Mimura Hors Ligne Membre Inactif depuis le 17/11/2008 Grade : [Divinité] Inscrit le 22/11/2003 1938 Messages/ 0 Contributions/ 637 Pts | Envoyé par Mimura le Vendredi 16 Décembre 2005 à 11:56
Chapitre 5 : L'ouverture sur Kamigawa
Un grand oiseau majestueux scinda le ciel un bref instant alors que Dangzetho méditait du haut de son rocher. Le ciel était d'un calme rarement égalé, même les esprits, pourtant assez tourmenté dans ces montagnes, semblaient se repaitre de cette tranquilité. Tout n'était que paix et silence. Le yamabushi ferma les yeux quelques instants, il tenta d'entrer en contact avec l'esprit de sa défunte épouse, morte à la naissance de son fils. Le contact commença à se faire. Peu à peu, le visage de sa femme lui apparaissait. Elle était belle, elle n'avait pas changer. Ses yeux en amande, ses pupille d'un bleu nacré et ses cheveux doux et lisse, blonds, tombant sur ses épaules dénudées. Elle le regardait, paisiblement. Elle avait toujours été une femme calme, Dangzetho lui avait appris à faire de son esprit un âvre de tranquilité pour que, la mort venue, l'esprit devienne bienveillant, et elle avait réussie. Il n'aurait jamais accepté qu'elle devienne un Jibarukei, un esprit nourrit par la haine et le remord ne désirant qu'une chose, faire le mal. Il en avait déjà anéanti suffisemment pour avoir à subir la torture de chasser l'esprit de sa propre femme, heureusement, il n'aurait pas à le faire.
Peu à peu, son visage devint de plus en plus précis, sa peau tendre et rose faisait apparaitre ses grain de beauté chatoyant, ses lêvres douces s'approchaient en souriant, laissant entrevoir ses dents blanches, elle murmurait quelques chose. Derriére son masque de yamabushi, des larmes coulait, il l'avait chérie de son vivant, et bien plus encore de sa mort, il élevait son enfant et il continuerait de l'aimait, au travers de l'image de son esprit.
Kumano : Pére !
Sa femme s'effaça de ses yeux et disparut dans le monde des esprits, Dangzatho ouvrit les yeux et sortit de sa méditation.
Dangzetho : Kumano ! Combien de fois t'ai-je dis que je n'aimais pas que tu m'interrompte quand je suis en méditation ?
Kumano : Je le sait bien pére, mais une étrange personne est venue vous rencontrer !
Dangzetho : Une étrange personne ? À quoi ressemble-t'elle ?
L'espace de quelques instants, le yamabushi chercha à ressituer dans son esprit les différents types de personnes passibles d'être catalogués comme "étrange" par son fils, il y avait bien les kitsune, principalement avec le tête à grande oreille, mais depuis Eiganjo cela faisait une distance particuliérement énorme, ils ne seraient jamais venuez ainsi sans prévenir au risque de ne pas trouver leur homme et d'avoir marcher si longtemps pour rien, les nezumis, les gros rats humanoïdes, mais demander assistance ainsi, ce n'était pas dans leur habitude, les orochis, mais, habitués à l'ombre des arbres et au plat de leur environnement, de la même maniére que les kitsunes, ils n'auraient jamais risquer le périples de grimper une aussi haute montagne avec leur manque d'habitude sans prévenir à l'avance. Ne restait donc que...
Kumano : C'est une femme avec des cheveux blanc qui volent dans tous les sens, la peaux blanches, des habits bleus.
Dangzetho s'arréta un instant, cela ne faisait pratiquement plus aucune doute, mais afin de dissiper l'once qui subsistait :
Dangzetho : Se tient-elle sur une sorte de petit nuage ?
Kumano : Oui pére ! Qui es-ce ?
Dangzetho ne répondit rien. En lui-même, il s'interrogea : "Que me veulent les soratamis ?".
Dangzetho : Ne t'inquiétes pas Kumano ! Cette personne n'est pas hostile, allons à sa rencontre.
Faisant le tour de sa grotte, Dangzetho avança jusqu'à entrevoir puis voir complétement la Soratami qui l'attendait, en suspention sur son nuage à un mêtre au-dessus du sol. Elle ne semblait pas animé de mauvaise pensé, elle était calme et attendait que la personne qu'elle recherrchait s'avance pour lui parler :
Dangzetho : C'est un jour faste, je n'avait pas vu de lunaréen depuis plusieurs dixaine d'année...
Soratami : Dangzetho, l'heure n'est pas à l'humour malheureusement, quelque chose est arrivé, quelque chose d'important.
Danzetho : Oboros aurait-elle besoin de se faire dératiser ses jubarukei au point qu'il faille faire appel à des yamabushi des montagnes ?
Soratami : Comme je viens de te le dire, Dangzetho, l'heure n'est pas à l'humour, je vous prierais de venir avec moi, Sugimura sensei vous expliquera en détail.
Dangzetho : Fort bien, viens Kumano, nouys allons avec elle.
Montant sur le nuage de la Soratami, Dangzetho et son fils partirent en direction des nuages.
Les quelques heures qui séparaient le foyer du yamabushi et le palais de la soratami furent rapidement achevées. Cela faisait fort longtemps que Dangzetho n'avait plus foulée les nuages sur lesquels reposaient Oboro, le palais des soratamis.
Soratami : Veuillez entrer, Sugimura senseï vous attends à l'intérieur.
Sans se faire prier, le concerné entra d'un pas vif, il ne savait rien de ce qu'on pouvait attendre de lui, mais il savait qu'il n'y avait aucun piége, aucun soratami ne ferait d'embuscade dans sa propre demeure. Le sensei des lunaréens, d'abord de dos, se retourna pour faire face à son invité. C'était un grand homme, la peau aussi rose que celle de Dangzetho, une moustache et une petite barbe descendants, tout deux, jusqu'à son ventre. Le reste de ses cheveux, aussi long que sa moustache, était en arriére dégageant son front. Le tout d'un blanc brillant, aussi pur que la neige. Il portait les habits communs aux senseis d'Oboro, un grand kimono bleu sertie de motif dorée représentant des lignes tournoyantes. Aprés un échange de regard impassibles, les deux hommes purent entamer leur conversation :
Sugimura : Dangzetho ! Heureux de vous revoir sur les nuages, cela faisait longtemps !
Dangzetho : Heureux de vous revoir également, mon maître, je vois que vous êtes parvenu jusqu'à devenir premier senseï.
Sugimura : Effectivemment, le temps avance et les gens évoluent. Je me souviens encore, à l'époque où je t'enseignait l'art de l'affrontement contre les esprits, tu avais peine à faire disparaitre un esprit mineur, et maintenant, tu es devenus le plus puissant yamabushi de Kamigawa.
Dangzetho : C'est vrai, maître, mais je suppose que vous ne m'avez pas fait venir depuis les lointaines montagnes pour ressasser de vieux souvenirs.
Sugimura : Tu es toujours aussi perspicasse. Effectivement, la raison de ta venue est moins plaisante.
Dangzetho : je vous écoutes.
Sugimura : Il y a deux journées de celà, un étrange portail s'est ouvert au coeur d'Oboro, en face même de moi, ce portail représentait un étrange personnage en armure avec un casque à grande corne. J'ai d'abord cru à une attaque des onis par une fourberie des ogre mais je me trompait. La personnne par delà ce portail s'addressa à moi, elle m'expliqua qu'elle était dénué d'intention hostile et qu'elle venait me proposer de gagner un prix fabuleux dans un grand tournois.
Dangzetho : Un tournois ?
Sugimura : Oui, un tournois dans un autre plan... une autre dimention si tu préféres... Un tournois qui oppose plusieurs plan entre eux, et dont seul le vainqueur en sort vivant. Mais il y a des conditions...
Dangzetho : Lesquels ?
Sugimura : Tout d'abord, notre armé ne devra pas éxcéder 100 000 êtres. D'autre part, nous devont fournir à ce plan le bien le plus précieux que notre plan ai porté.
Dangzetho : Que comptez-vous fournir ?
Sugimura : La grande pierre du jugement.
À ces mots, le yamabushi fit un bon en arrière :
Dangzetho : Es-ce sérieux maître ? Vous leur donner la seule pierre capable de retirer définitivement de la surface de Kamigawa tout les esprits, que se passera-t'il si jamais les esprits nous attaquaient ?
Sugimura : Une telle chose ne se produira pas. De toute façon, si vous remportez la victoire, on aura un bien encore plus puissant à la place.
Dangzetho : "vous" ?
Sugimura : Oui, tu as compris, nous te demandons de participer à ce tournois, ce n'est pas tant pour tes compétences contre les esprits, mais surtout pour tes capacités de confusions. Je dois, d'ailleur, t'avouer quelque chose. Je n'avait pas penser à toi au début, mais... quelqu'un devant faire partie de cette expédition à soliciter ta présence.
Dangzetho : Tiens donc ? Qui est cette âme charitable ?
Sugimura : Adrien...
L'entente de ce nom sortie du passé provoqua un vrai coup de point dans la mémoire de Dangzetho.
Quand il était jeune, Dangzetho avait été confié, par son pére, aux soratamis pour qu'il devienne un grand yamabushi. Lors de ses études, il avait été confié à son maître, Sugimura, en compagnie d'un jeune apirant soratami, Adrien.
Dangzetho : Pourquoi m'a-til réclamé ? cela fait plus de vingt ans qu'on ne s'est plus vue.
Sugimura : C'est vrai qu'à l'époque, vous étiez le deux plus grand rivaux parmis les apirants, tout le temps à vouloir mesurer vos forces. Mais... depuis ton départ, Adrien n'a cessé de penser à toi, et il continua à s'entreiner durement, uniquement dans le but de, un jour, de prouver à quel point il était devenu fort. Maintenant, il est le premier lunaréen d'Oboro et le plus jeune soratami à aspirer à devenir premier senseï.
Dangzetho esquissa un sourire à ces mots, lui aussi voulait montrer ses nouvelles forces à son ancien ami, aussi il participerait à ce tournoi, il montrerait sa force à Adrien.
Dangzetho : Bien... puisque Adrien participe, je me dois d'accepter.
Sugimura : Parfait ! Nous avons déjà rassemblé l'armé. Des guerriers soratamis, des lunaréen, des ogre des montagnes et d'autre yamabushi venant des montagnes, enfin, quelques esprits dominés, il ne manque plus qu'une personne, toi. En ton absence, nous nous occuperons de ton fils comme nous nous étions occupés de toi à l'époque, il deviendra un grand yamabushi.
Sortant de la salle, Dangzetho alla vers son fils, d'un air grave, l'air d'une personne prés à vous dire ses adieux :
Dangzetho : Kumano, je vais partir en guerre mon fils, ne dis rien, je te confie aux soratamis, ils t'apprendront ce qu'il te faut savoir pour que tu devienne un grand yamabushi. Allez mon fils, adieu, peut-être nous reverrons-nous.
Il serra fort sa progéniture contre son coeur, puis le laissa à la charge de son maître. Sous le triste regard de son fils, il s'en alla vers l'intérieur du palais retrouver celui qui avait deigné l'inviter à cette fête surprise. Il était au milieu de la salle principale, scrutant les cieux. Il avait évolué, grandit, ses traits étaient plus tiré, mais Dangzetho reconnaisait son ancien camarade, Adrien.
Dangzetho : Il semblerait que je t'ai impressionné, à l'époque, au point que tu ne puisse te passer de moi pour des guerres qui te dépasse.
Adrien sourit en entendant ces paroles, il était de dos mais il l'avait reconnu et ses sarcasmes lui rapellaient son ami :
Adrien : Me croirais-tu si je te disais que c'est uniquement par nostalgie que j'ai fait appel à toi ?
Dangzetho : Non, mais je suppose que tu me diras que ça en est, malgré tout, le cas.
Adrien se retourna vers son compagnon :
Adrien : Dangzetho, le chien fou des montagnes, la plus grande voie qu'Oboro n'ai jamais connu.
Dangzetho : Adrien, le serein qui n'a jamais admis la supériorité de personne.
Sous cette ambiance pesent, soudain, les deux hommes riérent et se sérérent l'un contre l'autre. Aprés quelques secondes d'un sentiment intense de retrouvailles, la discution sérieuse commença :
Dangzetho : Pourquoi le maître veut-il que nous participion à ce tournoi ? Même s'il se peut fort bien que le lot escompté dépasse tout nos désirs, nous ne sommes pas en période de crise, où est l'interrêt ?
Adrien baissa la tête, son visage reflété une certaine inquiétude, comme s'il savait quelque chose qu'il ne désirait pas dire, ou comme si, lui-même, ne comprenait pas son maître :
Adrien : Nous devons y aller Dangzetho, le temps nous ai compté, le portail va bientôt se réouvrir, les troupes nous attendes sur la place d'Oboro.
Dangzetho : Qu'il en soit ainsi.
Descendant les escalier jusqu'à la place, ils firent face à une grande armée faites de bleu et de rouge hurlant à la vue de leur commandant. À peine eurent-ils fini leur acclamation que, soudain, le vent se leva, le ciel s'assombrit et, le portail dont Sugimura avait parlé s'ouvrit, révélant le fameuse personne en armure :
Le Juge : Ainsi, je suppose que vous acceptez de participer.
Adrien : Exactement !
Il sortit de sous son kimono une pierre émanante une aura bleutée, la grande pierre du jugement, et la lança dans le portail. Le Juge la scruta quelque seconde, puis il acquiessa et permit à l'armée de rentrer, modifiant l'image du portail passant de lui à une plaine rocheuse sous une faible brûme.
Ne se faisant pas prier, Adrien et son armée rentrérent à l'intérieur. Dangzetho regarda un instant en arrière, peut-être étais-ce la dernière fois qu'il verrait le ciel de Kamigawa, il s'en imprégna la rétine puis se retourna et suivis l'armée.
Le bleu de son ancien plan fut remplacé par une brume blanchâtre empechant d'apercevoir le ciel et la douceur des nuages d'Oboro par la dureté de la roche semblable à celle de sa montagne, ils étaient arrivé au lieu du tournois, à Arena :
Le Juge : Bienvenue à Aréna mes amis ! Désormais, il n'y a plus de chemin retour, vous resterait ici jusqu'à la mort ou la victoire selon votre destin. Les combats débuteront d'ici quelques jours, en attendant, nous vous apporteront régulièrement à manger et à boire.
Adrien semblait satisfait, il allait prouver à son ancien camarade sa nouvelle force, Dangzetho, quand à lui, souhaitait en finit au plus vite, faire gagner Kamigawa et retrouver son fils.
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