Hors Ligne Membre Inactif depuis le 10/10/2018 Grade : [Sorcier] Inscrit le 01/09/2004 | Envoyé par Corvis le Dimanche 18 Septembre 2005 à 01:47 grrrr
C'est bon, c'est fait. J'essaie de continuer demain. Je vais tenter de faire moins long, mais c'est un chapitre de pur baston contre les shälämäks alors...
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 19/09/2012 Grade : [Modo Forum] Inscrit le 28/12/2004 | Envoyé par kamikazeur le Lundi 19 Septembre 2005 à 15:32 que du bon comme d'habitude et bravo pour ton nouveau poste
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 10/10/2018 Grade : [Sorcier] Inscrit le 01/09/2004 | Envoyé par Corvis le Lundi 19 Septembre 2005 à 16:23 Wé, ça fait bizarre
Je dois être le seul modo avec seulement 10 pt
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Hors Ligne Admin Inactif depuis le 13/05/2024 Grade : [Super Modo] Inscrit le 03/06/2003 | Envoyé par Sacha le Lundi 19 Septembre 2005 à 16:58 on a eu un modo à 0 point qui a fait un deck histoire de ne plus être à 0...
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 10/10/2018 Grade : [Sorcier] Inscrit le 01/09/2004 | Envoyé par Corvis le Lundi 19 Septembre 2005 à 17:17 Moi z'ai pas le temps, ni les capacités
Peut-être un de ces 4, une analyse ou un article J'essaie de continuer la story et les cartes ce soir
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 07/07/2010 Grade : [Divinité] Inscrit le 08/11/2003 | Envoyé par awnisik le Lundi 19 Septembre 2005 à 17:44 jsusi a 7 :]
mais on en a pas rien a foutre des points ^^ nop ?
___________________ He who makes a beast of himself gets rid of the pain of being a man.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 10/10/2018 Grade : [Sorcier] Inscrit le 01/09/2004 | Envoyé par Corvis le Lundi 19 Septembre 2005 à 18:09 Si, je me faisais juste la remarque que la plupart des modos ont beaucoup de points, une info sur l'implication dans le site. Et nous pauvres pébrons on débarque de notre campagne avec de l'ivoire plein les mains (référence powaaa)
Bon allez, on pollue mon topic, et moi comme un con je suis...
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 10/10/2018 Grade : [Sorcier] Inscrit le 01/09/2004 | Envoyé par Corvis le Mercredi 21 Septembre 2005 à 01:12 La guerre a commencé
"Je ne les vois plus, cria le garde, ils ont disparut avec la nuit !" Ceux qui s'étaient eux-mêmes nommés l'armée corellienne se réveillèrent en sursaut. Toute la nuit, ils n'avaient dormi que d'un oeil, attendant le moment où l'armée shälämäk serait aux portes de la ville qu'ils occupaient sous l'initiative de Serra, et ce n'est qu'au matin qu'un évènement se produisait. L'armée ennemie avait disparue. Tous se levèrent d'un bond, l'arme prête à être dégainée. Les cinq meneurs de l'armée, Serra, Enaira, Fezall, Shaghnar et Fielok, se précipitèrent vers la butte d'où un corellien gardait les alentours. Il disait vrai, plus une trace des shälämäks sur le sol de la lointaine plaine. Sur le sol... "Sont-ils... partis ? demanda Fielok sans y croire. _ Non, lanca Serra en s'acroupissant, ils ont simplement quitté notre champ de vision..." Elle colla son oreille contre le sol. Là-bas, loin derrière le gargouillis des rivières souterraines qui peu à peu se gorgaient de lave, le son des tambours de guerre, des piaillements des vermines et des chants des soldats, résonnaient comme une oraison funèbre. Il n'était plus temps d'attendre. Il fallait se préparer à faire face. Serra se leva et s'adressa à ceux qui seraient à présent ses généraux. "Il faut faire vite, d'ici une dizaine de minutes ils seront là. Les shälämäks sont les enfants du feu, ils circulent par la lave pour accroitre leur vitesse et surprendre leurs adversaires. Heureusement pour nous j'ai appris à comprendre leurs tactique. Je l'ai payé de ma vie mais je sais maintenant les prendre de vitesse. Ecoutez-moi bien. Le gros des troupes restera dans la cité. Elle est assez grande et solide pour supporter un siège, et même si nous nous enfermons, nous les tiendrons plus facilement à distance derrière des murs. Enaira, tu meneras une escouade au devant des premières lignes. Il faut à tout prix diviser les rangs avant qu'ils n'atteignent Corellia. Repoussez une partie vers les plages avoisinantes, laissez les autres venir à nous, nous saurons les acceuillir. Fielok. Shaghnar. Je sais que cela est dangereux pour notre mission même, mais nous allons avoir besoin de vos pouvoir..." Quelques minutes plus tard, tous étaient en position, prêts à en découdre avec cet ennemi, qui pour les uns augurait un inconnu, et pour les autres un triste souvenir. Une cinquantaine d'anges, sur les 500 présents, suivirent Enaira au devant du danger qui avait déjà coûté la vie à tellement de leurs frères et soeurs. "As-tu peur Enaira ? demanda Serra à sa soeur qui s'éloignait. _ Je n'ai jamais été tuée, répondit-elle sans se retourner, je ne sais pas ce que c'est, je n'ai pas peur. Nous n'aurions jamais du être créés pour nous battre, Serra, mais le sang a déjà coulé entre nos doigts, et il est trop tard pour espérer finir nos existence paisiblement. Peut-être souffrirons-nous, peut-être mourrons-nous, mais nous n'avons pas su sauver notre monde, et il est temps de se racheter." L'escouade vint se poster sur la butte qui servait de vigie. Ils ne pouvaient émerger qu'ici. Les armes scintillaient autant que les âmes sous le soleil matinal. Ils attendirent longtemps, calmes, concentrés, sans qu'aucune alerte ne vint les perturber. Puis petit à petit, le silence se fit total. Les oiseaux côtiers s'étaient tu, le vent était tombé, ne subsistait que les respirations des anges, et profondément enfoui sous la terre, la respiration brûlante de l'armée shälämäk qui se rapprochait, les tambours de guerre battant en cadence comme le coeur d'une seule entité. Les stridulations des Ken-voshs étaient plus proches maintenant. Elles étaient quelque part dans l'Entremonde, et attendaient que l'énergie du feu se déverse pour entrer sur Dominaria. Le glougloutement bouillant de la lave était proche maintenant, et les tambours emplissaient l'espace sonore. Le sol commenca à trembler lentement, alors que le crépitement du magma indiquait qu'il n'était plus qu'à une dizaine de mètres sous terre. Les cris des soldats retentissaient, ils étaient comme des entités sans visage qui attaquaient déjà leurs adversaires. Le sol se fendit devant les pieds d'un ange, qui recula brusquement sous la surprise. Un peu de lave incandescente se déversa, alors que la terre tremblait de plus belle et que la fissure s'agrandissait jusqu'à être une marmite béante où l'on aurait pu faire cuire un boeuf entier. Le grondement cessa net, de mêmes que les tambours, les cris et les grognements. Un silence de mort s'abbattit sur le futur champ de bataille. Seule une rumeur sourde montait progresivemment des profondeurs de la terre. La lave annonciatrice de l'arrivée des shälämäks gargouilla un instant dans le sol fissuré, et Zorat du sang de la terre apparut. Le maître de l'armée shälämäk, incandescent dans son armure forgée à même les flammes d'un volcan, jaillit du trou béant sur son cheval de foudre et fit tournoyer son épée, emportant au passage la moitié du crâne d'un ange trop peu rapide. Devant une telle apparition, les soldats anges eurent une seconde d'immobilité, juste assez pour que Stroehk, sa seconde, émerge à son tour de la roche en fusion. Puis les anges reprirent leurs esprits, et se jetèrent sur leurs ennemis. C'est à ce moment là que l'armée shälämäk se déversa sur terre comme une lie rageuse et effilée. Une multitude de failles s'ouvrirent autour des anges, et les Diables rouges commencèrent à les encercler. Comment diable avaient-ils pu savoir quelle serait la manoeuvre des anges ? Ceux-ci ne défaillirent pas et firent face à ce changement de stratégie. Des shälämäks émergeaient tout autour d'eux ? Très bien, ils formeraient un grand cercle pour ne pas les laisser attaquer par derrière. Pourtant la majeure partie de leurs ennemis ne les attaqua pas, préférant se diriger directement vers la cité, avec à leur tête Stroehk. Le plan pouvait toujours tenir. Il fallait les disperser et les écarter sur les plages. Les anges bataillaient ferme, tentant tant bien que mal d'entamer les armures, certains s'effondrant sous les coups de dents rageurs des vermines, d'autres déviant du plat de leur lame les salves des pyromanciens qui allaient embraser les arbres fraichement soignés de la veille, quand Zorat, contemplant le champ de bataille qui s'élargissait devant lui, et les troupes qui atteindraient bientôt les portes de la ville, chargea sur son cheval d'éclairs l'escouade angélique qui lui faisait face, son épée tournoyant au-dessus de sa tête, prêt à éventrer la masse qui lui faisait face. Enaira, dont l'armure portait la marque d'une main bouillante qui avait bien vite été arrachée à son possesseur, prit le shälämäk de vitesse, et alors qu'il allait atteindre l'escouade déjà bien mise à mal, plongea sur lui, évita en se déportant sur la droite un coup d'épée enflammée, et le percuta de plein fouet, l'éjectant de son cheval qui partit se perdre en éclairs dans le ciel lourd après avoir carboniser le bras d'un ange et la tête d'un shälämäk. Les deux adversaires tombèrent lourdement sur le sol et roulèrent sur plusieurs mètres. Enaira se releva la première, maculée de terre, les ailes entaillées. L'armure de Zorat elle même semblait fulminer de rage... Les fantassins shälämäks et quelques pyromanciens, ayant courru vers la porte de la Cité, s'échinaient déjà à l'enfoncer, sous une pluie de flèche réduites en cendres avant de toucher le sol, et de plomb fondu qui ne semblait que légèrement les incommoder. Quelques traits et quelques lances rapides et bien placées arrivaient tant bien que mal à déjouer la vigilance des pyromanciens, et se plantaient profondémment dans les gorges et les interstices d'armure. Stroehk, à quelques pas de là, avancait tranquillement vers la porte, entourée de vermines qui piaillaient en sautillant, un bras ballant encore coincé entre les dents. Des jets de flammes jaillissaient de ses doigts et foncaient antre les meurtrières, transperçant les corelliens qui s'y trouvaient, les marmites d'huile implosaient avant d'avoir été déversées. Voyant que la porte ne tenait pas à tomber, elle donna l'ordre de s'écarter, rassembla ses deux mains et projeta une énorme boule de feu qui fit éclater la porte dans un déluge de copeaux de bois calcinés. Les quelques soldats qui n'avaient pu s'écarter à temps brulaient à présent comme des fétus de paille. Mais la souffrance ne semblait pas les empêcher de combattre. Ils se ruèrent dans le premier quartier de Corellia, où les attendaient la première vague de soldats corelliens et anges. Le feu les rendaient plus difficile à tuer encore, et il fallait attendre qu'ils se consument entièrement à défaut d'utiliser son arme. Leur puissance venait peut-être du feu, mais celui-ci restait mortel quand ils n'étaient pas préparés. Alors que le conflit battait son plein dans l'enceinte de Corellia, que les têtes volaient, brûlaient, ou arboraient au choix une mine paniquée ou haineuse, Stroehk fit son entrée, majestueuse. Les vermines qui l'accompagnaient entreprirent de dévorer les cadavres qui trainaient. Un corellien courut vers elle l'arme au poing, mais n'eut le temps que de lever son arme avant que Stroehk ne pose sa main sur son visage, et le liquéfie dans un torrent de flammes, éclatant son crâne comme un fruit trop mur par la même occasion. Un ange plus entraîné parvint à lui asséner un coup de glaive vertical alors qu'il fondait sur elle depuis une tour. Elle n'eut aucun mal à éviter l'attaque, à tournoyer jusqu'à son dos, et à lui planter sa lance incandescente entre les deux ailes. L'ange eut le temps de hurler avant que Stroehk ne tire son arme d'un coup sec, lui arrachant la moitié du poitrail au passage. Des flammes bleues et rouges dansaient à présent au bout de sa lance, le long de son avant-bras gauche, et au fond de ses yeux. Deux corelliens de plus périrent de ses mains, l'un la gorge tranché, la trachée ouverte et cautérisée instantanément, l'autre le bras de son bourreau profondément enfoncé dans le ventre, sentant ses entrailles bouillir dans son corps. Puis, par pur plaisir, elle éventra les boutiques, embrasa les devantures dans un souffle, détruisit dans des gerbes de flammes tout ce qui avait fait la fierté des corelliens en son temps. Les réificateurs laissés à l'abandon, les Mémoires qu'on avait pu prendre faute de place éclatèrent sous un déluge de feu. Rien ne devait subsistait de cette "poche de résistance" prétentieuse... Enaira et Zorat se toisaient, l'une serrant son épée étincelante, l'autre embrasant le sol de la pointe de sa lame brûlante. L'ange fut la première à attaquer. Elle fonca en avant, propulsé par ses ailes, et leva son arme en diagonale, prêt à atteindre son adversaire à la carotide. Celui-ci eut le réflexe de parer le coup de son épée enflammée. Enaira n'attendait que ça. Au dernier moment, elle vira à gauche, plogea en avant et frappa de toute ses forces ce qui lui semblait être l'interstice entre deux plaques de son armure. La douleur qui s'ensuivit n'en fut que plus grande. Un feu invisible remonta le long de son épée, et vint calciner ses doigts. Elle faillit lacher prise quand elle s'étala au pied de Zorat sous le choc. Pourtant, elle se retint de hurler et se releva aussi sec alors que son ennemi s'apprétait à la clouer au sol. Elle roula sur le côté au dernier moment, ne laissant que quelques plumes carbonisées près de la profonde entaille gorgée de lave que Zorat avait créé dans le sol. "Je sais tout ce que tu penses, fillette, la nargua-t-il en retirant son arme du sol, provoquant un petit geyser en fusion, mais tu ne feras du mal qu'à toi..." Elle s'abaissa pour éviter un coup transversal qui aurait pu faire de sa tête une braise à la chevelure brune, puis para un coup vertical puissant qui fit eclater de petites flammèches à la rencontre des deux armes. Le combat s'annoncait difficile... Dehors, les anges se battaient avec toutes les armes mises à leur disposition, leur épée, leur courage, leur foi, mais cela ne suffirait bientôt plus. Ils ne pouvaient trop s'élever pour se mettre hors de portée des soldats, ils seraient des cibles faciles pour les pyromanciens, et au fur et à mesure que les corps shälämäks s'entassaient, de nouveaux soldats sortaient des profondeurs rougissantes de la terre, comme si son sang lui même vommissait ce mal hors de lui. Pourtant, ils parvenaient tant bien que mal à disperser les rangs, à les détourner vers les plages où, semblait-il, la deuxième partie du plan allait se dérouler. À l'intérieur de Corellia, le premier quartier, charnier en ruines aux maisons en proie aux flammes et aux cadavres fumant, était aux mains des shälämäks. Les quelques corelliens ayant pu y réchapper avaient eu la présence d'esprit de sortir de la ville, et grossissaient tant bien que mal les rangs de l'escouade d'Enaira. Stroehk ne se lassait pas de flamber les toits et d'achever les blessés d'un éclair bien placé dans les yeux, mais la seconde porte, bien plus solide, et la seconde muraille, bien plus haute, n'étaient pas prêtes à s'effondrer. En plus des jets d'huile bouilllante et des flèches, il fallait compter avec le nombre de pyromanciens s'amenuisant, cibles privilégiées, et surtout avec les anges qui savaient éviter les salves tout en projetant de longs tridents dans le crâne de leurs ennemis. Certes ils étaient parfois atteints par un jet de flammes, mais aussi continuaiet à se battre jusqu'au bout, et s'élançait alors sur les shälämäks, corps embrasés comme autant de projectiles. Des anges descendirent combattre au corps à corps, suivit par des corelliens qui descendaient le long des murs en rappel. Grouillant comme des fourmis dans une termitière, les deux armées s'entrechoquaient. Du haut de sa tour de guet, Serra menait les troupes et envoyait lances sur lances sur les vermines qui elles semblaient capable de grimper le long des murs. Soudain, l'air s'embrasa devant elle, l'univers se déchira, et une Ken-Vosh apparut, la gueule grande ouverte, l'épée prête à pourfendre. Serra ne lui laissa pas le temps de pourfendre qui que ce soit, et enfonça dans sa gueule une courte lance qui projeta la bête au milieu de ses congénères, une dizaines de mètres plus bas. Elle entendit un bruit d'os qui se brisait derrière elle, suivit d'un glapissement quimarquait autant la surprise que la douleur. Elle se retourna, et vit à ses pieds une Ken-Vosh qui s'apprêtait à l'attaquer dans le dos, et qui gisait maintenant lamentablement, les jambes tranchées, mise en joue par un ange qui s'apprêtait à la planter dans le sol de pierre de sa lance. Serra la toisa. "Je ne suis pas revenu pour accomplir une quelconque vengeance, dit elle calmement, ou voler au secours d'un être aimé. Je ne suis que le doigt d'un Dieu en colère. Et malheureusement, vous êtes la raison de sa colère." Ce furent les derniers mots qu'entendit la créature avant de quitter Dominaria. La lance lui transperça plusieurs fois le corps, et après quelques secondes elle ne fut plus qu'un tas de chair informe et dégoulinantes. Serra contempla le spectacle de la guerre. De plus en plus de Ken-voshs apparaissaient dans le ciel, au-dessus de l'escouade d'Enaira, qui semblait avoir de plus en plus de mal à éviter les coups de Zorat, dans l'enceinte même de la cité, attaquées dès leur arrivée par de courageux anges. Il allait falloir dérouler la seconde phase du plan. Et espérer des renforts. Fezall qui jusqu'alors se contentait de tirer traits sur traits sur tout ennemi passant à sa portée, ne put plus supporter d'être autant en sécurité au lieu d'être au coeur de la bataille. Stroehk venait de carboniser deux autres corelliens qui n'avaient pas réussit à descendre en rappel assez vite, et s'apprêtait à égorger un ange touché par une salve à qui elle avait brûler les ailes. Il decida que quel que soit l'issu de combat, c'est lui qui devrait s'opposer à Stroehk. Evitant un carreau d'arbalète qui alla se perdre dans le quartiers des artisans derrière lui, il attrapa une corde de rappel et descendit à toute vitesse le long du mur, découpant les vermines grimpantes qui passaient à sa portée. Voyant cet insecte dévalant la muraille, Stroehk lui décocha une gerbe de flammes, mais Fezall allait bien trop vite et le coup ne put que carboniser un bout de corde. La corde lacha, et en tombant Fezall pris bien la peine de tomber sur un corps mou, à savoir un fantassin shälämäk, à qui il transperça la nuque sans sommation. Puis il se tourna vers Stroehk, et avanca d'un pas décidé en coupant au passage la tête d'un pyromancien qui visait un peu trop bien. La Chef des armées shämäläk sourit. Enfin un adversaire à sa taille. Le combat promettait d'être pour le moins intéressant. Walla, il m'a bien fait tripper ce chapitre... Et c'est pas fini _________________ [ Edité par Corvis Le 21 sep 2005 ] [ Edité par Corvis Le 02 oct 2005 ]
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 08/05/2006 Grade : [Druide] Inscrit le 22/06/2004 | Envoyé par sheriff_jackson le Jeudi 22 Septembre 2005 à 19:30 Bien marrant ouais !
Juste un truc à dire ( à part l'Ange enragé qui est un tout tout tout petit peu abusé ) : les "3" qui aparaissent dans le texte des Troupes de fantassins shälämäk devraient être en lettres, sinon c'est que du bon ! sheriff_jackson
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 22/11/2010 Grade : [Sorcier] Inscrit le 15/01/2005 | Envoyé par awimbowe le Jeudi 22 Septembre 2005 à 21:56 Ouahhh, quelle storyline, c'est affolant comment c'est trop bien !!!
Sinon, l'ange enragé, c'est quand même assez puissant, même si je voyais pas un ange avec la célérité ou avec une force et une endurance inférieur à 2...Ca fait bizarre... Sinon, j'aime pas trop l'idée de gagner des points de vie avec la dislocation selon Stroehk, ça le fait pas trop avec du rouge...peut-être infligé 1 blessure par artefacts, ou mettre un jeton peuple shämäläk soldat 1/1 en jeu... Sinon, c'est que du bonheur ! O fait, bravo pour ton nouveau poste _________________ [ Edité par awimbowe Le 22 sep 2005 ]
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 10/10/2018 Grade : [Sorcier] Inscrit le 01/09/2004 | Envoyé par Corvis le Vendredi 23 Septembre 2005 à 14:01 Un jour il faudrait que j'arrive à sortir des cartes sans que tu ais à me corriger, sheriff...
Sinon pour l'ange enragé et la dislocation, il font partie d'une série de carte. L'une avec des 1/1 célérité dans chaque couleur, l'autre avec des destructions de permanents ou autres qui font gagner des points de vie. Ca c'est jamais fait, mais pourquoi ne pas le créer pour quelques cartes. Après tout on a bien eu un contresort en rouge et en vert, et puis il existe déjà une créature blanche avec la célérité, Akroma. Et y'a même une carte rouge avec laquelle tu gagne des points de vie, Orgg Engloutâmes. Bon d'accord là c'est tordu comme raisonnement mais après tout pourquoi pas. Tenez pour vous faire une idée des deux séries. La troisième carte a pas encore été dévoilée donc faudra attendre le prochain bout de storyline Mais finalement est-ce que l'ange enragé est si puissant que ça ? On a jamais fait un plat pour le gobelin enragé, on a jamais fait un plat pour le kami aux lanternes, est-ce que le mix des deux est si puissant ?
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 26/09/2023 Grade : [Druide] Inscrit le 27/07/2005 | Envoyé par NeoC le Vendredi 23 Septembre 2005 à 16:15 C'est toujours super tout ça , mais pour la Méditation de Edhon, il ne faudrait pas que les joueurs relève leur main par hasard ??
Sinon, j'ai pas vu d'autres erreurs
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 22/11/2010 Grade : [Sorcier] Inscrit le 15/01/2005 | Envoyé par awimbowe le Samedi 24 Septembre 2005 à 16:12 Oué, t'as raison, si tu fais une série avec, pourquoi pas...Par contre la dislocation selon Stroekh prend tout son sens avec la petite série, donc, considère que j'ai rien dit ...
Par contre, le vol, c'est quand même largement mieux que "ne peut pas être bloqué par des murs" ou rien du tout...Perso, j'essaierai d'équilibrer les "enragés"...Par exemple donné la peur au rat ( au fait pourquoi il est mercenaire ?) et la traversée des îles pour l'ondin... Enfin, voilà quoi
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 10/10/2018 Grade : [Sorcier] Inscrit le 01/09/2004 | Envoyé par Corvis le Samedi 24 Septembre 2005 à 16:55 Ben oui je sais que c'est mieux, je voulais en faire deux puissantes et deux normales. L'ondin et le rat sont des normales, une sorte de gobelin enragé en bleu je trouvais ça marrant et décalé, et les rats ont souvent ou la peur, ou ça, j'ai préféré ne pas mettre la peur pour ne pas le rendre trop puissant, et l'ange et la dernière carte que vous découvrirez au prochain chapitre sont plus puissant. D'ailleurs vu qu'il ne manque plus qu'une couleur, vous devez vous douter de ce qu'est la dernière carte.
Sinon, pourquoi un rat mercenaire ? D'abord parce que dans cette story les créatures noires habitant dans le Qarn ne sont pas forcément mauvaise, ils sont sans foi ni loi, et la plupart sont donc des mercenaires. Et puis aussi parce qu'il me fallait un maximum de mercenaires pour rendre le Chef de la Milice efficace. Mais un rat mercenaire ça fait bizarre ? Justification : pas plus qu'un Reptile des remparts. Les mercenaires ne sont pas seulement les humains, mais aussi les créatures qu'ils utilisent, ou même les morts anciennement mercenaire
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 10/10/2018 Grade : [Sorcier] Inscrit le 01/09/2004 | Envoyé par Corvis le Lundi 26 Septembre 2005 à 23:53 Les Exilés touchent au but
Le lendemain de leur arrivée dans le village des rebelles, alors que leurs compagnons restés à Corellia combattaient vaillemment les shälämäks, les Exilés firent route au nord, dans les montagnes, vers un embarcadère caché dans une grotte à flanc de montagne qui les mèneraient jusqu'au sol. Le soldat qui leur servait de guide expliqua le fonctionnement de cet étrange ascenceur fait de cordes, de bois et des poulies, indispensable pour quitter ou pénétrer à Otennin. Le sol avait beau être plus proche de ce côté-çi, il n'y avait aucun chemin pour l'atteindre, et à moins de passer dans les Cavernes Aveugles sous les montagnes, où nul ne savait ce qui y rôdait, le seul moyen de finir la traversée était de faire confiance à cet immense échaffaudage qui, selon les dires du rebelle, contiendrait aisemment tous les Exilés. Ce qui ne fut pas pour déplaire à Aneleh, que le long vol et le combat contre les rayonnants avaient épuisé. Malgré les soins experts de Systus, il ne se sentait pas la force de les mener groupe par groupe sur son dos jusqu'au sol. Pourtant, il ne se faisait plus de souci. La première partie de sa mission s'achevait, les corelliens étaient en sécurité. Seule la menace d'une coalition des trois armées contre les rebelles l'inquiétait quelque peu. Assise à la base de son cou en compagnie de quelques enfants plus effrayés par le dragon après tout ce qu'ils avaient vécu, la vieille/petite Edhon tenait entre ses mains la Mémoire de son fils protégée par la gangue de calcaire trouvée chez les gobelins et améliorée par les rebelles. Le but de leur périple, la cause de tant de leurs malheur, la menace pour leurs ennemis, ce n'était qu'un simple globe de cristal brillant d'une lumière bleutée, l'âme de son fils. Que n'avaient-ils fait, que ne feraient-il encore pour la protéger ...? Ils arrivèrent enfin vers leur porte de sortie. Effectivement, si l'édifice en lui même ne payait pas de mine - il ne s'agissait que d'une entrée souterraine qui menait à un trou dans la montagne où les "porteurs", des rebelles aux bras puissants, les attendaient autour d'une table - la cabine qui les descendrait au sol était en tout point conforme aux dires de leur guide : immense et solide. Un enchevêtrement de cordes et de planches suspendues à des poulies profondément ancrées dans la montagne qui laissait à penser que la Yavimaya leur était venu en aide lors de la construction. Après de rapides adieux de la part des plus sages et des remerciements fougueux de la part des plus jolies, les Exilés quittèrent leurs hôtes, et dans leur habitacle de bois, glissèrent le long de la montagne non sans crainte, tant les secousses, lorsque les porteurs reprenaient leur prise, étaient brusques. Se maintenant dans les airs de ses lourdes ailes et descendant lentement à la verticale, Aneleh surveillait la bonne manoeuvre des opérations, prêt à oublier sa fatigue et ses blessures si l'ascenceur lachait. Enfin ils touchèrent le sol, et après que tous aient quitté leur moyen de locomotion, celui remonta vers ses constructeurs. À leur gauche, vers le Sud, collé contre la montagne, leur futur havre de paix leur tendait les bras. Quelques lieux seulement les séparaient de la Yavimaya, et la plaine du Töt qui s'étendait à perte de vue, leur offrait le champ le plus libre de leur voyage. Pourtant, Ertaï hésita à mener la marche. Ils n'étaient pas vraiment seuls. Le sorcier ressentait plusieurs présences. Des rayonnants gardaient les abords de la forêt, pas assez prêt pour être inquiétés par ses habitants, mais assez pour pouvoir empêcher les corelliens d'y entrer avec la Mémoire de Sophian. Vers l'Est, émergeant des ruines d'un ancien village, un soldat solitaire errait, épuisé, sur son cheval, une main putréfiée encore plantée au bout de son épée. Lim-Dül et ses légions étaient passées par là. Puis Ertaï sentit de nombreuses présences vers le Nord, et se retournant, il découvrit une caravane semblable à la leur lorsqu'ils avaient quitté Corellia, à l'exception que celle-çi semblait bien plus... ténébreuse. Les émissaires du Qarn, menés par Khejallo, approchaient enfin de leur but, et vinrent à l'approche des corelliens. Les premiers réflexes de ceux-çi furent de se protéger, effrayés. Les derniers êtres des ténèbres qu'ils avaient rencontré avaient bien faillit leur coûter la vie. "N'ayez pas peur, lanca Khejallo en s'approchant, accompagné d'un homme aux yeux sombres et de hautes stature, il est vrai que notre apparence peut sembler repoussante, ou malfaisante, mais dans de tels cas de danger imminent pour le monde, notre âme à tous s'éclaircit et laisse de côté ressentiments, préjugés et conventions. Nous sommes une déléguation comme vous, et nous poursuivons le même but : notre survie." Ils étaient maintenant à la hauteur des exilés, et ceux-ci, que la voix rocailleuse mais profonde de Khejallo avait apaisé, pouvaient maintenant distinguer clairement leurs compagnons. Des esprits tourmentés et des âmes errantes fermaient la marche, plus pathétiques que terrifiants. Quelques anges aux plumes noires dévorés par les Tréfonds voletaient au-dessus du groupe. Le visage impassible, les yeux aussi sombres qu'un puit sans fond, ils semblaient prêts à changer d'avis à tout moment et à fondre sur les corelliens. Il y avait également dans le groupe des srânes, vies artificielles qui perduraient artificiellement depuis des centaines d'années, des êtres aux corps torturés qui peu à peu s'étaient donné une conscience, ainsi que des mercenaires jouant avec leur couteau, ou plantés sur leurs pieds, la main sur le fourreau de leur arme, un rat couinant mollement sur leur épaule. Menant la marche, enfin, Eilaroc, mercenaire chevronné exilé de Mercadia avec bon nombre de ses compatriotes depuis de nombreuses années, et Khejallo, le traducteur srâne, celui qui après des années de tâtonements et d'élevage de sa race, était né pensant, et même intelligent. "Continuerons-nous la route ensemble, maître sorcier ? demanda-t-il. _ Je crains que nous n'ayons un problème, emit Ertaï. Nos ennemis sont aux portes de la forêt. Ils nous attendent. Il est certain que nous sommes trop nombreux pour qu'ils nous attaquent, mais s'ils découvrent que nous avons ce qu'ils recherchent, ils essaieront de le voler ou de le détruire par tous les moyens. _ Je peux partir en éclaireur, déclara Aneleh, et les brûler avant que vous ne veniez. _ Vous en avez déjà beaucoup fait Aneleh, mais vous êtes trop faible après vos combats successifs pour que nous vous imposions une telle épreuve. Votre présence suffira à les dissuader, mais il ne faut pas qu'ils voient la Mémoire de Sophian. _ En ce cas cachons-le à leurs yeux." Eilaroc venait de couper court aux discussion. "Certains de mes compatriotes sont des sorciers compétents, commença-t-il, et si comme je le crois vous êtes en possession d'une partie de notre destin à tous, la moindre des choses est de la faire disparaître... dans les ténèbres. Les rayonants ne verront rien, si ce n'est une déléguation du Qarn nantie d'un brouillard aussi noire que la nuit." En quelques secondes, un être qu'ils ne connaissaient pas, et qui ne les connaissait pas, venait de les sauver. Trois sorciers se mirent donc à la tâche, et une gangue sombre et brumeuse entoura la cariole d'ébène où Edhon se calfeutrerait avec l'artefact tant convoité. Puis ils se remirent en route. Et aucun adversaire ne vint les attaquer. Tout au plus entendirent-ils les feulement suraigus des rayonnants furieux de voir ces proies potentielles trop nombreuses. Ils distinguèrent une de ces créatures qui foncait sans un bruit vers le ruines du village voisin. Le soldat solitaire en ferait bientôt les frais... "Il nous faut presser le pas, pensa Khejallo tout haut, chaque minutes qui passent nous rapprochent d'une catastrophe. Lim-Dûl semble avoir pratiquement lever son armée. Nous les avons aperçu qui pénétraient dans Otennin par les Cavernes Aveugles. Ils terminera de recruter ses troupes à l'intérieur, et qui sait où il ira lorsque il émergera aux abords de Tfosorcim." Pyor, qui écoutait consciencieusement, sentit ses cheveux se dresser lentement et douloureusement sur son crâne. Tfosorcim était peut-être son but, peut-être allait-il chercher de l'aide auprès de Norx et de ses slivoïdes. Et s'ils étaient tojours vivants là-bas, attendant l'heure de leur revanche... Enfin ils atteignirent l'orée de la forêt, qui paraissait bien calme. Trop calme. Aucun bruit animal ne venait percer le silence, aucun mouvement dans l'herbe. Même Aneleh n'osait pénétrer dans ce qui était pourtant sa demeurre. Un mercenaire se proposa de partir en éclaireur, et s'aventura entre les arbres. Il dépassait un saule courbé dans une posture d'étirement bénéfique... quand une troupe entière d'elfes armés sortit des fourrés en criant. De peur que les elfes ne les prennent pour des envahisseurs malfaisants, Khejallo s'interposa aussitôt. "Nous sommes amis ! cria-t-il. Aussi curieux que cela puise paraitre, nous avons en ce jour de l'empathie pour vous, et nous venons à la demande de Multani, et d'Aneleh ici présent. Nous venons pour le conseil, nous n'avons pas d'intentions hostiles. Pas cette fois-ci. _ Nous sommes au courant, lanca un elfe d'un air goguenard, l'Ange scruteur nous a prévenu. Nous venions vous acceuillir. " Et ils rangèrent tous leurs armes alors qu'ils les invitaient tous à entrer, les corelliens comme les âmes mortes, Ertaï comme Khejallo ou les anges noirs, avec seulement une pointe d'inquiétude réflexe pour certains. "Nous sommes définitivement sauvés, souffla Pyor. S'ils préservent la forêt avec autant de hargne qu'ils acceuillent leurs alliés, je prie pour ne jamais être leur ennemi." Aneleh pénétra à son tour en ce lieu qu'il n'avait pas vu depuis bien des jours maintenant, et salua au passage Myfa, le chef des éclaireurs elfes. Enfin, il était chez lui. Enfin tous étaient arrivés. Enfin le Conseil allait pouvoir réellement commencer. Enfin le destin du monde serait mis à jour. Enfin... Et walla. Plus que 2 chapitres après celui là et c'est fini pour la première extension... _________________ [ Edité par Corvis Le 02 oct 2005 ]
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