Topic Cinéma

Donc si j'ai bien compris, avec ton comm et la bande-annonce, les scénaristes ont pondu un passé au major (et un film autour, vu comment ils insistent dans la BA), en se basant sur la scène de fabrication du corps du major, qui est juste un détail pour faire un générique dans le film de Oshii?

Manu, ça vend du rêve.

Tu pourrais mettre un spoiler quand tu spoil.

Pas vu, pas des masses envie de le voir (surtout que pour aller au ciné depuis ma cambrousse c'est tout une expédition donc j'essaye de me limiter). Sinon, hors ciné, t'as lu Ashita no Joe, brutal ?

J'ai été voir le film hier.

Le 04/04/2017 à 15:58, brutal2luks avait écrit ...

Spoiler :

Putain mais ils ont pas pu s'empêcher de mettre un méchant quoi! Un méchant qui parle de terroriste. Sérieux, fait chier, merde.
Ca et donner un passé au major. C'était un pari et pour moi il est perdu.

 Je n'ai vu aucun Ghost in the shell (si un jour j'en ai l'occasion j'en profiterais, mais ce n'est pas dans mes priorités), mais je trouve que le film en temps que film s'en sort très bien,

Alors, c'est un peu ce que je disais à la fin de mon post. Quand on ne connait pas l'anime et qu'on va voir un blockbuster, oui le film s'en sort très bien. C'est à mon sens un bon blockbuster, mais c'est un blockbuster, alors que l'anime est assez austère et philosophique, soulève beaucoup de questions et donne peu de réponses. Et je demandais de toute façon pas un copier-coller d'un film de 1995, c'est sur qu'il fallait l'actualiser. Mais ce qui a été ajouté est très en dessous de ce qui a été écarté.



@Crutch : je me suis fait offrir les deux premiers tomes à Noël et j'ai eu un peu de mal à accrocher au début, ça a quand même un côté un peu vieillot. Comme je l'avais dit quand on en avait parlé, un truc qui me rebute de base pour les mangas c'est l'absence de couleurs et parfois le manque de rigueur du dessin, et on retrouve un peu ça dans cette série, au moins au début.
Cela dit, c'est vrai que c'est sympa et que le thème me parle, donc au final je me suis laissé prendre et j'ai apprécié. J'ai acheté et lu le 3, puis il y a eu mon anniversaire et j'ai eu une montagne de BDs à lire alors je suis passé à autre chose. Mais c'est toujours dans la liste des trucs à m'offrir pour mes proches et je me remettrais probablement dedans quand j'aurais un peu plus de temps pour moi.

Pour continuer dans le HS, mon coup de coeur BD de ces derniers mois c'est Niourk de Olivier Vatine. C'est l'adaptation du roman de Stéphane Wul que je ne connaissais pas mais qui serait l'un des pères de la SF en France.
Les trois tomes sont magnifiques le dessin et les encrages sont vraiment très soignés et posent de superbes ambiances. Il y a énormément d'idées et Vatine n'a pas peur d'adapter certains éléments du roman aux codes actuels pour donner plus de force au récit. Vraiment top.
 

Pour continuer dans le HS, mon coup de coeur BD de ces derniers mois c'est Niourk de Olivier Vatine. C'est l'adaptation du roman de Stéphane Wul que je ne connaissais pas mais qui serait l'un des pères de la SF en France.
Les trois tomes sont magnifiques le dessin et les encrages sont vraiment très soignés et posent de superbes ambiances. Il y a énormément d'idées et Vatine n'a pas peur d'adapter certains éléments du roman aux codes actuels pour donner plus de force au récit. Vraiment top.

Tiens je ne savais pas qu'il y avait une BD, elle date de quand ? Ayant vraiment apprécié le bouquin ça m'intéresse 

Oh c'est très récent. Pour Niourk, il y a trois tomes et une intégrale noir et blanc.
A mon sens c'est un peu dommage de se passer du jeu de couleur qui est très bien fait et traduit les ambiances et l'évolution de l'enfant noir, mais il y en a qui aiment et ça passe très bien.

C'est l'adaptation du roman de Stéphane Wul que je ne connaissais pas mais qui serait l'un des pères de la SF en France.

Non.

Il est un auteur célèbre dans la science-fiction française, pour niourk, certes, mais aussi oms en série et l'orphelin de Perdide adaptés en dessin animés par Laloux, ainsi que pour Noo qui a je crois reçu un prix de l'imaginaire il n'y a pas longtemps. Mais de là à dire que c'est l'un des pères de la science-fiction française il y a un pas. Et dans les auteurs actuels, il me semble pas en avoir vu qui se réclament où s'inspirent de lui.

Mais si t'as aimé la BD, go lire le bouquin, ça se lit en 2 heures en plus.

Mon emploi du conditionnel vient du fait que c'est le vendeur de BD qui me l'a vendu comme ça mais que moi même je n'en savais rien. Du coup la notion de paternité est en trop, mais il fait bien partie des premiers en France.
Merci pour ces précisions en tout cas.

Pour les bouquins c'est prévu dès que je finis les robots d'Azimov (qui pour le coup est lui, un papa).

ça m'a bien plus Niourk, pareil pour les asimovs
mais ce sont mes seuls références niveau SF, vous en avez d'autre?

ça m'a bien plus Niourk, pareil pour les asimovs
mais ce sont mes seuls références niveau SF, vous en avez d'autre?

C'est en topic littéraire qu'il faudrait poster. et oui, j'en ai dans les 1000 autres.

Sinon j'ai vu Certaines femmes, et j'ai aimé. il y a une simplicité dans ce film, avec cette façon qu'a Kelly Reichardt de faire son film sans s'occuper de mettre des choses en vu de plaire au grand public. C'est rafraichissant.

J'ai vu aussi the Lost city of Z, mais déjà c'est moins enthousiasmant. Enfin on n'échappe pas au défaut habituel des biopics de vouloir en faire trop, et on attend franchement la fin. et c'est dommage, parce que toute la première partie est excellente et mérite à elle seule d'aller voir le film.

Content de trouver des défenseurs du Reichardt (je sais que Crutch a aimé aussi).

​La beauté fragile de ce film selon moi c'est de ne jamais refuser des clichés pour tomber dans les clichés inverses. Beaucoup de films indépendants pensent que faire l'inverse d'Hollywood suffit (on privilégie l'ultra-lenteur au lieu de la vitesse, le totalement abscons au profit de l'explicatif). Reichardt, pure cinéaste indé pourtant, ne fait pas un pamphlet, elle n'est pas là pour nous prendre par la main. Elle n'est pas là non plus pour créer des persos auxquels on peut tout de suite coller des étiquettes : dans ses films, il n'y a jamais de méchant, jamais de gentil, il n'y a même pas de vrai antagoniste (voir comment la partie prise d'otage est traitée avec zéro pathos). C'est forcément troublant car on est tous formatés à rechercher des stéréotypes avec lesquels on se sent en confort, mais ça, Reichardt s'en fout et elle a bien raison. Il y a toujours une mélancolie dans ses films mais très diffuse, presque zen. J'aime son univers, ses personnages et sa façon qu'elle a de ne jamais les prendre de haut.

Boris.

Par contre j'ai pas été voir Grave encore, je crois qu'au vu de mon emploi du temps du moment, ma dernière séance possible est éventuellement lundi soir si j'arrive à pas sortir trop en retard.

Y a des gens qui l'ont vu ici?

Bilan du mois d'avril. Encore un mois très chargé : 39 nouveaux films (et 2 cours métrages) et 9 revisionnages (plus un court), avec beaucoup de films Hongkongais parce qu'on ne se refait pas. Le quota élitisme sera présent via Wenders (le fameux nouveau cinéma allemand des années 80 selon Durendal), Zulawski, Peter Watkins et Godard, et il y aura même des OSEF movies tchéques ou palestiniens pour faire plaisir à Inthepanda.

Les critiques sont disponibles à la demande.

Cinéastes découverts :


Ronny Yu (La mariée aux cheveux blancs, 1993) (C'est le réalisateur de Freddy vs Jason pour ceux que ça interessent Jokerface)

Shuji Terayama (Labyrinthe pastoral/Le labyrinthe d'herbes, 1979)

Alex Cheung (Man on the Brink, 1981)

Macon Blair (I Don't Feel at Home in This World Anymore, 2017)

Derek Yee  (Viva Erotica !, 1996)

Wellson Chin (Top Squad, 1988)

Danny Lee (Law with two phases, 1984 )

Chu Yuan (Duel for Gold, 1971, The House of 72 Tenants, 1973)

Fruit Chan (Made in Hong-Kong, 1997)

Norman Jewison (Rollerball, 1975)

Law Chi-Leung (Double Tap, 2000)

Jiri Menzel (Trains étroitement surveillés, 1966)

Henri-Georges Clouzot (L'assassin habite au 21, 1942)

Elia Suleiman (Intervention divine, 2002)

Claude Autant-Lara (La traversée de Paris, 1956)

Alan Rudolph (Wanda's Café/Trouble in Mind, 1985)


Coréalisations :


Gordon Chan et Dante Lam (Beast Cops, 1998)

Alan Mak et Felix Chong (Overheard, 2009)


J'avais déjà vu l'un de leurs films :


Johnnie To (Lifeline, 1997, Drug War, 2012)

Ringo Lam (City on Fire, 1987, School on Fire, 1988)

Andrzej Zulawski (Le Diable, 1972, L'important c'est d'aimer, 1975, Sur le globe d'argent, 1977/1988)

Tsui Hark (Butterfly Murders, 1979, All the Wrong Clues for the Right Solution, 1981, Shanghai Blues, 1984)

Wim Wenders (Au fil du temps, 1976)

Arnaud des Pallières (Orpheline, 2016)

Hideo Gosha (Kiba, l'enfer des sabres, 1966, Bandit contre samouraïs, 1978)

Sidney Lumet (Douze hommes en colère, 1957)

Sam Raimi (Mort ou vif, 1995)

Peter Watkins (Culloden, 1964, La Bombe, 1966)

William Wellman (Héros à vendre, 1933)

Jean-Luc Godard (Pierrot le fou, 1965)


Courts métrages :


Walerian Borowczyk (L'Encyclopedie de grand-maman, 1963)

Andrei Tarkovski (Les Tueurs, 1956)


Top 10 :
La mariée aux cheveux blancs
Wanda's Café
Drug War
School on Fire
Sur le globe d'argent
Shanghai Blues
Douze hommes en colère
Mort ou vif
Culloden
Pierrot le fou


Revisionnages :

The Mission et Lifeline de Johnnie To, Mr. Arkadin/Dossier secret d'Orson Welles (deux fois) Le Lauréat de Mike Nichols, Full Alert de Ringo Lam, Alphaville de Jean-Luc Godard, Mauvais Sang de Leos Carax, Les Cendres du Temps de Wong Kar-Wai.
Courts : Antoine et Colette de François Truffaut

Séries :

Rome fin de la saison 2 Fargo saison 3 ep 1-2, Orphan Black saison 4, The OA episodes 1-3, Better Call Saul saison 3 ep 1-3

Rollerball j'ai vraiment détesté.

Better Call Saul S3 je rage à chaque épisode de la peu avancée du scénario tellement c'est prenant.