Magic : The Adventure

Bon, je vous laisse faire, mes capacités physiques ne vous seront pas d'une grande utilit...

Bon... bonjour.

Ah, mon compagnon de cellule est réveillé. Il a le regard qui part au loin :

Murmure... Que se passe-t-il? Tu te souviens de comment on est arrivés là ?

Apparemment il se connaissent... Mais le brave gaillard n'a pas l'air au mieux de sa forme.
Je m'adresse aux autres :

Je vous laisse.

Je m'approche de mon compagnon de cellules, et essaie de l'installer un peu mieux. Ses yeux sont entrouverts :

Vous m'entendez clairement ? Moi c'est Ahès. Qu'est-ce que vous avez ?

Je pose ma main sur son front. L'homme est un peu fiévreux.

Laissez-moi faire...

Je pose ma deuxième main sur son torse. Je me concentre et fait le vide. Oui... la lumière semble enfin un peu plus forte chez moi. Je peux commencer. Les paumes de mes mains éclairent un peu plus la pièce.
Mmmh, rien au niveau de la tête ni du torse. Les bras ont l'air en bon état, bien que je détecte quelques traces d'anciennes brûlures. Descendons.
Ah, la jambe... Mais, il y a l'air d'avoir une blessure refermée très récemment ? Soignée ?
Je rouvre les yeux un instant et les plonge dans les siens :

Vous êtes soigneur vous aussi ? Nous allons bien nous entendre...

Je referme les yeux.

La douleur semble quand même être toujours présente, la blessure est fermée mais pas complètement soignée. Attendez, je vais faire tout mon possible pour...

Les muscles se ressoudent très vite, le travail étant déjà été bien entamé, et je purifie le corps des derniers signes d'une infection qui semblait là aussi bien atténuée par des soins.

La fièvre a disparu.

Le visage de l'homme a repris des couleurs, et heureusement que je fais un peu de lumière sinon je ne l'aurais pas remarqué.

Et maintenant, pour vous lever...

Ma magie est toujours faible, mais les sorts que je fais me demandent si peu pour l'instant... Je lance un sort de galvanisation. Des volutes entourent bientôt le torse de l'homme et parcourent ensuite ses membres. Il me semble que l'homme a le regard plus clair. Je lui souris :

Pfiou... Normalement, vous devriez pouvoir vous lever sans problème. Essayez, je vous aide.

On m'a posé une question concernant ce que vous pouvez voir en jetant un œil par la fenêtre (peu importe dans quelle cellule vous êtes, d'ailleurs).

En regardant dehors, vous pouvez constater que la fenêtre (qui est légèrement en hauteur par rapport à vous, mais pas inaccessible) se trouve, du point de vue extérieur, au niveau du sol. 
Le paysage extérieur est composé d'arbres de tous genres. Vous apercevez des arbres "normaux" (chêne, hêtre, tout ça), ainsi que, pour ceux qui connaissent, des arbres provenant de Mirrodin, voire, pour les plus aguerris d'entre vous, des arbres difformes comme peuvent en créer les Simics.
Certains arbres ont des feuilles vertes, d'autres pas de feuilles du tout.

Et bien sûr, un ciel noir, très peu étoilé.

La capacité de soin de cet homme était exceptionnelle. Malgré l'embargo de magie, il avait réussi à dissiper l'infection et à guérir totalement la blessure, en plus de lui ôter une grande partie de sa fatigue physique. La magie latente du sort d'Havor ne suffisait clairement pas à expliquer une telle guérison.

Merci. Vous êtes décidément un guérisseur de grand talent.

Havor était encore un peu sonné. Sa cicatrice semblait luire légèrement et le lançait. Encore un peu sonné, appuyé contre les barreaux de la prison qui ne suffirent pas à l'aider à se relever plus tôt, il retenta sa chance avec le soutien de l'inconnu, ce qui fut beaucoup plus ausé.

Encore merci. Je me nomme Havor Mazriek, je suis originaire de Ravnica. Nul doute que quelqu'un de votre talent connaît cette ville.

Il se risqua à jeter un oeil à travers l'unique fenêtre de la geôle. Il faisait nuit noire et malgré l'obscurité, il pouvait distinguer une forêt des plus étranges. Des arbres tout à fait ordinaires, et d'autres plus exotiques semblaient y prospérer. Mais le plus inquiétant, c'était ces embranchements de métal qui ne ressemblaient qu'à des parodies de troncs. La présence de Murmure-implacable et du soratami firent naître en lui une impression inquiétante.

Je... n'arrive pas à comprendre où nous sommes. Mais quelqu'un a l'air de s'amuser à collectionner les êtres vivants venus de bien des mondes.

Je me mets sur la pointe des pieds et regarde à travers la fenêtre. Je vois des cimes d'arbres tous plus différents les uns que les autres, le tout sur un fond noir et peu étoilé, à peine éclairé par une lune qui n'est clairement pas pleine. MJ : la phase de la Lune n'a pas d'importance ?

J'en reconnais un ou deux, mais je suis très mauvais en botanique et même ceux-là je ne saurais affirmer avec certitude quels sont leurs noms. Les plus étranges étaient entortillés sur eux-mêmes. Il y avait aussi des poteaux métalliques de forme bizarre, peut-être des paratonnerres.

Vu la position des cimes, je soupçonne que l'on est au niveau du sol. Je fais un petit saut silencieux sur place afin de m'en assurer. Et un autre. Et en effet, grâce aux reflets à la surface d'une petite rivière qui passe par là, j'en suis pratiquement sûr : on est au niveau du sol. Bien qu'il pourrait toujours y avoir des douves ou un fossé au pied du bâtiment dans lequel on est.

Je... n'arrive pas à comprendre où nous sommes. Mais quelqu'un a l'air de s'amuser à collectionner les êtres vivants venus de bien des mondes.

Ce que je suis sûr, c'est qu'on n'est pas en altitude, on est au niveau du sol.
Par contre je te félicite d'avoir pu voir des animaux dans un noir pareil, tu dois avoir une vision de lynx ! Moi je ne vois rien de vivant, juste des arbres.

Le 20/06/2016 à 13:54, Bluerain avait écrit ...
MJ : la phase de la Lune n'a pas d'importance ?

D'après tes estimations, plus que deux ou trois jours pour qu'elle soit pleine.

Les mots du lunaréen étaient tout à fait dignes de leur culture : ironiques avec une pointe de condescendance. Un humour que Havor avait pris l'habitude d'apprécier. Avec un petit sourire amusé, et le plus sincèrement du monde, il répondit.

Bien sûr que non, mais les arbres sont eux-même des êtres vivants. Je ne dis ça que parce qu'il me semble que dans cette pièce aussi, nous avons un mélange digne du multivers. Quel est votre nom, soratami?

Il regarda la femme assoupie, dans sa cellule.

Quelqu'un connaît-il cette dame?

/EN COURS/

Le 20/06/2016 à 15:24, Angelspirit avait écrit ...
/EN COURS/

Suite au prochain épisode

Je rougirais presque en écoutant tous ces compliments à mon égard.

Oh, je vous en prie ! Je ne suis bon qu'à soigner. Encore heureux que je sois fort dans ce domaine. Par contre je ne peux rien faire contre la fatigue lié à la faim ou le manque de sommeil, il faut le savoir. Je ne fais pas de miracles, haha !
Oui je connais Ravnica, c'est le premier plan où j'ai transplané.

La jeune femme dort toujours malgré le bruit que nous faisons.

Non, je ne l'ai jamais vu. Vous m'excuserez Havor, je vais aller voir...

Je m'abaisse au niveau de la jeune femme. Je n'ai même pas besoin de la toucher pour sentir que sa peau est froide. Je lui touche délicatement l'épaule :

Mademoiselle... Mademoiselle ?

[hrp]Désolé, j'avais pas cliqué sur "envoyer" sur un autre tab... Db si tu passes tu peux suppr mon post précédent.
Tsurugi, tu fais la femme ? Enfin façon de parler hein [/hrp]

Les arbres ? Des êtres vivants ? Il y a donc toujours des choses à découvrir sur le monde, pensais-je en regardant la Lune. J'ai tout de suite vu qu'elle n'est pas à son maximum de luminosité, mais ça ne devrait pas tarder d'après ce que je vois, peut-être deux ou trois jours. Si seulement Tamiyo était là, elle le saurait précisément, mais bon, ce n'est pas comme si ça avait de l'importance. J'espère qu'un jour je la rencontrerai et qu'elle pourra m'apprendre quelques astuces. Pour la Lune, étant pratiquement notre seule source de luminosité extérieure, c'est quand même bien qu'elle en soit à cette phase, elle est du coup suffisamment lumineuse pour nous permettre d'y voir un peu, heureusement.

Je m'appelle Niaryu, le Miroir voyageur. Merci de m'avoir appris que les arbres sont des êtres vivants, je ne les verrai plus de la même façon désormais. Car comme vous avez sûrement remarqué, je n'y connais pratiquement rien dans la botulique, il faudra que je m'y intéresse un jour. À moins que ça ne s'appelle le botulisme ? J'ai oublié...

Je me tourne vers l'autre cellule en m'approchant un peu.

Non, je ne connais pas cette dame non plus.

[hrp]mp rp mj [/hrp]
En réponse, la femme ne me répond qu'un lent gémissement. Elle est éveillée, elle est consciente, mais elle n'a pas la force pour parler. Mmmh... Mettons notre main au niveau du cou.
On voit tous ses os bon sang... enfin, de l'extérieur je veux dire.

Cette pauvre est carencée...

Elle est carencée oui... mais pas que du corps. Je ressens... que la femme est épuisée autant physiquement que moralement. Elle est lasse de vivre. Je m'adresse à mon groupe :

Elle est au bout, aussi bien au niveau du corps que du mental. C'est pour celà qu'elle ne bougeait pas.

Je tourne mon visage de nouveau vers elle :

Écoutez, je... je ne peux pas faire grand-chose pour votre forme ou votre moral pour l'instant... Mais dès que nous seront sortis... Enfin oui, nous sortirons. J'en suis sûr. Et bien, je vous administrerai tous les soins possibles pour vous remettre sur pied. D'accord ?

Pas de réponse, mais je sais qu'elle m'entend. Je soulève ses cheveux qui recouvrent son visage :

Je... je vous en fais la promesse, parole d'Ahès.

J'ai donné le peu que j'avais pour Havor, mais en l'état c'est vrai que je ne peux rien faire de toute façon. Elle a d'abord besoin de se nourrir, c'est la priorité pour elle.
J'essaie de l'installer précautionneusement, du mieux que je peux, sur la paille.

Je retourne vers le groupe :

Murmure, au niveau de tes forces :

Je m'abaisse et cogne le sol de pierres :
*TOC* TOC*

Il n'y aurait pas moyen que tu ne fasses qu'un peu gondoler le sol ?

Je m'adresse également au lunaréen :

Niaryu, pensez-vous être capable de former ne serait-ce qu'un mince filet d'eau à faire couler entre les pierres ? La physique n'est pas mon fort, mais cela permettrait peut-être d'aider le processus, non ?

Pendant que Ahès parlais à la femme puis à Murmure-Implacable, je songeais à mon équipement, maintenant que tout danger immédiat semblait écarté. Mais il n'est manifestement pas ici. S'il n'a pas été détruit, perdu ou dispersé, alors j'espère que nos hôtes l'ont gardé pas loin bien au chaud.

Niaryu, pensez-vous être capable de former ne serait-ce qu'un mince filet d'eau à faire couler entre les pierres ? La physique n'est pas mon fort, mais cela permettrait peut-être d'aider le processus, non ?

Suite à cette question je regarde Murmure qui continue à s'acharner sur la porte. Il disait qu'un coup suffirait, mais soit la serrure n'a pas été assez endommagée, soit la porte n'a pas été assez fragilisée, soit elle est plus résistante que prévu.

Monsieur Mumur, pensez-vous que de l'eau pourrait vous aider à déformer le sol, ou ça ne servira pas à grand chose ?

Je repense alors au fait que le sol est imbibé d'un liquide mystérieux. Je me tourne vers Ahès.

Mais il semblerait que le sol soit déjà humidifié par un liquide, en tous cas de notre coté, donc ce ne sera peut-être pas la peine d'ajouter de l'eau, non ?

Ah oui, cette mélasse, c'est vrai... Je n'en sais trop rien, laissez tomber alors.

Après analyse visuelle et olfactive, vous constatez que c'est de l'urine, dans la paille.

Murmure prit une grande respiration et se mit sur ses appuis, il regarda un peu plus la serrure avant de donner un coup bref mais puissant sur cette dernière. Le mécanisme céda sur le choc et la porte bailla dans un grincement métallique.
Les propos d'un vieil ami vinrent alors chatouiller les oreilles du géant.

Oh ! Havor, je ne t'avais pas vu. Il est bon de te revoir. Un coup de main pour sortir d'ici ? A moins que tu ne veuille observer encore un peu le paysage.