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TLN

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Envoyé par TLN le Mercredi 29 Juin 2005 à 10:16


Bien fendard le boosteur
Sinon pour la tête du dernier espoir c'est juste histoire d'ajouter une défaite supplémentaire à son actif ?
Pas besoin de rejouer une autre partie en étant obligé de perdre ou de perdre dès que tu voudra commencer ta prochaine partie ?
Sympa la citation d'Urzy

___________________


rambo59310

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Envoyé par rambo59310 le Mercredi 29 Juin 2005 à 11:12


Le 28/06/2005, sheriff_jackson avait écrit ...

rambo59310 : Euh ben si, c'est précisé avec "nouveau gage".


Je suis d'accord mais en cherchant la petite bête , on peut dire que "nouveau" n'impllique pas "différent".
Par exemple, supposons que je possède une Clio , je peux m'acheter un NOUVELLE voiture qui sera elle aussi une Clio PAREILLE...
Oui oui faut être tordu mais bon...

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Pour cause d'étude , je ne pourrai plus beaucoup être sur MC pendant un moment (deux ans ou trois...)

sheriff_jackson

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Envoyé par sheriff_jackson le Mercredi 29 Juin 2005 à 12:32


TLN -> Voilà, t'as tout compris, pas besoin de rejouer une partie, on a juste une défaite de plus.

rambo59310 -> Maieuh... L'esprit de jeu baby, l'esprit de jeu !

Memnarch18 -> Joli, le booster... He bien si tu veux t'occuper de ça, c'est avec plaisir, oui. Mais je te contacte pas MP de toute façon.


Et, comme conseillé, petit récapitulatif de la storyline au point ou elle en est... Hem hem... Bonne lecture !



Unhanded




Prologue

L'histoire se déroule sur un plan... " Oh, juste un plan... " me direz vous. Mais non mais non, le plan en question est un plan bien particulier ! Pas un de ces plans on ne peut plus banales à la Phyrexia, pas un de ces plans sans intérêt comme Serra. Non, un de ces plans sans nom, un de ces plans qui attirent l'attention tel que celui de Kamigawa ( C'est vrai ça ! Il s'appelle comment le plan de Kamigawa ?! ). Bon, bref : tout se passe sur un PLAN !
Concentrons-nous maintenant sur un lieu, un site bien précis... Je crois que le petit continent nord sera parfait. Un continent où l'on trouve diverses races, diverses manières de penser, diverses spécialités locales, divers panoramas... Enfin, vous l'aurez compris : tout un tas de choses très diverses. Ce territoire est contrôlé par un roi ( pour faire simple ) qui dirige, selon les avis, plus ou moins bien son royaume : la Gouttilière ( C'est le nom du royaume hein, pas celui du roi ! ).
Attardons-nous maintenant sur ledit roi et son fameux royaume ( tout cela peut vous paraître un peu vague mais vous verrez, tout sera bientôt beaucoup plus clair )... Le roi Cahuète, du haut de son beau trône est en fait... une cacahuète. Hahaha, oui, tout le monde rigole ( Si si, allez-y, rigolez ! ). Mais vous seriez ben étonnés de savoir tout ce qu'une cacahuète peut bâtir. Cahuète doit en effet régler de nombreux problèmes au sein de son royaume mais tout ceci sera bien plus facile à expliquer si vous connaissez la situation géographique du domaine de Gouttilière :


[ PLAN ]




Vous avez ici les principaux lieux où se passera l'action. Tout cela a peut-être l'air barbant mais ce sera nécessaire si vous voulez suivre le fil de l'histoire. Regardons ça plus en détail :
Au nord : Komikia, une contrée peuplée de diverses ethnies qui n'aura sûrement qu'une très faible influence sur l'histoire... Passons.
Plus au sud : les Sables Morts, une partie du vaste désert de l'Ahaddagah située un peu au nord. C'est en fait un désert de sables mouvants, si je puis dire, d'où sortent un peu toutes les cochonneries qui polluent le reste du royaume. Je parle là des zombies, horreurs et autres hybrides plus ou moins adaptés au monde civilisé du sud. C'est une région très peu connue car rares sont les fous qui osent s'y aventurer.
Encore au sud :l'Ahaddagah, ou le désert, tout bêtement. Un désert rouge qui abrite plusieurs petites races presque inoffensives et quasi-ignorées du reste du continent... Ainsi les couclous, lézards des roches et autres gobelins se disputent des dunes brûlantes, des tas de sable et de cailloux sans trop inquiéter le reste du monde qui, à vrai dire, s'en fout un peu ! L'intérêt de ce désert réside en fait bien plus dans la route commerciale que dans la beauté du paysage. En effet, cette voie est comme une petite ville, avec ses marchands qui viennent, ces marchands qui vont, ces marchands qui vendent, et ainsi moult petits personnages fort sympathiques tels que les mendiants, les mercenaires, les bandits etc... Vous aurez bien évidemment compris que ce chemin ne sert pas qu'à véhiculer un commerçant d'un côté à l'autre du désert mais que beaucoup ont vu là un autre aspect de toute cette civilisation. Mais passons à présent car je pourrais rester là à vous parler de ça toute la nuit, et je suis pressé.
A l'est maintenant : les Monts Troubletemps qui forment en quelque sorte une frontière à ce royaume de Gouttilière. C'est un lieu mystérieux où les brumes et leur aura bleue se confondent aux roches enflammées du désert. Un étrange orage éclate en permanence au sommet de la plus haute cime et l'on raconte un tas d'histoires au sujet de cette montagne.
A l'ouest de l'Ahaddagah maintenant : le Palurdien, mais on l'appelle plus souvent et simplement le fleuve... Il se jette dans la mer de Palurdia qu'on appelle plus souvent elle, par contre, mer de Palurdia. Il marque lui la frontière entre l'Ahaddagah et les contreforts barbaques, lieu où les forces de Cahuète ont beaucoup de peine à s'imposer, et cela à cause des hordes de barbares qui peuplent la région. Ces barbares, justement, parlons-en. Ce sont des anarchistes brutaux voulant, malgré un manque d'organisation impressionnant, renversé la royauté de la pauvre cacahuète. Il n'est pas rares qu'ils viennent au portes de la capitale se frotter directement aux troupes royales, mais cette capitale étant également peuplée en grande majorité d'une étrange ethnie de pacifistes nommée les hippies, les soldats de Cahuète se retrouvent souvent en d'inconfortables positions, ne sachant pas s'ils doivent combattre ou simplement écouter la masse revendicative de paix et rentrer à la maison voir leurs femmes et leurs enfants. ( Note au sujet des hippies : ne croyez pas que c'est parce qu'ils sont des pacifistes qu'ils n'en viennent pas à prendre les armes, car ce mouvement a, comme tous les autre peuples, sa propre milice prête à défendre ses valeurs et celles de tous les hippies ! ) Passé les contreforts barbaques, le gouvernement n'est plus de Cahuète et donc ne nous intéresse pas vraiment.
Revenons très brièvement sur la mer de Palurdia pour dire qu'elle n'a pas grande influence et que c'est un lieu un peu à part, gouverné par des ondins dits doués pour certaines sciences et médecines. Cahuète a le contrôle de ces " terres ", mais étant donné que les sous-marins coûtent assez cher en Gouttilière et que les ondins ne se révoltent pas trop, il est rare que le roi porte beaucoup d'attention aux fonds et au magnifiques récifs marins.
De l'autre côté maintenant ( à l'est ) : Bougrebois, une immense forêt bouseuse où l'on trouve toute une multitude des peuples et de races plus ou moins intelligents et civilisés... On notera ainsi parmi eux les fameuses dryades bourgboisiennes et leurs incroyables dons en matière de musique ( Vous en apprendrez bientôt plus sur ces bêtes-là... Patience. ).
Finissons en beauté sur Flatulia, capitale de la Gouttilière, siège de Cahuète, abri des plus grands esprits, courtisant et raffinés pacifistes. Une ville entourée d'une aura mystique, une ville qui semble banale et plate tout en voilant un certain mystère... On y trouve tavernes et casernes, auberges et palais, ainsi qu'un petit marché ouvert le vendredi matin uniquement. C'est la ville impénétrable, à priori imprenable avec ses grands murs en ivoire et en or, ses hautes tours de blanc marbre luisantes, ses lourdes portes d'acier et de cuivre bronzé ( je m'impressionne moi-même ). Malgré ce tableau des plus imposants, Flatulia, symbole du royaume, n'en reste pas moins fragile car elle a en son sein diverses tensions : d'abord, des problèmes d'ordre intérieur avec la population d'humains pacifistes vue sous un mauvais oeil par le conseiller Bribioute, qui prône une alliance avec les barbares barbaques plutôt que la cohabitation avec les hippies ( bien que son propre fils, Brabir, soit lui-même humain et leader des hippies ). Le conseiller donne donc l'impression de comploter en lui-même quelque chose contre Cahuète et par la même occasion contre tout le royaume de Gouttilière, sous le joug, rappelons-le, des raids barbares. C'est d'ailleurs là qu'est le lien le plus direct avec le second problème : lesdits barbaques, que les forces du roi ont de plus en plus de peine à tenir éloignés des frontières originelles qu'avait jadis tracé la cacahuète par la lance et l'épée ( Ca devait être marrant à voir ! Imaginez, Cahuète se ferait couper la tête qu'il giclerait pas du sang, mais de l'huile de noix !!!... Hum, j'rien dit... ).





Chapitre I : VERDICT

Hô Flatulia en automne, florissante capitale du non moins florissant royaume de Gouttilière, amèrement vue pour la première fois par Porcepied qui, dans sa cellule, n'avait pour amusement que compter ses deux doigts... Disons plutôt ses deux ongles ^^ . Tournant et tournant en rond, enfermé, l'ex-courtisan ne cessait de penser à ce stupide évènement qui l'avait mené directement dans la situation présente. Pourquoi diable avait-il bien ouvertement dénoncé cet abruti de Brabir, le fils-même du conseiller lorsqu'il avait cru voir un espion portant un haute-forme ?! Son job n'était pourtant pas la sécurité, il était uniquement sensé s'occuper du bain de boue hebdomadaire du roi Cahuète ! Qu'importe si un quelconque intrus rôdait dans le château... Il aurait mieux fait de garder son groin dans sa poche !
Frappant sa tête contre les briques froides du cachot, il regrettait sa porcherie. Vint ainsi le moment qu'il redoutait, et l'on put entendre le verrou de la grosse porte en chêne se... déverrouiller ! Apparut alors un garde, un gros lapin-humanoïde ( style Vizzerdrix ), une hallebarde à la main, avec une armure sûrement trois fois plus épaisse que la couche de graisse qui semblait faire comme un " double-menton " à ses fesses sans culottes.

- Garde : Humf ! Toi, tu viens. Vite, traîne tes pieds de porc dehors. Le roi, sir Cahuète à besoin de te voir, le cochon ! Tu viens... Vite !

Porcepied ne dit rien et sortit, ne sachant pas s'il devait être heureux de pouvoir enfin quitter son trou ou malheureux de devoir supporter encore une seconde l'haleine dégueulasse du gros vizzerdrix.
Au fur et à mesure qu'ils avançaient dans le château vers la salle du trône, le goret et son escorte traversèrent toutes sortes de salles et, entre autres, la salle de torture où l'on pouvait voir crochets à jambon et autres couteaux à viande ( Porcepied avala sa salive )... Il arriva ensuite à la fameuse salle du trône où tout le monde le fixait ; le conseiller Bribioute et son fils étaient là. Cahuète, quant à lui, regardait Porcepied d'abord de manière déçue, avant de prendre un ton qui ne semblait pas bien gentil :

- Cahuète : Porcepied, mon cochon, après ma partie de cricket, nous avons largement eu le temps de nous occuper de ton cas. On a même fait ton procès en avance, c'est dire, cochon ! ( Porcepied, écrasé entre deux gardes, semblait de plus en plus étonné et contrarié. ) Ca m'embête mon ami, mais ton acte a engendré la colère de beaucoup de sujets partisans du mouvement pacifiste de Gouttilière ( mouvement auquel adhère l'accusé, Brabir )... Alors plutôt que de te condamner à la torture par laxatif, le jury et le juge lui-même ont proposé l'exil définitif.

- Porcepied : DEFINITIF ?! Mais, sir, je suis né ici, j'ai une grande famille hors de la cour et je préférerais continuer ainsi, serait-ce même avec la honte et la colique aux tripes toute ma vie !

Cahuète fit alors approcher le cochon pour lui murmurer quelques mots à l'oreille.

- Cahuète : Ecoute Porcepied, le juge l'a gagnée, cette partie de cricket... J'ai donc perdu mon pari et il repart maintenant avec tout le domaine nord de la contrée de Komikia. Je n'aimerais pas le contrarier ; si les habitant de Komikia venaient à savoir demain que je les ai abandonnés pendant ma campagne de décérébratisation, cela pourrait vite mal tourner pour mes fesses d'amande grillée ! Tu es un ami, Porcepied, et tu me vois là bien triste, mais je n'ai pas le choix, tu dois partir...





Chapitre II : UNE PROIE SI FACILE

Porcepied ne se sentit plus. Il avait l'impression de voir simultanément défiler devant son groin son passé et son futur... qui ne serait sûrement pas bien long.

- Porcepied : Sir... C'est, c'est totalement inconcevable. Je n'ai mis les pieds hors de Flatulia qu'une seule fois et c'était pour aller chercher de l'eau au puit devant les portes de la ville ! C'est simple : étant dehors, je suis mort. Mon bon roi, je vous ai servi depuis ma jeunesse et je dois avouer que je dépends entièrement de votre bon vouloir. Je, je... Mon roi, vous ne pouvez pas me faire une telle chose. Et dehors, je suis une proie si facile !

- Cahuète : Porcepied, oui. Je le peux, je le dois. Peut-être es-tu aussi faible qu'incapable, hors des murs, mais ce ne sont que les conséquences de ton acte. Le juge l'a décidé, le jury l'a décidé, tes provisions sont faites, tu as deux bourses d'or à ta disposition et je compte bien t'envoyer un garde parce qu'un jambon bien dodu perdu au milieu de la Gouttilière ne fait pas long feu avec tous les paysans ! Maintenant, mon ami Porcepied, va, car je te l'ordonne, cochon.

Le goret grassouillet redescendit de l'estrade, la tête basse, vidé de tout espérance. La foule, tout autour, ne disait mot et bougeait à peine, elle ressemblait d'ailleurs presque plus à une halle de statues qu'à une cour. Les gardes saisirent le condamné, l'emmenant directement dans le grand grenier où ils lui préparèrent un sac de provisions à l'arrache, avec des céréales, des pelures de patates, des pots de gras ( oui oui, ils aiment ça à Flatulia ^^ ) et quelques gourdes d'eau. Ils le traînèrent ensuite devant le château, sous l'oeil malgré tout consterné du petit roi Cahuète... Ils repassèrent devant la chambre des tortures, qui sembla cette fois bien plus douce aux yeux de Porcepied ; traversèrent ensuite la ville jusqu'à la grande porte. Le seigneur de la cité ( histoire d'éviter la répétition du mot " roi " ) était toujours là, surveillé de tous côtés par sa garde personnelle constituée d'agents en costar-cravate ( Oui, je fais dans l'original ce soir, moi ! ). On ordonna d'ouvrir le portail, et Porcepied revit depuis bien longtemps le fameux puit. Le " dehors " de la ville lui apparaissait si hostile, si différent. Il n'avait pourtant pas le choix, bien qu'on ne peut plus désespéré.
C'est à cet endroit que les gardes cessèrent enfin de l'écraser, le balançant dans la poussière, lui et son sac de provisions. Voyant cela, le roi, sur sa monture, fit une petit grimace, souffrant un peu pour Porcepied...

- Cahuète : Bien mon ami, ce sont là nos tristes adieux. Tes bains de boue vont me manquer, ça oui ; et toi aussi, cochon. Comme promis, tu ne seras jamais seul, et même hors de ma Flatulia, je t'accompagnerait par Zermerrix... ( Un garde ouvrit soudain grand les yeux, paniqué et pris au dépourvu. C'était ce-même vizzerdrix qui avait fait sortir Porcepied de sa cellule tout à l'heure. )

- Garde : Hein ?! Quoi ? M'sir, c'est quoi ces histoires que vous dites ?! Le garde doit accompagner le cochon ? Moi, m'sir ?! Mais, j'peux pas ! Moi, je suis un garde, je dois garder...! D'ailleurs, je faille à mon devoir et je sens qu'on m'appelle. Non m'sir, moi j'peux pas, ça non.

- Cahuète : Zermerrix, j'ai confiance en toi. Tu iras ! ( Les agents gardes du corps commencèrent à regarder le vizzerdrix d'une manière peu amicale. ) Il ne doit arriver malheur à Porcepied. Tu auras toi aussi des bourses d'or, il y a de quoi vous nourrir jusqu'à ce que vous aillez trouvé une nouvelle demeure...
- Zermerrix : Mais, mon roi, vous me bannissez aussi ?! Moi et le cochon ? Tout seuls ? Mais j'ai rien fait !

Cahuète, toujours sur sa monture, se retourna, et repartit en direction du château sans rien dire... Les autres gardes virèrent Zermerrix de la ville, et il tomba sur ses fesses dans la poussière, exactement comme Porcepied, puis les portes se refermèrent. Ni l'un ni l'autre n'en revenait. Il restèrent là, assis, à se lamenter chacun de son côté pendant une bonne heure. Désespérés, il décidèrent de camper devant les portes de la ville quatre nuits durant, si bien qu'au petit matin, on balança depuis le haut de la grande porte une énorme hallebarde et une dague ainsi que les deux sacs d'or promis au lapin. Ce fut la première fois que le cochon put voir se dessiner sur le visage de Zermerrix un sourire. Le garde se leva, ramassa la hallebarde et la serra fort contre sa poitrine, avant de l'embrasser comme un bambin ; on put croire que ce n'était là l'unique raison de sa motivation, et ça l'était ! Il récupéra ensuite les bourses, les enfila quelque part dans son armure et prit le couteau, le tendant à Porcepied.

- Porcepied : Que veux-tu que je fasse avec ça ? Je suis incapable de me débrouiller hors de la cour de quelque façon que ce soit.

- Zermerrix : Réfléchis bien mon cochon... Si t'es point avec moi, tu sers à rien, et comme t'es obligé de servir, je te bouffe !

- Prcepied : Bien, mais où veux-tu aller ? Tu connais sûrement un lieu plus chaleureux, plus doux, plus merveilleux que ma Flatulia... ( Dit avec un ton ironique, bien sûr. )

- Zermerrix : Non, connais pas. Mais si on compte pas les fermes, la civilisation la plus proche, c'est derrière le bois. Une vieille auberge, je me souviens, j'allais souvent boire dans le coin avant d'entrer au service de Cahuète...

Les deux amis ( oui, allez, appelons-les tout de suite amis ) virèrent donc le camp et se mirent en route pour la fameuse auberge, qui se situait après Bougrebois.





Chapitre III : BOUGREBOIS

Le chemin était une route de briques jaunes ( Gloups, je m'égare déjà ! ) qui semblait vieux, poussiéreux et mal entretenu. Les méchantes dalles rendues rappeuses par le temps et les charrues salissaient et déchiraient les petites pantoufles en velours de Porcepied, si bien qu'énervé par les plaintes et les gémissements de ce-dernier, Zermerrix les arracha et les jeta dans un pré. Pour la première fois, le porc marcha pieds nus sur un sol si peu confortable : il allait devoir s'y habituer car ils marchèrent ainsi toute la matinée, croisant également des paysans dans leurs champs qui, tel des cannibales affamés, regardaient le goret grassouillet les babines déjà toutes réjouies, mais c'était avant de porter un regard sur le gros Zermerrix tout sale et suant avec sa bonne vielle hallebarde ; non, Porcepied n'avait pas à s'inquiéter !

- Zermerrix : Mmmh... Je sais pas si nous serons à l'auberge pour manger, voilà seulement maintenant l'entrée du bois et il est bien long, le chemin, et tout boueux en plus !

- Porcepied : Mais, comment ferons nous ? Tu as englouti tous les pots de gras hier et les pelures de patates sont sèches.

- Zermerrix : Hé bien on les mangera sèches, cochon ! Et si cela suffit pas, il y a tonnes et tonnes de larves, de champignons et de croûtes de moisi collés sur les troncs du bois... Comment ne pas manger à sa faim ?!

Porcepied eut un vilain haut-le-coeur, il n'avait pour habitude que les petits mets délicats de la cour. Cela allait changer. Bref, ils entrèrent donc dans le bois par un petit portail en fer rouillé. A l' " intérieur ", il faisait sombre et humide, si bien que même les oiseaux restaient en permanence posés sur les branches des épais arbres. Le sol était d'un brun presque verdâtre, et l'on pouvait voir à l'oeil nu les vers et les limaces se déplacer et s'enfouire dans la boue. Le cochon sembla étonné à la vue de ladite boue. Il en prit une poignée et faillit partir à la renverse.

- Zermerrix : Ben qu'est-ce qu'y a ?! C'est de la boue ! T'es un cochon toi, t'aimes ça, la boue. Non ? C'est pourtant toi qui devait t'occuper des bains de boue pour le roi.

- Porcepied : Mais, mais... Mais ce n'est pas de la boue ! C'est une infâme masse d'immondices ! La boue du palais était douce, fine et d'un brun chaud... Je ne vais quand même pas marcher là-dedans. Tu vas me porter ?

Zermerrix esquissa un petit sourire sadique derrière son armure, avant de balancer le cochon dans la boue, s'éclaboussant également. Le goret n'avait jamais été aussi sale, il avait de la vase plein la bouche, le groin et les oreilles, ses beaux habits colorés étaient si dégueulasses que même un gobelin n'en aurait pas voulu. Il se leva, l'air traumatisé ; les petits vers de la gadoue lui chatouillaient les narines. Il cracha un gros asticot blanc avant de se mettre à cogner et frapper de toutes ses forces sur l'épaisse armure du vizzerdrix en proférant toutes les insultes ( raisonnables malgré tout ) qu'il avait pu entendre à la cour.

- Zermerrix : Bon, c'est pas tout mais, faut y aller.

Il saisit Porcepied par un bras et entama le chemin rude mais pas dur ( ha, c'te blague ). Ils marchèrent donc ainsi un bon moment, avant de s'arrêter sous un gros chêne. Zermerrix avait faim, et quand Zermerrix a faim, Zermerrix mange ! Il arracha donc le sac à provisions du dos du verrat et sortit les épluchures, qu'il laissa pour son compagnon... Le lapin partit pendant un bon quart d'heure, sans rien dire, laissant Porcepied là, sur ses fesses, au milieu de la forêt et seul. Seul ? Nooon... Le vizzerdrix revint, une main pleine de racines et l'autre tenant un écureuil mort. Porcepied faillit encore une fois partir à la renverse en voyant ça. Il demanda si c'était bien le repas du midi, et cela l'était !
Malheureusement pour lui, il avait fait tomber les pelures sèches dans la boue en se tournant, les rendant ainsi humides, certes, mais immangeables pour une si fine bouche. Il n'avala donc rien, malgré les propositions de racines de Zermerrix. Celui-ci prit ensuite la carcasse d'écureuil à deux mains, avant de la porter au dessus de sa tête, les mâchoires grandes ouvertes.

- Porcepied : Tu... Tu ne vas quand même pas manger ça, là, comme ça ? x_x

- Zermerrix : Mmmh... Non, tu as raison.

Et du coin de la lame de sa hallebarde, il éventra la carcasse avant de la farcir de mousse et du reste de racines. Il l'engloutit ensuite, mâchant lentement en se nettoyant les griffes. Une fois son repas fini, il invita Porcepied à continuer leur route ; mais celui-ci se plaignait de ses pattes, il ne voulait en aucun cas continuer dans de telles conditions. Mais seulement voilà : Zermerrix insista... Tout comme Porcepied, et ils continuèrent à s'engueuler.
Or, soudain, le vizzerdrix se tut, empoignant le groin du cochon pour qu'il se la ferme aussi.

- Zermerrix, en chuchotant : Chut... Des dryades... Il y a des dryades dans le coin : je les entends. Si elles nous tombent dessus, on est bons pour trois mois de soins auditifs chez les clercs palurdiens !

- Porcepied, aussi en chuchotant : Des dryades ? Mais comment peux tu ENTENDRE des dryades ?! Même les sylvins ne les remarquent pas... Et puis, elles sont gentilles les dryades ! Belles et gracieuses et tout et tout.

- Zermerrix : Mmmh... T'as jamais croisé des dryades bourgboisiennes toi ! Elles sont moches, bêtes, méchantes, bruyantes et mal élevées. Elles traînent leurs tambours et trompettes partout derrière elles, toujours en essayant de faire un maximum de vacarme !

Ils se cachèrent vite dans un buisson et purent donc voir défiler l'affreux cortège des non moins affreuses dryades de ce maudit Bougrebois.
Après une bonne demi-heure de massacre musical, ils purent continuer leur chemin, s'arrêtant de temps à autres pour faire pipi ou pour cueillir de rares noix... L'après-midi repartait déjà et commençait à emporter avec lui le beau soleil qui avait pilonné la lourde cime des arbres toute la journée. Au loin, nos éternels deux amis pouvaient enfin voir les chaudes lueurs des torches de la fameuse taverne...





Chapitre IV : RENCONTRE AU CYGNE ENCHANTÉ

Dans la pénombre croissante, ils regagnèrent l'auberge à petits pas méfiants, devant parfois enjamber quelques nains saouls, à moitié tués par l'alcool. Enfin arrivés au Cygne Enchanté ( oui, c'est le nom de l'auberge ), ils furent étonnés du nombre de personnes que pouvait contenir une baraque d'apparence si petite... Le bâtiment était bas. Mais non pas bas dans le sens " pas haut ", bas dans le sens " à moitié enterré ". La maisonnette était là, isolée, plantée au milieu des champs, à l'orée de la forêt.
La lune éclairait l'enseigne et derrière les fenêtres, on pouvait voir une bande de paysans fêtards à la lumière des nombreux chandeliers de bois ; quelques barbares semblaient également avoir des problèmes avec deux grosses horreurs. Porcepied entra d'un pas hésitant, suivi et encouragé par Zermerrix. A l'intérieur, les vapeurs d'alcool étaient si fortes que c'est à peine si les yeux du porcin personnage tenaient ouverts, irrités par la caustique odeur.
Des soldats saouls se battaient, des pillards trinquaient, un zombie se faisait déchiqueter pour l'amusement de quelques mercenaires, des pacifistes fumaient des herbes aux doux arômes et dans un coin, un gobelin ivre mort vomissait ses tripes ( Beurk ! )...

- Porcepied : Euh... Es-tu sûr que c'est bien là la chaleureuse auberge de ta jeunesse ?

- Zermerrix, prenant place à côté d'un autre vizzerdrix : Ah ça, il n'y a pas doute ! Nous pourrons rester ici un bon moment. Ou du moins jusqu'à ce que nous ayons trouvé chacun de quoi subvenir à nos besoins... Un toit et surtout de quoi récupérer quelques pièces, un employeur à servir. En tout cas ici, moi, je pourrais tenir encore un siècle !

Porcepied ne semblait pas bien ravi. Il s'assit tout de même auprès de Zermerrix et demanda un petit jus de myrtilles, jus qui lui fut servi à la chope, grossièrement coupé de cervoise. Le porc proposa à son ami d'aller d'ores et déjà réserver une chambre pour la nuit mais soudain, quelque chose tomba lourdement sur la table comme si cela venait du ciel... Ou du toit. C'était le bras découpé du zombie démonté par les mercenaires, qu'ils avaient fait voler à travers le salon... Et il venait de renverser le gobelet d'alcool de Zermerrix. Celui-ci se leva et les guerriers qui s'amusaient avec le corps du mort-vivant se figèrent, craignant le courroux du vizzerdrix. Mais il n'en fit rien... L'air amusé, il partit en direction du comptoir, tentant de se frayer un chemin à travers la foule. Arrivé au bar, il marmonna quelques mots et demanda à voir quelqu'un. Le garçon lui indiqua une table dans un coin sombre que personne n'avait apparemment remarquée. Un drôle de bonhomme y était assis, un bonhomme que Porcepied était incapable de reconnaître. Zermerrix alla s'asseoir à cette table ; le cochon quant à lui resta assis un petit moment, mais confronté à la brutalité des ivrognes, il se vit obligé de se déplacer vers son compagnon et sa compagnie... Le personnage était étrange et même en s'approchant, le goret ne pouvait que difficilement discerner sa silhouette ; seuls deux yeux brillaient dans l'ombre du capuchon d'un grand manteau d'où l'on pouvait voir s'élever une fumée de calumet. Zermerrix, voyant que Porcepied s'approchait, l'invita en lui tendant une chaise et en lui resservant une chope de jus de myrtilles. Dans l'ombre, personne ne disait mot et le verrat était toujours autant intrigué par l'individu... Mais quand celui-ci craqua un bâtonnet de souffre pour rallumer sa pipe, le porc comprit, en remarquant certains détails à la faible lueur de la flamme, qu'il ne s'agissait pas là d'un banal paysan : de grandes griffes noires et crochues, des mains pleines de fourrure, un museau fuselé, un regards sombre et vif, une courte queue pendant du tabouret. L'idée qu'il était assis à côté d'un loup-garou traversa son esprit, le paralysant. Cela ne dura pas longtemps puisqu'il revint vite à la raison : tous les loups-garou de la Gouttilière avaient été chassés du royaume par les shamans et les inquisiteurs.
Zermerrix rompit enfin le silence :

- Zermerrix : Donc Kerdaek, tu disais pouvoir nous arranger un poste à Zephyra...

L'individu redressa la tête et cracha une bouffée d'air enfumé. L'atmosphère devenait d'ailleurs de plus en plus irrespirable pour un groin aussi fin que celui de Porcepied.

- Kerdaek : Mmmh... Peut-être, oui. Le seigneur Kahaadul a toujours de la place dans son oasis de Zephyra. Du moins pour les rares étrangers qui pourraient s'aventurer derrière les dunes sans craindre... certaines choses...

La voix du faux loup-garou était étrangement rauque et aussi étrangement familière aux oreilles de l'ex-courtisan.

- Zermerrix, se levant : Bien, nous avons fait garder une chambre au dessus. On y sera sûrement plus à l'aise pour discuter.

- Kerdaek : Je sais, la chambre du fond... Gauche. Je vous y rejoins bientôt, laissez-moi seulement aller aérer mon crâne à l'air du dehors.

Porcepied et Zermerrix partirent donc vers le fond du salon, évitant les barbares ivres et les zombies galleux. Ils montèrent les marches en escargot pour arriver au premier étage. Les murs en bois étaient horriblement sales et c'est à peine si l'on reconnaissait les portraits accrochés aux parois tant ils étaient abîmés. Le cochon en profita pour questionner son compagnon...

- Porcepied : Qui est-ce ?!

- Zermerrix : Sur les peintures ?

- Porcepied : Non ! Ton ami. Qui est-ce ? Sa voix me rappelle quelque chose, je suis sûr de l'avoir déjà entendue au palais.

- Zermerrix : Mmmh... C'est Kerdaek, un vieille ami. Il a toujours su trouver quelque astuce pour me tirer d'affaire. C'est d'ailleurs lui qui m'avait arrangé cette place de garde chez Cahuète... On peut avoir confiance en lui, même s'il a l'air suspect. Quant à ton impression de déjà vu, c'est bien possible qu'il soit apparu quelques fois au château ; il est dans les petits papiers du roi. Mais voici notre chambre...

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[ Edité par sheriff_jackson Le 29 jun 2005 ]

[ Edité par sheriff_jackson Le 29 jun 2005 ]

[ Edité par sheriff_jackson Le 19 jui 2005 ]

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benrom

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Envoyé par benrom le Mercredi 29 Juin 2005 à 14:36


Vraiment sympa ton édition.

Mais mon gars, LA carte de l'édition, the Best of the Best, c'est Appel d'outre-tombe : TROP BIEN !

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BEN & ROM

AgentPLE

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Envoyé par AgentPLE le Jeudi 30 Juin 2005 à 15:38


Le 28/06/2005, sheriff_jackson avait écrit ...



Humm... C'est moi où tu as appellé la carte Chapeau du Bourreau et tu la désignes comme "Bonnet du Bourreau" dans sa capacité ?

Sinon moi j'aime bien ta storyline même si je n'ai pas pour l'instant pris le temps de la lire en entier. Je pense que je le ferai un de ces 4.

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sheriff_jackson

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Envoyé par sheriff_jackson le Jeudi 30 Juin 2005 à 15:57


Ouais, pour le Chapeau... Merde, c'est con. Je m'en charge, merci !

EDIT : Réparé !


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[ Edité par sheriff_jackson Le 30 jun 2005 ]

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clad_95150

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Envoyé par clad_95150 le Samedi 02 Juillet 2005 à 01:53


nan!!!!!!!! veux faire les pochettes et les decks!!!!!!!!!!!! pleeeeaaaaaaaaaaazzzzzzzzzz!!!!!!!!!!!!!!!!!^^

vraiment, elle est trop bien c't'édition, même si la storyline est très longue au début....(a l'expliquation....) continu comme sa!^^

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Merci a bill007 ^^

Yvon_Tremblay

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Envoyé par Yvon_Tremblay le Samedi 02 Juillet 2005 à 02:09


commentaire en retard (mais pas tant que ca quand meme)

Pour ton espece de jack-in-the-box, javais déja créé une carte semblable, nommée bouh. tu peux la voir ds mon profil.


Mafio429

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Envoyé par Mafio429 le Samedi 02 Juillet 2005 à 02:21


sheriff-jackson j'ai pas lu le debut du topic ( trop fatigué a cette heure) mais j'ai commencé l'histoire un peu plus haut et je me suis demandé ou avait tu trouvé les plans et autres images sur le parchemin


to sleep or not to sleep...

bon je vais me coucher...

@ demain

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Et oui j'ai l'air d'un fantome ^^

sheriff_jackson

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Envoyé par sheriff_jackson le Samedi 02 Juillet 2005 à 12:46


Mafio429, les plans des parchemins et rappels spatiaux avant les chapitres sont home made ( Traduction = faits par moi )...

Allez, encore une petit chapitre.




Chapitre V : UN DÉPART PRÉCIPITÉ

Zermerrix ouvrit la porte avec sa grosse clé avant d'allumer rapidement un feu dans la petite cheminée pleine de suif. L'intérieur était sale et il y planait une odeur de renfermé. Les murs en bois tapissés de verre étaient par endroits carrément troués et l'on pouvait presque voir la chambre d'à côté... La porte s'ouvrit et Kerdaek entra. Pour Porcepied, tout fut plus clair : sous son gros manteau, le loup-garou était en fait une hyène ( Hé oui, une hyène ! ) qui n'avait, en fin de compte, pas l'air si louche. Sa culotte en damier et ses boucles d'oreille lui donnaient un faux air assez sympathique, air qui se volatilisait très vite à la vue de ses cicatrices et pansements ensanglantés. L'hôte alla vers le feu, sortit la plus grande pipe de son manteau - un de ses calumets que les gobelins fument à s'empoisonner dans le désert - et l'alluma sans même la remplir. On put alors voir une vapeur argentée s'échapper du petit trou... Fixant à tour de rôle Porcepied et Zermerrix, il semblait pensif.

- Kerdaek : Donc, nous parlions de vos mésaventures... Etes vous donc venus chercher asile ?

- Zermerrix, vexé : Mon cher Kerdaek, tu disais pouvoir nous arranger quelque emploi pour occuper nos journées ! Je ne t'ai pas demandé asile que je sache. Ni à toi, ni à personne ici présent !

- Kerdaek, après avoir rigolé un bon coup : Voyons Zermerrix, ne le prend pas sur ce ton. Ce n'était que plaisanterie ! Bien sûr que je vous trouverais emploi, à toi et à ton ami Porcepied. N'est-ce pas, monsieur le baigneur en boue ?

- Porcepied : Ah, je le savais : vous êtes le rôdeur du palais qui ne cesse de manigancer quelconque affaire avec Cahuète.

- Kerdaek : Oh... Rôdeur est un bien sale mot. Disons que je suis au courant de beaucoup de choses qui se trament en ce bas-monde, et Cahuète a largement les moyens d'acheter les rumeurs que je " vends ", mais c'est une toute autre histoire. Je peux vous aider, et je vais le faire... Oui, Kahaadul a besoin de gardes car son palais de Zephyra a été attaqué récemment par des barbaques. Le cochon pourrait lui servir aussi, peut-être. Mais pour toi mon vieux Zermerrix, la place est assurée !

- Zermerrix : Bien, et quand pourrons nous nous rendre chez ton sultan ?

- Kerdaek : Vous avez de la chance, je dois moi aussi aller à la palmeraie de Zephyra. A moins que vous ne soyez pressés, je pensais partir pour demain soir. Nous rejoindrons la grande route commerciale en évitant les repères des gobelins et des couclous... Nous serons à l'oasis avant une semaine sans nous presser la moindre.

Soudain, le sol et les murs de bois tremblèrent, puis un éclair, un " boum " par la fenêtre et des cris... Zermerrix se rattrapa au lit pour aller voir ce qui se passait en courrant. Arrivé à l'escalier, il regarda dans le grand salon : la foule de buveurs était en plein affolement, la panique se voyait dans les bousculades aux sorties. Quelque chose d'étrange effrayait la masse de clients, quelque chose que le vizzerdrix découvrit en voyant se lever au milieu des gens des lames... Des lames en fer rouillé, taillées grossièrement ( T'as des bons yeux, Zermerrix ! ). Kerdaek accourut à son tour avec Porcepied.

- Kerdaek : Les barbaques ! Je les avais oubliés !

- Porcepied : Comment ça, qu'est ce qui se passe ?

- Kerdaek : Un raid était prévu ici pour ce soir... Que diable, quel sot !

- Zermerrix : Quoi ? Comment le savais-tu ?!

- Kerdaek : Cela n'importe que peu. Vite, il faut sortir d'ici par derrière… Pourvu qu'ils ne soient pas nombreux. Et n'y pense même pas, Zermerrix, on ne peut pas les combattre, pas maintenant... Ils ont des pierres de charbon et si nous tombons ne serait-ce que sur un de ces chacals, il nous fera pêter d'un bon coup de bombe.

Ils se retournèrent donc et coururent les trois vers l'autre extrémité du couloir qui était terminé d'une grande fenêtre. Arrivé là-bas, prêt à sauter, Kerdaek s'épouvanta :

- Kerdaek : Ma pipe, ma pipe est dans mon manteau, et il est dans la chambre !

Se retournant, il put voir un barbare à l'autre bout du couloir, un sourire sadique au visage et une pierre de charbon explosive à la main. Devant cette vision, la hyène ne pensa même plus à son calumet et fit comme tout le monde, sautant à travers le verre de la fenêtre avant que le barbaque ne fasse sauter tout l'étage. Une fois dehors et après que l'explosion eut retentit, ils prirent leurs jambes à leur cou en direction des dunes, ne perdant même pas de temps à se retourner pour voir les dégâts causés par les sanguinaires barbares...


Les cartes






sheriff_jackson, have fun !

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[ Edité par sheriff_jackson Le 02 jui 2005 ]

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BeaverFoul

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Envoyé par BeaverFoul le Samedi 02 Juillet 2005 à 13:51


Le 02/07/2005, sheriff_jackson avait écrit ...





Pourais tu m'expliquer le signe d'édition de cette carte...Pourquoi n'est ce pas un lapin comme tout les autres?

Sino, toujours parfait!!!





[ Edité par BeaverFoul Le 02 jui 2005 ]

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clad_95150

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Envoyé par clad_95150 le Samedi 02 Juillet 2005 à 14:23


OOUINNN!!!!!!!!!! je vien de voir les dernier post...........snif...........snif........dommage.........

Sinon, j'ai pas trop compris le charme selon M.Yenne : "détruisé toutes les créatures avec le rappel" ===>sa existe????

voila c super, continu comme sa... et dis moi, la pierre de charbon explosive, sa serais pas celle dit dans la carte boulets de braises?^^



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Merci a bill007 ^^

sheriff_jackson

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Envoyé par sheriff_jackson le Samedi 02 Juillet 2005 à 18:56


Ben y a pas de SE, c'est tout, mais les indications qui correspondent. C'est comme ça que font WOTC sur les projets de cartes ( Voir Look at Me, I'me the R&D ).

Sinon, c'est pas le rappel mais un TEXTE DE RAPPEL... Les textes entre parenthèses qui expliquent une capa.

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sheriff_jackson

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Envoyé par sheriff_jackson le Lundi 04 Juillet 2005 à 12:59




Chapitre VI : LES SABLES DE L'AHADDAGAH

Les nuits du désert étaient connues comme rudes... Et pour le trio, elles n'allaient pas être uniquement rudes. Ils coururent et coururent encore tant qu'ils pouvaient voir les lueurs de l'auberge ravagée, avec, toujours dans l'esprit, cette idée de quelques barbares barbaques les pourchassant ; il n'en était pourtant rien mais malgré cela, le convoi ne parvenait pas à se décider de monter le campement afin de prendre un repos qui devait maintenant s'avérer sûr. S'arrêtant, ils firent silence quelques instants afin que chacun puisse reprendre son souffle. Le calme désertique avait quelque chose d'apeurant et même les petit vents qui zigzaguaient entre les dunes pouvaient se faire inquiétants. Seul le ciel plein d'étoiles apportait un petit réconfort - sûrement le seul grâce auquel ils allaient pouvoir dormir ( du moins le pensaient-ils ).

- Kerdaek, s'asseyant sur un rocher : Bien, je pense que la seule chose qu'il reste à faire est de se trouver un petit coin kiltran pour passer la nuit, nous ferons route demain car l'obscurité n'aide pas l'oeil dans le désert.

- Zermerrix : Palsambleu ! J'écorcherai ces barbares l'un après l'autre avec les yeux s'il le faut, mais pas un ne mourra sans avoir payé !

- Porcepied : Calme-toi Zermerrix, il y a d'autres préoccupations... Du moins pour l'heure.

- Kerdaek : Exact ! L'endroit est sûr, dormons !

- Porcepied : Qui monte la garde ?

- Zermerrix, se couchant : Pourquoi donc ?! Avons-nous besoin de garde ? Crains-tu les moustiques ou as-tu juste peur qu'un gobelin te mordille les orteils pendant que tu dors ? Tu veilleras si tu le veux, pour ma part, c'est le sommeil qui m'attend.

C'était bel et bien l'intention de Porcepied de ne pas dormir... Personne n'avait eu le temps d'emporter quelconque tente et le sable ne plaisait pas trop au cochon. Vous savez, ça se glisse entre les poils, ça gratte et ça ne sort qu'avec de l'eau - et pour trouver de l'eau en plein désert, bonbon - il tenta donc de veiller ; et je dis bien TENTA, car quand un porc a les paupières lourdes et la tête dodelinante, un porc, ça dort. Il s'endormit donc auprès de ses camarades vers le milieu de la nuit, et cela bien malgré lui, croyez-moi !...

Le soleil peinant à se lever, Porcepied ouvrit un oeil... Pas de bol, c'était celui qui était contre le sable ! Il ouvrit donc l'autre oeil et se leva. Quelque chose semblait différent : la veille, il s'était endormi sous la voûte céleste alors qu'il était maintenant apparemment dans une grotte... Mais quelque chose l'apeura bien plus : il était seul. Pas de Zermerrix, ni de Kerdaek ! Il prit quelques instants pour se calmer, observant les dessins et symboles des parois et craignant avoir atterri dans un terrier de gobelins. Notre cochon se sentit rassuré lorsqu'il se rendit compte que l'endroit était bien trop propre pour un terrier gobelin. Il remarqua également une coupe de fruit en métal rouillé dans le coin où il avait dormi, coupe qui contenait de belles denrées qu'il s'empressa de dévorer avant que le " maître de maison " n'arrive.
Le ventre plein et ne sachant où il se trouvait ni que faire, il resta un bon moment assis sur son gros postérieur tout gras. Personne ne venait et il n'allait aller à personne avant d'y être obligé, pensa-t-il. Comment était-il tombé ici ? Qui l'avait balancé dans ce trou ? Bon, en fait, il se leva quand même pour trouver quelqu'un à qui le demander. Donc, il se leva... Oui, il se leva... Il était toujours en train de se lever ( oui, ça prend du temps à se lever un gros porc ) quand il entendit des petits bruits de pas et des ombres qui se dessinaient sur les murs à la lueur des torches aux murs. Forcé par la ridicule part de courage qu'un être doté d'un cerveau est obligé d'avoir, il sortit la dague que Zermerrix lui avait donné ( si si, vous vous souvenez, au début de l'histoire ). La main tremblante et les fesses aussi, il s'attendait à voir arriver un titan de muscles et de peau écailleuse bavant et la bouche pleine de sang. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il vit arriver une petite foule de non moins petits êtres poilus, sans bras et au crâne plat. L'un d'eux avait des lunettes. Ils s'approchèrent dans un bruit d'oiseaux de basse-cour et parlaient, semblait-il, par des sortes de courts hululements. La petite compagnie était toute excitée et lorsqu'elle fut à distances du cochon, se tut ( non sans rester excitée, ho-ho ). Le bonhomme qui portait des lunettes prit la parole...

- Bonhomme avec les lunettes : Oh, n'ayez pas peur mon cher, vous pouvez ranger votre arme. Nous sommes de la tribu des Hohuhhua, nous sommes des couclous et je suis leur interprète, je m'appelle Hahoo... J'espère que vous vous êtes bien reposé, il faut aller voir le Shaman, maintenant, eh ?

- Porcepied, se levant et suivant Hahoo et les autres : Euh, le Shaman ? Qu'est-ce que cette histoire de shaman ?! Qui m'a pris jusqu'ici ?!

- Hahoo : Mmmh... Le Shaman, justement. Il a dit que le cochon qui dormait sur la Pierre du Ciel avait à arranger les problèmes du Royaume, et indirectement, ceux de tout son domaine, donc, nos problèmes aussi, eh ?

Porcepied suivit ainsi les couclous dans les petits boyaux souterrains jusqu'à un escalier. Hahoo lui dit alors qu'il fallait qu'il monte seul voir le Shaman. Le cochon monta donc et, arrivé au sommet, ouvrit la porte qui donnait sur la surface. Il était maintenant en hauteur, toujours au milieu des dunes, sur un de ces hauts piliers de roche rouge qui parsèment le désert, comme on en voit dans les films de cow-boys. Il regarda autour de lui et vit un petit couclou devant un feu, le soleil se levait derrière lui. Il n'y avait une différence entre lui et les autres de son espèce : il n'avait pas de poils, mais des plumes colorées, du style celles des aras.

- Le Shaman : Mmmh... Bonjour Porcepied, assieds-toi avec moi, le Shaman a de nombreuses choses à te dire.

- Porcepied : Vous savez parler la langue des villes ? Mais dans ce cas, pourquoi avoir un interprète ?!

- Le Shaman : Mmmh... Le Shaman parle, le Shaman écoute, le Shaman est comme une standardiste. Mais ce n'est pas ça l'important : il y a des nouvelles pour toi, et tous ceux qui tiennent à la peau du roi Cahuète. Tu y tiens toi, à la peau de Cahuète, non ?

- Porcepied : J'ai récemment eus quelques mésaventures avec le roi : je suis un exilé mais ce n'est pas de sa propre volonté.

- Le Shaman : Mmmh... Oui. Le Shaman a consulté l'agenda du futur. La Gouttilière risque de sombrer dans l'horreur et la barbarie des barbaques bientôt. TOI, tu peux arrêter l'ennemi. Tu en a le courage, tu as la foi et c'est ton destin.
- Porcepied : Moi ?! Mais comment ferais-je ? Je ne sais même pas qu'est-ce qui se passe. Je suis perdu au milieu de l'Ahaddagah, mes amis sont sûrement loin à l'heure qu'il est. Le Royaume se comporte très bien ! Les barbares embêtent un peu le roi, c'est vrai, mais pas de quoi s'allumer la tête mec...

- Le Shaman, respirant la fumée des flammes les yeux fermés : Mmmh... Le Shaman sent, le Shaman voit... de la trahison ! Tu devra réparer les dégâts des pillards, c'est TOI qui le fera ! Mmmh... Tiens, prend ce fruit, mais, ne le mange pas quand tu auras faim. Garde-le, plus précieusement que tout et ne casse la coquille de celui-ci que quand tu auras assez de nourriture devant toi pour souffrire de la maudite indigestion ! C'est important, te dit le Shaman, ne le mange que quand tu auras toute la nourriture que tu voudras ! ( Je sais pas vous, mais moi je trouve que ce passage a un air biblique... )


Les cartes

Aujourd'hui : spécial Ahaddagah avec une série de créatures rouges typiques de la région.











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[ Edité par sheriff_jackson Le 04 jui 2005 ]

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rambo59310

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Envoyé par rambo59310 le Lundi 04 Juillet 2005 à 13:09


Pour les couclous , il faut pas dire que si on choisit de ne pas sacrifier , l'adversaire remet l'objet sur sa tête?
Sinon , la capa sert pas à grand chose , dès que la cré arrive en jeu , il suffit de faire exprès de faire tomber l'objet pour être tranquille...

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Pour cause d'étude , je ne pourrai plus beaucoup être sur MC pendant un moment (deux ans ou trois...)

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