et un eu de flood, avec la suite de l'histoire, corrigé et amélioré par moi
Lorsque Jellina arriva au niveau de ses futurs compagnons, elle était en sueurs :
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Jellina — *Huf Huf* Vous… Vous êtes des aventuriers hein ? Vous partez loin d’ici à la recherche d’un trésor fabuleux, ou d’un vilain monstre à combattre, ou des deux, ou d’aucun, enfin vous partez en tous cas ?
Groumpf — Femme en blanc être bizarre… O_o
Al’Rod — Euh, oui, nous partons bien à “l’aventure” comme vous le dites, nous cherchons Draco plus précisement, je pense que vous en avez déjà entendu parler.
Jellina — Super ! Je peux venir avec vous ? S’il vous plait dites oui !
Elvana — Pour une fois je suis obligée d’être d’accord avec ce crétin de gob : cette fille est vraiment bizarre… o_O
Groumpf — Femme en blanc venir si femme en blanc battre Groumpf !
Jellina — C’est tout ! je viens de battre le grand Paicésapux, alors un petit gobelin de rien du tout… En garde !
Groumpf *hésote un instant* — Plus tard, Groumpf fatigué.
Tous sauf Groumpf *tombent à la renverse*
Killmana — Bon alors finalement, qu’est-ce qu’on fait ?
Al’Rod — Moi je suis partant pour qu’elle nous accompagne.
Elvana — Moi aussi. Seule fille au milieu de cette bande de macho… Brrr !
Al’Rod *chuchotant à l’oreille de Groumpf* — De plus, elle fera un très bon repas au cas où, et pas empoisonné contrairement à l’elfe…
Groumpf *se léchant les babines* — Groumpf d’accord, femme en blanc partir avec Groumpf et groupe à Groumpf
Jellina — Génial ! Et au fait, je m’appelle Jellina Kell Manir, fille du meunier Garol Van Druir
Al’Rod *pense* — Fille de meunier avec des bijoux en or et des armes en ivoire et en argent ? ‘Fin bon, passons… »
Ainsi complétés, les joyeux aventuriers purent repartir vers la forêt Ottorüht, d’où vient Elvana et que les elfes appellent sous un autre nom. La forêt devait le nom que les humains lui ont donné à la grande allée qui la traversait, permettant de faire sans risques la jonction entre Figaro, principal port de commerce du continent, et le palais royal. L’air était doux et agréable, les oiseaux chantaient, tout allait pour le mieux, et tous étaient persuadés que la traversé allait être un parcours de santé. Au bout d’une petite heure de marche, Elvana arreta le groupe : c’était à présent l’heure de sa communion hebdomadaire avec Titania, déesse de la nature, et elle y tenait vu qu’il s’agissait probablement de la dernière fois où elle pourrait le faire avant longtemps. Groumpf accepta, et puis de toutes façons il avait déjà prévu de s’arretter pour manger un bout.
Elvana commença donc ses prières. En quelques instants elle parvint presque à atteindre un état de transe, mais fut interrompues lorsqu’une jeune et mignonne biche sortit d’un fourré et alla à sa rencontre. Elvana, enchantée par la mignone petite bête, la caressa un peu avant de reprendre là où elle en était restée. L’instant d’après, les deux gobelins et le voleur étaient déjà en train de la faire rotir. Quand Elvana eut finit, deux heures plus tard, le cri qu’elle poussa en voyant ses compagnons dévorer la biche fit partir tous les oiseaux de la forêt.
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Groumpf — Pourquoi oreilles pointues crier ? biche très bon gout !
Elvana — Vous êtes tous des monstres ! Je me demande vraiment ce que je fait avec des ignominies comme vous !
Jilliana — Allons, tu devrais manger toi aussi, ou tu vas mourir de faim.
Killmana — Oui, et en plus, tu rates quelque chose, Al’Rod est en fin cuistot !
Elvana — Je n’ai pas faim merci…
Ventre d’Elvana — Geurglglroubmle
Elvana — Oh c’est bon, si même mon corps est contre moi… »
Elvana finit donc par accepter de manger de la biche, mais en recracha une bonne partie dès lors que les regards se détournèrent d’elle. Le groupe décida de ne pas reprendre la route avant le lendemain et de rester là pour la fin d’après midi, soit disant pour se remettre de toutes leurs émotions du mati et éventuellement de la nuit (en fait la plupart avaient fait une indigestion). Au petit matin, Groumpf fut le premier à se réveiller. Voyant que ses compagnons étaient toujous en train de faire la sieste malgré la relative auteur du soleil, il entra dans une rage folle et entreprit de tous les réveiller à coups de pieds dans le derrière. Lorsqu’il en vint à Elvana, celle-ci s’était endormie au sommet d’un arbre, à l’écart. Groumpf se mit à secouer l’arbre énergiquement pour en faire tomber l’elfe comme un fruit mur, et ce fut exactement ce qui se passa, sauf qu’elle prit l’infini précaution de bien tomber en plein sur la face du gobelin. Celle ci passa par toutes les couleurs de l’arc en ciel avant que son propriétaire ne déblataire toutes les injures gobelines de la création (et il n’y a pas qu’une) à l’encontre d’Elvana, qui se contenta de rire de bon cœur, de même que ses autres compagnons.
La comunauté du Draco n’eut pas parcouru un kilomètre dans la forêt qu’un nouvel obstacle allait s’interposer : la végétation commenceait à devenir en effet si dense, même sur l’allée principale, qu’il fut bientot nécessaire de grimper aux arbres et de marcher dans les branchages enchevétrés. Elvana et Al’Rod purent grimper sans problèmes et prirent donc la tête du groupe, Jellina avait un peu plus de mal mais se débrouillait comme elle pouvait, de même que Trefi qui s’en sortait beaucoup mieux que l’on pourrait s attendre. Quant à Groumpf, il avait tellement peur de toucher par mégarde une des plantes empoisonnées dont Al’Rod lui avait parlé que Killmana devait quasiment le porter. Quand les deux larrons arrivèrent enfin à rejoindre le groupe, le campement avait déjà été installé dans les branchages, tellements fouillés qu’on pouvait y marcher comme sur un plancher. Groumpf, surpris de voir que ses co-pélerins s’étaient arrettés, leur fait remarquer très justement avec la gentillesse qui lui est propre («Pourquoi larves pas vouloir avancer ? En avant ou Groumpf botter culs à vous !»), mais Elvana lui fit à son tour remarquer tout aussi justement que Jellina et elle avaient très faim et qu’elles ne pouvaient pas continuer avant de s’être restaurées (elle n’avaient quasiment pas manger de la biche de la veille), et une petite dispute commença entre l’elfe et le gob. Au final, l’elfe finit par avoir le dernier mot et elle eut “l’autorisation” de partir avec Jellina à la recherche de nourriture.
Elvana savait reconnaitre les meilleurs fruits, et ceux ci ne manquaient pas, aussi pensaient-elles toutes deux pouvoir être de retour dans tout au plus un quart d’heure. Cependant, c’était sans compter sur le Serpent-Fouet (normalement c’est des phacochères qu’elles rencontrent, mais des phacochères perchés dans des arbres… Enfin lol quoi ) caché sournoisement entre les branchages. C’est un serpent redoutable qui se nourrit de tout ce qui passe dans les arbres, elfes et humains y compris. Sa queue et terminée par un terrible dard, non venimeux mais tranchant comme un rasoir, et il est capable de frapper violemment ses proies avec, les tailladants en un instant, ce qui lui a valu son nom. En temps normal, Elvana l’aurait criblé de flèches en un instant, mais l’équilibre relativement précaire qu’elle parvenait tout juste à trouver et ses mains chargés de Voâtthurs (de délicieux fruits locaux, qui poussent sur les Reuhnaults ) lui empechait de faire autre chose que «AAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!!!!!!!!!!!», d’autant plus que le Serpent-Fouet venait de lui fouetter violemment le mollet. Ce fut donc à Jellina de devoir s’en occuper : attrapant sa dague avec ses dents (elle avait elle aussi les mains chargée) elle tenta desespérement d’atteindre la bête, qui pendant ce temps en profitait pour lui faire une coupe au carré. Heureusement pour elles, nos héroïnes furent sauvées par l’arrivée de deux étranges formes bleutés, qui effrayerent le terrifiant serpent. Malheureusement pour elles, ces deux cratures étaient loin d’êtres amicales.
Il s’agissait en effet de Changeformes, créature semi immaterielles dont le seul plasir et de prendre l’apparence d’autres créatures et de se substituer à elles. Et, à peine Jellina et Elvana voulurent les remerciers, ils les assomèrent fourbement, puis les ligotères, et prirent enfin leurs apparences, ainsi que leur mémoire récente. Les deux copies allèrent ensuite retrouver leurs “amis”, qui furent relativement surpris et déçus qu’elles reviennent les mains vides (sauf Groumpf qui était persuadé qu’Elvana lui aurait donné des fruits empoisonnés).
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Killmana — Tient, pourquoi vous n’avez rien ramenés ? Vous avez tout mangés sur place ? C’est vrai que vous y avez passé pas mal de temps…
Copie de Jellina — Greuh.
Trefi — Euh, je crois que Jellina a trop mangé.
Copie de Jellina — Grouih.
Al’Rod — N’empeches, elle doit faire une sacré indigestion pour en être réduite à parler ainsi. Et d’ailleurs, vous avez l’air de vous portez bien toutes les deux pour des filles qui viennent d’ingurgiter autant de kilos de fruits qui vous ne le laissez suposer.
Copie de Jellina — Grah greu grou graagra groh !
Groumpf — Groumpf pas comprendre …
Killmana — Euh… Peut être est-ce un langage qu’elles ont inventées par jeu ? Essayons voir… Grui grougrou gri gra gru grouf ?
Al’Rod —
Copie d’Elvana — Graouh grrr !!! grill granou grouh, gretin !!
Al’Rod — Je crois que tu l’as vexé
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Effectivement, Killmana devait les avoir insultés dans leur langage, car les chahgeformes le chargèrent dans l’instant qui suivit. Mais ils étaient très maladroits et l’ange les mit à terre d’une seule botte (pas la chaussure, l’autre). Mais ils repartirent de plus belle, et à chaque fois ils se faisaient retamer dans les règles de l’art. Finalement, Al’Rod acheva le combat en poussant une des copies dans le vide alors qu’elle passait devant lui. «T’es fou ! tu vas la tuer espèce de malade ! » lui cria Killmana. Le voleur se contenta de lui montrer comment le corps immobile d’Elvana se changeait en une sorte de brume semi-matérielle azurée. La supercherie venait d’être découverte (pas trop tôt), aussi la copis de Jellina décida de passer aux choses sérieuses : elle se transforma en un terrifiant Dragon, bientot rejointe par son comparse, qui n’avait qu’une légère commotion cérébrale, qui pris la forme d’une redoutable Gorgone. Trefi était tenté de prendre la fuite, alors que Groumpf faisait “Am Stram Groumpf” pour décider qui il truciderait en premier. L’ange et le voleur remarquèrent de leur coté que les branches qui traversaient le Dragon n’étaient pas très seyantes, et que, de fait, l’illusion n’était pas très réaliste. Effectivement, se décidant enfin, Groumpf asséna au Dragon un puissant coup de taille qui le tua sur le coup (c’est le cas de le dire), lui faisant aussitot reprendre sa véritable apparence. La fausse Gorgone, quant à elle, reprit à son tour son aspect d’origines pour s’enfuire à toute vitesse. Groumpf voulut lui lancer sa hache dans la tête, mais Al’Rod l’en dissuada : il les meneraient surement à l’endroit ou se trouvent les véritables Elvana et Jellina. Ainsi, ils partirent à sa poursuite…