qui montent un casse trop compliqué pour eux ". Totalement décalé par rapport aux films de casse beaucoup plus sérieux réalisés en France ( Du rififi chez les hommes ) ou aux Etats-Unis ( Quand la ville dort, l’Ultime razzia ), le Pigeon est un peu le Pour une poignée de dollars de la comédie italienne : un très bon film fondateur que les chefs d’œuvre du genre allaient ensuite dépasser.








Boris, sinon il y a quelques jours est décédé le cinéaste italien Cesare Canevari, qui avait notamment réalisé le western Matalo ! dont j'ai parlé il y a quelques semaines ; les réalisateurs de westerns italiens ne sont plus qu'une poignée encore en vie ( Sollima, Castellari, Valerii... et c'est tout ? ).

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kakkhara

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Envoyé par kakkhara le Vendredi 02 Novembre 2012 à 14:49


J'ai été voir le dernier James Bond et je l'ai trouvé effectivement honorable. Par contre, epic fail de la vf...
J'ai adoré le grand méchant par contre ^^.

je vais aller voir looper et frankenweenie également.

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_ouais, j'ai pris 1
_ok ..."


corum

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Envoyé par corum le Dimanche 04 Novembre 2012 à 13:27


8 1/2, Federico Fellini
Marcello Mastroiani incarne Guido le double de Fellini, un réalisateur en mal d'inspiration, qui suit une cure dans une source thermale pour éviter de se confronter à son prochain film.

Après avoir vu La dolce vita et Amacord, je ne me considérais pas comme un grand fellinien, même si ces deux films sont indubitablement de très grands films. Je classe en revanche sans hésiter 8 1/2 dans la catégorie des chefs-d'oeuvre.
Le film s'ouvre de façon absolument extraordinaire sur un rêve Guido, enchaîné sur une scène sublime dans cette source, où Guido transforme la queue pour de l'eau de source en un rituel fantasmagorique.
La thématique du film est très intéressante, et est parfaitement traitée, de front, sans faux semblant, que ce soit le rapport assez... problématique de Fellini aux femmes, l'écart entre ce qu'il voudrait faire et ce qu'il fait, l'insupportable scénariste, et sa capacité à refuser le réel.
Si les scènes de fantasmes sont un peu longues à mon goût, le film brille aussi par sa construction. Les pistes sont brillement brouillées sur le film que Guido veut réaliser : ce qu'on voit à l'écran est-il le film dont il parle ?
A noter aussi la scène avec Claudia Cardinale, merveilleux hommage à une actrice que j'admire sans réserve, une sorte de coup de foudre distancié parfaitement réussi.
Je ne suis pas forcément un fan de Nino Rota, mais ici c'est parfait. Comme la phot en noir et blanc, sublime.
Bref, on va de grandes scènes en grandes scènes, le tout tien debout par miracle, et c'est merveilleux.

[ Dernière modification par corum le 04 nov 2012 à 13h28 ]

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"car le style pour l'écrivain aussi bien que la couleur pour le peintre est une question non de technique mais de vision" Marcel Proust

corum

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Envoyé par corum le Vendredi 09 Novembre 2012 à 12:03


people.ucalgary.ca/~tstronds/nostalghia.com/TheTopics/Nykvist-Memoir.html
Un petit texte de Sven Nykvist, sur le tournage du Sacrifice, Tarkovski et quelques autres bagatelles. J'ai trouvé ça très intéressant.

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Borislehachoir

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Envoyé par Borislehachoir le Samedi 10 Novembre 2012 à 13:28


Casque d’or ( Jacques Becker, 1952 )

Dans les années 1900, la prostituée Marie ( Simone Signoret ) et le charpentier Manda ( Serge Reggiani ) tombent amoureux. Manda se bat avec un ancien amant de Marie et le tue. Après que le couple se soit enfui, Manda découvre que son meilleur ami a été accusé du meurtre.
Je pourrais disserter longtemps des énormes qualités d’interprétation, de reconstitution, de mise en scène et tout mais d’autres en ont mieux parlé que moi un peu partout sur le web donc je vais me concentrer uniquement sur le scénario et les dialogues pour expliquer pourquoi je place Becker au-dessus de cinéastes très estimables comme Carné ou Clouzot par exemple.
Casque d’or est l’un des films français les mieux dialogués de tous les temps alors qu’il est totalement avare de bons mots d’auteur comme en raffolaient Guitry, Prévert, Audiard ou Jeanson à l’époque. Les personnages passent une bonne partie du film à s’insulter ( pour l’époque, c’est un vrai déferlement de vulgarités ) et parfois les seconds rôles entament des discussions complètement inutiles à l’intrigue, comme lorsque l’un des truands explique qu’un chapeau lui donne une tête d’idiot ; ce côté très spontané, très réaliste fait qu’on s’immerge beaucoup plus facilement dans l’ambiance de Casque d’or que dans beaucoup de films d’époque plus ampoulés.
Il y a les dialogues, donc, mais aussi les silences. Leur utilisation est encore plus remarquable. Deux exemples : le jeu de regards entre Signoret et Reggiani lors de leur rencontre ( aussi puissant que celui entre Barry et Lady Lyndon chez Kubrick ), ou la révélation de la traîtrise d’un personnage : un truand est blessé à mort mais parvient à rejoindre ses amis. Lorsque le traître arrive, il se demande - comme le spectateur - si le mort a pu dénoncer la trahison avant de mourir. Sans un mot, les personnages se détournent tous du félon lorsqu’il leur parle, quittant tous la pièce en même temps. Ou comment donner une information capitale sans un mot, et comment faire confiance à l’intelligence du spectateur pour combler les blancs. On retrouve ça dans l’emploi d’ellipses : Reggiani est d’abord fiancé puis plaque tout pour Signoret sans aucune scène explicative entre les deux. Becker préfère nous laisser imaginer la confrontation plutôt que de passer par la scène bateau habituelle.
Qu’on me pardonne donc d’avoir insisté autant sur ce point mais c’est à mes yeux ce qui différencie un très bon film d’une merveille comme Casque d’or ; et si mon Becker préféré demeure le Trou ( un de mes 5 films français favoris de tous les temps, et l’un des 4-5 que je montre systématiquement à mes copines ), ce Casque d’or est l’une des grandes réussites du cinéma hexagonal des années 50.








La mort a pondu un œuf ( Giulio Questi, 1968 )

Marco ( Jean-Louis Trintignant ) est un entrepreneur frustré travaillant avec sa riche femme Anna ( Gina Lollobrigida ) dans un élevage de poulets en batterie. Marco assassine une prostituée dans une chambre d’hôtel tandis que les pressions des actionnaires pour augmenter le rendement de son entreprise s’accentuent.
Attention : OVNI. Giulio Questi, gros cinglé qui avait déjà complètement dynamité le western avec son délirant Tire encore si tu peux ! ( un des meilleurs rôles de Tomas Milian ), offre ici une sorte de variation avant-gardiste du giallo, ou seules les cinq premières minutes correspondent au genre, avant qu’on se rende compte que tout ce qu’on pensait savoir est faux.
Faux cinéma de genre ? Clairement, mais vrai cinéma politique. La mort a pondu un œuf est l’une des charges anti-capitalistes les plus frontales et les plus violentes que j’ai vu de ma vie. Toute la véritable horreur à laquelle Trintignant fait face est liée à la notion de productivité, comme lorsque ses supérieurs se réjouissent de la naissance de poulets mutants, sans ailes et sans tête, parce qu’ils seront plus rentables. Il s'opère d'ailleurs un intéressant basculement à ce moment : Trintignant, qui nous semblait totalement dingue jusqu'ici, apparait pour le coup être le seul homme lucide face à l'horreur.
Problème : l’avant-garde est quelque chose qui vieillit souvent très mal. En 1968, les mouvements de caméra dans tous les sens et les 25 plans par seconde très Nouvelle Vague étaient peut-être supportables, en 2012 ce n’est clairement pas le cas et la mise en scène est très, très pénible. Il y a quasiment une heure de creux à mi-film, et c’est beaucoup, une heure durant laquelle on s’ennuie. Et la musique omniprésente de Bruno Maderna, sorte de jazz dissonant, contribue encore plus à faire de La mort a pondu un œuf un film tellement en avance sur son temps que le temps a judicieusement choisi de ne pas le rattraper. Clairement tout sauf inintéressant ( à noter que le co-scénariste de Questi était un collaborateur d’Antonioni, prouvant une fois de plus l’idiotie de la distinction qualitative entre les auteurs et les cinéastes de genre ), La mort a pondu un œuf est un film au propos peut-être encore plus pertinent aujourd’hui, à ceci près que sa forme résolument prétentieuse peut décourager même des grands malades comme moi. Je serais assez curieux de voir ce que quelque un comme corum en penserait, la personnalité déprimée et aliénée de Trintignant pouvant peut-être rehausser son intérêt. En tout cas un film comme il n’y en a aucun autre, et c’est déjà beaucoup ; mais je ne peux pas non plus conseiller objectivement quelque chose d’aussi autiste.


The Loveless ( Kathryn Bigelow et Monty Montgomery, 1982 )

Un motard, Vance ( Willem Dafoe ) sort de prison. Il rejoint quelques amis à lui dans un bled perdu des Etats-Unis ou la présence des bikers est diversement apprécié par la population. Vance se met à sortir avec Telena ( Marin Kanter ), une jeune femme au passé trouble.
Ce premier film de l’excellente réalisatrice Kathryn Bigelow est de très loin son plus méconnu, le succès inattendu de Démineurs ayant conduit les distributeurs à ressortir The Loveless de l’oubli. Il est aussi son film le plus atypique et le plus difficile d’accès. Paradoxe qu’une cinéaste réputée pour ses films d’action ( Point Break, Strange Days… ) ait débuté par une œuvre dans laquelle il ne se passe à peu près rien du tout, et où pendant plus d’une heure les personnages ne font que boire de la bière, se rendre au bar et lancer des couteaux.
Cette langueur est-elle due à Bigelow ou à son co-réalisateur Montgomery, qui ne reviendra jamais derrière la caméra mais produira les films de David Lynch ? Sans doute un peu des deux, car on retrouve les thèmes de l’ambiguïté sexuelle, de la bande d’asociaux ou du personnage coincé entre deux mondes qui caractérisaient Point Break ou Aux Frontières de l’aube, par exemple. Sauf qu’au final, The Loveless fait plus penser à du Jarmusch ou du Wenders qu’à ces films là. D’où la grande difficulté de décrire une œuvre reposant entièrement sur son ambiance, qui pourra autant captiver le spectateur que l’ennuyer prodigieusement ; je suis d’ailleurs à mi-chemin entre les deux, admiratif devant l’aspect résolument original du film comme sincèrement emmerdé par sa trop longue durée. J’aime beaucoup le fait que le personnage de Dafoe n’intervienne pratiquement jamais en lui-même mais soit le catalyseur des angoisses refoulées des gens autour de lui. Dafoe, dont c’est d’ailleurs le premier rôle titre au cinéma, est excellent en espèce d’ange hermaphrodite. On pourra également souligner une très bonne maîtrise de la mise en scène et du montage, surtout pour un premier film, et une excellente BO de l’époque avec notamment les Lounge Lizards, dont le chanteur John Lurie a joué plusieurs fois pour Jarmusch, comme quoi tout se recoupe.
Moins abouti que les futurs grands films de la dame, The Loveless est une intéressante curiosité et un film résolument atypique.








Merantau ( Gareth Evans, 2009 )

Yuda ( Iko Uwais ), un jeune artiste martial, quitte son village natal en Indonésie pour se rendre à Jakarta. Sur place, il découvre un vaste réseau de prostitution contre lequel il décide de se battre.
Film destiné à promouvoir un art martial indonésien, le silat, Merantau réunissait avant le très bon The Raid sorti cette année le réalisateur Gareth Evans et l’acteur Iko Uwais. Si les deux films ne diffèrent pas beaucoup d’un point de vue formel, le réalisateur a cependant opté sur deux stratégies narratives très différentes : si The Raid était dénué de réflexion et entrait directement dans le vif du sujet, Merantau se veut beaucoup plus psychologique, beaucoup plus intériorisé.
Le petit problème c’est que quand on dispose d’un scénario encore plus débile que le Van Damme de base à la fin des années 80, limiter les scènes d’action aboutit à un gros foirage. Non pas que les scènes d’actions soient mauvaises ( elles sont même très bien filmées, quoique moins sauvages que dans The Raid ) mais pour environ 20 minutes d’action il faut se farcir un blabla d’un total inintérêt. Le héros croise une fille, décide de la sauver avec son petit frère qu’elle nourrit, les méchants veulent péter la gueule au héros mais le héros pète la gueule aux méchants… A ce sujet, ceux-ci sont évidemment des occidentaux déviants qui hurlent à chaque apparition et dont l’homosexualité est fortement sous-entendue. Qui plus est certains choix de mise en scène ( ralenti interminable pendant que le pote du héros prend environ 84 balles dans le corps ) sont extrêmement douteux, n’est pas John Woo qui veut. Et surtout, autant Iko Uwais est excellent quand il s’agit de donner des coups de pied, autant les scènes dramatiques donnent plutôt envie de rire.
Même au niveau de la progression, rien ne colle : le héros est mis KO au bout d’un quart d’heure de film par 4 gros bras débiles, et sans explication valable il parvient en revanche à défoncer environ 30 types durant la scène finale. Je sais bien qu’un film d’action n’a pas forcément à être réaliste mais ici le traitement scénaristique complètement bâclé se voit comme le nez au milieu de la figure. C’est d’autant plus dommage que le filmage des scènes d’action est exempt de tout surdécoupage de toute cette esbroufe qui gangrène parfois le cinéma US. Mais trop idiot quand il s’agit de verser dans la psychologie, trop chiant entre deux scènes d’action et trop en retard sur son époque, Merantau est un ratage dont certains défauts seront gommés et certaines qualités transcendées dans le bien meilleur The Raid.

La queue du scorpion ( Sergio Martino, 1971 )

A la suite de l’explosion d’un avion, une femme hérite de l’argent de son mari milliardaire. Alors que la compagnie d’assurance envoie Peter Lynch ( George Hilton ) enquêter sur celle, celle-ci est assassinée. Parallèlement, Interpol s'intéresse également à l'affaire.
J’ai été très violent envers Sergio Martino dans mes dernières critiques au motif que ces derniers temps, tous ses films que j’avais découvert étaient plus ( Rue de la violence, Mannaja, Ton Vice… ) ou moins ( Torso ) ratés. Avec La queue du scorpion, Martino revient non seulement au niveau du très bon l’Etrange vice de Mme Wardh mais en plus délivre son film le plus intéressant à mes yeux du point de vue de la mise en scène. Oubliez donc les conneries que je racontais la semaine dernière sur son incapacité à être efficace en guise de styliste, il parvient ( enfin ) ici à sortir de la routine et ose des idées de mise en scène ( la conversation avec Luigi Pistili et ses cadrages atypiques, l’énucléation au tesson de bouteille ) qui sont très bien amenées ; le travail sur la photographie fait également plaisir à voir ( très beaux jeux de lumière ) et les scènes de meurtre sont meilleures que dans ses autres films. Je serais bien plus réservé sur le casting : George Hilton n’est pas très charismatique et si Anita Strindberg est magnifique, on a toujours l’impression que son personnage s’est trompé de film, venant alourdir un scénario déjà limite question cohérence ( ceci dit, Torso et Ton Vice… allaient bien plus loin dans l’invraisemblable ) ; globalement, on regrette un peu l’absence d’Edwige Fenech qui reste la reine du giallo de ces années là.
Au moins, on échappe aux innombrables scènes de cul habituelles ; la fin est très décevante, comme c’est souvent le cas chez Martino, il est en effet difficile d’arriver à résoudre de manière cohérente une histoire aussi peu crédible. Bonne BO de l’habituel Bruno Nicolai également. Les scènes dialoguées sont souvent inintéressantes mais les meurtres sont très bien éxécutés.
Globalement, une réussite dans le domaine du giallo donc, mon préféré de son réalisateur avec l’Etrange vice de Mme Wardh, et la preuve que parfois il faut persévérer avec des cinéastes qu’on apprécie peu. Mes excuses Sergio !








Boris, voilà donc une série de chronique hautement merdique ou on ne trouve pas le moindre blaxploitation qui traine, signe de la victoire par KO de la dictature du bon gout sur ma petite personne.

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Envoyé par corum le Samedi 10 Novembre 2012 à 18:41


Boris, voilà donc une série de chronique hautement merdique ou on ne trouve pas le moindre blaxploitation qui traine, signe de la victoire par KO de la dictature du bon gout sur ma petite personne.
Ou pas

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Envoyé par NewMilenium le Dimanche 11 Novembre 2012 à 15:20


Il y a quelques jours, j'ai vu Looper. J'y suis allé sans m'attendre à rien puisque proposé à l'arrache et pas par moi. On a juste hésité entre Argo et Looper, et ce fut Looper.

Je trouve ce film incroyablement bien foutu. Un excellent film. Au point que je veux le revoir.
J'vais essayer d'expliquer pourquoi;
ça démarre sur une mise en situation, le contexte, et on comprend vite, ça prend pas beaucoup de temps, le décor est planté, ainsi que quelques bizarreries façon SF qui collent à un "monde de demain". On se pose deux trois questions, forcément. Puis tout s'emballe, tout s'enchaîne, et à part peut-être Bruce Willis, y'a pas de héros surpuissant, pas de personnage hyper fort; tout est réaliste, chacun a ses motivations, pas de poussée d'héroïsme idiot, chacun sa lâcheté même... Et le scénario avance, avec des scènes à couper le souffle. Y'a un moment où tout le monde est bouche bée, on flippe car simples mortels devant un truc incroyable, et pourtant à première vue y'aurait rien d'angoissant... Les cadrages comme les sons sont bien foutus, aucun de ces mouvements débiles de caméra comme on peut en avoir dans des films d'actions américains où ça me saoule à chaque fois (donner une impression de vitesse, parfois? bah ça me fait chier, je préfère VOIR l'action), tout est parfaitement pensé et amené aux spectateurs.
On m'a expliqué avec des tonnes d'arguments à l'appui que Bruce Willis joue très mal. Je trouve ça exagéré, mais de la même manière qu'après avoir lu ce topic sur les "musiques" du type qu'on intègre dans les films de Nolan (et qui cassent effectivement les oreilles dans les Batman) je me suis aperçu que c'était vrai, eh bien ici aussi faut admettre que Bruce a un peu toujours la même tronche. Alors, ce qui peut éventuellement être reproché dans ce film, c'est qu'en un coup à la Die Hard, il flingue tout un réseau de mecs essentiels au film façon Rambo. Mais à part ça, franchement, le film véhicule tonnes d'émotions et de surprises, à l'opposé des clichés américains je trouve. Joseph Gordon-Levitt joue très bien, Emily Blunt est pleine de sensibilité quand il faut et l'inverse quand il faut, le gamin est incroyable... jusqu'aux personnages secondaires qui ont tous un petit truc qui les rend bien humains, réels, crédibles. Tous une personnalité quoi.
Tout s'imbrique, s'explique au fur et à mesure du film, et suscite des émotions chez les spectateurs.

Un film que je recommande tellement chaudement que je me le re-recommande.
Faudra me dire comment est Argo, finalement.

[ Dernière modification par NewMilenium le 11 nov 2012 à 15h21 ]

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"A quel moment les mecs ont pris la confiance comme ça? On est 66 millions ils sont 577, si y'a baston ça fait 114000 contre 1 quoi, même en admettant que Gilbert Collard soit champion départemental de Karaté on devrait s'en tirer." Pierre-Emmanuel Barré

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