Hors Ligne Membre Inactif depuis le 10/10/2018 Grade : [Sorcier] Inscrit le 01/09/2004 | Envoyé par Corvis le Samedi 08 Octobre 2005 à 00:14 Un petit up...
Désolé ça avance pas beaucoup, surtout qu'il reste que deux chapitres... Je voulais continuer ce soir, mais j'ai eu trop de boulot et là j'ai vraiment pas la motiv, parce que vu que j'ai les idées mais que j'écris au fur et à mesure, j'en ai pour bien 2 ou 3h là... J'essaie de compléter ce week-end, promis.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 10/10/2018 Grade : [Sorcier] Inscrit le 01/09/2004 | Envoyé par Corvis le Mercredi 12 Octobre 2005 à 00:41 Bataille sur la côte
Le portable de Christian vibra. Riche idée qu'il avait eu de couper le son strident de son téléphone. Lui et trois de ses compagnons étaient calfeutrés dans les cartons d'un appartement en travaux au 1er étage, à moins de dix mètres d'une Jeep de l'armée, et il n'était pas question de se faire repérer. La zone était en quarantaine, et leur présence ici était si illégale, qu'ils pouvaient très bien se retrouver en prison, voire pire, renvoyés chez leurs parents. Il avertit par signes à ses comparses de surveiller les alentours, et il décrocha avec précaution. "J'écoute, chuchota-t-il le plus bas possible. _ C'est moi, lanca la voix à l'autre bout du combiné. _ Salut Thomas. On a toujours du mal à y croire hein ? Y'a une semaine on jouait aux cartes dans une salle de perm, et aujourd'hui voilà qu'on crapahute aux quatres coins de la France pour sauver notre jeu. _ Je sais, mais on a plus le temps de s'étonner. Y'a eu des secousses sismiques et des évènements bizarres à Sièvres, un village perdu je sais pas où. Apparemment une nouvelle brèche va s'ouvrir. Comment ça se passe du côté de celle de Paris ? _ On a du mal à croire qu'on est qu'à quelques kilomètres de la capitale. Ca tardera pas à être une ville fantôme, avant de devenir une base militaire. Pour l'instant on a de la chance, ils galèrent à faire évacuer toute la population, mais quand ils seront vraiment installés, on pourra pas rester sans être repérés, faudra qu'on se tire avant. E t toi de ton côté ? _ On est de plus en plus nombreux. Le bouche à oreilles marche très bien, les "preuves" de l'existence de Dominaria aussi, et curieusement même ceux qui pourraient en profiter et tout foutre en l'air paraissent concernés. _ Heureux de voir que ces saloperies de virus sont pas les seuls à proliférer... Comment elle va la petite qui... _ Mélody ?... Elle est morte. _ Merde... Fais chier... C'est vraiment la guerre... _ Ouais, va falloir être encore plus nombreux, les rayonnants commencent à prendre forme de plus en plus souvent. J'ai encore été attaqué hier, j'ai une belle estafilade à la joue. Et les correspondants coréens de Julien ont réussi à en tuer un. _ Putain, elles sont pas invincibles, ces merdes ! Comment ils ont fait ? _ Un cocktail Molotof. Apparemment elle craigne vachement le feu." La conversation fut interrompu par un comparse qui avertissait Christian d'un tumulte inhabituel parmi les militaires. Un soldat de base effrayé s'adressait à un gradé avec de grands gestes de mains. "Qu'est-ce qu'il se passe ? demanda Thomas de l'autre côté de la France. _ Un soldat vient d'avertir son supérieur que la brèche pulse plus violemment que d'habitude, qu'elle s'est entrouverte, et que l'on voit clairement ce qu'il se passe derrière. _ Et vous pouvez pas la distinguer de là où vous êtes ? _ Oh si mon pote, on a une vue imprenable sur la bête. _ Et alors ?" Christian ne répondit pas tout de suite, les yeux rivés sur la brèche. "Alors on est dans la merde..." Les bords de l'ouverture rougeoyaient, des rayons aveuglants fusaient de part et d'autres, des tourbillons d'énergie crevaient la surface, et de l'autre côté des créatures éthérées qui disparaissaient par intermittence fondaient sur des diables rouges déjà aux prises avec des êtres ailés et lumineux. L'Armée de l'Ombre était entrée en scène... À Corellia, rien ne se passait comme prévu. Il faut dire que rien n'avait été réellement prévu, et tous avaient du parer aux éventualités dans l'urgence. À présent, la bataille faisait rage, aussi bien dans l'enceinte de la Cité qu'à l'exterieur, et les anges et les corelliens avaient beau se battre comme des forcenés, leur courage ne tarderait pas à être insuffisant. Les shälämäks étaient partout, il en sortait sans cesse des failles béantes ouvertes sur des flots de lave. Des parcelles de ciel s'embrasaient constamment, laissant des Ken-Voshs s'infiltrer sur Dominaria. À l'exterieur, l'élite d'Enaira avait réussi à disperser quelque peu les rangs ennemis, mais souffrait de son inferiorité. Il y avait des combats partout, aux alentours de Corellia, sur les plages avoisinantes, près de la brèche, trop près de la brèche. Traverser cette ouverture était le but principal des shälämäks, il ne fallait pas risquer de leur faciliter la tâche. Il fallait passer à la deuxième phase. Partout des plumes carbonisées voletaient au milieu des cendres tourbillonnantes, des ailes fumantes gisaient sur le sol tandis que des têtes de shälämäks tranchées grésillaient en tombant. Enaira était toujours aux prises avec Zorat, tentant tant bien que mal d'éviter ses coups mortels. D'autres anges déjà étaient venus à sa rescousse, et il s'étaient embrasés en voulant percer l'armure du guerrier, périssant dans un torrent de flammes. Elles seule devait mener ce combat, et elle seule devait trouver le moyen de l'atteindre. Pour l'heure, sa jambe profondément entaillée, l'arcade brûlée, elle essayait de toucher Zorat à distance, mes ses projectiles, quand il n'étaient pas déviés d'un revers de lance, prenaient feu en touchant l'armure-volcan. À l'intérieur de la ville, le deuxième rempart résistait vaillemment aux assauts. Les pyromanciens tentaient d'atteindre les arbalétriers et les shamanes guidaient les vermines le long des murs, mais les défenseurs de la ville arrivaient tant bien que mal à contenir ces attaques. Seules les Ken-voshs qui apparaissaient au-dessus des remparts commencaient à devenir un réel problème. Elles attaquaient par les airs, fondant sur les corelliens tels des oiseaux de proie, et les anges devaient redoubler de vigilance. Serra venait de mettre un terme à un affrontement avec une de ces créatures, évitant sa lame enflammée et la tranchant de part en part quand, regardant la tournure que prenait les choses autour d'elle, elle compris que si de l'aide n'arrivait pas bientôt, malgré ce qu'elle avait prévu, ils ne tiendraient pas la cadence. Elle décida néanmoins de passer à la deuxième phase du plan. Il était temps. Alors que plus bas, le duel entre Stroehk et Fezall continuait, toujours plus violent, l'un évitant les flammes et l'autre les coups d'épée rageurs, Serra ferma les yeux, se concentra, et lanca un appel dans l'Entremonde. "Ouvrez les portails et déferlez. Il est l'heure..." Au même instant, Zorat se figea une seconde, assez pour qu'Enaira en profite et plante son épée entre deux plaques de sa jambe, lui entaillant profondément la cuisse dans un bref cri de douleur et de surprise. Ce fut assez douloureux pour qu'il reprenne ses esprits, et d'un revers de bras, éjecte l'arme et l'ange qui la tenait loin de son armure. Ses yeux étaient plus rouges et furieux qu'un volcan en éruption. Il avait compris. Il avait su ce que Serra préparait. Mais il était trop tard. Aux quatres coins du Champ de bataille l'espace se déchira sans un bruit dans un véritable concert de lumière. Le sol s'entrouvrit de puits bleus en de multiples endroits, des failles noires strièrent le ciel au-dessus des combats, des gouffres blancs apparurent derrière les Diables rouges, et l'Armée de l'Ombre réunifiée déferla sur ses ennemis. Des hordes de formes bleues, noires, blanches réunies dans une masse houleuse et cosmopolite qui prenaient l'ennemi à revers, émergeant de leurs portails dans le dos des shälämäks, sur les plages bordant la côte corellienne vers lesquelles l'ennemi avait été repoussé, au milieu même des duels qui opposaient l'élite d'Enaira aux premières lignes de Zorat, dans l'enceinte du premier quartier de la ville, où sévissaient vermines, shamanes et pyromanciens, tentant farouchement de prendre le quartier suivant, et tous les autres. Plusieurs dizaines de shälämäks furent tués sur le coup dans cette première attaque, déchiquetés par les lames éthérées et vivaces, et au moins autant furent emportés dans l'Entremonde pour faciliter les attaques de soldats de l'Ombre. Zorat, qui avait envoyé Enaira paitre une dizaine de mètres plus loin, pris le temps d'éviter la charge d'un dauthi avant de le broyer d'un coup d'épée, et consuma d'un souffle un soltari qui s'était accroché à son armure, laquelle semblait n'avoir aucun effet sur lui. Dans Corellia, le combat entre Stroehk et Fezall qui continuait rageusement sous un étal d'artisan en feu fut interrompu par l'arrivée de deux thalakos qui s'en prirent à la générale shälämäk. L'un deux fut bien vite carbonisé par la main incandescente de son adversaire, et l'autre, après avoir réussi à lui laisser une estafilade sur l'épaule, vit sa tête éjectée comme un bouchon de Champagne par la lance de Stroehk. Cet intermède permit à Fezall d'en découdre avec un guerrier shälämäk écumant de rage, et de répandre les entrailles d'une vermine qui lui plongeait dessus sur le sol fumant avant de l'envoyer brûler dans un brasier. Puis, sentant la présence de Stroehk derrière lui, il eu juste le temps de s'agenouiller et de se cambrer dans un grand mouvement chorégraphique, pour voir la lance de son ennemie passer devant son visage, lui brûlant les sourcils, et venir se planter dans le sol entre ses deux cuisses. Il voulut dans un même élan labourer le ventre nu qui s'offrait à sa vue, mais Stroehk, toujours agrippée à sa lance, sauta pour décrire un arc de cercle au-dessus de Fezall, et se retrouva de nouveau face à lui, prête à combattre. Fielok et Shaghnar, armés de leur faux respective, labourraient les champs ennemis, déversant sur la terre craquelée par la chaleur un sang bouillant comme de la lave. Un shälämäk qui avait eu la présence d'esprit de se baisser ne fut ps assez rapide face à la vivacité de Fielok, et se retrouva une faux plantée au somment du crâne, le fil sanglant de l'arme émergeant de sa bouche écartelée. Shaghnar, lui, faucha les jambes d'un groupe ennemi qui s'en prenait à l'élite toujours plus réduite d'Enaira. Les os craquèrent au niveau des genoux, les corps s'effrondrèrent, et les visages contemplèrent ces moignons sanguinolents qui n'étaient plus rattachés à ces jambes qui restaient debout, immobiles comme des êtres à part entière. La balance s'égalisait peu à peu. Avec l'arrivée surprise planifiée de l'Armée de l'Ombre, les corelliens et leurs alliés avait repris espoir et courage. On pouvait les surprendre. On pouvait leur faire mal. Mais cela ne suffirait pas. Ils étaient toujours en infériorité, et Zorat avait d'autres atouts. Alors qu'une dizaine de soldats dauthis, soltaris et thalakos se ruaient sur lui, permettant à Enaira de reprendre son souffle, et que son épée n'arrivait à les toucher tous, il hurla vers le ciel, et un torrent de flammes se propagea autour de lui dans un bref soubresaut, liquéfiant ses adversaires. Puis, le regard bouillant de rage, il lanca un appel silencieux vers son plan natal. Il fallait plus de troupes, et quelques secondes plus tard, c'est une marée de Ken-voshs qui se répandit dans le ciel. Des portails s'ouvrirent par centaines, et l'horizon ressemblait à la paroi d'une immense ruche de lumière écarlate. À nouveau les shälämäks reprennaient le dessus, laissant ces prêtresses ailées s'attaquer par grappes aux anges postés en altitude, fondant sur eux comme des piranhas sur un morceau de viande. D'autres apparaissaient au ras du sol, se précipitant sur les soldats de l'Ombre sans qu'ils puissent ne serait-ce que se réfugier dans l'Entremonde. Comme il venait de décapiter proprement un pyromancien trop préçis, Shaghnar vit apparaitre à un mètre de lui le portail de l'une de ces créatures, arme en main, prête à en découdre. Le soltari assura sa prise sur sa faux. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'à quelques centimètres de son visage s'ouvrit un autre portail, tourné vers la Ken-Vosh, qui luisait d'un éclat d'albâtre. Il en sortit un chevalier en armure qui plongea à la rencontre de son adversaire et l'empêcha d'attaquer le soltari. Shaghnar se retourna vivement, tracant un cercle avec sa faux pour éventrer le fantassin qui voulait l'attaquer par derrière, et contempla une nouvelle fois le champ de bataille et son ciel. Une myriade de portails éclatant s'ouvrait face à ceux des Ken-Voshs, comme une ruche concurrente, atténuant les couleurs agressives des ouvertures vers le Plan shälämäk. Les prêtres de Larsäk avaient réussi à ouvrir un passage dans l'espace, et tout ce que la plaine comptait de chevaliers, d'aventuriers, de rebelles échappés de Mercadia, se rua de concert sur ces ennemis universel. Ils sortaient du ciel sur des aigles apprivoisés, sur de petits dragons blancs rapides comme un souffle d'air, ils arrivaient à pied et se lancait à corps perdu dans la bataille. Leur foi et leur courage semblait innébranlables. De plus en plus de duels se profilaient, et les anges n'étaient plus contraints de livrer bataille à un contre cinq. Les épées se plantaient dans les nuques, les armes s'entrechoquaient, des griffes d'acier grincaient sur les armures de plattes, des casques volaient sous le choc des masses et des haches, parfois accompagnés de la tête qui les occupaient, des combat aux corps à corps finissaient à même le sol, et parfois dans la bouche béante et mijotante des failles de lave, mais les pelerins de Larsâk restaient nobles, et fiers, et pieux. Tous ces portails ouverts et ces passages à travers l'espace avaient redonné de l'énergie aux soldats de l'Armée de l'Ombre. Ils pouvaient repousser l'ennemi à distance, ou se dématerialiser pour éviter les coups. Certains envoyèrent des décharges d'énergie sur leurs adversaires. D'autres, dans une mêlée, se concentrèrent de concert pour déployer une énergie suffisante. L'espace saturé d'énergie se tordit un instant, puis se détendit dans un claquement en projetant plusieurs soldats shälämäks contre un monticule de pierres qui vola en éclat. Le combat avait repris entre Enaira et Zorat, mais l'ange était soutenu par une vague continue d'alliés ayant repéré le statut de chef du shälämäk, et que celui-ci avait du mal à contenir. Stroehk et Fezall bataillaient toujours, grimpant le long des escaliers qui menaient aux rempart du premier quartier, face au champ de bataille extérieur. Le corellien avait fort à faire avec le bras incandescent de son adversaire qui risquait de l'embraser à tout moment, tout en parant les coups de lance qui pleuvaient avec assiduité. Alors qu'ils ferraillaient à présent sur le chemin de ronde au-dessus de l'immense pont-levis de l'entrée, il dévia l'un d'entre eux qui vint frapper un créneau dans un son métallique, mais du se cambrer en arrière pour éviter une giffle enflammée, ce qui permit à Stroehk de lui asséner un coup à l'estomac avec le manche de sa lance, puis au poignet, ce qui fit voltiger son arme à plusieurs mètres derrière lui, avant de le propulser à terre d'un coup de bottes aux lanières de cuir parsemées de clous. La lance pointée vers sa future victime, elle aperçut un chevalier à dos de dragon qui s'approchait un peu trop en faisant tournoyer sa hallebarde. De son bras enflammé jaillit un jet brûlant qui transforma bien vite cet adversaire en carcasse fumante tournoyant en hurlant jusqu'à s'effrondrer sur le sol dans un craquement d'os. Le sang de Fezall ne fit qu'un tour et il profita de cette occasion pour saisir une écharde de bois grosse comme un poignard, la planter profondément dans la cuisse nue de Stroehk, et s'appuyer sur elle pour se relever d'un bond. Il la tenait toujours lorsque son regard croisa celui de la générale. Il pensait la déstabiliser et la faire hurler de douleur, mais elle ne bougea pas. Ses yeux exprimaient de la souffrance, mais elle restait figée. Alors, elle ouvrit la bouche, et il en sortit un souffle invisible et bouillant, presque compact, qui propulsa Fezall aux abords de son arme et le laissa à demi sonné, la peau rougit par la chaleur. Stroehk retira l'écharde d'un coup sec et un sang rouge vif s'écoula lentement de la blessure, le long de sa cuisse. "La pierre et notre coeur, railla-t-elle, la lave est notre sang. La montagne est notre mère et veillera sur nous." Fezall, reprenant ses esprits, attrapa son arme et retourna au combat en courant. À quelques mètres d'altitude au-dessus du rempart du deuxième quartier, Serra était au prise avec trois Ken-Voshs. Elle avait déjà arraché l'aile de l'une d'entre elle, et elle voletait péniblement, tentant désespéremment de rester en vol stationnaire pour continuer à combattre. Serra était attaqué de toute part et tentait tant bien que mal de parer tous les coups qu'on lui portait. Elle évita le tranchant d'une lame en faisant pivoter son corps à l'horizontale, et réussit à trancher la seconde aile de son assaillante qui chuta en hurlant dans une charette en feu, mais elle fut rapidement remplacée. À présent les forces étaient à égalité. La rage des shälämäks aurait peut-être le dessus, mais ils pouvaient tenir la distance. Pourtant il fallait plus que ça, beaucoup d'entre eux n'étaient pas préparés pour la guerre, contrairement à l'armée shälämäk, et sur la durée, ils ne parviendraient pas à en venir à bout. C'est alors qu'une épe lui transperça violemment l'aile droite que le miracle se produisit. Une Ken-Vosh la tenait, une autre s'apprêtait à lui décrocher la tête d'un coup de glaive, et soudain une forme qui avait du ressembler à un ange s'élanca du sol, et vint éclater la tête d'une prêtresse entre deux chaines rouillées. Celle qui tenait Serra fut tranchée en deux dans le sens de la longueur moins d'une seconde après. La créature qui se tenait devant la déesse tenait de l'ange, son visage même semblait doux bien que son corps soit dur comme pierre, mais son regard reflétait un profond désespoir et une détermination à l'extermination. Cette être avait vécu dans les Tréfonds. Serra se retourna. Si les circonstances s'y étaient prêtées, elle aurait pu pleurer. Des anges, des anges par centaines, par milliers, son peuple, envahissait le ciel comme un nuage vivant et hargneux. Certains écumaient de rage, l'âme encore noircie, d'autres rayonnaient comme au premier jour, mais tous volaient en cadence, l'arme au poing, déterminés à redevenir ce qu'ils avaient été. Vaël avait réussi. Il avait sauvé ses frères et soeurs des Tréfonds, il avait constitué une nouvelle armée, et c'est une masse grouillante d'ailes blanches et noires qui déferla sur le champ de bataille comme une pluie de plumes et d'acier. Serra se retourna vers cet ange exterminateur qui poursuivait sa besogne vindicative, et enfin l'espoir refit surface. Cette fois-ci ils étaient en supériorité numérique. Ils pouvaient combattre. Ils pouvaient gagner. Zorat arracha la tête d'un ange au passage alors qu'il se précipitait vers Enaira, et il continua de s'interdire une autre pensée. Ses ennemis avaient trouvé des alliés, ils l'avaient surpris grâce à l'Entremonde et l'Armée de l'Ombre, ils l'avaient surpris grâce aux passages ouverts entre Larsäk et la côte, mais il avait prévu l'arrivée de ces nouvelles troupes, et il ne laisserait pas le loisir à ses freluquets incapables de se battre le loisir de le surprendre encore. La supériotité numérique ne prouvait rien. Il avait pour lui la supériorité tactique, la supériorité d'expérience, la supériorité de la rage. La guerre était sa vie, son oeuvre, et ces "vaillants héros" ne pouvaient prétendre le battre sur son propre terrain. Il fallait faire basculer à nouveau la chance de son côté. Il laissa le soin à plusieurs de ses soldats de s'attaquer à une Enaira de plus en plus contusionnée et couverte de plaie, et il s'empara de l'esprit d'un de ces pyromancien. Il fallait un sacrifice pour que ce sort marche, celui qui le lancerait périrait, et il n'était pas question ni pour Zorat, ni pour son peuple il en était sûr, qu'il meure aujourd'hui pour leur venir en aide. Le pyromancien possédé perdit d'abord l'udage de ses yeux, liquéfiés de l'intérieur, signe de la possession, puis,sous l'empris de son maître, il se mit à psalmodier des paroles barbares et rugueuses, alors que sa peau fumait, que ses vêtements se consumaient sans flammes. Bientôt les paroles se firent scandées, et le feu commença à roussir ses poils. Quand une mélopée frénétique commença à sortir de sa bouche tordu par la douleur, il s'embrasa de la tête au pied, continuant de gesticuler alors que le corps de cette poupée humaine était dévoré par les flammes. Un grondement sourd émergea du sol, alors que celui-ci tremblait. Un grondement qui se fit bientôt assourdissant, et la terre calcinée vibra de plus belle. Il semblait qu'une effroyable et gigantesque créature venue du fond des âges et du fond du monde allait éventrer le sol et jaillir hors de la lave. Mais ce n'est pas une créature vivante qui jaillit. Le sol, au lieu de s'éventrer, s'éleva, formant une protubérance qui ne cessait de grandir. Ce fut bientôt une colline noire, puis une montagne craquelée striée de veines rouges d'où suitait de la lave. Le pic de cette montagne creva, projetant quelques rochers à son pied, et la lave commença à se déverser. Une marmite terrestre déversant sa soupe incandescente n'allait en rien favoriser les shälämäks, mais c'est alors que l'impensable se produisit. Le cratère explosa. Dans une déflagration assourdissante, le bord de la marmite éclata, éjectant non seulement roche, et lave, mais également un gigantesque nuage de cendre noire comme l'ébène qui se répandit dans le ciel, engloutissant les combattants qui s'y trouvaient. Alors que le nuage cessait de monter, le cratère continua à cracher sa poudre noire sans discontinuer. La cendre allait retomber en pluie sur le champ de bataille. Bientôt une vague de ténèbres allait s'abbattre sur la côte corellienne. Bientôt une nuit artificielle et irrespirable allait tomber. Dans quelques secondes, tous seraient dans l'obscurité la plus totale... Walla. C'est trop cool d'écrire des chapitres bourrins. Je m'éclates
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 31/12/2006 Grade : [Nomade] Inscrit le 19/08/2005 | Envoyé par yakimaru le Mercredi 12 Octobre 2005 à 12:06 toujours aussi exellent.vivement le dernier chapitre.
pas de fautes apparentes meme si certaines cartes sont un peu trop puissantes par contre l'affichager a quelques problemes.des fois je vais sur la page et je ne vois quue certaines cartes.
___________________ guns can't kill what soldiers can't see - The arcade fire, Haïti
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 22/09/2015 Grade : [Sortisan] Inscrit le 05/06/2003 | Envoyé par benrom le Mercredi 12 Octobre 2005 à 14:14 J'adore Fureur de Zorat.
Tu peux me dire où t'as trouvé l'illustration, stp ?
___________________ BEN & ROM
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 10/10/2018 Grade : [Sorcier] Inscrit le 01/09/2004 | Envoyé par Corvis le Mercredi 12 Octobre 2005 à 16:21 yakimaru, à mon avis c'est ton ordi, ça me fais la même chose quand j'ai trop de trucs ouverts...
Sinon, dis-moi quelles cartes tu trouves trop puissantes, ça m'intéresse. benrom, alors ça... Regarde dans le topic Sites d'images, t'as un site avec tous les illustrateurs de Magic, et certains ont un site. Il doit y avoir le site de Bob Eggleton, c'est peut-être là que je l'ai trouvé. Sinon regarde sur pen&paper.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 22/09/2015 Grade : [Sortisan] Inscrit le 05/06/2003 | Envoyé par benrom le Mercredi 12 Octobre 2005 à 19:44 Thanks !
___________________ BEN & ROM
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 31/12/2006 Grade : [Nomade] Inscrit le 19/08/2005 | Envoyé par yakimaru le Mercredi 12 Octobre 2005 à 20:59 il y a pas de cartes specialement puissantes,c'estt plus une impression génerale.mais incinération et pulsion selon zorat sont assez balézes.
___________________ guns can't kill what soldiers can't see - The arcade fire, Haïti
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 10/10/2018 Grade : [Sorcier] Inscrit le 01/09/2004 | Envoyé par Corvis le Mercredi 12 Octobre 2005 à 21:37 Incinération existe déjà, c'est une réédition, donc arrange toi avec Wizards
Fureur selon Zorat, je me suis basé sur des cartes de blast à déjà existante, regarde, tu verras elle est pas si puissante que ça.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 10/10/2018 Grade : [Sorcier] Inscrit le 01/09/2004 | Envoyé par Corvis le Mercredi 19 Octobre 2005 à 21:01 Oulah, l'est carrément en deuxième page...
Allez, zou, dernier chapitre Révélations " Allons mes amis " dit calmement Yhano " ne nous disputons pas. Que penserait la forêt de nous ? Nous veillerons sur ces arbres tous les trois" Depuis une dizaine de minutes, un auditoire hétéroclite et silencieux écoutait avec attention les contes de Boisbleu. Des enfants corelliens, elfes, taalrum, et mêmes des petits sylvins se gorgeaient, les yeux écarquillées, des paroles d'Ydnomerb la centaure. Elle avait pris l'initiative de leur raconter des histoires merveilleuses, pleines de farfadets malicieux et de dragons enrhumés, et la plupart avait oublié le danger qui rôdait autour. Les rayonnants étaient de plus en plus nombreux à encercler la forêt, et bien qu'il ne faisait aucun doute qu'ils ne parviendraient pas à entrer, la peur planait. Les adultes aussi ne pouvaient nier leur appréhension et leur frayeur, mais la situation était assez complexe comme cela pour éviter de perdre le contrôle des évènement. Aussi chacun se forçait à ne penser qu'au Conseil et à leur présence ici, et la forêt était devenu une communauté cosmopolite, où les différences et les divergences n'existaient plus. C'est ainsi que des sylvins vaquaient à leurs occupations et discutaient entre eux, croisant des taalrums enseignant à des corelliens quelques rudiments du maniement de hache, alors que des faeries aidaient les archers elfes à chasser en exhalant des odeurs exotiques pour attirer les oiseaux, et que Systus et ses guerisseurs s'occupaient à soigner des mercenaires du Qarn dont la composition fragile avait malgré tout souffert des Tréfonds. Pyor, lui, conversait avec un orc rebelle qui avait laissé sa garnison derrière lui (le traité de paix avait été signé et la "coalition" des orcs, gobelins et viashinos s'était depuis ce matin attaqué aux rebelles). Ertaï, Edhon et Khejallo, quand à eux, s'occupaient à emmagasiner dans la Mémoire de Sophian et son anneau assez d'énergie pour lui permettre d'être réifié pour de bon, et de leur donner les informations auxquelles il avait eu accès. La plupart des anges des Tréfonds avait finalement rejoint leurs frères et soeurs d'Agima. Malgré tout, il restait des solitaires, et malgré les efforts d'Aneleh, qui prenait son rôle de médiateur très au serieux, ils semblaient n'être là qu'en tant que simples figurants. Les anges d'Agima et les pelerins de Larsäk, les exilés corelliens et les faeries de la côte, les srânes difformes et les valeureux mercenaires du Qarn, les fiers taalrums des montagnes d'Otenin, les sylvins et les centaures de Boisbleu, tous étaient enfin réunis pour le Conseil. Ne manquaient à l'appel que les élus du Vrai Monde, leur monde originel à l'énergie terne et grise, dont ils venaient de faire la découverte. Puis le silence fut demandé. Multani se leva de l'immense souche qui lui servait de siège et demanda le calme. Le Conseil pouvait commencé, ils étaient arrivés. Tous se tournèrent vers l'endroit que pointait son doigt, ils virent ceux qui jouaient avec leurs vies chaque jour... et il les trouvèrent bien moins impressionnant que dans leurs songes... Encadrés par Rayne et Barrin, Erik et Martin firent leur entrée dans la forêt qu'ils ne connaissaient alors que sur des bouts de carton. Ébahis, voire hallucinés, ils contemplèrent cette assemblée multicolore et bigarrée avec l'émerveillement effrayé d'un enfant pour sa première sortie au cirque. C'est alors que, les uns après les autres, tous s'agenouillèrent devant ces héros malgré eux, ces élus qui venaient du monde créateur, et qui devaient sans nul doute posséder des pouvoirs bien plus puissants que les leurs. Les magikers, déjà impressionés par un tel univers où ils se sentaient comme des vers dans un fruit, furent considérablement génés et soufflés par ce déferlement de respect presque innoportun. Erik s'approcha de l'oreille de Martin et lui souffla : "Tu crois que si tu me pinces très fort, je vais me réveiller ? _ À mon avis, lui répondit son compagnon, tu te réveilleras pas même si je te file une grande baffe, et pourtant c'est pas l'envie qui m'en manque pour nous avoir embarqué là-dedans. _ Je t'emmerdeuh..." La voix rauque et profonde de Multani les fit sursauter. "Approchez, mes enfants, approchez, déclara-t-il, vous semblez aussi impressionné par notre monde que nous l'avons été par le vôtre." Et alors qu'ils se chamaillaient à voix basse pour savoir si ce sylvin était bien Multani ou plutôt Verdeloss, il continua : "Vous êtes à présent les représentants de votre monde, et vous êtes là pour décider de la marche à suivre quand nous saurons qui est notre ennemi et ce qu'il nous veut. Le Conseil peut commencer." Les représentants des différentes races, des différents énergies de mana s'avancèrent alors pour former un cercle, tandis que les autres protagonistes restaient à quelques pas pour écouter les discussions ou continuaient à vaquer à leurs occupations. les deux adolescents se placèrent au côté de Multani, bientôt rejoints par Ertaï et Edhon, représentants les côtes et l'océan. Puis vinrent Thesys le sylvin et Kiré le centaure, émissaires de la forêt de Boisbleu. Puis Khejallo, le traducteur srâne des marais du Qarn, s'avança, accompagné du mercenaire Eilaroc. Lorsque Meät, un des chef de clans taalrum d'Otennin, s'avança à son tour, un homme sortit de la foule et marcha à ses côtés. Un homme dont le visage était inconnu. Pourtant les anges, à son aproche, frémirent instinctivement, sans raison. Ils le connaissaient. "Qui donc êtes vous ? demanda calmement Multani. D'où venez-vous et qui représentez-vous ? _ Je suis celui que je désire être, maître sylvin, et au son de sa voix certains anges eurent un mouvement de recul. Je n'ai eu ce visage que pour entrer dans la forêt sans être exécuté sans avoir pu justifier ma présence. Pourtant je vous assure que mes intentions sont pacifiques. _ Prouvez le nous. Montrez-nous votre vrai visage." L'homme eut un instant d'hésitation, voyant les anges autour de lui se laissant aller à la nervosité. Puis il prit son visage dans ses mains... et le retira. Le masque qui lui collait à la peau et lui donnait l'apparence d'un autre repris son apparence métallique, et lui reprit l'apparence de celui qu'il était. Trom, un des sages shälämäks au service de Nit-Ruot. Certains anges, horrifiés par cette apparition, ne purent s'empêcher de trembler, et en quelques secondes, plusieurs Cupidon entouraient Trom. Les Cupidons étaient des anges qui avaient vu, il y a des siècles, lors du recouvrement par Rajh, leurs corps fusionner avec des litiques, des créatures de Rajh qui pouvaient s'attacher à des corps humains comme des parasites. Depuis lors, les Cupidons pouvaient eux aussi s'attacher à un corps, et enlever à son possesseur toute vélléité de violence ou de sacrifice dévastateur tant qu'ils ne le quittaient pas. Et ils étaient prêts à montrer leur savoir faire sur le champ. "Je n'ai aucune intentions hostiles, enchaïna rapidement Trom, je suis venu seul. Grâce à ce masque des guerriers caméléons, j'ai pu m'enfuir du plan et vous rejoindre. Peut-être ai-je suivi le mouvement de foule lorsque nous avons pillé, lorsque nous avons attaqué le royaume des anges, et ma présence ici fait également office d'amendement. Mais aujourd'hui mon peuple veut réduire des univers entiers à néant, sans qu'il en sache lui même la raison, et cela n'est pas acceptable. J'ai trahi mon clan pour vous rejoindre, alors croyez moi quand j'affirme être pacifique. Je suis de votre côté à présent. _ Vous avez trahi votre peuple, lui dit un Cupidon avec méfiance, comment pouvons nous être sûrs que vous ne nous trahirez pas non plus ? _ Nous n'avons pas le temps pour la méfiance et les préjugés, le coupa Multani. Une fois de plus nous devons oublier nos différences, une fois de plus nous devons être unis. Accordons-lui le bénéfice du doute. Maitre Trom, vous faites à présent parti de notre Conseil. Vous serez donc pacifique jusqu'à preuve du contraire. Mais en cas de trahison, croyez que vous serez exécuté sommairement et sans préavis. _ Je n'en doute pas, maitre Multani." C fut alors au tour de Systus de s'approcher. Serra, Enaira, ou même Vaël, qui combattaient à Corellia, n'avaient pu représenter Agima, et l'herboriste En-kor était seul à siéger au Conseil. Pourtant, Ertaï, Barrin et Rayne, ressucités qu'ils étaient, ne purent s'empêcher de sourire. Eux savaient que l'illustre représentant dont la présence manquait cruellement n'allait pas tarder. "Seul... émit Multani d'un air désolé. Un dernier représentant manque donc malheureusement à l'appel... _ Non, fit une voix dans la foule, il a simplement été retardé par un dénommé Lim-Dûl et son armée de mort-vivants et autres esprits en tout genre. Et d'ailleurs, dès ce Conseil fini, il aimerait énormément être soigné comme il le mérite. Contrairement à Multani, que cette voix ironique et posé ne manqua pas de faire sursauter, les deux magikers ne pouvaient savoir à qui elle appartenait. Pourtant, lorsque la foule s'écarta et que le possesseur de cette voix apparut enfin, leurs machoires se décrochèrent, et il le reconnurent tout de suite. Le doute n'était plus de mise. Il l'avait vu tant de fois sur leurs cartes, tant de fois ils avaient apprécié ses aventures, et aujourd'hui, il était là, en chair et en os, devant leurs yeux, les habits déchirés, parsemé d'écorchures et de plaies bénignes, mais n'ayant rien perdu de sa superbe et du courage qui émanait de lui comme une aura invisible. Probablement le plus grand héros que Dominaria ait porté. Gerrard Capashen. Lui aussi avait été ressucité, et bien que nul ne comprenne pourquoi il avait mis tant de temps à venir, tous se réjouissaient de l'intégration d'un tel héros dans le Conseil. Multani s'inclina humblement en souvenir de leur passé commun, et Gerrard, réprimant une grimace de douleur, fit de même. Puis il alla s'asseoir à côté de Systus, laissant sur son passage quelques gouttes vermeilles s'étioler dans l'herbe. "Veuillez excuser mon retard, lanca-t-il, un léger sourire en coin, et mon état assez lamentable, je dois l'avouer, mais j'avais été envoyé comme maître d'oeuvre des finitions d'un projet que je pensais oublié, dans un lieu que je croyais détruit. Et autant dire que je suis allé de surprise en surprise, puisque ma venue a été retardée par un croque-mitaine blafard que j'imaginais mort depuis des siècles. Mais bon, après tout, j'étais moi même mort depuis des siècles... Bien sûr ce, à ce que j'ai compris, il s'agit une fois de plus de sauver le monde, sauf que cette fois nous ne connaissons ni notre ennemi, ni ces intentions... _ C'est exact, repris Multani qui avait patienté pendant cette longue excuse, le principal avant de partir à la quête de réponse chez l'Oracle étant de protéger notre monde de l'invasion des maladies, des rayonnants, et certainement des shälämäks. Même si, comme je l'espère, ils échouent à Corellia, ils ne s'arrêteront certainement pas là. Les brèches doivent être gardées et sécurisées. Il faut nous déployer à Larsäk, à Corellia, aux alentours de la forêt, à Boisbleu, partout où les maux en provenance du Vrai Monde pourraient nous attaquer. _ Ils ne viendront pas, contredit Thesys, Boisbleu est trop bien protégée depuis les évènements de la guerre de l'Ombre. _ Aucun endroit n'est trop bien protégé, Thesys ! La bataille qui se déroule en ce moment à Corellia et qui pourrait fort bien signer notre perte est là pour nous le rappeler. Nous devons nous protéger par tous les moyens. _ De notre côté, l'interrompit Martin avec une timidité impressionnée, nous avons commencé à nous battre dans notre monde. L'épidemie de virus peut être enrayée, et nous pouvons forcément combattre les rayonnants sur leur terrain, quand ils ne sont pas encore aussi puissants qu'ici." Martin était presque gêné de voir autant de héros l'écouter attentivement comme si chacune de ses paroles était une vérité importante, quand un cri dans la foule interrompit le déroulement du Conseil. "Ca y est ! criait Pyor, ça y est ! La Mémoire de Sophian est opérationnelle. Elle peut recevoir le savoir et la conscience retenues dans l'anneau..." Et alors qu'Edhon se précipitait vers l'unique relique qui restait de son fils, Multani fit venir l'anneau de connaissance. La mère de Sophian se placa au centre du cercle du Conseil, et alors que tous étaient attentifs, elle plaça l'anneau contre la paroi de verre et l'entité pris vie. "Qui est notre ennemi, demanda Multani, comment se nomme-t-il, et que veut-il ?" Et la Mémoire de Sophian leur répondit dans un souffle sonore : "Mère... Lumière..." La suite dans l'extension EXTERMINATION... Tadamm... _________________ [ Edité par Corvis Le 21 oct 2005 ] [ Edité par Corvis Le 21 oct 2005 ] [ Edité par Corvis Le 02 nov 2005 ]
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 10/10/2018 Grade : [Sorcier] Inscrit le 01/09/2004 | Envoyé par Corvis le Dimanche 23 Octobre 2005 à 22:03 Meuhhhh, ça intéresse plus personne alors ?
Et dire que j'étais en train de faire les préconstruits...
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 19/09/2012 Grade : [Modo Forum] Inscrit le 28/12/2004 | Envoyé par kamikazeur le Dimanche 23 Octobre 2005 à 22:28 meuh na c'est tres bien continue mm si le coin en bas a droite de cangues de racines est bizarre , un bout de noir en trop ...
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 26/09/2023 Grade : [Druide] Inscrit le 27/07/2005 | Envoyé par NeoC le Dimanche 23 Octobre 2005 à 22:47 Bon alors comme monsieur boude, on va critiquer un peu
- Le 5 dans la capa de l'elfe du boibleu ne doit pas être en mana. - il n'y a pas besoin de dire "à tous les joueurs" dans la capa des précepteurs matérialistes ('fin, je crois ^^'). - sylvins des boisbleu => l'endurance du Sylvins est égale au nombre de marqueurs fluides plus un. - pétales d'écumes )=> nan mais c'est quoi cette bande blanche autour de l'image ??? Oo Voigna, c'est à peu près tout J'ai hate de voir les préconstruits ^^. _________________ [ Edité par NeoC Le 23 oct 2005 ]
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 10/10/2018 Grade : [Sorcier] Inscrit le 01/09/2004 | Envoyé par Corvis le Dimanche 23 Octobre 2005 à 23:46 Kamikazeur = pinailleur !
Neo-C : - ben faudra que je corrige ça - c'est le texte officiel j'ai rien changé - j'hallucine autant que toua. Qu'est-ce qui s'est passé ?... - ben faudra que je corrige ça Merci de ces critiques pinailleuses et constructives
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 10/10/2018 Grade : [Sorcier] Inscrit le 01/09/2004 | Envoyé par Corvis le Lundi 31 Octobre 2005 à 15:26 Oulah, il était temps...
Hop là, les préconstruits ... Armure-volcan rare 2 Troupes de fantassins shälämäks unco 2 Dernier assaut unco Fureur de Zorat rare 2 Incinération commune Larmes de Stroehk unco Pulsion selon Zorat unco 2 Guerrier caméléon commune Esclave des puits de mana commune Armée en marche unco 2 Eclaireur shälämäk commune 2 Choc commune Désintégration commune Foudre unco 2 Pluie de pierre commune 2 Aura des forges shälämäks commune Mur de chair commune 2 Voleur shälämäk unco Proxénèthe de Yaxofa unco 2 Sorcier des mornes vallées Assemblée shälämäk unco Trom, sage et voyant Voilà le premiers préconstruits, un rouge blast violent qui s'appuie sur la rage des shälämäks, LES grands méchants de Lumière Sombre, avec des sorts de blast rapides et des créatures agressives, et puis quelques moyens de faire du mana en plus pour achever l'adversaire le plus vite possible avec un gros gros sort violent style Fureur ou Assemblée... La suite plus tard
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 27/06/2007 Grade : [Sorcier] Inscrit le 20/07/2004 | Envoyé par MaGoS le Lundi 31 Octobre 2005 à 19:14 Magnifique
La flemme de tout lire, j'ai survolé, mais ce que j'ai vu est splendide Par contre dans le preco, dans Fureur de Zorat t'a oublié le "peut" dans la capa à mot clé Allez, bye, et continue comme ça !
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