Ne pas sombrer dans le racisme, how to ?

Ben, que l'article qu'il cite soit éventuellement mauvais, je veux bien, mais ça ne l'excuse pas pour être mauvais lui-même.
Je ne vois pas tellement en quoi je le caricature, sinon.

Le mécanisme qui à partir des 50 gènes du chromosome Y, pour une vingtaine de protéine produite (ce qui est très peu) arrive à la différenciation sexuée est bien compris. A un moment où un autre, dans ton explication une des protéines portée par ce chromosome doit intervenir dans le mécanisme. Et là, ça va devenir un peu compliqué d'expliquer comment des mutations au hasard vont permettre à ces molécules d'avoir une influence sur l'expression des gènes cités, alors qu'ils sont a priori originellement asexué. Pas impossible, mais ça commence à faire de sacrés hypothèses ad hoc tout de même...

Les gènes qui assurent la construction des muscles sont bien asexués, non? Et pourtant leur expression est bien régulée en fonction du sexe de l'individu.
Et sinon, le principe de l'évolution c'est quand même que des mutations au hasard arrivent à avoir une influence sur des phénotypes, alors je ne vois pas vraiment où est le problème. Evidemment que seule une  mutation liée au chromosome Y sur des millions va avoir une influence durable sur l'expression d'un gène "asexuée", mais sur l'échelle temporelle de la sélection naturelle, c'est largement suffisant. Il n'y a pas d'hypothèses ad hoc là dedans, juste le constat que d'un point de vue théorique il n'y a rien qui indique que le fait qu'on partage les mêmes gènes empêche que la différentiation entre les sexes affectent le cerveau.
responsables de la différentiation mâle-femelle est circonscrite à des éléments très spécifique (seins, organes reproducteurs, etc) je veux bien te croire. Mais l'auteur ne fait ça nulle part.

Surtout que bon, le système narratif mis en place par ce genre de raisonnement est si facilement modifiable de façon ad hoc, que la falsifiabilité et la psychologie évolutionnaire, ça me semble être difficilement compatible.

Pas forcément. Si la perspective évopsy permet de faire des prédictions vérifiables (en neurosciences ou en génétique par exemple) dont on aurait pas eu l'idée autrement, alors c'est un programme de recherche tout à fait scientifique. Je ne dis pas qu'elle en a fait jusqu'ici (parce que je n'en sais rien), mais en principe rien ne l'interdit.

[ Dernière modification par gedat le 26 jun 2013 à 15h11 ]

La position de l'article n'est pas du tout que l'evopsy c'est de la merde en soi, c'est un attaque assez spécifique contre les conclusions que les evopsys tirent sur les différences entre sexe. Et tu comprends mal mon argument, en effet rien ne dit que c'est impossible, mais le problème c'est que rien n'indique que ça soit le cas... Là encore dans le cas des msucles on a un mécanisme décrit qu'on peut vérifier.

Si on reprend encore le cas de l'article précédement cité, et qu'on passe sur tous ces autres défauts, l'evopsy devrait amener à deux possibilités distinctes : les deux types de comportement sont génétiquement présent chez le mâle et la femelle, l'environnement fait s'exprimer l'un ou l'autre - ou bien les types de comportement sont différencié sexuellement au niveau génétique. Notons que dans les deux cas, on a une conclusion qui est de l'evopsy, et qui d'ailleurs, a sûrement une part de vérité, aussi minime soit-elle.
Peut-on trancher entre les deux ? Ca paraît difficile. Quelle hypothèse devrait-on choisir par défaut ? Ce que dit l'article c'est que les evopsys ont tendance à choisir la deuxième par défaut, alors qu'on devrait choisir la première. Et ça me paraît assez clair au vu de nos connaissances actuelles. En effet, nous sommes sûr que l'environnement a des conséquences sur la formation de ce genre de compétences, en revanche, les preuves d'une différenciation génétiques à ce niveau sont à ma connaissance très floues. Pour le supposer, il faut donc bien une hypothèse supplémentaire.

Et pourquoi est-ce que la première hypothèse devrait-elle être choisie par défaut? J'ai du mal à voir comment l'article soutient ça.

Le 26/06/2013 à 22:41, gedat avait écrit ...

Et pourquoi est-ce que la première hypothèse devrait-elle être choisie par défaut? J'ai du mal à voir comment l'article soutient ça.

C'est pourtant exactement ce qu'il écrit dans sa conclusion.
Bref, pour changer de sujet cultures-genre.com/2013/05/28/de-linconvenient-detre-feministe-en-librairie-jeunesse/

 je trouve le therme "racisme" raciste. Le noir et le blanc (tout comme le jaune d'ailleur) sont de la même race, on devrais dit Négrophobie pour ce qu'on appel racisme quand il s'agit des noirs mais le mots nègre de la part d'un blanc ça ne passe pas.. pourquoi?

[ Dernière modification par madmerfolk le 02 jui 2013 à 16h35 ]

Jveux pas m'avancer, mais c'est "peut-être" lié à l'histoire du mot nègre.
Et encore en français c'est un peu moins grave, grâce à Senghor, Césaire et leurs potes.

Le 02/07/2013 à 16:19, corum avait écrit ...

C'est pourtant exactement ce qu'il écrit dans sa conclusion.
Bref, pour changer de sujet cultures-genre.com/2013/05/28/de-linconvenient-detre-feministe-en-librairie-jeunesse/
 

En gros, elle sait mieux que les parents ce qu'ils doivent acheter, Charlotte aux fraises est trop sexualisée et si 95 % des gens n'en ont rien à secouer de ses lubies, c'est pas à elle de changer mais à tout ce monde là.

Boris, RAS.

 

Le 02/07/2013 à 16:53, Borislehachoir avait écrit ...

En gros, elle sait mieux que les parents ce qu'ils doivent acheter, Charlotte aux fraises est trop sexualisée et si 95 % des gens n'en ont rien à secouer de ses lubies, c'est pas à elle de changer mais à tout ce monde là.

Boris, RAS.

Quelle drôle d'idée de vouloir changer le monde.

Si le changement passe par le féminisme, je trouve le monde très bien tel qu'il est.

Boris, accessoirement le changement quand 90 % des gens n'en veulent pas, c'est la dictature.

Ah oui, elle a vraiment une attitude dictatoriale parce que ... gné ?

Parce qu'on en a rien à foutre de comment une connasse qui n'a probablement pas d'enfants estime que les autres doivent éduquer les leurs.

Boris.

Donc elle a pas le droit de donner son avis parce qu'elle est pas d'accord avec toi ?
Je t'ai connu plus ouvert d'esprit Boris, mais visiblement ça s'arrête au féminisme.

Elle a le droit de donner son avis, moi je peux donner mon avis sur comment un skieur doit s'y prendre et je pense que les skieurs s'en foutront.

Boris.

Sauf qu'en l'occurence tout le monde ne se fout pas de ce qu'elle dit, tu t'en fous (enfin non même pas vu que ça a l'air de sacrément te déranger). Il y a plein de parents qui sont d'accord avec elle, et un certains nombres qui peuvent changer d'avis en lisant ce genre de textes.
En plus j'ai du mal à voir en quoi être parent donne une expertise absolue. D'ailleurs, à propos de ta comparison merdique, s'il se trouve que tu es ingénieur et que tu as étudié l'aérodynamisme des skis ou quelque chose du genre, et que tu conseilles telle forme plutôt que telle autre, ben bizarrement, y'aura des gens pour prendre en compte tes arguments.

Et en plus dans ce cas, personne ne t'accusera d'avoir une attitude dictatoriale...