Hors Ligne Membre Inactif depuis le 10/12/2019 Grade : [Nomade] Inscrit le 05/10/2010 | Envoyé par Ezexperience le Samedi 06 Juin 2015 à 23:35 Je viens tout juste de le regarder et j'ai souri à plusieurs reprises (Kung Furher, le combat aigle T-rex). Dans l'ensemble c'est une sorte d'hommage assez moyen pour des geeks en manque de repère aujourd'hui. C'est très hipster dans la démarche, le second degré en plus.
Je regrette que ce ne soit "que" du second degré et que ce soit juste un patchwork de plusieurs univers référencés. Mon meilleur ami l'a trouvé grandiose, mon avis est clairement plus mitigé. Au finale, je trouve ça juste hyper-démonstratif et nombriliste. Qu'en as-tu pensé toi ?
___________________ Pseudo cockatrice : Perseus
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 15/01/2018 Grade : [Nomade] Inscrit le 24/10/2005 | Envoyé par Kakita_Kirby le Dimanche 07 Juin 2015 à 01:07 Le 06/06/2015 à 23:16, coulin avait écrit ... J'ai tenu 11 minutes, donc je ne vais pas faire de critiques mais ça devrait parler de soi.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 31/05/2021 Grade : [Nomade] Inscrit le 19/03/2014 | Envoyé par Crutch le Dimanche 07 Juin 2015 à 01:07 J'ai vu aussi, et le seul mot que j'ai, c'est "ridicule". Je suis un geek, j'ai toutes les références qui sont censées me faire apprécier le "film" (entre guillemets parce que je pense que c'est une vidéo plus qu'un film), mais a chaque seconde, même quand j'aime ce que je vois, je vois bien que c'est calibré pour l'hommage/humour référencé qui noie les deux trois bonnes idées (reponpées quelque part mais bonnes quand même). Et quand TOUT est fait au fond vert, c'est juste moche. La comme ça on dirait pas, mais j'adore les années 80, les synthés dégueulasses et les films d'art martiaux. Mais un vrai hommage doit proposer une vision sur ce qu'il remet en scène, une remise en question ou une réappropriation, et pas faire un pot pourri complaisant des clichés et des codes. Kung Fury, c'est l'anti Hotline Miami, en fait.
Après je vais pas faire le chacal, j'avoue bien aimer l'intro sur Miami la nuit (merci Michael Mann) et Hackerman et sa moustache virile. Mais dés qu'il arrive dans le passé, y a plus rien a sauver. Et la looongue scène de combat pompée sur Old Boy est nulle a chier, un chorégraphe de combat c'est mieux qu'un fond vert les mecs.
___________________ I feel alright.
It's written in the Buddhist Cannon: The flags are still, no wind blows.... It's the heart of man that's in tumult! |
Hors Ligne Membre Passif depuis le 03/07/2023 Grade : [Modo Forum] Inscrit le 22/08/2003 | Envoyé par jokerface le Dimanche 07 Juin 2015 à 01:09 Le 07/06/2015 à 01:07, Kakita_Kirby avait écrit ... Tiens ça me fait penser que je viens de récupérer the human centiped 3. Je vais me faire du mal !
___________________ Le 23/02/2017 à 16:10, David avait écrit ... |
Hors Ligne Membre Inactif depuis le 15/01/2018 Grade : [Nomade] Inscrit le 24/10/2005 | Envoyé par Kakita_Kirby le Dimanche 07 Juin 2015 à 11:23 Le 07/06/2015 à 01:07, Crutch avait écrit ... Bon bah ça confirme ma première impression, j'ai bien fait de pas continuer.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 15/08/2024 Grade : [Nomade] Inscrit le 23/04/2004 | Envoyé par Borislehachoir le Dimanche 07 Juin 2015 à 22:40 Pour ceux qui veulent voir un hommage jouissif aux films de kung-fu, je ne peux que recommander ce truc dont j'ai déjà fait la publicité :
Boris.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 15/08/2024 Grade : [Nomade] Inscrit le 23/04/2004 | Envoyé par Borislehachoir le Mardi 09 Juin 2015 à 14:04 The myth of american sleepover (David Robert Mitchell, 2010)
Des adolescents profitent de la dernière nuit de l'été pour mettre au point leurs sentiments amoureux. De la même manière que je ne veux pas choisir entre Jauja et Kingsman (film d'auteur prétentieux et chiant contre blockbuster mongol), je n'ai pas trop envie de décider ce que je préfère entre les machins pour ados régressifs et ce film de David Robert Mitchell qui pourrait se définir par un teen movie dans lequel les personnages font tout le contraire de ce que font les habituels personnage de teen movie. Dans The Myth...., on ne fait pas l'amour ; on ne fait d'ailleurs rien de bien grave, on boit modérément, on ne prononce pas un seul " fuck " et nos ados semblent toujours perdus, jamais idiots. La narration croisée (imaginez Elephant mais en ultra mal amené) nous fait suivre deux garçons, Robb et Scott, et deux filles, Maggie et Claudia, dans leurs déambulations. Un couple en voie de destruction (Claudia), deux tentatives pour séduire quelqu'un (Robb et Maggie) plus Scott qui tente de revoir des jumelles dont l'une (il ne sait pas laquelle) aurait eu un faible pour lui. Pendant une heure et quart, c'est super chiant surtout dans la mesure ou je ne crois pas une seconde dans ces personnages. Je veux dire, regardez-vous, regardez vos meilleurs amis : dans le tas, vous avez forcément un frimeur, un timide, une fille coincée ou au contraire une amie ultra-entreprenante... Il y a dans la vie réelle une part de stéréotype et des gens comme Kirby, corum, Jaguar ou moi pouvons tout à fait être vu sous l'angle des archétypes de teen-movie. Dans " The Myth ", le réalisateur veut tellement fuir les clichés et ne jamais présenter les adolescents de cette manière qu'ils en deviennent des objets sans vie auxquels on ne parvient pratiquement jamais à croire : ce garçon qui refuse d'embrasser la fille qu'il suit depuis une heure, cette fille qui plaque son copain qui semble à peine s'en émouvoir, ces couples qui restent l'un à côté de l'autre sans rien faire avant de repartir de leur côté... Les comédiens sont excellents mais l'intrigue patine à mort, particulièrement du côté de Robb et de Claudia. Et puis, le film se réveille, un peu. Scott et Maggie échappent un peu à ce déterminisme lourdaud et on finit par voir des êtes humains plutôt que des personnages de scénario taillé pour plaire à la critique. On refuse de devenir adulte - comme je les comprends ! -, on suit une quête qu'on sabote au dernier instant (j'ai pratiquement vécu l'histoire de Scott, ce qui fait que forcément j'y crois mieux). On perçoit enfin l'émotion qu'on a attendu beaucoup trop longtemps et faute de sauver le film, la fin donne au moins le sentiment qu'on a eu raison de rester jusqu'au bout. PS : me font bien rire les critiques qui y voient le sommet du film anti-conservateur, tout ça parce que les ados n'y sont pas débiles. Personne ne couche, Scott est obligé de choisir entre les jumelles parce que le ménage à trois n'est pas convenable (alors que les deux ont un faible pour lui), Robb abandonne la jolie fille sexuellement attirante pour sa voisine au physique plus commun mais qui s'intéresse à lui personnellement, Claudia quitte son mec qui a couché avec une autre... Y a quoi de progressiste là-dedans ? Comprenez-moi, je me fiche que la vision des rapports amoureux soit un peu réac, j'ai pas de problème avec ça. Mais c'est pas parce que The Myth... est plus chiant (et moins bête) que la moyenne qu'il en devient subitement un teen-movie de gôche ; les sentiments des personnages sont tout ce qu'il y a de plus classiques et tant mieux, puisque quand il cherche à prendre le contrepied des clichés, le film se viande. Boris.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 09/07/2024 Grade : [Légende] Inscrit le 13/03/2004 | Envoyé par kakkhara le Vendredi 12 Juin 2015 à 13:25 Mon rythme s'est un petit peu accéléré ces derniers temps, voici mes derniers visionnages.
Furyo, Nagisa Oshima (1983 ; Japon et Grande Bretagne) seconde guerre mondiale, dans un camp de prisonniers anglais, un officier japonais est attiré par un des prisonniers. Tout donne envie dans ce film, mais je trouve qu'il y a pas mal de défauts. Déjà le personnage du capitaine Yonoi est sabordé par le jeu d'acteur de Ryuichi Sakamoto, qui signe par ailleurs une jolie bande son, mais une prestation assez misérable. Le sujet de l'attirance homosexuelle, de ce jeu de chat et de souris auxquels se livrent les deux chanteurs, Sakamoto et Bowie, ne convainc du coup pas du tout. Finalement, c'est Tom Conti dans son rôle de diplomate improvisé, car il peut parler japonais, qui tire son épingle du jeu. Si certains passages sont assez forts, et si le renversement final remet tout ça en perspective, montrant l'hypocrisie anglaise, qui, se targuant de mieux traiter les prisonniers, agit finalement de même, Furyo sera malgré tout une déception pour moi. Underworld U.S.A, Samuel Fuller (1961 ; Etats-Unis) Un enfant voit son père se faire tabasser par 4 ombres, dans la rue. Plus tard, en prison, il apprend l'identité des malfaiteurs, qui sont devenus des caïds de la pègre. Un film engagé et sans concessions sur le milieu de la pègre. Une esthétique en noir et blanc et un grand réalisme renforcent le message du film, la colère du réalisateur et sa rage quand il traite du sujet éclatent à chaque instant. THX 1138, Georges Lucas (1971 ; Etats-Unis) THX 1138 vit dans un environnement aseptisé, dans un futur cauchemardesque. Mais c'est un déviant, et comme une poignée d'humains, il aspire à une vie meilleure. En une poignée d'images, en quelques phrases, tout est là. La surconsommation est devenue obligatoire, les armoires de salle de bain sont devenues des pharmacopées entières, l'environnement est entièrement fonctionnel, aucune couleur vive, aucune originalité, jusqu'à se retrouver chauve pour ne pas se démarquer. Jusqu'à la religion qui s'est complètement déshumanisée, devenue machine (au sens propre) à conforter les hommes dans leur piètre existence. Un univers glaçant et dérangeant où les originaux sont internés. Alors oui, c'est une anticipation prévisible, mais c'est fait de manière tellement minimaliste et froide que THX 1138 est un modèle du genre. Les garçons de la bande, William Friedkin (1970 ; Etats-Unis) Michaël, homosexuel, organise une fête pour l'anniversaire d'Harold, un de ses amis. Sont invités quelques homosexuels de son entourage. Mais arrive à l'improviste Alan, un ami d'université à qui Michael a toujours voulu faire croire qu'il est hétéro. Adapté d'une pièce à succès de Broadway, cette petite curiosité est vraiment sympa. Tour à tour drôle, cruel, tendre, cynique, avec la tension qui monte petit à petit, et des personnages se révélant au fur et à mesure, tous les ingrédients de ce genre de comédie dramatique sont là pour nous faire passer un bon moment. Les Affranchis, Martin Scorcese (1990 ; Etats-Unis) Henri Hill rêve depuis toujours de devenir gangster. Mais derrière le rêve, la réalité est différente. Tranches de vie assaisonnées de voix off. Le style peut déranger, mais c'est un film réaliste mettant à mal l'image du mafieux. Ce n'est pas le seul, bien sûr, mais dans le genre, une vraie réussite. reign of terror, Anthony Mann (1949 ; Etats-Unis) 1794, Danton est guillotinée, Robespierre dirige d'une main de fer. Mais avant de devenir effectivement dictateur, il doit retrouver son livre noir, où il a listé le nom de tous ceux qu'il veut exécuter, afin de maintenir le mystère. Bon, niveau historique, c'est n'importe quoi, et ce film est loin d'être un chef-d'oeuvre. Mais rien que pour le rythme effréné et les rebondissement toutes les minutes, ça vaut largement le détour. La griffe du passé, Jacques Tourneur (1947 Etats-Unis) Un homme qui a changé de nom et de vie se voit rattraper par son passé. Excellent film noir, avec Kirk Douglas campant un gangster très convainquant. La partie centrale est peut-être un petit peu difficile à suivre, mais finalement tout se clarifie assez vite. Les passagers de la nuit, Delmer Daves (1948 ; Etats-Unis) Un homme s'évade de St Quentin. Il rencontre une femme, Irène Jansen, persuadée qu'il est innocent, qui va l'héberger. Clairement pas exempt de défauts, c'est un film noir avec le couple mythique Bogart/Bacall. Le scénario est tiré par les cheveux, le film peine à avancer et ne le fait que par hasards assez hallucinants. La fin est vraiment faible, n'arrivant absolument pas à propos. Ceci mis à part, c'est quand même plutôt pas mal, on déambule pendant la plus grande partie du film dans une ville nocturne aux personnages inquiétants, impression renforcée par la vue subjective durant un bon moment. Frozen River, Courtney Hunt (2008 ; Etats-Unis) Ray a été abandonnée par son mari et n'arrive plus à joindre les deux bouts, lorsqu'elle fait connaissance de Lila, jeune femme Mohawk, qui lui propose de faire passer clandestinement la frontière à des asiatiques. Film tourné avec peu de temps et de moyens, dont le résultat est vraiment impressionnant. Les deux premiers rôles sont époustouflants, le réalisme est saisissant, le résultat est glaçant. Paradise Now, Hany Abu Assad (2005 ; Palestine, Allemagne) Khaled et Saïd, deux amis, sont choisis pour mener une mission suicide en Israël. On recentre tout sur le facteur humain. Il a fallu du courage pour faire ce film, et le résultat est à la hauteur. Courage de tourner sur des lieux hostiles, où la mort pouvait être au rendez-vous. Courage également d'aborder un sujet sensible, qui sera bien évidemment sujet à controverse. Ici, on reste centré sur ce qu'n ne voit jamais : ce qu'il se passe avant l'attentat. Comment des gens ordinaires sont conditionnés pour être envoyés au suicide, leurs doutes, leur état d'esprit. Ce n'est pas, comme on a pu le dire, prendre le parti des vrais terroristes, les têtes pensantes, mais celui des pauvres diables qui, par ignorance, mettent le doigt dans l'engrenage. Bien évidemment, ces gens sont des assassins, mais, à oublier que ce sont aussi et avant tout des personnes humaines, on ne risque pas de voir le problème ce résoudre de sitôt. On a pu lire des critiques presses de ce genre là : « Documenté et convaincant, mis en scène avec élégance et sensualité, son film montre bien pourquoi ces deux anonymes ont décidé de mourir, mais pas du tout pourquoi ils acceptent de tuer des civils au hasard. Comme s'il avait oublié que ces " martyrs " sont d'abord des assassins. « (télécinéobs) Vu que c'est expliqué à haute voix par l'enseignant en plein milieu du film, on peut douter du fait que des gens faisant ce genre de critique aient prêté attention à ce qu'ils voyaient, par exemple. Tout est clairement expliqué, sans jamais être cautionné. Jamal est présenté pendant tout le film comme le parfait connard, et l'emphase des déclarations terroristes est à l'évidence tournée en ridicule. Au vu de tout ça, et au vu de la fin du film, je ne vois vraiment pas comment on peut trouver ce film complaisant. Humain, certes. Redline ; Takeshi Koike (2009 ; Japon) La redline est une course d'aéroglisseurs customisés, mortellement dangereuse. Y a un peu de tout, de la vitesse et du bruit bien sûr, des mafieux, des armes biologique, des fusillades, et c'est très mpresssionnant visuellement. Techniquement donc une belle réussite, même si le son a de quoi donner mal à la tête. P.T.U, Johnny To (2003 ; Hong-Kong) Le sergent Lo se fait voler son arme. Il risque la mise à pied, mais les P.T.U (police tactical unit), décident de l'aider à retrouver son arme avant le matin. Malgré le synopsis, tout ça est très très lent. Sûrement pas le meilleur Johnny To. Mais la représentation d'une ville la nuit, territoire des voyous et des flics, où tous ceux qui y rodent sont de parfaits salauds, a de quoi glacer, le tout servi par une mise en scène renforcée par l'utilisation de la lumière crue. Trois équipes de policiers lâchées dans la ville la nuit, cherchant la même chose, pour trois motifs différents. Tout le monde évidemment se retrouve pour un final, encore une fois chez ce réalisateur, absolument génial.
___________________ "_Je joue attirance mortelle sur mon pisteur invisible et je t'attaque avec. |
Hors Ligne Membre Inactif depuis le 15/08/2024 Grade : [Nomade] Inscrit le 23/04/2004 | Envoyé par Borislehachoir le Samedi 13 Juin 2015 à 21:16 Pour parler vite fait de la mort de Christopher Lee : il est indéniablement lié à la Hammer qui reste un de mes centres d'intérêt cinématographiques les plus vivaces - j'évite d'en regarder trop de peur d'épuiser le filon -. De ses nombreux Dracula, je retiens surtout l'inaugural Le Cauchemar de Dracula superbement mis en scène par Fisher, le reste allant du correct (Dracula, prince des ténèbres) au honteux (Dracula 73). Globalement, j'ai toujours vu en lui un formidable acteur de charisme plus qu'un grand comédien de composition, à l'inverse de son récurrent adversaire Peter Cushing ou d'Oliver Reed dans La nuit du loup-garou. Parmi ses films que je préfère, il est excellent dans Le Corps et le fouet de Bava, dans les Vierges de Satan et dans Le Chien des Baskerville de Fisher, toujours lui. Notons qu'il est à ma connaissance le seul acteur à avoir joué Sherlock Holmes et son frère Mycroft (dans le génial La vie privée de Sherlock Holmes). Indéniablement, une figure forte et charismatique du cinéma fantastique vient de mourir. RIP Sir Christopher.
Boris.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 15/08/2024 Grade : [Nomade] Inscrit le 23/04/2004 | Envoyé par Borislehachoir le Dimanche 21 Juin 2015 à 16:47 Vu Vice-Versa, le nouveau Pixar.
On va faire simple, j'ai vraiment beaucoup aimé. Toutes les thématiques autour du passage à l'adolescence de la gamine avec ce que ça implique de renonciation, d'amitiés brisées, de détresse et de destruction de l'univers mental m'a semblé extraordinairement juste et touchant. Pas forcément le plus drôle des Pixar (à part les séquences ou on passe vers les " voix mentales " des autres et ou l'on découvre que personne ne se comprend) mais peut-être le plus émouvant sur la longueur - je crois que la scène de suicide d'un " personnage " va choquer beaucoup de monde -. Oh, le running-gag de la publicité pour dentifrice >>>>> Boris, micro-bémol pour le court-métrage d'introduction que j'ai franchement trouvé ultra-décevant par rapport au niveau habituel des courts-métrages Pixar.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 09/07/2024 Grade : [Légende] Inscrit le 13/03/2004 | Envoyé par kakkhara le Lundi 22 Juin 2015 à 10:49 Tiens je comptais aller voir ça ça tombe bien.
Moi j'ai vu Jurassik World, et pour faire simple, j'ai aussi passé un bon moment ^^. Y a des dinos, ils bouffent des gens, même avec un film convenu où aucune scène n'apporte de surprises, ça fait le taff.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 10/12/2019 Grade : [Nomade] Inscrit le 05/10/2010 | Envoyé par Ezexperience le Mardi 23 Juin 2015 à 18:11 Il faudra que tu me dises ce que tu entends par "réaliste", surtout quand tu parles des Affranchis de Scorsese.
La griffe du passé de Tourneur : j'étais moins emballé que toi, je préfère Tourneur dans son côté un peu plus fantastique.
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Pseudo MTGO : Saukko |
Hors Ligne Membre Inactif depuis le 29/03/2023 Grade : [Nomade] Inscrit le 10/12/2005 | Envoyé par gedat le Mardi 23 Juin 2015 à 20:42 Jurassic World - Colin Trevorrow, 2015
Des années après la catastrophe du premier parc, le projet est devenu un parc d'attraction rentable; pour relancer l'attention du public qui commence à être blasé des dinosaures, les gérants conçoivent une version génétiquement modifiée du T-rex. Jurassic World est un film curieusement auto-référentiel: la conception de monstres toujours plus badass a autant pour but de divertir les visiteurs de l'île que les spectateurs du long-métrage. Et tout comme sur Isla Nublar, faire dans la surenchère de dents et de muscles s'avère vite ne pas être une super idée. Pour être franc, le film a une niche à occuper: la plupart des films mettant en scène des méga-monstres sont des navets ou bien des oeuvres à caractère parodique, il y a donc bien une place pour une superproduction à peu près sérieuse pour exploiter le filon. Et on s'en prend en effet plein la vue: la scène d'exhibition du mosasaure est assez bluffante par exemple. Le moment où le héros (Chris Pratt) part à la chasse au T-Rex mutant en moto en étant escorté de raptors de combat dressés semble totalement sortie d'un truc parodique comme Kung Fury, mais le semblant de sérieux qui est construit autour arrive à rendre la scène assez jouissive. Le film aurait donc pu arriver à remplir un certain contrat: construire un film bardé de superlatifs qui porte à l'extrême le potentiel de spectacle contenu dans la franchise Jurassic Park. Parce que des fois même si on aime la gastronomie fine il faut admettre qu'un bon triple burger se laisse manger. Le problème est que le film flirte trop avec le n'importe quoi pour ne pas sombrer dans le parodique malgré lui: l'anthropomorphisation des raptors est totalement ridicule, et génère des retournements de situation WTF qui m'ont littéralement fait hurler de rire alors qu'on était sensé être dans des moments dramatiques. A côté de ça, le rythme frénétique et la surenchère de superlatifs ne laissent pas à la place aux passages délicieusement anxiogènes qui faisaient le charme des premiers opus: on voit les prédateurs en vue subjective plutôt que de les entendre approcher dans un pièce voisine du point de vue d'une proie. Des premiers opus, Jurassic World garde essentiellement quelques clins d'oeil et la structure générale: des enfants égarés dans l'île, les méchants militaires de InGen, un combat T-rex-Raptor. Les personnages sont quand à eux des caricatures monolithiques: l'ado dragueur, la mère anxieuse, la manager obsédée par les chiffres, le militaire très méchant, le héros-qui-contrairement-aux-deux-précédents-sait-que-les-dinosaures-ont-une-âme, etc. Au niveau du scénario et de la psychologie donc, le tout fait l'effet d'une soupe réchauffée. Mais si vous êtes comme tout le monde, vous avez arrêté de lire cette chronique dès le premier paragraphe et avez couru jusqu'au premier cinéma venu après la lecture des mots "T-rex mutant". Et après tout, peut-on vraiment vous en vouloir?
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Hors Ligne Membre Passif depuis le 03/07/2023 Grade : [Modo Forum] Inscrit le 22/08/2003 | Envoyé par jokerface le Mardi 23 Juin 2015 à 21:02 Assez d'accord avec Gedat, j'ai passé un moment sympa mais il a plutôt raison.
Je rajouterai dans les trucs négatifs : -Le film qui se passe trop longtemps de jour et en plein soleil (difficile d'instaurer un climat de peur comme dans les deux premiers) -Omar qui joue moins bien que ma chaussure gauche.
___________________ Le 23/02/2017 à 16:10, David avait écrit ... |
Hors Ligne Membre Inactif depuis le 15/08/2024 Grade : [Nomade] Inscrit le 23/04/2004 | Envoyé par Borislehachoir le Mardi 23 Juin 2015 à 21:24 Le 23/06/2015 à 18:11, Ezexperience avait écrit ... J'aime les deux : Vaudou et la Feline sont des grands films à mes yeux, tout comme la Griffe du passé et Nightfall. Après, la réussite de ses films fantastiques doit aussi beaucoup au producteur Val Lewton, alias le roi du minimalisme. Boris.
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