[RP] Duels

Continuez, je note ce soir

L'élémental s'écrase au sol dans un plaisant concert de craquements d'os, sa tête battant la mesure. Si cet être n'était pas d'origine magique, le traumatisme crânien aurait suffi à le neutraliser. Si....
Je ne perds pas de temps et me précipite pour lui broyer le crâne d'un coup de poing, quand soudain avec la force du désespoir il me projette une lueur éblouissante dans les mirettes.
C'était comme si j'avais regardé le soleil à travers une longue-vue...
Je pousse un hurlement de rage et écrase mes deux poings contre le sol, mais il a déjà filé en me lançant une gerbe de flamme qui me réchauffe à peine.
La cécité aurait dû être définitive, mais j'avais encore mes gènes de troll pour me soutenir, et le voile noir qui couvrait ma vision se changea en quelques minutes en un kaléidoscope de couleurs qui s'agencèrent peu à peu jusqu'à ce qu'enfin je recouvre la vue.
"Plus de bruit... plus de lumière que de mal". Malgré moi, je ne peux pas m'empêcher de me prendre au jeu et de ressentir un regain d'admiration pour le sangpyre. Son instinct de conservation et son ingéniosité étaient remarquables, peut-être n'était-il pas une impasse évolutive après tout.
Je jette un coup d'œil dans les environs... Il n'est certainement pas vers le temple ni vers le ravin, il s'est mis à couvert, probablement dans la forêt, où il compte sans doute panser ses blessures et récupérer un peu avant de revenir à la charge.
Que faire ?
Je m'abrite moi aussi derrière un arbre et ouvre ma sacoche en grand, laissant vagabonder mon esprit au milieu des innombrables fioles et étiquettes, cherchant la réponse à ce nouveau problème. 
De l'essence de dragon pour enflammer la forêt ? On ne combat pas le feu par le feu...
L'extrait d'un animal avec un odorat très développé , un wolfir d'Innistrad ? Il faudrait que je connaisse son odeur pour le traquer, et ce n'étaient pas les cure-dents chauffés à blancs qu'il m'avait jeté qui allaient m'aider...
Vampire, Baloth, Leviathan, Cobra de lotus... Ma main s'arrête sur l'étiquette, et j'esquisse un sourire. Les serpents avaient cette capacité étonnante de détecter les sources de chaleur, quoi de mieux pour traquer un feu vivant caché dans la forêt ? Et ce don unique de générer du mana en puisant dans son environnement pourrait s'avérer très utile pour pallier à l'imprévu...
Je pouvais créer un autre krasis et le laisser me guider vers ma proie, mais le flash du sangpyre m'avait collé une sacré migraine, et faire grandir la créature tout en la protégeant au mieux des artifices de l'élémental risquait de prendre trop de temps. Malgré tout accueillir l'essence de trois créatures différentes dans mon corps me rapprocherait presque de ma limite, au delà ce ne serait pas beau à voir... 
J'assimile l'essence du cobra, sent ma langue s'allonger et devenir bifide, les quelques régions de peau encore exposée parmi la carapace d'hellion se couvrent d'écailles multicolores. Un monde de sensations nouvelles s'ouvre à moi, à mi-chemin entre la vue et l'odorat... je sens la chaleur des arbres à travers ma langue,  je vois des myriades de petits points lumineux qui vagabondent, sans doute des insectes, et... un soleil.
Une grande source de chaleur au milieu de la forêt, presque immobile mais impossible à confondre avec le reste de la faune locale. Je m'élance au milieux des arbres, droit vers ma proie qui ne s'attendait certainement pas à ce que je la retrouve aussi vite. Je vois son visage déformé par la surprise et la peur,  et je bondis sur lui, mes appendices d'hellion se refermant comme des mâchoires autour de lui...
 

attaque de Fen
Orthographe : pas vu de fautes -->2.5
Syntaxe : aucune faute de cohérence -->1.5
Texte : on sent bien la personnalité de L'Ondin: assez méprisant, j'aime beaucoup.
La stratégie de Fen correspond bien à ses capacités, ton texte est vraiment très réaliste est immersif, de plus j'adore ses répliques intérieurs. -->5.5

attaque de Altark
Orthographe : pas vu de fautes -->2.5
Syntaxe : toujours aussi cohérent
Texte : c'est très sympa, mais pas assez immersif à mes yeux, rajoute plus de pensées "dans" le combat : "J'imagine qu'une truite a mangée toute sa famille...", ce genre de pensée qu'on peut avoir dans une situation, ça rend le récit plus vivant et intéressant. -->4

Il reste 14 PV à Fen, et 12.5 à Altark

"J'imagine qu'une truite a mangée toute sa famille..."  

Le 23/11/2015 à 19:35, tyrecks avait écrit ...
"J'imagine qu'une truite a mangée toute sa famille..."  

Avec une faute en plus 

c'est une pensée de Fen!
t'as pas lu son texte?
tu devrais vraiment car j'aime beaucoup le style d'écriture de fibul et je pense que tu devrais t'en inspirer un peu
et tsugu si c'est toujours pas clair BAS LES STEAKS DES FAUTES
je ne me fis pas aux fautes pour noter, même si ça compte dans le barême.
mais c'est vrai que tu devrais faire attention fibul, ça risque de te jouer des tours pour tes prochains combat

Si si j'ai lu son texte, mais j'ai pas immédiatement compris la référence  Je poste ma réponse ce soir mais, comme je l'ai dit à pride en MP, je ne pourrai surement pas poster demain pour des raisons personnelles! 

vu que j'ai tendance à avoir un jour de retard, y a vraiment pas de problème ^^

Dissimulé derrière un arbre, je tente de me remémorer ce combat qui prend une tournure qui ne me plait guère.  Tout me revient progressivement : les dagues incandescentes lancées avec une précision remarquable, l’infâme Krasis dont je n’ai fait qu’une bouchée et enfin la métamorphose irréaliste de mon ennemi. Je ressasse chaque mimique, chaque geste de mon adversaire dans l’espoir insensé de trouver une faille à exploiter … en vain. 

La blessure de mon crâne me tourmente : cette douleur lancinante  est semblable à une terrible brûlure. J’esquisse un sourire : «un Sangpyre qui  souffre d’une inflammation, la situation est désopilante n’est-ce pas ? ».  Je suis pris d’un rire nerveux avant de réaliser  que la mort m’attend à chaque instant.  J’entends un bruissement quasi-inaudible  de feuilles. Je demeure incapable d’affirmer s’il s’agit de mon vil ennemi. Pourtant, par prudence, je saisi mon fouet en prenant soin de rester silencieux. Je distingue un bruit caractéristique, « tap, tap, tap ». A présent j’en suis sûr, il arrive à grand pas dans un brouhaha assourdissant. Alors que je me prépare à son arrivée fracassante, un détail retient de nouveau mon attention : « Comment s’est-il remis aussi précipitamment de mon sortilège aveuglant ? ».

 La question reste en suspens car il s’abat sur moi avec célérité. Alors que je tente de me soustraire à l’impact inexorable, il m’enserre à l’aide de ses appendices fraichement créés. Une fois encore, il semble vouloir m’anéantir en m’étouffant. Et dire que je l’avais pris pour un fin stratège, un magicien incapable de se battre au corps à corps ; je tombe des nues face à cette situation inconcevable. D’autant plus que suis informé de l’inefficacité de mes sorts d’éblouissement et de la résistance de ses yeux… Ses yeux ! L’une des seules parcelles de son corps qui n’est pas protégé par cette maudite carapace brunâtre. J’extirpe soudainement mon bras droit de son emprise et projette une dizaine d’étincelle dans ses orbes oculaires. Suite à ce retournement in extremis de situation, je profère « Qui est la proie maintenant ? ».

attaque de Altark:
orthoraphe: pas vu de fautes--> 2.5
syntaxe : toujours aussi cohérent --> 1.5texte : j'aime déjà beaucoup plus! tu es bien arrivé à mettre ces pensées intéréssantes qui font qu'un récit est immersif ou pas :

un Sangpyre qui souffre d’une inflammation, la situation est désopilante n’est-ce pas ?

cette phrase est très réussite, je t'encourage à m'en faire plus!

par contre le "qui est la proie maintenant", bof, il aurait fallu que ça claque plus, un peu comme dans les répliques de film : t'as le bonjour d'Altark.
mais sinon ton texte est très bien, toujours bravo -->5.5


pour l'attaque de Fen j'edit après, vous pouvez continuer, d'ailleurs je ne sais pas comment ça se passe vu que vous êtes presque morts...

Je bondis et l'enserre dans mes membres d'hellion. Ces appendices encerclent méthodiquement mon adversaire au niveau des côtes et du dos. Couper toute retraite. Sentant grâce à mes nouvelles facultés sensorielles qu'il tient un objet dans la main gauche, je saisis son bras gauche en priorité.
Il démontre encore d'incroyables réflexes en dégageant promptement son bras droit de ma prise maladroite et tente de s'en prendre à mes yeux, apparemment mon seul point faible exposé. Je l'entend lancer une nouvelle raillerie, aussi déplacée que ces noms de poissons qu'il me balançait au visage.
"Qui est la proie, maintenant"?
Je souris intérieurement. Naïf. Pathétique. 
Il pensait vraiment m'avoir deux fois de la même manière ? Il n'a toujours pas compris à qui il avait affaire ? 
Un autre cadeau de mes précieux gènes reptiliens : une "seconde paupière", membrane translucide qui recouvre intégralement l'œil mais suffisamment opaque pour me rendre aveugle.
De l'extérieur on dirait que j'ai les yeux ouverts, mais en réalité je "vois" avec ma langue bifide. Ces membranes sont très peu innervées, la sensation de brûlure est négligeable... mais si ça avait marché il aurait effectivement pu survivre quelques minutes de plus...
Avec des si, on mettrait Ravnica en bouteille.
Négligeant son bras droit, je maintiens ma prise sur son bras gauche, et serre de toutes mes forces, contractant aussi mes membres d'hellion autour de ses côtes, et lui assène un grand coup de poing à la tête de toute la force de mon bras droit. Il sera beaucoup plus docile un fois évanoui.
"Oh mais c'est toi la proie, depuis le début, et jusqu'à la fin. La tienne, évidemment...".
Je lève a nouveau mon bras droit pour frapper...
 

@FibulWinter: J'ai hâte d'assister à la fin de ce duel  Comme je l'ai dit hier je posterai seulement demain soir! Par contre il y a un petit problème au niveau de la gestion des tours ( et je pense que je t'ai induit en erreur ). Normalement on est censés changer l'ordre des tours à chaque round. Mais bon c'est pas très grave et puis maintenant que c'est fait c'est déjà trop tard!

attaque de Fen
Orthographe : quelques fautes mais osef -->2.5
Syntaxe : je m'en rend compte que maintenant, désolé, mais tes blessures n'ont pas totalement cicatrisées, attention à ne pas faire d'attaque au dessus de ses capacités ! -->1 (du coup tu peux continuer normalement, c'est ma faute après tout)
Texte : rien à redire, tu pourrais presque publier tes textes vu le niveau, mais après c'est mon point de vue et je note plutôt gentiment. -->6

Il ne reste plus que 3 PV à Altark et 4.5 à Fen!

Je constate avec effroi l’inefficacité de mon offensive. Les étincelles magiques que j’ai projetées  sont stoppées net par une sorte de membrane translucide qui recouvre intégralement ces yeux. J’ignore encore comment il parvient à se repérer étant donné l’opacité de la cloison mais je comprendrais bien, foi de sangpyre…

Une fois de plus, la situation se répète et il m’enserre à l’aide de ses puissants appendices. « Comment parvient-il à maintenir une telle pression ? Voilà encore un phénomène qui m’échappe ».  L’étau se resserre progressivement ; la flamme qui surmonte ma tête faiblit à mesure que je manque d’air. Il m’assomme d’un geste redoutable et s’apprête à recommencer. J’attrape alors mon fouet avec promptitude et j’inspire un grand coup. Brusquement je propulse mon fouet vers le ciel et le rabat avec fureur contre mon opposant. Ce dernier subit le coup de fouet…de plein fouet. Il n’exprime aucune réaction, comme si la frappe ne l’avait pas atteint. Je prends conscience de mon impuissance et je m’exclame : « Quand est-ce que va tu vas tu mourir enfoiré d’hybride ! Ma patience a des limites ».

Je laisse la rage m’envahir, on dit souvent c’est de là que les pyromanciens tiennent leur puissance. Je profère avec arrogance : «  Ces bibelots seront inutiles face à toi » tout en me débarrassant de mes armes. Céder à la colère c’est surtout céder à la puissance infinie et la pureté du mana rouge : le mana afflue littéralement vers moi et se concentre dans mon corps. A présent je me sens invincible. J’utilise la dernière bouffée d’air qu’il me reste pour murmurer«  Et un poisson braisé, un ! ».  Un brasier calcinant jaillit de mon corps, laissant s’échapper des gerbes de flamme de la taille d’un sangami adulte. Si j’échoue, c’est la fin pour moi…

Par le Pacte des Guildes, quel entêté ! 
Même aux portes de l'inconscience, il continue de me marteler de coups inefficaces et d'insultes qui n'en sont pas.
Enfoiré d'hybride ? Oui, fier de l'être, même. Si la perfection n'existe pas, il faut bien la créer...
J'applaudirais si je n'avais pas les mains prises. Je préfère lui remettre une bonne droite.

En le sentant relâcher ses muscles, je me dis qu'il a enfin renoncé, mais mes facultés de perception de mana exacerbées par les gènes de cobra et la vision de sa température interne montant en flèche m'indiquent plutôt qu'il tente de jouer le tout pour le tout. Avec de la pyrokinésie, qui plus est, comme c'est original...
Une ténacité aussi admirable qu'agaçante. Néanmoins, mes sens de cobra émettent des dizaines d'alarmes dans ma tête, et par réflexe je me débarrasse de ma sacoche et de mes gourdes en les jetant plus loin...
J'ai à peine le temps de m'infliger une gifle mentale qu'il lance son sort. Et une dernière invective en prime, peste.
Mon plax de blindage disperse environ 75% de la magie, le quart restant heurte ma carapace de plein fouet...
Ma carapace qui se craquelle avant d'éclater comme un fruit trop mûr, tout comme mon assurance.
Le sort ne s'arrête pas là et se propage sur tout mon corps, comme animé d'une vie propre. La surprise m'a déjà fait lâcher prise sur mon adversaire qui s'écroule au sol. Puis arrive la douleur...
Le sort transperce la membrane pour faire bouillir mes yeux dans leurs orbites. Mal.
La chaleur ambiante, inimaginable, fait saturer les capteurs géothermiques de ma langue qui n'envoient plus qu'un signal douloureux ininterrompu à mon cerveau. MAL. MAL. MAL. MAL. MAL. MAL. MAL. MAL. MAL. MAL. MAL.
Mon corps tout entier n'est plus qu'un amas de chair calcinée et de souffrance qui se tortille sur le sol comme un vermisseau. 
J'AI MAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAL ! 
Je suis aveugle pour de bon, mais j'entend à travers mes propres râles d'agonie mon adversaire me railler, je l'imagine ramper vers ses armes pour m'achever alors que je suis impuissant.
J'accueillerais presque la mort avec joie...
Mais non, je ne peux pas mourir maintenant. Je n'ai pas recherché la perfection tout ce temps pour mourir dans un combat de pseudo-gladiateurs, ce serait trop bête. J'ai mal. Je ne veux pas mourir, j'ai mal.
JE NE VEUX PAS MOURIR.
Trouve une solution. Trouve une solution. Trouve trouve trouve... Mais il n'y a rien, la sacoche est loin et je ne peux même pas la voir. Les dégâts sont considérables, même les gènes de trolls mettraient des heures à me guérir. Il n'y a que moi, ce corps à vif et cette souffrance insupportable... et le plax. LE PLAX ! LE BIOPLASME ! LA SOLUTION !
C'est complétement fou, mais je n'ai plus rien à perdre.
Je me contorsionne et décroche le plax, avant de le remodeler à sa forme de base, tout en puisant tout le mana possible dans mon environnement, et lance un sort de croissance sur le bioplasme avec l'énergie du désespoir. 
Oui, j'essaye de créer un Kraj. La dernière fois qu'un savant avait essayé, il avait presque provoqué la destruction de Ravnica. J'ai beaucoup trop mal pour avoir des scrupules, je n'en avais déjà pas beaucoup avant de toute manière. Enfin, j'émet un ordre mental dans la direction du bioplasme, aussi bref qu'absolu. "MANGE-MOI".

Je sens une substance chaude et visqueuse recouvrir mes membres, et la douleur disparaître. Comme toute sensation d'ailleurs. Rien que l'écho de mes pensées. Le néant total.
Je ne veux pas mourir.
Je tente de prendre le contrôle, mais je sens un tentacule mental se déployer autour de moi. Je comprends avec frayeur que ma magie et mon désespoir ont décuplé l'effet du sort et créé une conscience primitive, et me raidis mentalement, prêt à me défendre dent et ongle pour conserver mon identité.
Mais loin du bras-de-fer mental auquel je m'attendais, l'autre ( appelons-le Kraj ) enserre mon esprit dans une étreinte affectueuse. Il me cède mentalement les commandes sans opposer la moindre résistance, et regarde en coulisse avec curiosité. Je sens un flot de sensations étrangères m'envahir, il tente de communiquer mais n'en a pas encore les moyens. On verra plus tard, il me reste une tâche en suspens.
J'assimile avec regret ce qu'il reste de mon ancien corps, en extrait les gènes qui m'intéressent et déploie des capteurs thermiques sur tout mon corps. 
Je vois à nouveau. Je vois mon corps informe de limon gigantesque, beaucoup plus proche d'une cellule immunitaire que d'un véritable organisme. Primitif mais robuste. Simple mais diablement efficace.
Je vois mon ennemi ramper sur le sol, je ne peux pas voir distinctement son visage mais j'imagine sa surprise, son désespoir, les insultes qui lui restent en travers de la gorge.
C'est la fin.
Je projette des centaines de pseudopodes pour phagocyter mon adversaire.