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Ezexperience

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Envoyé par Ezexperience le Mardi 21 Février 2017 à 19:51


C'est chouette que t'ais aimé Réalité, c'est un Dupieux assez réussi.
Les autres Dupieu sont tous très bien : Rubber est réputé pour son côté WTF (mai la scène d'intro vaut le détour), Wrong est vraiment formidable, tout plein de trouvailles, Wrong Cops est plus glauque déjà, ça met vraiment mal à l'aise à certains moments. Quant à Steak, injustement déprécié lors de sa sortie, il n'est pas inintéressant, cependant c'est probablement le moins bon.

Les films de David Lynch sont ce qui s'en rapprochent le plus dans mon esprit : je pense à Mullholland Drive comme Crutch, mais aussi à Blue Velvet.

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pride_daemon

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Envoyé par pride_daemon le Vendredi 24 Février 2017 à 17:19


merci bien ! j'ai de quoi m'occuper ces vacances!
hier j'ai vu "split" au cinéma
j'espère que l'acteur aura un oscar (même si c'est peu probable) car j'ai été impressionné par sa capacité à jouer parfaitement chacune de ses identités
sinon le film était bien, par contre j'ai pas compris le caméo de Bruce Willis, si quelqu'un qui l'a vu peut m'expliquer

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Le 31/03/2016 à 19:22, Borislehachoir avait écrit
Ils ont quand même gagné avec pride dans l'équipe, ce qui est un peu comme faire un sans faute au mikado quand t'es épileptique.

FibulWinter

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Envoyé par FibulWinter le Samedi 04 Mars 2017 à 00:40


Le 24/02/2017 à 17:19, pride_daemon avait écrit ...
sinon le film était bien, par contre j'ai pas compris le caméo de Bruce Willis, si quelqu'un qui l'a vu peut m'expliquer

Je pense que c'était une référence à "Incassable", du même réalisateur et avec Bruce dans le rôle principal.

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Borislehachoir

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Envoyé par Borislehachoir le Samedi 04 Mars 2017 à 10:40


Ca l'était (ils parlent du personnage de Samuel L Jackson) et j'ai franchement trouvé cette fin incroyablement naze alors que tout le film ne m'a pas complètement déplu (même si le surjeu de James McAvoy voilà quoi).

Boris.

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FibulWinter

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Envoyé par FibulWinter le Samedi 04 Mars 2017 à 13:36


En même temps jouer un patient psychotique avec une vingtaine de personnalités distinctes ( même si on n'en a vu au demeurant qu'une petite dizaine ) c'st une invitation au surjeu^^. Ca m'a pas déplu perso, et au moins on pouvait identifier telle personnalité à telle mimique en plus du comportement.
Par contre la fin... je suis d'accord, ce n'est pas juste une fin ouverte, ça ne conclut rien du tout. J'aurais apprécié par exemple une vision du cadavre du tonton plutôt qu'un caméo de Bruce Willis. Pour faire référence au travail de l'auteur son propre caméo faisait largement l'affaire.

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Crutch

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Envoyé par Crutch le Lundi 06 Mars 2017 à 23:47


Bilan du mois de fevrier : joie dans nos cœurs, j'ai dépassé le 1 film par jour ! 30 longs plus 2 moyens métrages et 3 courts dans les découvertes, et 7 revisonages en sus, un mois bien chargé, avec des sorties en salles en plus. Vous noterez que les avis s’arrêtent à un moment parce que j'en ai eu marre, mais hésitez surtout pas à me demander, je n'attends que ça. Sans transition :
Cinéastes découverts :

Damien Chazelle (La la Land, 2017) C’était bien sur le début, ensuite ça devient tout nul et horripilant. Comme pour The Revenant l'an passé, de la virtuosité formelle qui tourne à vide et de la prétention référentielle à tout les étages, et dont les quelques vraies qualités ne font qu’horripiler plus devant le gâchis du résultat.

Barry Jenkins (Moonlight, 2016) Le vainqueur de l'oscar du meilleur film s'en sort un peu mieux. La première partie est ratée, la deuxième est très très drôle, dommage que ce soit absolument pas volontaire, et la troisième, extrêmement influencée par Wong Kar-Wai, m'a bien plu. Dans l'ensemble un film moyen qui reflète bien le niveau général lamentable de la sélection des oscars 2017.

Abbas Kiarostami (Close-Up , 1990) Un docu-fiction iranien sur un cinéphile coupable de l'usurpation d'identité d'un cinéaste, ou les personnes impliqués dans l'affaire la rejouent elles mêmes dans le film. Le sujet est absolument passionnant pour quiconque s’intéresse au cinéma, et le film très bien tenu, il n’empêche que j'ai préféré le documentaire sur l'acteur principal en bonus du DVD, voir dans les coréalisations.

Charles Vidor (Gilda, 1946) Fantastique mélange de film noir et de mélodrame, ou tout le film semble être construit pour tester à quel point on peut gruger le code Hays à coup d'allusions sexuelles incessantes. Le cinéma de David Lynch doit énormément à ce film.

John Schlesinger ( Macadam Cowboy, 1969) Film très très Nouvel Hollywood : performances d'acteur dans le naturalisme (John Voight et Dustin Hoffman sont fantastiques), sujets de société brûlants (prostitution et pauvreté urbaine), exploration de la société américaine et déconstruction des mythes à tout les étages. Ça pourrait être indigeste, mais une bonne écriture et un montage absolument virtuose permettent à la fois de livrer deux portraits humais menant sur une bouleversante histoire d’amitié et de brasser des dizaines de thèmes extrêmement complexes avec le plus grand naturel. Un film qui vient d'une époque ou c’était un peu plus intéressant de suivre les Oscars.

Pierre Schoendoerffer (La 317eme Section, 1965) Un film de guerre français sur l'Indochine, filmé caméra à l’épaule dans une jungle en noir et blanc (photo de Raoul Coutard), qui regarde sans rougir les grands films sur le Vietnam des américains. La relation entre Bruno Cremer et Jacques Perrin se paye même le luxe d’échapper aux clichés du genre avec aisance. Grand film.

Coréalisations :

Moslem Mansouri et Mahmoud Chokrollahi (Close-Up Long Shot, 1995) Un documentaire de 50 min absolument bouleversant sur un homme qui raconte face caméra comment le cinéma lui a volé sa vie. Conçu comme un addendum à Close-Up, je trouve après l'avoir vu que le film, aussi bon soit il, n'arrive pas à créer autant d’émotion que la simple personnalité de l'acteur nous fait ressentir ici.

Stephen Chow et Derek Kwok (Journey to the West: Conquering the Demons, 2013) Mix entre film de kung-fu et comedie fantastique à la chinoise (donc avec du mélodrame en sus), inspiré librement du début de la Péregrination vers l'Ouest, le film vaut surtout pour la performance sublime de Shu Qi en chasseuse de démons qu'on croirait tout droit sortie d'un film de Tsui Hark (qui à réalisé la suite du film d'ailleurs, j'attends les sous titres avec impatience) qui rend chacune des scenes ou elle participe un exelllent moment de cinéma.

Derek Kwok et Clement Cheng (Gallants/ Kung-fu Masters, 2010) Film hommage entre pastiche et revival style Grindhouse/Expendables (à une échelle très réduite) du film de kung fu, c'est un petit film extrêmement sympathique ou l'on peut voir un vieux maître libidineux donner des leçons de vie pas toujours cohérentes à ses disciples, des trainings montage et des bons combats ou des sexagénaires prouvent qu'ils peuvent encore foutre des tatanes dans la gueule.

J'avais déjà vu un de leurs films :

Ringo Lam (Full Contact, 1992, Full Alert, 1997) Les deux films ne sont pas reliés, le premier est un héroic bloodshed avec Chow Yun-fat, Anthony Wong et Simon Yam, très bourrin et à l'écriture parfois assez calamiteuse mais mine de rien avec des personnages aux relations assez complexes (surtout celui d'Anthony Wong) La mise en scène ressemble à du John Woo en roue libre mais assure le spectacle.

Le deuxième est un polar bien plus réaliste, ou Lau Ching-wan et Françis Ng se livrent à un duel psychologique autour d'un braquage audacieux alors que le premier à déjà arrêté l'autre suite à un meurtre. Je le place dans les tout meilleurs polars hong-kongais : non seulement les deux acteurs principaux sont absolument exceptionnels, mais tout ce qui les entoure fait ressortir des qualités : les rôles secondaires sont bien esquissés, l'insistance sur la notion de culpabilité sort des sentiers battus du genre (ici, ouvrir le feu, tuer quelqu'un a de vraies conséquences), la tension est exemplaire, montant tout au long du film pour se décharger dans un climax d'anthologie. Le film n'est jamais sorti en dvd en France, j'ai un lien vostfr dispo si ça vous intéresse.

Chang Cheh (Un seul bras les tua tous, 1967, Le retour de l'hirondelle d'or, 1968)

Le premier, film de sabre extrêmement important historiquement pour sa transposition d’éléments du chambara, sa camera très nerveuse dans l'action et son imposition d'un vison plus masculine des arts martiaux, même si c'est pas encore aussi outrancier que dans d'autres Chang Cheh (même si l’émasculation symbolique par une salope traîtresse est présente, pas encore d'amitié virile, et la morale est même plus ou moins induite par le personnage féminin, quelle faute de goût !)

Par contre dans Le retour de l'hirondelle d'or, on sent qu'il s'affirme dans cette suite du film de King Hu via la décision de créer un personnage masculin (joué par le même acteur que celui d'Un seul bras...) qui fait passer l’héroïne totalement au second plan, pour un film du coup beaucoup plus bourrin mais aux chorégraphies plus maîtrisées que celles d'Un seul bras...

Ang Lee (Un jour dans la vie de Billy Lynn, 2017)

Jim Jarmusch (Gimme Danger, 2016)

Jean-Pierre Melville (Le Doulos, 1962)

Martin Scorsese (Silence, 2017)

Charles Chaplin (Monsieur Verdoux, 1947)

David Lynch (Elephant Man, 1980)

John Carpenter (The Thing, 1982, Vampires, 1998)

Maurice Pialat (Police, 1985)

Alan Clarke (Made in Britain, 1982)

Tsui Hark (Il était une fois en Chine, 1991)

King Hu (L'auberge du dragon, 1967, L'auberge du printemps, 1973)

François Truffaut (La peau douce, 1964) 

Wong Kar-wai (La Main, 2004)

Hideo Gosha (3 samouraïs hors la loi, 1964, Sword of the Beast, 1965, Kiba, le loup enragé, 1966)

Sidney Lumet (Le Gang Anderson, 1971)

Courts metrages :

Norman McLaren (Neighbours, 1952)

Stefan Nadelman (Waveform, 2015)

Hillary Harris (Nine Variations on a Dance Theme, 1966)

Top 10 sans classement:
Gilda
Macadam Cowboy
La 317eme séction
Close Up et Close Up Long shot
Full Alert
The Thing
Police
Monsieur Verdoux
Il était une fois en Chine
L'auberge du printemps


Revisionnages :

Usual Suspects de Bryan Singer, Rusty James de Françis Ford Coppola, Mad Max : Fury Road (version Black & Chrome) de Georges Miller, Chungking Express et As Tears Go By de Wong Kar-wai, Elephant d'Alan Clake, O.C.T.B. de Kirk Wong.

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FibulWinter

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Envoyé par FibulWinter le Mercredi 08 Mars 2017 à 19:27


Ah, The Thing de Carpenter... une pure tuerie. Qu'en penses-tu alors ?
Tu as vu le requel de 2011 ?

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Ezexperience

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Envoyé par Ezexperience le Mercredi 08 Mars 2017 à 19:50


Pour La La Land, j'ai été déçu. On m'a dit que c'était excellent et je n'y ai pas trouvé mon compte. Une comédie musicale avec deux comédiens principaux qui ne savent ni chanter ni danser ça part déjà mal, mais quand on ajoute à ça quelques défauts techniques (comme la mise au point souvent à l'ouest) et des grossiertés scénaristiques (voulues par le genre mais bon).  On sent que Chazelle adore filmer les musiciens en revanche et c'est là où il s'éclate le plus, le reste du temps c'est soit démonstratif (et que je te fais un grand mouvement de caméra complexe pour ... pour quoi au juste ?) mais alors pour filmer des comédiens simplement c'est compliqué pour lui (il a réussi à mal filmer Emma Stone ! Tout l'inverse de Woody Allen dans Magic In the Moonlight où elle rayonne !). Je rajoute que toute la fin est une mauvaise idée, que ça n'apporte rien et que, pire, ça gâche un peu ce qu'on avait pu aimer dans cette histoire de couple.
La seule scène où j'ai ressenti quelque chose est celle de la "dispute" : champ-contrechamp tout simple à table et pas besoin de plus finalement.
(Les chansons sont pas dingues en plus donc bon)

Hier j'ai vu Moonlight, du coup je rebondis sur le petit commentaire de Crutch : je suis du même avis. Le début est bien, mais plat. On sent un peu la mise en place des enjeux, mais c'est ultra timide (d'aucun diront "sensibles"). Le chef des dealers est finalement juste un mec sympa, genre même pas dangereux, on se demande ce qu'il fout là. La seconde partie, on dirait un peu un Elephant raté avec une montée de tension qui aboutit par un massacre (ou en fait c'est juste une histoire de "bully" à l'école ...). La dernière partie dans le restaurant devient enfin un temps soit peu émouvante.On découvre une profondeur au personnage, ça doit être la case prison qui l'a endurci. J'ai bien aimé le petit moment où il enlève ses dents en or avant de manger, c'est simple et en même temps je trouve que ce geste est assez bien trouvé. Je vois pas ce que tu vois de Wong Kar-Wai dedans en revanche (mais je connais peu WKW donc bon).

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Crutch

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Envoyé par Crutch le Jeudi 09 Mars 2017 à 03:45


Dream: J'ai beaucoup aimé The Thing, ce qui est d'autant plus fort que je ne suis pas du tout fan de films d'horreur. Y a une maîtrise des effets déployés pour maximiser l'impact de tout ce qui ce passe que je trouve dingue. (et c'est en ça que Carpenter est proche des classiques, malgré son coté iconoclaste.). Je vais pas enchaîner des platitudes sur le casting, les effets spéciaux ou la fin, tout le monde sait que les trois sont excellents. Après, je continue de penser que Les aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin est le vrai chef d'oeuvre de Carpenter. Je n'ai pas vu le préquel.

Ez: La fin de Moonlight je trouve que c'est un peu un mix entre Happy Together et My Blueberry Nights, et il me semble avoir lu dans un magazine qu'il revendiquait l'influence de WKW. Chez Wong Kar Wai, les amoureux, qu'ils le soient déjà ou qui le deviendront se retrouvent très souvent dans un diner (outres les deux cités ci dessus, dans In the mood for love et dans Chungking Express aussi, et n'oublions pas le MacDo désert de Les anges déchus), mais même esthétiquement ça ressemble beaucoup, la nuit urbaine, les couleurs vives, la manière de cadrer, j'y ai vraiment pensé au visionnage. Et l'usage de la chanson du jukebox c'est 100% Wong Kar-wai aussi.

je connais peu WKW 

De Wong Kar-wai, c'est bien simple, tout est bon, sauf Nos années sauvages (et encore faut que je revoie, vu que tellement de gens en disent du bien que j'ai l'impression d'avoir raté un truc, je l'ai juste trouvé très chiant)
Dans l'état, si je devais faire un classement:

Chef d'oeuvre total mais complètement autiste:

1) Les Cendres du Temps, version 1994 (le lien dans ma signature pour ceux qui se posent la question ) Je n'ai pas vu la version Redux qui me semble absolument dispensable au vu de l'originale.

Chef d’œuvres:
2) Chungking Express
3) Les anges déchus

Excellents:
4) As Tears go by (bon film pour commencer Wong Kar-wai, ça tombe bien c'est son premier)
5) Happy Together
6) 2046

Très bons:
7) My Blueberry Nights 
8) In The Mood for Love

Bien:
9) The Grandmaster
10) La Main

Chiant comme la pluie:
11) Nos années sauvages
 

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mathiax

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Envoyé par mathiax le Jeudi 09 Mars 2017 à 19:27


Crutch, c'est comment Mad Max : Fury road en black & chrome ? J'ai du mal à visualiser notamment la scène où ils sont dans la tempête de sable qui rend super bien avec les couleurs. Et du coup entre les deux versions Laquelle préfères-tu ?

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L'homme n'est pas fait pour travailler, la preuve ça le fatigue.


Crutch

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Envoyé par Crutch le Jeudi 09 Mars 2017 à 23:49


La tempête de sable rend très bien, elle en devient quasi abstraite (remarque qui peut plus ou moins s'appliquer à tout le film en N&B d'ailleurs). Je ne saurais pas dire laquelle des deux est ma préférée, puisque d'un coté j'aime beaucoup les couleurs de l'originale et que les explosions y sont plus belles, mais de l'autre les contrastes du noir et blanc radicalisent encore plus le film  et les scènes de nuit y sont plus jolies. Je me ferais sans doute un avis quand j'aurais vu le film quelques fois de plus dans les deux versions, mais pour l'instant, égalité.

Dans tout les cas, cette version n'est pas juste un gadget, c'est une vraie proposition esthétique qui change la manière dont on reçoit le film et j'en conseille vraiment le visionnage (il me semble qu'ils repassaient le film en salles dans cette version, je sais pas s'il le font encore, mais au ciné ça doit être enormissime) 
 

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Borislehachoir

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Envoyé par Borislehachoir le Samedi 11 Mars 2017 à 10:43


Je suis beaucoup allé au cinéma en ce début d'année, je crois avoir vu pratiquement tous les films hype du moment et mon bilan global est assez déprimant, j'y reviendrai plus tard. MAIS j'ai eu hier mon premier réel enthousiasme de l'année, qui sera peut-être le seul au vu de ma difficulté à apprécier les films en salles (par exemple l'an dernier j'étais à 2-3 vrais films beaucoup aimés).

​Ce film c'est... un film féministe, ou en tout cas vendu comme tel. Plus précisément : Certaines femmes de Kelly Reichardt.

​En gros, il s'agit d'une sorte de petit film choral en trois parties avec chaque fois une héroïne. Laura (Laura Dern) est une avocate qui défend un client au bout du rouleau après un licenciement. Gina (Michelle Williams) tente de convaincre un voisin à moitié sénile de lui vendre des matériaux pour construire sa maison. Jamie (Lily Gladstone), une palefrenière amérindienne, rencontre par hasard une jeune doctorante, Beth (Kristen Stewart).

​Les trois parties communiquent parfois mais sans échanger vraiment. Par exemple, l'amant de Laura dans la première partie est aussi le mari de Gina de la deuxième : mais ce n'est pas réellement traité, il n'y a pas de découverte, de dispute ou même d'intrigue réelle par rapport à ça. Une des raisons qui fait que je " crois " dans ce film c'est qu'il casse le rapport cause-conséquence trop évident de biens des films américains y compris les films indés (pour avoir vu Moonlight la veille....), comme pouvaient le faire les néo-réalistes italiens. Jamais de psychologie lourde, jamais d'hystérie. La beauté trouve souvent sa source dans la simplicité (cette magnifique scène de Gladstone et Stewart à cheval).

​L'autre aspect qui me touche c'est que par rapport à un film vendu comme féministe... Moi j'y vois simplement des (beaux) portraits de femmes. Une tendance que je trouve ultra-pénible c'est de t'expliquer que le plombier polonais, la femme noire qui récurait les chiottes ou le transsexuel de la NASA ont changé l'histoire avec un beau Biopic larmoyant et formaté. Les héroïnes, ici, ne changent absolument pas le monde (elles changent à peine leur propre vie). Elles ne se battent pas contre quelqu'un ou contre une institution, elles essayent juste de construire quelque chose ou de comprendre. La prise d'otage du segment avec Laura Dern est d'un calme et d'une non-dramatisation qui veulent tout dire : l'enjeu n'est pas là. Et les deux autres parties sont encore plus intimistes (Michelle Williams et son voisin, les deux femmes au café). D'ailleurs, autant toutes les actrices sont très biens, autant c'est la moins connue des quatre, Lily Gladstone, qui m'a le plus impressionné : sa tristesse après sa dernière rencontre avec Stewart est un moment de jeu extraordinaire dans son minimalisme.

​A la fin, le système juridique est toujours aussi opaque. Les distances sont trop élevées, et la seule famille du film (celle de Michelle Williams) reste dysfonctionnelle. Pas grand chose ne semble fonctionner mais nos héroïnes font avec, sans s'en plaindre, à l'aide d'une dignité qui les rend adorables. Coup de cœur, comme j'avais eu un coup de cœur pour d'autres films de la réalisatrice (le superbe Old Joy et le très bon western La Dernière piste), certainement une des cinéastes les moins formatées et les plus touchantes du moment.

Boris.

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Envoyé par Crutch le Lundi 13 Mars 2017 à 22:08


Vu Certaines Femmes et je valide, un super moment de cinéma, extrêmement touchant sans jamais sombrer dans le pathos ou la facilité. Le segment avec Michelle Williams m'a semblé un peu plus faible que les deux autres mais ce qu'il exprime n'en était pas moins tout aussi riche et beau que le reste, et je partage ton avis sur Lily Gladstone qui est absolument adorable.

Je vais me procurer Old Joy de toute urgence.

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Envoyé par Ezexperience le Mardi 14 Mars 2017 à 00:40


Vu Loving de Jeff Nichols.
Bien que je sois un fervent de Nichols, je reste sur ma faim. J'aime sa manière d'appréhender les thématiques de la famille et de la paternité dans ses films, j'aime la juste proximité qu'il prend avec son histoire et ses personnages, j'aime sa mise en scène calme, mais les films tirés d'une histoire vraie commencent à me dégoûter du cinéma. J'en peux plus de ce cette excuse quelque peu paresseuse, je veux du cinéma, je veux des images qui me marquent, je veux ne pas ressortir indemne d'une histoire. Je ne veux pas regarder une anecdote de deux heures. (Cette remarque s'applique aussi à Tu ne tueras point de Mel Gibson vu il y a 3 jours, et à de nombreux films "tirés d'une histoire vraie".)

PS : il paraît que le diptyque de Pablo Larrain,  Jackie et  Neruda  vaut le détour en revanche, mais là il va falloir frapper fort pour me remotiver.

PS 2 : Certaines femmes, je l'ai raté même si je voulais le voir. Que Boris ait aimé m'incite d'autant plus à aller le voir _

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Envoyé par Crutch le Mardi 14 Mars 2017 à 13:04


Je trouve aussi que la plus grosse faiblesse de Loving est son plan final sur la photo qui te sort de la fiction, mais j'ai beaucoup aimé le film.

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