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Borislehachoir

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Envoyé par Borislehachoir le Dimanche 06 Août 2017 à 11:43


Je vous mets la meilleure bande-annonce selon moi :



​Beaucoup de commentaires font des rapprochements avec Logan et ça me semble bien vu. Même si je n'ai pas vraiment aimé Logan, ces deux films sont de ce que j'ai vu en salles cette année les seuls blockbusters à prendre à contre-pied la tendance actuelle. Globalement peu bavards, sérieux, avec dans les deux cas un personnage de petite fille muette ou quasi-muette. Plutôt que de choisir entre Marvel et DC qui font à peu près les mêmes films à la con (à ceci près que Marvel a pondu quelques bons trucs quand même), actuellement je choisis la Fox.

Boris.

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Talen

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Envoyé par Talen le Lundi 07 Août 2017 à 21:53


Je viens de voir la planète des singes (en VF). Je suis 100% d'accord avec Boris. 

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"Je n'aime pas les gens qui ont des citations dans leur signature. "
_Édith Piaf

Crutch

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Envoyé par Crutch le Lundi 07 Août 2017 à 22:45


Bilan du mois de juin salement en retard, mais c'est l'intention qui compte. 31 nouveaux films, 10 revisionnages, et quelque courts métrages.

Cinéastes découverts:

Yuen Woo-Ping (Le Sens du devoir 4, 1989)

Tozuko Tanaka (The Betrayal, 1966)

Jean-Claude Brisseau (Noce Blanche, 1989)

Ann Hui (Boat People/Passeport pour l'enfer, 1982)

Wang Bing (Argent amer, 2016)

Marie Wilke (Serviteurs de l’État, 2015)

Paul Almond (Seven Up!, 1964)

Terry Tong (Coolie Killer, 1982)

Sion Sono (The Whispering Star, 2015)

Jean-Jacques Annaud (Le Nom de la Rose, 1986)

Jang Joo-hwan (Save the Green Planet, 2003)

Apichatpong Weerasethakul (Tropical Malady, 2004)

Tsai Ming-Liang (Les rebelles du Dieu Néon, 1992)

Ron Frickle (Chronos, 1983)


J'avais déjà vu un de leurs films:

Francesco Rosi (L'Affaire Mattei, 1971)

Abel Ferrara (The Addiction, 1995)

Chu Yuan (Le Sabre Infernal, 1976)

Allan Moyle (Empire Records, 1995)

Michel Gomes (Ce cher mois d’août, 2008)

Jean-Luc Godard (2 fois 50 ans de cinéma français, 1995)

Tsui Hark (Peking Opera Blues, 1986)

John Huston (Fat City, 1972)

Johnnie To (Loving you, 1995)

Michael Apted (Seven plus Seven, 1970)

François Truffaut (La sirène du Mississippi, 1969)

Hou Hsiao-Hsien (Goodbye South, Goodbye, 1996)

Bill Douglas (Mon Enfance, 1972)

Werner Herzog (Pays du Silence et de l'Obscurité, 1972)

Robert Altman (Gosford Park, 1999)

Paul Thomas Anderson (There Will Be Blood, 2007)

David Lynch (Eraserhead, 1977)


Courts métrages :

Anima Mundi de Godfrey Reggio
Derniers Mots de Werner Herzog
L'amour existe et Jeannine de Maurice Pialat
Diamond Sutra de Bi Gan

Top 10 sans classement:

L'Affaire Mattei
Seven Up + Seven plus Seven
The Addiction
Boat People
Eraserhead
Save The Green Planet
Man on the Brink
Empire Records
Pays du silence et de l'obscurité
Peking Opera Blues



Revisonnages : Pump up the Volume et Empire Records d'Allan Moyle, Il était une fois en Chine 1, 2, 3 et The Blade de Tsui Hark, Swordsman 1 et 2 de Ching Siu-Tung, Tintin : Le Secret de La Licorne de Steven Spielberg et The Nice Guys de Shane Black.

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Borislehachoir

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Envoyé par Borislehachoir le Mercredi 09 Août 2017 à 12:20


Récemment, j'ai eu deux gros coups de cœur, l'un en salles, l'autre grâce à arte.

La ressortie en salles de Nuages Epars de Mikio Naruse, dernier film du réalisateur, a été me concernant une fabuleuse découverte. L'histoire est plutôt simple : un homme (Yuzo Kayama) tue accidentellement le mari d'une femme (Yoko Tsukasa). Il est reconnu innocent mais décide toutefois de verser une rente à la veuve. Une histoire d'amour contrariée va naitre entre les deux.
​Le fait que j'ai vu Nuages Epars entre tout plein de films hollywoodiens plus ou moins bons a sans doute été déterminant dans mon appréciation. La finesse de la description psychologique, la subtilité des réactions des personnages, la manière qu'a Naruse de se concentrer sur les regards qui en disent long (les deux personnages principaux mettent plus d'une heure à réussir à communiquer réellement et à s'admettre ce qu'ils ressentent) rappellent à quel point le cinéma japonais était durant son âge d'or l'un des meilleurs au monde lorsqu'il s'agissait de faire dans l'intimisme. Naruse donne une noblesse incroyable a des personnages de monsieur ou madame tout le monde à l'aide de touches microscopiques (le fait que l'homme ne mentionne jamais l'explosion du pneu devant la femme comme si il voulait endosser la responsabilité de l'accident ; la fabuleuse scène du parapluie ou la femme pardonne enfin totalement l'homme). Il y a une omniprésence de l'eau, souvent apaisante (c'est sous la pluie que les personnages fusionnent enfin) qui va de pair avec la tranquillité de leur mode de vie et avec le masque impénétrable que portent les personnages (si ils ne buvaient pas, ils n'oseraient probablement jamais rien se dire !).
​C'est le mélodrame le plus touchant que j'ai vu depuis un bail, porté par des acteurs fabuleux et une mise en scène discrète qui n'en est pas moins géniale dans sa capacité à capter les détails révélateurs. Je n'ai pas de fini de voir des Naruse, c'est certain.

O.J.: Made in America d'Ezra Edelman​ est un documentaire fleuve (près de 8 heures !) sur la vie du joueur de football américain O.J. Simpson dont je n'avais personnellement à peu près rien à faire. Et pourtant...
En soi, le personnage O.J. est déjà intéressant bien avant le drame. Son narcissisme, son attitude publique toujours charmante (quand il se fait accompagner par son équipe après s'être fait décerner un trophée, on comprend facilement le leadership naturel que peut avoir ce type), sa volonté d'être toujours le numéro 1 en tout jusqu'au ridicule (ses tricheries répétées au golf) en font une espèce de pur produit du rêve américain. C'est cette volonté de présenter une face parfaitement lisse qui rend O.J. complètement indifférent aux luttes pour les droits civiques menées par d'autres sportifs (Mohammed Ali en boxe, Smith et Carlos en athlétisme...). O.J., le noir le plus blanc d'Amérique.
Lorsque O.J. Simpson assassine sa femme, ses avocats ne vont pourtant pas hésiter à jouer la carte raciale d'une manière aussi délirante qu'éhontée. Les interviews des membres du jury sont parfaitement sidérantes ( " on s'en fout qu'il ait assassiné quelqu'un nous on voulait libérer un de nos frères noirs ") comme sa sélection ( " et là on s'est rendu compte que ce juré avait fait partie des Black Panthers " ​ ) tout comme la stratégie de l'accusation au procès semble une compilation de tous les mauvais choix possibles (s'appuyer avant tout sur la parole d'un officier complètement raciste, faire essayer les gants à OJ...). Au final, O.J. dont la culpabilité ne fait aucun doute, sort blanchi au pénal, condamné au civil avant de prendre un peu plus tard trente ans de prison pour un délit absolument mineur ; rarement le système pénal américain n'a pu sembler aussi faillible : un homme sort innocenté d'un meurtre ou une armée de preuves l'accablait pour prendre quasiment perpétuité pour avoir récupéré des objets que des escrocs lui avaient extorqué...
​Ce qui est fascinant dans cette histoire c'est la mise en lumière du délire que constitue le système communautaire. O.J. n'a rien à foutre des luttes sociales et pourtant devient le symbole du racisme contre les noirs (alors qu'il a été totalement porté par des milliardaires blancs et des sociétés blanches). La réaction des femmes noires envers Nicole (la femme d'O.J. qu'il a assassiné) est d'une violence absolument extraordinaire sans parler des fêtes organisées à la libération d'O.J. Et ce qui m'effraie le plus, c'est qu'on tente d'importer en France ce modèle sociétal (on peut dire ce qu'on veut mais en France, les jurés n'ont pas innocenté Jacqueline Sauvage).

Boris.

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kakkhara

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Envoyé par kakkhara le Vendredi 11 Août 2017 à 18:29


Concernant la planète des singes, la seconde partie est quand même vraiment mauvaise. Les catastrophes scénaristiques s'enchaînent les unes après les autres.
Sur le point de la musique je suis loin de la trouver très bonne, on n'échappe guère aux envolées pompières et aux violons dans les séquences émotions. 
Des bémols mais par contre la première partie est effectivement vraiment très bien. J'ai bien aimé aussi une certaine ambivalence du méchant par certains aspects.

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"_Je joue attirance mortelle sur mon pisteur invisible et je t'attaque avec.
_ouais, j'ai pris 1
_ok ..."


Borislehachoir

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Envoyé par Borislehachoir le Vendredi 11 Août 2017 à 23:29


Mouais là c'est un peu la porte ouverte à toutes les fenêtres niveau incohérence majeure y en a à peu près une c'est

Spoiler :


​c'est pas ce que j'appelle " les catastrophes scénaristiques s'enchainent les une après les autres " (par exemple dans Baby Driver sur la fin TOUS les persos se donnent le mot pour faire absolument n'importe quoi).

​Je voudrais bien des exemples de BO de blockbusters récents (on va dire les 5 dernières années) meilleures que celle-là parce qu'entre l'omniprésence de Zimmer, les trucs totalement oubliables de Desplat, les machins inaudibles hors du film genre celle de Fury Road, John Williams qui a plus aucune inspiration.... En dehors des juge-box Tarantiniens, les rares BO récentes à m'avoir marqué c'est celles de Raznor ou NIN chez Fincher (et c'est pas vraiment du blockbuster). Puis ça c'est pompier ?







​Je me demande si t'as vu Dunkerque par exemple 

​Et franchement, la psycho du colonel Kurt... de Woody Harrelson qui est citée partout comme un gros point fort du film ça me fait un peu rigoler tellement c'est de la référence cinéphilique au burin archi-convenue (quant au fait que ce ne soit " pas manichéen " certes m'enfin la Planète des singes : l'affrontement exploitait déjà ça et sur ce point précis était un peu plus abouti, le personnage de Gary Oldman avait une psyché bien plus crédible que celle d'Harrelson).

Boris.

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Envoyé par Borislehachoir le Samedi 12 Août 2017 à 21:01


Arrêtez cet homme !

You're next (Adam Wingard, 2013) est un slasher dans lequel une bonne famille américaine en vacances se fait impitoyablement massacrer par des assaillants masqués. Sauf que parmi les conjoints de la petite famille, l'une des belles-sœurs a des capacités de survie supérieures à celles de John Rambo.
​Bon c'est con comme tout hein. Quand je pense qu'on me l'avait vendu comme " un film d'horreur ou les gens réfléchissent " non ils sont aussi cons que d'habitude (et là c'est même pas des ados donc zéro excuse). Genre les assaillants t'ont coincé et ont foutu des pièges dehors je pense que c'est évident que le bon plan c'est d'aller sortir en courant comme un bon gogol (heureusement à l'intérieur ils préfèrent se séparer en six groupes c'est une technique qui a fait ses preuves). Et évidemment on a la fille cachée de Piero San Giorgio qui va péter la gueule aux agresseurs (qui deviennent subitement totalement cons) à mi-film. Au crédit du film, il est plutôt rythmé, le jeu des acteurs est potable mais alors niveau mise en scène c'est pas possible de secouer tout le temps sa caméra comme un abruti (t'as un plan en début de film : ils sont au calme, la nana regarde un tableau sans importante et la caméra TREMBLOTTE, putain ça n'a aucun sens).
J'attends le " bon divertissement du dimanche soir " de Joker 

Le Dernier samaritain (Tony Scott, 1991) voit Bruce Willis et Damon Wayans faire le duo de choc dans un buddy movie rempli à ras-bord d'humour idiot et de violence.
​Entre sa période Bruckheimmer des débuts et sa période formaliste de fin de carrière, Tony Scott a eu une période " cacheton " ou le véritable auteur de ses films était plutôt le scénariste : ainsi, True Romance porte indiscutablement la marque de Tarantino comme Le Dernier samaritain porte celle de Shane Black (comparez le scénar à celui de The Nice Guys si vous n'êtes pas d'accord). D'où un film ayant toutes les qualités et tous les défauts du style Shane Black : c'est rythmé, c'est malin (la bombe à la fin, le coup du coffre), ça se fout complètement du politiquement correct (on empile les cadavres d'une manière que seules les années 90 pouvaient offrir) et ça balance assez de punchlines pour tenir un Rap Contenders. Mais au bout d'un moment vient toujours l'overdose de pseudo-cool, l'overdose de la-petite-réplique-qui-va-bien, l'overdose des morts dégueus, l'overdose de cynisme. C'est difficile de se positionner par rapport à un cinéma aussi frimeur : l'accepter totalement serait une porte ouverte à des horreurs façon Guy Ritchie ou Robert Rodriguez, le refuser complètement montrerait surtout la dramatique incapacité d'un critique à ne pas voir que Black est quand même bien plus talentueux que les tacherons pré-cités. Alors faisons le centriste : c'est pas ma came, mais ça fonctionne.

​Memories of murder (Bong Joon-Ho, 2003) est l'histoire de la traque d'un serial killer violant et assassinant des femmes dans la Corée des années 80.
​On parlait récemment de ce film avec Crutch, film que je considère comme mon film de genre coréen préféré et de loin. Je craignais un petit peu le revisionnage tant j'en gardais un souvenir grandiose et la bonne nouvelle, c'est que justement le revisionnage n'a rien altéré du tout.
​Certes, les acteurs sont fabuleux (Song Kang-ho dans le rôle de sa vie ?). Certes, pour un deuxième film seulement, la maitrise de Bong impressionne (les plan-séquences lors de la découverte du cadavre ou de la reconstitution sont vraiment d'une précision fabuleuse). Mais ce qu'a Memories of murder que la plupart de ses concurrents coréens n'ont pas, c'est un scénario dense, riche qui tient en haleine durant 2 heures tout en se permettant des digressions délirantes, des ruptures de ton " à la coréenne " qui fonctionnent toutes (la salle, qui majoritairement découvrait la film, était pliée de rire lors de l'enquête parallèle de Song Kang-ho sur la personne sans poil de zboub !). Sans parler de cette manière dont est évoquée l'air de rien la dictature militaire (on peut pas chercher de flic pour protéger les lycéennes, ils sont déjà occupés à tabasser des étudiants). Grand film, vraiment.

Office (Johnnie To, 2015) m'a vraiment horripilé. Ce n'est pas le pire To (il y a une maitrise formelle évidente) mais bon Dieu ce que cette comédie musicale vantant les bienfaits de l'entreprise m'a cassé les couilles. Il faut s'imaginer des costards-cravates dans un building top-moderne chanter (mal) " je suis content d'aller travailler, làlàlà, quelles parts de marché vais-je conquérir aujourd'hui ? Yabeda-bedou ! ". Tous les personnages n'ont quasiment d'existence que par leur vie professionnelle, les intrigues se résument à " qui va se faire le mieux voir de la boss ? " et franchement je vous mets au défi, sans même parler de sympathie, de vous sentir concerné par les enjeux narratifs. Même le " méchant " j'arrivais pas à comprendre en quoi il était pire qu'un autre. Le personnage féminin, son intrigue c'est " je suis la fille du big boss et je ne veux pas que ça se sache " et ça tient une heure et demie là-dessus ! Mais ce qui m'a le plus gonflé, c'est le sort du personnage joué par Tang Wei : c'est la seule personne de toute la boite qui semble s'intéresser à quelqu'un d'autre qu'à elle-même (d'abord son petit ami puis David), ce qui en fait évidemment la cruche de service qui se fera virer avec pertes et fracas. Que le film veuille me faire apprécier deux merdeux opportunistes et détester ce personnage-là est un truc que je n'arrive vraiment pas à lui pardonner.

Au gré du courant (Mikio Naruse, 1956) nous plonge dans l'univers déclinant des geishas par le biais de leur nouvelle bonne, interprétée par une formidable Kinuyo Tanaka. Dans un dévouement aussi discret qu'efficace, la bonne s'évertue à ce que les problèmes d'argent de la maison ne soient pas trop remarqués, qu'un policier de passage puisse se faire offrir à manger, qu'une petite fille malade soit bien soignée. C'est un film sans héroïne, sans méchante (tous les personnages sont appréciables, aucune ne vampirise les autres même si la jeune fille jouée par Hideko Takamine a sans doute une aura supérieure, ça me semble surtout lié à l'actrice), sans lourdeur. Les geishas partent progressivement ou se mettent à coudre, le tout étant traité sans le moindre misérabilisme. Gros casting dans tous les cas (deux des principaux persos masculins, le père de la petite fille et l'oncle-tailleur de pierre, font partie des 7 samourais !) et encore une fois un énorme travail pour donner l'impression que tout coule de source, sans artifices scénaristiques, sans deus ex machina. Naruse était vraiment un immense cinéaste.

Boris.
 

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kakkhara

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Envoyé par kakkhara le Samedi 12 Août 2017 à 21:20


pareil que Boris pour Memories Of murder, la salle était également pliée de rire. Ce film est vraiment super.

Sinon je suis plutôt d'accord avec toi Boris, c'est mieux que le tout-venant cette musique de la planète des singes, j'aurais dû être plus clair, c'est effectivement uniquement par moments qu'elle pèche. D'ailleurs ton deuxième lien est pas si terrible que ça, c'est une sorte de musique de Ludovico Einaudi sur laquelle tu rajoutes des effets de son sur la fin c'est loin d'être fameux.

Je suis en retard sur les films du moment, cette semaine je vais voir Dunkerke mais je me doute du foirage musical je me rappelle interstellar, à vomir.

Concernant les problèmes scénaristiques

Spoiler :

Spoiler :

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Spoiler :


celle que tu cites bien sûr.
Enfin ça n'empêche pas ce volet d'être largement mieux que ce qu'on a pu voir cette année, même si j'ai également apprécié Logan.

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Envoyé par Borislehachoir le Samedi 12 Août 2017 à 21:39


Bah niveau musique Interstellar pour moi c'était plutôt une bonne surprise au sens ou c'était du Zimmer ECOUTABLE. Alors oui c'est du sous-Philippe Glass et je réecouterai pas ça en dehors du film mais au moins pendant le film la musique ne m'a pas cassé les oreilles comme d'habitude ; je préfère Zimmer qui fait du sous-Glass a Zimmer qui fait du Zimmer, je crois même que je préfèrerai Zimmer qui fait du sous-Partenaire Particulier à la limite.
Dunkerque par contre ouais là j'ai saigné des oreilles.

Spoiler :


​Logan, comme La Planète...., est en fait une sorte de compilation de plein de film qu'on a déjà vu (les Baby Cart, la Route pour Logan ; Apocalypse Now, les 10 commandements ou Spartacus pour la Planète) mixés dans un univers qu'on connaît bien (on commence à avoir bien bouffé du X-Men et de La Planète des singes), et fait avec un esprit de sérieux, voir un certain intimisme. A mon sens la Planète surpasse Logan déjà pour son sens visuel (je parle pas seulement des effets spéciaux des singes mais globalement de la beauté de la photo) et pour ses méchants moins pourris, il faut bien dire que les méchants de Logan sont calamiteux et c'est peu de le dire. Logan est sans doute mieux écrit ou en tout cas plus cohérent (ce qui ne l'empêche pas d'être souvent prévisible : qui a pensé que la famille de noirs allait s'en tirer ?) mais niveau mise en scène j'ai trouvé plus mon compte chez Reeves. Logan, c'est une note d'intention hautement sympathique qui ne décolle jamais vraiment malgré bon casting et un James Mangold qui a osé prendre tout le monde à rebrousse-poil.

Boris.

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Envoyé par Borislehachoir le Samedi 12 Août 2017 à 21:54


D'AILLEURS BORIS C'EST QUOI TON TOP CINEMA 2017 HEIN BORIS ?

​Puisque c'est demandé par une foule captivée et unanime, mon top actuel :

​Très bien :

1) Certaines femmes de Kelly Reichardt.

Déjà parlé ici, dit tout le bien que je pense de Kelly Reichardt, de sa filmographie en général, de son ton unique. Evidemment le film a été complètement ignoré.

Bons :

2) Neruda de Pablo Larrain

​Sa place est avant tout lié au sens visuel du réal (ces extérieurs....) et à la qualité de l'interprétation (remarquable). Dommage que j'ai trouvé que le scénario " méta " tournait autant en rond.

​3) La Planète des singes : suprématie de Matt Reeves

Bon j'en ai assez parlé.

​4) The Edge of seventeen de Kelly Fremon Craig

​Y a toujours un teen movie ou presque dans mes tops annuels, parce qu'il y en a quasi chaque année un de bien et que ce genre continue à être totalement sous-estimé par la critique. Celui-là est drôle, bien joué et intelligent : vous voulez quoi de plus ?

​5) Grave de Julia Ducournau

​Comme je l'avais déjà dit, cette fusion d'un film de genre et d'un film d'auteur fonctionne à moitié sur moi. J'aime le film cannibale, le truc intello sur la transmission avec critique sociétale en arrière-plan en revanche m'en touche une sans faire bouger l'autre. Garance Marillier est formidable.

​6) A Silent Voice​ de Naoko Yamada

​J'en parle très prochainement !


Moyens :



​7) Logan de James Mangold

​Noir, sans humour ni racolage évident. Mais plombé par des méchants nuls à chier et un scénario prévisible.

8) Split de M Night Shyamalan

​Meilleur Shyamalan depuis le Village, il n'en reste pas moins que je trouve le scénar fumeux et que la performance de McAvoy est loin de m'avoir convaincu autant que la critique. Dommage parce que le brio de la mise en scène, lui, est toujours là.

​Boris, que 8 parce que le reste j'ai pas aimé ou pas encore vu (Lost City of Z notamment).

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kakkhara

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Envoyé par kakkhara le Samedi 12 Août 2017 à 22:59


Creepy de Kiyoshi Kurosawa j'ai bien aimé, même si niveau scénario c'est pas vraiment ça.
 

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Envoyé par madmerfolk le Samedi 26 Août 2017 à 01:51


https://vimeo.com/229466713

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Le fait qu'on s'en branle fait consensus

gedat

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Envoyé par gedat le Samedi 26 Août 2017 à 09:46


Death Note - Adam Wingard, 2017

La bande-annonce m'avait fait très peur, et finalement l'adaptation live-action de Death Note par Netflix est moins pire que ce à quoi je m'attendais. Le début est assez raté avec son ambiance teen-movie ultra cliché et le film passe à côté de tous les moments potentiellement intéressants du début de l'intrigue. Globalement le scénario est de facture assez moyenne. Mais le film est intéressant parce qu'il n'est pas un copié-collé du manga, et repense notamment les personnages principaux. Light et L n'ont plus la perfection qu'ils ont dans l'original (perfection que je trouvais assez horripilante): Light est un lycéen ordinaire, et L est de caractère beaucoup plus instable. L est d'ailleurs le perso le mieux réussi, d'autant que le détective n'était sans doute pas le personnage le plus facile est adapter. Light est assez plat et mal joué, mais sa copine joue un rôle central dans l'histoire, ce qui fait du bien en contraste avec l'univers franchement misogyne du manga.
Globalement rien de transcendant, mais une variation intéressante.


brutal2luks

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Envoyé par brutal2luks le Samedi 26 Août 2017 à 16:25


Ça remonte un peu mon intérêt pour la chose du coup, parce qu'à la vue de la bande annonce je m'étais dit que je ne le regarderais pas.
Ma lecture du manga remonte à quelques années maintenant (et je l'avais lu en diagonale, je suis pas fan du format) mais je vois vraiment pas ce à quoi tu fais référence quand tu parles "d'ambiance misogyne"??

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Envoyé par gedat le Dimanche 27 Août 2017 à 04:13


Je sais pas si "misogyne" est le mot exact mais disons que les persos féminins dans l'original sont essentiellement des pantins de Light; Misa Amane, le principal person féminin, est en plus totalement stupide et superficielle. Il y a bien la fiancée de Ray Penbar qui pendant un épisode remonte la côte mais c'est tout. Je suis loin d'être un féministe acharné mais ça fait du bien de voir au moins un rôle féminin important dans le film Netflix.


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