Oyez oyez ! Voilà le Chapitre II... Ainsi que 3 cartes ayant un fort rapport dans ce passage de l'histoire. Bonne lecture !!!
Chapitre II : UNE PROIE SI FACILE
Porcepied ne se sentit plus. Il avait l'impression de voir simultanément défiler devant son groin son passé et son futur... qui ne serait sûrement pas bien long.
- Porcepied : Sir... C'est, c'est totalement inconcevable. Je n'ai mis les pieds hors de Flatulia qu'une seule fois et c'était pour aller chercher de l'eau au puit devant les portes de la ville ! C'est simple : étant dehors, je suis mort. Mon bon roi, je vous ai servi depuis ma jeunesse et je dois avouer que je dépends entièrement de votre bon vouloir. Je, je... Mon roi, vous ne pouvez pas me faire une telle chose. Et dehors, je suis une proie si facile !
- Cahuète : Porcepied, oui. Je le peux, je le dois. Peut-être es-tu aussi faible qu'incapable, hors des murs, mais ce ne sont que les conséquences de ton acte. Le juge l'a décidé, le jury l'a décidé, tes provisions sont faites, tu as deux bourses d'or à ta disposition et je compte bien t'envoyer un garde parce qu'un jambon bien dodu perdu au milieu de la Gouttilière ne fait pas long feu avec tous les paysans ! Maintenant, mon ami Porcepied, va, car je te l'ordonne, cochon.
Le goret grassouillet redescendit de l'estrade, la tête basse, vidé de tout espérance. La foule, tout autour, ne disait mot et bougeait à peine, elle ressemblait d'ailleurs presque plus à une halle de statues qu'à une cour. Les gardes saisirent le condamné, l'emmenant directement dans le grand grenier où ils lui préparèrent un sac de provisions à l'arrache, avec des céréales, des pelures de patates, des pots de gras ( oui oui, ils aiment ça à Flatulia ^^ ) et quelques gourdes d'eau. Ils le traînèrent ensuite devant le château, sous l'oeil malgré tout consterné du petit roi Cahuète... Ils repassèrent devant la chambre des tortures, qui sembla cette fois bien plus douce aux yeux de Porcepied ; traversèrent ensuite la ville jusqu'à la grande porte. Le seigneur de la cité ( histoire d'éviter la répétition du mot " roi "
) était toujours là, surveillé de tous côtés par sa garde personnelle constituée d'agents en costar-cravate ( Oui, je fais dans l'original ce soir, moi ! ). On ordonna d'ouvrir le portail, et Porcepied revit depuis bien longtemps le fameux puit. Le " dehors " de la ville lui apparaissait si hostile, si différent. Il n'avait pourtant pas le choix, bien qu'on ne peut plus désespéré.
C'est à cet endroit que les gardes cessèrent enfin de l'écraser, le balançant dans la poussière, lui et son sac de provisions. Voyant cela, le roi, sur sa monture, fit une petit grimace, souffrant un peu pour Porcepied...
- Cahuète : Bien mon ami, ce sont là nos tristes adieux. Tes bains de boue vont me manquer, ça oui ; et toi aussi, cochon. Comme promis, tu ne seras jamais seul, et même hors de ma Flatulia, je t'accompagnerait par Zermerrix... ( Un garde ouvrit soudain grand les yeux, paniqué et pris au dépourvu. C'était ce-même vizzerdrix qui avait fait sortir Porcepied de sa cellule tout à l'heure. )
- Garde : Hein ?! Quoi ? M'sir, c'est quoi ces histoires que vous dites ?! Le garde doit accompagner le cochon ? Moi, m'sir ?! Mais, j'peux pas ! Moi, je suis un garde, je dois garder...! D'ailleurs, je faille à mon devoir et je sens qu'on m'appelle. Non m'sir, moi j'peux pas, ça non.
- Cahuète : Zermerrix, j'ai confiance en toi. Tu iras ! ( Les agents gardes du corps commencèrent à regarder le vizzerdrix d'une manière peu amicale. ) Il ne doit arriver malheur à Porcepied. Tu auras toi aussi des bourses d'or, il y a de quoi vous nourrir jusqu'à ce que vous aillez trouvé une nouvelle demeure...
- Zermerrix : Mais, mon roi, vous me bannissez aussi ?! Moi et le cochon ? Tout seuls ? Mais j'ai rien fait !
Cahuète, toujours sur sa monture, se retourna, et repartit en direction du château sans rien dire... Les autres gardes virèrent Zermerrix de la ville, et il tomba sur ses fesses dans la poussière, exactement comme Porcepied, puis les portes se refermèrent. Ni l'un ni l'autre n'en revenait. Il restèrent là, assis, à se lamenter chacun de son côté pendant une bonne heure. Désespérés, il décidèrent de camper devant les portes de la ville quatre nuits durant, si bien qu'au petit matin, on balança depuis le haut de la grande porte une énorme hallebarde et une dague ainsi que les deux sacs d'or promis au lapin. Ce fut la première fois que le cochon put voir se dessiner sur le visage de Zermerrix un sourire. Le garde se leva, ramassa la hallebarde et la serra fort contre sa poitrine, avant de l'embrasser comme un bambin ; on put croire que ce n'était là l'unique raison de sa motivation, et ça l'était ! Il récupéra ensuite les bourses, les enfila quelque part dans son armure et prit le couteau, le tendant à Porcepied.
- Porcepied : Que veux-tu que je fasse avec ça ? Je suis incapable de me débrouiller hors de la cour de quelque façon que ce soit.
- Zermerrix : Réfléchis bien mon cochon... Si t'es point avec moi, tu sers à rien, et comme t'es obligé de servir, je te bouffe !
- Prcepied : Bien, mais où veux-tu aller ? Tu connais sûrement un lieu plus chaleureux, plus doux, plus merveilleux que ma Flatulia... ( Dit avec un ton ironique, bien sûr. )
- Zermerrix : Non, connais pas. Mais si on compte pas les fermes, la civilisation la plus proche, c'est derrière le bois. Une vieille auberge, je me souviens, j'allais souvent boire dans le coin avant d'entrer au service de Cahuète...
Les deux amis ( oui, allez, appelons-les tout de suite amis ) virèrent donc le camp et se mirent en route pour la fameuse auberge, qui se situait après Bougrebois.
Les cartes
Lieu où se situe l'action de ce chapitre et premier terrain non-base de l'édition.. J'ai tenté ne pas le rendre trop puissant, tout en le rendant intéréssant dans un set où on trouve pas vraiment beaucoup d'accélérateurs ( vous en découvrirez un "surpuissant", mais pas encore
).
Spécial dédicace à Slobad89.
Le fameux compère de Porcepied, le garde flatullien déchu. Du point de vue stratégique, c'est le "lord" des vizzerdrix, celui qui les mènera TOUS vers une victoire imminente et inévitable ! ( Sauf le vrai Vizzerdrix, puisque du point de vue type, ce n'en est pas un ! ^^ )
Les fameux angents kostar-cravatte. Celui-ci est rare, mais deux autres existent aussi, en unco et commune ( qui vous seront révélées, ne craignez rien ). Pour le méchanisme, c'est le même principe pour tous les gardes, c'est-à-dire une vision très "physique" de la protection rapporchée, étant donné que la carte défendue se retrouve en-dessous du garde !
sheriff_jackson
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[ Edité par sheriff_jackson Le 07 jui 2005 ]