Le topic cinéma II : Scape's battle returns.

Je crois tout de même que les deux images comparatives sont éloquentes...

On peut pas résumer deux films en 2 images ... ... ... ^-^



Sinon bon retour B-M

Double post sauvage de rebelle mais ça vaut le coup :

Another gay movie.

Comédie hilarante, tordante, pliante ... qui met de bonne humeur malgrès un rendue de l'image un peut trop amateur (tendance digital vidéo).
C'est gras, graveleux ... les plans nichons sont remplacés par les plans bides ... et tout comme "another teen-movie" la production ne s'épargne aucuns clichés ni outrages ... pure parodie de "american pie" et autres films gay. (oui bon american pie c'est déjà une parodie ... on appel ça une mise en abime mais les scénaristes ont pas du y penser).

A bien sur si on a un problème sur sa sexualité ou que l'on aime pas les clichés éculés ont risque de pas apprécier cet humour "français" du 50éme degré (A noter que les amateurs de rongeur, hamster, gerbille ou assimilable risquent d'être choqué ... pas touche à strubble hein).

Et sinon, je vous recommande fortement Aaltra de Kerverne et Delepine (du Groland). C'est mon petit coup de coeur des deux dernières années (je regarde essentiellement des navets). C'est un film singulier, froid, cruel, drôle, sensible, esthétiquement époustouflant, puissant, fluide et fort. J'ai pas la force de me lancer dans une analyse mais c'est psychologiquement très intelligent, et il bénéficie d'une réalisation que je ressent comme harmonieuse, paisible, mais recherchée. Très peu de moyens (beaucoup de scènes n'ont pas eues de seconde chance faute de pellicule), des acteurs excellents, car naturels (— "En fait, ils sont pas vraiment acteurs" — "Ahhhhhh"). Une ou deux scènes en caméra caché (il faut avoir vu les bonus). Ca donne un aspect vraiment authentique. Inspiré des films de Kaurismaki (je ne connais pas vraiment) : c'est glacé.
Enfin, bien que ça représente au niveau de la forme et du contenu des valeurs auxquelles je n'adhère pas le moins du monde, j'ai été subjugué par ma faiblesse, et je salue le travail.

En revanche, j'ai tenté de visionner leur second Opus, Avida, qui m'est apparu, pour l'instant, comme une production illisible (je sais que c'est volontaire) façon surréalisme à deux sous, ou on profite de cette affichage pour faire tout et n'importe quoi. La profondeur d'Aaltra n'est plus là, et c'est au final insipide, laid, prétentieux et grotesque. Je suis conscient que c'est con de dire ça sans l'avoir vu en entier, mais là, j'ai pas supporté.

Blade runner... celui là je crois que c'est mon film préféré, oui après d'âpres réfléxions, c'est le seul qui me fascine aussi terriblement. Pour moi c'est un film total, il a tout, Ford dans son meilleur rôle, une bande originale qui est à elle seule un chef-d'oeuvre, un scénario qui renvoie aux oubliettes le livre de K Dick, des effets spéciaux utiles discret et hypnotiques, des images qui anticipent de façon réalistes le monde d'aujourd'hui, une histoire d'amour sobre et triste, et une fin qui renverse tout (je parle de la version director's cut).

Je souscris à tout ça ( sauf ce que tu dis sur K Dick, je n'ai pas lu le livre ), mais je t'en veux à mort pour ne pas avoir parlé de Rutger Hauer.
Okay, il a fait 150 films foireux à coté, mais là il est MO-NU-MEN-TAL et bat Ford sur son propre terrain question charisme du personnage et humanité !!!!
La scène de fin, elle serait ridicule déclamée par n'importe qui d'autre mais par son regard, sa diction et la mélancolie qu'il met dedans, Hauer en fait une tuerie d'émotion pure ( " le temps est venu de mourir... " ) et accessoirement une des plus belles mort de l'histoire du cinéma.

Boris, j'ai secrètement toujours révé de voir un rapport héros-bad guy traité de cette manière ( d'ailleurs, il est sous-entendu que Ford est un Répliquant ).

Edit : Aaltra et Avida sont même pas passés chez moi... mais vu que Charlie-Hebdo a aimé, je devrais pas apprécier.

[ Dernière modification par Borislehachoire le 13 aoû 2007 à 22h06 ]

Faut que je revoie le 3 mais j'aurais tendance à les classer par ordre chronologique : le 1 est le meilleur, le 4 le moins bon. J'ai pas vu le 5 et je ne le verrai pas.

pour moi les aliens c'est 1/3/2/4


sinon pour blade runner je souscris absolument à tout sauf à ca

( d'ailleurs, il est sous-entendu que Ford est un Répliquant ).

petite objection il est sous-entendu que Ford est peut-être un répliquant. Ca reste totalement dans l'ordre de la possibilité. Même si c'est vrai que la version de Ridley Scott, la pure et originale, soustend vraiment vers cette théorie.

Oui quelle honte, j'ai oublié Rutger Hauer.....

C'est en effet un personnage d'une singularité étonnante, émouvante. Un authentique salaud prêt à tout pour accéder à l'humanité, et qui l'obtient simplement en acceptant de mourir........c'est d'une grande beauté.

[ Dernière modification par blue-monday le 14 aoû 2007 à 21h19 ]

Alien : 1/3/4/2 ... 1/4/3/2 selon l'humeur.


A part ça il me semble que dans la version de blade runner sortie au ciné c'était pas si évident que ça ... c'est surtout la version longue qui permet de douter.

Pour les versions de Blade runner, il faut savoir que les deux versions officielles, soient celles de 82 et 92, ne diffèrent que sur la fin ; celle de 82 se termine sur des plans de paysages piqués sur The Shining, et l'autre sur la licorne.

Il y aurait six versions différentes de Blade runner. Dans la prochaine version DVD, on aura enfin droit à la version final cut, soit LA version définitive de monsieur Scott (avec plein de scènes qui manquent et tout).
J'ai vu quelques photos de cette version et je crains le remastering, en effet il y a comme une patine bleutée sur les images qui tranche radicalement avec les tons rouges et bruns des versions initiales. Bref on remplace la chaleur de la mise en scène, le coté brûlant des cheminées, par du bleu aseptisé. Et tout ça parce que dans l'imaginaire de certains producteurs, "qui dit science fiction dit philtre bleutés" (AI, Minority report, cypher, etc.... on ne compte plus le nombre de films SF "bleutés").

A noter pour ceux que ça intéresse, le magnifique et exhaustif dossier Blade runner, sur le site "écran large".

Pour le classement alien : 1/3/2/4.

[ Dernière modification par blue-monday le 14 aoû 2007 à 21h32 ]

Mais bon, Predator, c'est quand même autre chose.

De la part du meilleur ennemi de BuzzMeeks :

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Pour les versions de Blade runner, il faut savoir que les deux versions officielles, soient celles de 82 et 92, ne diffèrent que sur la fin ; celle de 82 se termine sur des plans de paysages piqués sur The Shining, et l'autre sur la licorne.

Pour le classement alien : 1/3/2/4.

ERREUR
Le flashback sur la licorne au milieu du film n'était pas présent dans la version de 1982, ce qui fait que la fin tombait un peu bizarrement vu qu'on ne connaissait pas le rève de Deckard.

Monsieur K : effectivement, c'est " sous-entendu qu'il puisse éventuellement selon une envisageable possibilité l'être... ou pas ". Pinaille-man au rapport !

Abitbol : Gnu ? Un rapport Predator/Blade Runner ?
Le premier est un film de guerre badass motherfucker avec un poil de fantastiquo-SF type " survivons dans les bois pendant que le monstre n'y est pas " et le second un truc de SF cyberpunk... j'aime les deux mais je ne saisis pas l'utilité de la comparaison.

Vu Monika de Bergman, mais j'ai la flemme et j'aurais aimé ( quand je serais unban ) faire un exercice de style avec chronique factice du point de vue de différents participants au topic

Boris.

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Lironea.

Non non, je disais ça par rapport à Alien.

aujourd'hui planète terreur de Rodriguez.

Alors comme toujours très bien ficelé, ce film n'est pas sans rappeler le sinistre 28 jours plus tard de Danny Boyle. (ca ressemble même à une parodie de ce film par moments, et vu la similitude je pense que ce n'est pas qu'une impression)

Humour déjanté, musique obsédante, déferlance d'horreur avec l'exagération habituelle du couple Rodriguez/tarantino (qui marque sa présence par un second rôle).
un +1 pour la prestation de Mc Gowan, qui a un rôle pas du tout évident, car à l'extrême limite du ridicule (et de l'autre côté de la barrière )

il y'a aussi les petits détails fétiches de Tarantino : le plan en contreplongée de l'ouverture du coffre de la voiture, le pied nu, et les cigarettes red apple. (et les belles filles avec le Q.I parfois en option)

L'ensemble tient certes un peu moins la route que une nuit en enfer, mais vaut tout de même largement le détour.

Quelle perfidie !

Je maintiens que la version de 92 se termine sur la licorne (origami) donc sur l'ambiguité de Déckard; on m'aura pas ! même bourré, on m'aura jamais. (putain je me fais engueuler par ma famille parce que que je suis bourré, et que ma famillle à honte, et parce que elle aime pas les Who ! ; quel scandale !)

Donne moi du tabac et des feuillles fréro ! j'ai envie de fumer !
Tu te fout de ma gueule olive ! y'a pu de tabac ! y'a que des miettes ! c'est de la merde ! je suis déçu ! je suis colère ! je suis méchanceté ! je suis torture ! je suis sado maso ! je suis tsan !

j'ai envie de péter le site ! je suis une merde !

je suis tsan !

Lironea.

Je maintiens que la version de 92 se termine sur la licorne (origami) donc sur l'ambiguité de Déckard; on m'aura pas ! même bourré, on m'aura jamais. (putain je me fais engueuler par ma famille parce que que je suis bourré, et que ma famillle à honte, et parce que elle aime pas les Who ! ; quel scandale !)

C'est exact. Néanmoins le flashback du milieu du film n'est présent que dans l'une des deux versions, vérifie . Les versions ne diffèrent donc pas que sur la fin.
( sinon vas y mollo sur la ganja ^^ )

Non non, je disais ça par rapport à Alien.

J'aime les deux mais entre Arnold torse nu et Sigourney Weaver pourchassée en petite culotte bah... chacun ses préférences hein
Ce n'est pas Tsan qui dira le contraire, lui dont la déviance va de la passion pour les films asiats académiques jusqu'aux corps masculins huilés tels de somptueux éphèbes...

Monika ( Bergman )

RHAAAAAAAA !
Comment vous voulez que je fasse une critique objective d'un film dans lequel Harriet Andersson se promène toute nue sur la plage hein ? Franchement ?
Magnifique film. Superbe portrait de couple tout en nuances, Harriet encore plus belle que dans La nuit des forains jouant un personnage complexe, des grands moments de grâce ( le démaquillage devant le miroir ! ) alors qu'à coté son " amoureux " Harry se révèle aussi profond qu'il semble ne pas l'être au début du film. Regard très pessimiste sur les relations humaines à l'image de la fin ou Monika montre son profond égoisme en abandonnant sa vie derrière elle, mari et fille inclus.
MAIS Y A HARRIET A OILPE ! LE RESTE ON S'EN FOUT QUOI MAIS ON VOIT SES FESSSES !!!!!!!!!

The blade ( Tsui Hark, et en VF )

Je crois que je regrette le cantonais sous-titré rosbeef subitement.

Babel ( Alexandro Gonzales Inarritu, le nom le plus pénible du cinéma après Apichatpong Weerashetatruc )

C'est tout pourri.
Sur une thématique brillante ( comment un gamin qui se branle au Maroc change la vie d'une nymphomane japonaise ) et un scénario à la con tentant de méler 4 histoires sans intérêt dans différents pays du monde les unes aux autres, Inarritu nous balance juste un message avec une finesse de rhinocéros et une dramatisation made in " le destin de Lisa ".
Ah ouais, dans Babel ça pleure, ça veut vraiment faire chialer dans les chaumières ! Les persos, alors ça ils souffrent : la japonaise tenez, non seulement elle est sourde, non seulement elle est muette, son père s'occupe pas d'elle, sa mère s'est suicidée mais en plus elle est nymphomane
( manquerai plus qu'elle soit aussi cul-de-jatte ou aveugle tant qu'à y aller au panzer question noirceur de Monoprix )
Les marocains, ils vivent dans la misère, sont recherchés pour terrorisme, ça suffit pas ? Allez, on va rajouter un peu d'inceste là-dedans tant qu'à faire nawak.
Je ne parlerai pas de la mise en scène ( moyenne ) ni des acteurs ( bons, sauf que leurs personnages sont tellement peu crédibles qu'ils ne peuvent pas y faire croire évidemment ), par contre les liens entre les histoires histoire de montrer la " cohésion du film " ça mérite un bon gros LOL ( dédicace à la partie japonaise " ah oui au fait tout ça c'est la faute de papa ! " ).
Avec aussi des plans... la japonaise montrant son sexe à tout le monde, le gosse marocain se tapant une douceur en solo, je pensais que ce serait assez question mauvais gout mais la boite de nuit tokyoite ( je comprends pas du tout ce que la critique trouve à cette scène ) façon hommage à Katerine ( " ET JE COUPE LE SON... ET JE REMETS LE SON ! ET JE COUPE LE SON ! " pendant 5 minutes ) réussit à être aussi ignoble visuellement ( montage illisible ) que de manière auditive ( immonde pop japonaise ).

Boris, et j'aurais encore d'autre chose à dire sur la profondeur du message du film " faut s'occuper de ses enfants sinon il peut leur arriver des trucs moches " : MERCI ALEXANDRO

[ Dernière modification par Borislehachoire le 16 aoû 2007 à 13h36 ]