Cette deuxième partie du Report commence mal mais se termine bien.
On a déroulé le RPTQ avec Mono bleu mais on s’est pris la tempête au GP Strasbourg. Me voilà dans le train de 22h pour Paris. Arrivée à minuit 30. Mon sac pour Cleveland est déjà prêt depuis quelques jours. Je prends juste le temps de rassembler les centaines de cartes qui m’ont été prêtées par Magiccorporation mais également des amis. Je pars avec toutes les cartes du standard. C’est un prérequis avant d’atterrir sur place au « Bootcamp » organisé par certains des meilleurs joueurs français.
On y retrouve les champions du monde par équipe en titre mais aussi quelques gros noms du circuit (Pierre Dagen, Eliott Boussaud, Julien Stihle) et même le gagnant du dernier GP Lille, Etienne BUSSON. Vous les reconnaissez probablement si vous avez suivi mes précédents articles, il s’agit plus ou moins de la même équipe mobilisée pour Atlanta.
Ils sont déjà sur place depuis quelques jours pour tester les formats draft et standard. Avec Théau MERY, mon partner in crime quand il s’agit de jouer Mono Bleu, nous nous engageons dans 15h de vols et de correspondances après une petite nuit de quelques heures.
Je vous passe le vol, ça ne vous apportera pas grand-chose de savoir ce que j’ai pensé de Bohemian Rhapsody ni de la série Legion, et encore moins de Natalie Portman dans Garden State.
Bref, on atterri dans un froid polaire. Cleveland est situé aux bords des Grands Lacs, pas si loin de la frontière canadienne. Il fait entre -10 et 0 degré. Avec Théau, on va dormir chez l’habitant, dans une petite chambre adorable au milieu de nulle part. Chaque matin on rejoint la team de tests vers 8h45.
Au programme : le premier (et dernier) MF Standard avant le MC Cleveland vient d’avoir lieu. Des enseignements ? Pas vraiment… Les decks qui dominent les tournois en ligne et RPTQ ont répondu présents : Sultai Midrange, Mono Bleu Aggro, Simic Nexus, Esper Control, WW Aggro, Izzet Drakes, Mono-rouge aggro, Gruul Midrange : voici une liste exhaustive des meilleurs decks du format.
Sur place la team de test s’est déjà fait un avis : Sultai et Simic Nexus semblent représenter les builds plus prometteurs et/ou réguliers. On nous attendait pour approfondir les match up contre mono bleu aggro qui n’a cessé de gagner en popularité ces dernières semaines.
Je vais passer rapidement sur ces quelques jours d’entrainement. Ils ont un caractère répétitifs et parfois épuisants. En gros, on y joue environ de 9h à 12h30 et de 14h à 21h. Le but est de réaliser des « sessions », prenons par exemple Mono U vs Simic Nexus. on joue alors environ 4 à 8 games sans side puis 6 à 12 games avec Side, en testant des plans de side différents pour comprendre comment gagner ces Match Up. Sur 3 jours, j’aurais surtout affronté Simic Nexus et Sultai, alignant même une interminable série de 24 matchs contre ce dernier.
J’en suis ressorti avec une certaine appréhension. Mono-bleu n’est plus la surprise du format et tout le monde s’est armé contre. Plutôt l’impression de jouer le deck avait « 49% de win rate » contre tous les autres. Néanmoins, j’ai appris à le maitriser dans les moindres détails et je ne me vois pas continuer la route sans lui. Ce sera mon choix du Mythic Championship.
Plus tard je comprendrai que j’avais tort.
Jeudi matin, veille du tournoi. On prend le taxi pour s’installer à l’hotel, à proximité du tournois. Pas de Magic mais un passage obligé au Cleveland Convention Center pour s’enregistrer. On nous y remet un badge et des boosters en cadeau pour drafter. Le groupe s’est partagé en 3 decks : 5 Simic Nexus, 3 Sultai et 2 Mono bleu. A quelques heures de soumettre leur liste, les pilotes de Nexus, ont trouvé la secret tech qu'ils cherchaient tant : le benthid hypnotisant ! Seulement, il faut en trouver une dizaine d’exemplaires à quelques heures du tournois. Ça me rappelle le précédent Pro Tour, quand on cherchait les 10 pauvres Surge Mare de la région d’Atlanta.
On y retrouve également les autres français. L’ambiance est détendue, on se fait un petit draft « pour le fun ». Je perds en demi contre Jon Girardot. Le soir, on sent bien que le tournoi est dans toutes les têtes. On parle moins, ça commence à monter. Un dernier point collectif autour du format limité nous apprend qu’il faut éviter autant que possible de jouer Gruul.
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JOUR 1 - DRAFT
Krasis hydroid pick 1, Pack 1.
Ok, on commence ainsi, dans le dur. Après environ 35 drafts, il fallait bien que je l’ouvre un jour. Et c’est le bon. Le vert est relativement ouvert puisque je récupère un cératok enragé (une 4/4 pour 4) en pick 4-5. Au booster 2, rien de très impressionnant. Mon voisin me passe alors Electrodominance. Je commence donc à picker des cartes…gruul ! Le booster 3 va remettre cette stratégie en question avec un autre spoiler : manipulation de masse et son quadruple mana bleu. Quoiqu’il en soit, mon jeu sera axé autour du ramp et deux ingénieur de la spirale me feront le plaisir de compléter le tableau de chasse. Le deck est une tuerie absolue. Je vous laisse le découvrir ci-dessous :
R1 : BYE
Ah j’ai oublié de vous dire, on était 7 à la table ! Il en faut bien une. Et puis nous sommes 499 joueurs donc il y en aura bien un qui va récupérer le bye. Ok, je vous comprends, le quota « chance » est épuisé pour l’année. Le retour de bâton ? Ce sera dans pas longtemps.
R2 vs Azorius Vol // contresorts
J’affronte Allen WU. Le meilleur joueur de la table. Il a gagné un PT en équipe il y a 6 mois et gagnera dans deux jours le GP Cleveland. Le problème, c’est qu’il est fort désagréable me reprochant de jouer trop lentement à son goût . Mes amis m’expliqueront qu’il essayé surtout de me mettre la pression et que j’aurais du appeler l’arbitre. Un Krasis à 8 manas au tour 5 aura raison de lui. 2-1 (2-0)
R3 vs Mardu control
Un adversaire très sympathique cette fois ci mais qui ne peut faire le poids sur les 2 games lors de la bataille d’attrition. A la 2 je provoque une guerre des tranchées, le temps de jouer un Krasis à 10 manas et une manipulation de masse à 12 manas. 2-0 (3-0)
Ok, c’est le début idéal. Une seule victoire supplémentaire et je passe en jour 2. J’ai eu beaucoup de chance. En particulier dans mes ouvertures. Impossible de cracher sur un bye mais le deck a tellement survolé ses matchs qu’il m’a semblé imbattable.
Autour de Mono bleu de rentrer dans l’arène
JOUR 1 - STANDARD
R4 vs Esper Control
On commence direct par un match up compliqué. Mon adversaire est le futur finaliste du Pro Tour. Très agréable à affronter mais son deck est une arme de guerre vs Mono bleu. A la 1 je me fais surprendre par un Cri du carnarium. Ensuite, c’est une Kaya qui me mets K-O en moins de 10 minutes. 0-2 (3-1)
R5 vs UR Drakes
Ok en enchaine directe avec Fabrizio Antieri. Excellent joueur ayant pris un ban de longue durée pour triche répétée, il est de retour sur le circuit depuis près d’un an. A nouveau, mon deck ne sort pas et se fait dérouler en 10 minutes chrono. 0-2 (3-2)
Bon, c’est la déroulade, mais dans l’autre sens. 4 mains, 4 mulligans et autant de sorties molles. Ai-je fait le mauvais choix ? Il faut gagner cette 4ème partie. Je ne vais quand même pas me prendre un 0-5 en standard…
R6 vs WW Aggro
Sur la draw ça commence mal. Mais mono bleu a retrouver son Mojo : une curieuse obsession en main de départ. Je connais bien le match up pour l’avoir beaucoup expérimenté en ligne. A la une, je parviens à séquencer idéalement la manche pour que l’adversaire tombe dans tous les pièges. S’il rattrape ensuite son retard à la 2 sur une bataille de top decks, mono bleu passe enfin la vitesse supérieure à la 3 et arrache sa première victoire. 2-1 (4-2)
R7 vs gruul Aggro
Mon plus gros défaut en tant que joueur c’est d’avoir une approche assez émotionnelle des parties. J’apprécie le fait d’être derrière et d’avoir à rattraper mon retard. En revanche, mettez-moi en situation de gagner la partie et j’en perds mes moyens. C’est ce qu’il se passe contre un Gruul aggro où je reviens des enfers avant de saccager la manche en partant dans une attaque supposément létale alors que j’avais juste mal compté. « Ah merde il peut bloquer le Djinn ». Mon adversaire russe, exécrable depuis le début de la manche, retrouve enfin le sourire et je ne parviens pas à faire la différence post-side. 0-2 (4-3)
R8 vs Sultai Midrange
Fatigué, et tout à fait conscient de l’être, j’aborde le dernier match avec une relative anxiété. J’ai perdu tout seul la dernière partie. La une est tendue mais je passe devant. C’est le match up qui veut ça. Tout va se jouer sur les 2 prochaines. A la 2, j’arrive à assembler le plan anti-Sultai (Surge Mare + curieuse obsession). La partie est tendue car il a un voleur de sanité que je n’arrive pas à bloquer. A nouveau, j’attaque avec la jument en oubliant qui’il a une créature non-verte. Cette 2ème erreur de la journée donne l’occasion à mon adversaire de passer quelques points précieux qui vont presque faire la différence. Heureusement, je parviens à reprendre tous mes esprits et arrache la victoire au point près. 2-0 (5-3)
Ouf…. Je commençais à partir en vrille sur cette fin de journée. Le score de 5-3 est relativement positif car n’oublions pas que l’on joue ici contre les 500 meilleurs joueurs mondiaux et j’ai affronté du beau monde ce matin. L’autre bonne nouvelle c’est que les 9 autres français de la team se sont TOUS qualifiés. La mauvaise, c’est que personne n’a fait mieux que 5 victoires. On va donc se battre pour les bonnes places mais pas forcément le top 8 final. Chez les autres français, Florian TROTTE mais surtout Julien BERTEAUX ont réalisé de meilleurs jours 1. Ils peuvent y croire.
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JOUR 2 - DRAFT
Après les succès de la veille, on commence ici par un premier pack compliqué : Audience captive (la mythique Rakdos) vs Gardeciel d’Azorius. Ici c’est l’expérience qui va parler et j’en manque avec la mythique par peur de me lancer dans un style de deck que je maitrise mal. Je pars donc sur un choix rassurant mais le booster 1 va s’apparenter à un chemin de croix. Azorius me semble fermé et je pick quelques cartes…gruul…qui arrivent un peu tard. Le booster 2 va me relancer. Rien de très impressionnant mais des communes azorius qui vont structurer le deck et apporter de la profondeur. Le booster 3 m’offre enfin des kills avec un duo de sphinge du nouveau Prahv. Je termine avec un pack très solide, que je vous laisse découvrir ci-dessous :
R9 vs Orzhov control
Ross Meriam, Encore un bon joueur qui rédige souvent du contenu pour les sites américains. Le deck déroule alors que je subis méchamment une vilaine full à la une. 2-0 (6-3)
R10 vs Simic Bomb
A ce moment, je me dis que le deck a un potentiel de 3-0. Je commence à y croire mais la roue de la chance s’inverse. Cette fois ci, c’est mon adversaire qui joue le Krasis Hydroide, bien aidé par un triplé de Mystique à jabots. Le deck ne peut rien y faire. 0-2 (6-4)
R11 vs Orzhov Control
Double Full. Ouch. C’est la douche froide. 0-2 (6-5)
Avec du recul, je pense que j’aurais pu faire mieux dans la construction du deck en insistant plus sur les sorts de pioches + Clear the mind (pour ne pas mourir à la meule) plutôt que de tenter un plan avec 12 créatures dont certaines qui n’en valaient pas la peine. C’est plus facile de voir ça après 3 games mais il reste important d’identifier ces erreurs, où qu’elles soient.
JOUR 2 - STANDARD
Ok, on compte sur mono-bleu. on vit probablement notre dernier tournoi ensemble et je lui dois tellement jusqu’ici. Ça peut paraitre bizarre de parler de relation de « confiance » à son jeu. mais quand il s’agit de mulliganer très régulièrement pour des mains à 6 voire 5 cartes, il faut avoir confiance dans son potentiel.
R12 vs Temur Nexus
Enfin un deck nexus. C’est supposé être l’un des meilleurs match up de Mono bleu. Et cette fois ci je ne m’y trompe pas. 2-0 (7-5)
R13 vs Esper Midrange
Après le meilleur Match up, on passe…au pire ! Esper midrange et ses créatures volantes, ses sorts de défausses et removals... le prédateur total !Sans rire, c’est du 10/90 à tel point que je n’ai même pas préparé de plan de side par dépit. Néanmoins, mono bleu arrache la première au forceps. La seconde est très serrée. Mon Djinn est ralenti par le Dovin Ban adverse. Ça va se jouer à un poil de cheveu (et probablement un missplay adverse) avant que je ne puisse passer par le plus petit trou de souris pour arracher une victoire inespérée. 2-0 (8-5)
R14 vs WW Aggro
C’est la forme des grands jours alors Osef d’affronter à nouveau mono blanc sur la draw. On l’a bien fait hier. Sauf que cette fois ci je perds la première puis gagne la seconde post side. Sur la draw post-side c’est 50-50 mais l’adversaire fait sa plus belle sortie. Je n’ai pas les moyens d’en revenir. 1-2 (8-6)
R15 vs RR aggro
Ah ! On l’avait presque oublié celui là. Le classico. Le PSG-OM du Standard. Ok, mono-bleu est dans le rôle du club de la cité Phocéenne. Enfin j’en rajoute un peu, le match up s’est équilibré avec les nouveaux ajouts et post-side Mono-bleu est clairement avantagé. Ça tombe bien, je gagne la première. Perds la seconde sur Legion Warboss. On affute ses armes et je gagne le plus improbable des matchs avec un Djinn, 2 plongée… et un énorme paquet d'îles. Je tente toute la game au bluff pour que mon opposant, un japonais aussi sympathique que très expressif (du genre à « vivre » le jeu en mode shonen), garde toutes ses armes en défense et me laisse le temps de me développer. Bingo, ça passe. Sur un fil comme toujours avec mono bleu. 2-1 (9-6)
R16
La dernière manche vaut 3 pro points et entre 250 et 500 dollars supplémentaires. C’est pas mal. Plus intimement, c’est le dernier match de mono bleu qui réalise actuellement un score de 5-4. Pas question de perdre la prochaine
Vs Mono bleu.
Comment cela pouvait-il se terminer autrement. Le boss de fin n’est autre que soi-même, c’est bien connu et les jeux vidéo ne nous ont pas raconté autre chose.
On revient 3 mois en arrière. Je teste le miroir avec Théau. Je suis à la rue mais chaque défaite me fait comprendre comment le match se gagne. A-t-il un Merfolk Trickster en main ? Comment arrêter une sortie « tour 1 + obsession » ? Le premier qui pose son Djinn prend-t-il un avantage décisif ? Deux jours plus tard, on se retrouve en round 8 du PT. J’ai le toss et gagne enfin.
Maintenant, on est à Cleveland. Je perds le toss cette fois ci. La première game est honnêtement la plus spectaculaire qu’il m’ait été donné d'expérimenter avec ce jeu. Personne n’a d’obsession curieuse et l’on se rend coup pour coup. Je commence à prendre de l’avance avant que la bataille se termine aux topdecks. Djinn contre Djinn. Pteramander contre Pteramander. Et puis ça passe. Encore une fois.
2ème manche, plus courte mais iconique. Je résous mon 3ème Djinn. Je n’ai plus qu’à appliquer une lente mais inévitable pression. Lors du tour décisif, je place une obsession sur chacun d’entre eux. Comment cela pouvait-il se terminer autrement. 2-0 (10-6)
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L’APRES
10-6, 66ème/500 joueurs, 4-2 en limité et 6-4 en construit. 750 dollars et 6 pro points.
C’est un résultat plutôt satisfaisant. De retour à Paris, on m’a demandé si je n’étais pas déçu de ne pas faire aussi bien que la dernière fois. Sincèrement, je m’estime plutôt chanceux d’avoir fini si haut la dernière fois et je sais que cela a très peu de chances de se reproduire alors je prends le score de Cleveland comme une autre très bonne nouvelle.
Mais le tournoi n’est pas encore terminé pour moi. L’autre bonne nouvelle c’est que Julien BERTEAUX, Un français d’un autre team, s’est qualifié pour le top 8 avec…mono bleu. Déjà félicitation à lui. Bien qu’il ne soit pas le plus connu des joueurs français, il avait également terminé en final du GP Prague. En huitième il affrontera un autre mono-bleu, piloté par Autumn Burchett.
Vous ne le/la connaissez peut-être pas, mais il s’agit de la première personne « non-binaire » à atteindre le top 8. J’utilise ce terme car c’est ainsi qu’il/elle se définit. En anglais, on peut utiliser le terme « they » mais c’est plus compliqué en français. On peut tout à fait être en désaccord avec ces lignes mais je pense que c’est un moment important pour Autumn mais également pour le jeu, à l’heure où Magic se lance dans le E-Sport où les communautés de jouerurs ont souvent été traversées par des débats autour de l’inclusion et des représentations. Surtout Autumn fait probablement parti des meilleurs joueurs actuels. Le match up étant très technique, on nous propose avec Théau de venir donner quelques conseils à Julien la veille dans la chambre de l’hôtel.
Le lendemain matin, Julien perds 3-1, après avoir pourtant « breaké » Autumn dès la première manche. Encore félicitation à lui pour son parcours et les 10 000 dollars qui vont avec. Autumn gagnera ensuite la coupe après une demi-finale puis une finale étourdissante de talent. Pour les amateurs, je vous conseille la round 4 de la demi puis les rounds 4 et 5 de la finale.
Quelques mots par ailleurs autour du deck qui a gagné le MC. Je vous disais dans le précédent article qu’après avoir gagné le RPTQ on s’était rendu compte qu’on avait quasiment le même Maindeck qu'elle/il. 2 semaines plus tard les choses ont évolué. Des choix forts ont été faits. Parmi eux, on retrouve 2 capture d’essence MD et 4 entrancing melody dans les 75. Autumn est allé(e) plus loin que nous dans ses tests. Avec Théau, on s’était plus ou moins arrêtés sur la liste du RPTQ vaguement remaniée et nous n’avons pas testé des choses qui ont fait figure d’évidence quand on regarde les résultats des mono bleu au PT. C’est une bonne leçon pour la suite. Quand on a de l’avance, il faut capitaliser son avantage en continuant d’innover. La préparation au PT est une course contre le temps et on a mal utilisé nos 3 jours de standard. Autumn l’a mieux compris.
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BILAN
On arrive au bout de cette petite série autour du deuxième PT. Il faudra faire un petit saut dans le temps avant de se revoir au Mythic Championship Londres dans deux mois. D’ici là on aura des tests en Modern, 5 jours pour appréhender le nouveau format « la guerre des Planeswalker » mais surtout une nouvelle règle de Mulligan qui promet d’avoir un impact important sur la manière de jouer à Magic. En théorie, je pense que c’est une excellente idée pour le limité. Quant au Modern, on verra bien où cela nous amènera…
Sur un plan plus personnel, j’en suis maintenant à 26 PRO POINTS. Encore 11 à gagner dans les 3 prochains mois pour acquérir le statut « gold » qui me donnerait accès au 3ème Bye en grand Prix mais surtout une qualification pour le dernier PT de l’année. On va se battre pour y arriver
Enfin, on termine par les remerciements de rigueur. Aux nouvelles rencontres qui font toujours plaisir tout comme les joueurs pros qui m’ont accepté comme l’un des leurs. A Théau MERY plus particulièrement qui fut mon partenaire de mono-bleu et à tous ceux qui me soutiennent depuis quelques temps : Aurélien, Eric, Cosme, Sébastien, Mathieu, Xavier, Soheil, Yves, Axel et bien sûr Benoît. Évidemment une pensée pour toute la team Magiccorporation qui m’accompagne depuis quelques mois : promis, j’arrête de vous emprunter tout le standard pour jouer des decks à 30 euros… jusqu’à la prochaine fois !