Total : 3318 Messages. Page n°104/222 - < 1 ... 102 103 104 105 106 ... 222 >
Utilisateur(s) présent(s) sur ce sujet :
  • et 0 invités

STAG

Avatar de STAG

Hors Ligne

Membre Inactif depuis le 26/07/2020

Grade : [Divinité]

Inscrit le 10/07/2005
997 Messages/ 0 Contributions/ 56 Pts

Envoyé par STAG le Mardi 21 Août 2012 à 01:25


 De manière générale jtrouve que c'est un acteur qui joue toujours les memes roles de la meme manière.

C'est un reproche que je fais a pas mal d'acteurs de film de cet acabi d'ailleurs.

Voilà ta réponse en quelques sortes, mais bon te connaissant, tu va me trouver deux roles de notre bon vieux arnold qui contredit mon point de vue hein.

___________________



NewMilenium

Avatar de NewMilenium

Hors Ligne

Membre Inactif depuis le 27/02/2017

Grade : [Nomade]

Inscrit le 18/06/2010
5669 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts

Envoyé par NewMilenium le Mardi 21 Août 2012 à 01:30


L'un dit qu'un grand acteur est un acteur qui marque les mémoires et ont été parfaits dans leurs rôles, l'autre dit que c'est un acteur qui se diversifie dans ses rôles. 

___________________

"A quel moment les mecs ont pris la confiance comme ça? On est 66 millions ils sont 577, si y'a baston ça fait 114000 contre 1 quoi, même en admettant que Gilbert Collard soit champion départemental de Karaté on devrait s'en tirer." Pierre-Emmanuel Barré

Borislehachoir

Avatar de Borislehachoir

Hors Ligne

Membre Inactif depuis le 15/08/2024

Grade : [Nomade]

Inscrit le 23/04/2004
7425 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts

Envoyé par Borislehachoir le Mardi 21 Août 2012 à 01:32


Je crois qu'il joue un peu différement dans Commando par rapport à Terminator.

Sinon, ce que tu dis peux s'appliquer à Lino Ventura, Patrick Dewaere, Woody Allen, Clint Eastwood, Klaus Kinski, John Wayne, Gary Cooper.... j'ai rarement lu que du coup ils n'étaient pas de grands acteurs.

Boris, puis c'est facile de me dire " tu vas évidemment trouver une contradiction " ; si je les trouve, c'est parce qu'elles existent.

___________________


STAG

Avatar de STAG

Hors Ligne

Membre Inactif depuis le 26/07/2020

Grade : [Divinité]

Inscrit le 10/07/2005
997 Messages/ 0 Contributions/ 56 Pts

Envoyé par STAG le Mardi 21 Août 2012 à 01:49


Pour le coup, j'ai pas dit ça pour dévalider ton point de vue, juste pour te montrer que je commence à te connaître

J'ai pas vu Commando ! Donc du coup hein !

Et NewMilenium, j'dirais plus que ce sont des acteurs qui arrivent à se mettre dans la peau de personnage qui agisse et pense différemment selon les films, pas forcément un acteur qui joue aussi bien le lieutenant de guerre et la folle de salon de coiffure.

___________________



Borislehachoir

Avatar de Borislehachoir

Hors Ligne

Membre Inactif depuis le 15/08/2024

Grade : [Nomade]

Inscrit le 23/04/2004
7425 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts

Envoyé par Borislehachoir le Mardi 21 Août 2012 à 01:57


Du coup ça donne des génies comiques comme Jim Carrey qui veulent prouver au monde qu'ils sont de supers acteurs dramatiques ( dans des films chiants, surtout Eternal Sunshine qui est un attrape-couillons de première ) ou Gérard Butler qui montre tout son, AHEM, talent d'acteur dans des films romantiques.

Fuck la diversité. Un acteur doit jouer ce qu'il sait/peut jouer. On ne demande pas à Woody Allen de faire le culturiste ni à John Waye d'être homosexuel. Y a des Al Pacino, des Robert De Niro ou des Michel Simon qui savent jouer tout plein de rôles, n'empêche qu'ils auraient l'air con en Conan.

Boris.

___________________


Manouel

Avatar de Manouel

Hors Ligne

Membre Inactif depuis le 08/03/2022

Grade : [Nomade]

Inscrit le 15/06/2005
2869 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts

Envoyé par Manouel le Mardi 21 Août 2012 à 02:07


 Clint il se diversifie, un coup il joue un cow-boy, un coup il joue un détective :°

___________________

- You exude pain. Your life is a patchwork of blackness, no time for joy...how do you cope with it?
- I have a Butler.

Skarr

Avatar de Skarr

Hors Ligne

Membre Inactif depuis le 21/08/2015

Grade : [Nomade]

Inscrit le 09/02/2006
544 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts

Envoyé par Skarr le Mardi 21 Août 2012 à 10:19


Le 21/08/2012 à 01:32, Borislehachoir avait écrit ...

Je crois qu'il joue un peu différement dans Commando par rapport à Terminator.

Sinon, ce que tu dis peux s'appliquer à Lino Ventura, Patrick Dewaere, Woody Allen, Clint Eastwood, Klaus Kinski, John Wayne, Gary Cooper.... j'ai rarement lu que du coup ils n'étaient pas de grands acteurs.

Boris, puis c'est facile de me dire " tu vas évidemment trouver une contradiction " ; si je les trouve, c'est parce qu'elles existent.


Et va-t-en faire comprendre après ça que tu te pognes pas pour autant devant The Expendables...   C'est dur la vie de non-fanboy.

Sinon, j'ai du mal à trouver une unité de jeu entre Commando et Last Action Hero. Ou entre Terminator et True Lies.

___________________

 

NorthNikko

Avatar de NorthNikko

Hors Ligne

Membre Passif depuis le 13/07/2024

Grade : [Modo Forum]

Inscrit le 21/04/2008
5345 Messages/ 0 Contributions/ 34 Pts

Envoyé par NorthNikko le Mardi 21 Août 2012 à 11:56


Le 20/08/2012 à 09:48, Borislehachoir avait écrit ...


Boris, dis Joker, y aurait moyen de faire un peu le ménage sur ce topic ?


Non
 

___________________

Guilty.

Pleykorn

Avatar de Pleykorn

Hors Ligne

Membre Inactif depuis le 30/06/2024

Grade : [Nomade]

Inscrit le 08/12/2002
8175 Messages/ 1 Contributions/ 0 Pts

Envoyé par Pleykorn le Mardi 21 Août 2012 à 13:14


Le 21/08/2012 à 11:56, NorthNikko avait écrit ...


Non

On a demandé à Joker.

___________________


NewMilenium

Avatar de NewMilenium

Hors Ligne

Membre Inactif depuis le 27/02/2017

Grade : [Nomade]

Inscrit le 18/06/2010
5669 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts

Envoyé par NewMilenium le Mardi 21 Août 2012 à 13:18


NorthNikko aussi est un blagueur.

 

___________________

"A quel moment les mecs ont pris la confiance comme ça? On est 66 millions ils sont 577, si y'a baston ça fait 114000 contre 1 quoi, même en admettant que Gilbert Collard soit champion départemental de Karaté on devrait s'en tirer." Pierre-Emmanuel Barré

corum

Avatar de corum

Hors Ligne

Membre Inactif depuis le 03/12/2019

Grade : [Nomade]

Inscrit le 28/06/2004
2881 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts

Envoyé par corum le Mardi 21 Août 2012 à 17:06


Et un jour Bourvil joua dans Le Cercle rouge.
corum, intervention inutile.

___________________

"car le style pour l'écrivain aussi bien que la couleur pour le peintre est une question non de technique mais de vision" Marcel Proust

Borislehachoir

Avatar de Borislehachoir

Hors Ligne

Membre Inactif depuis le 15/08/2024

Grade : [Nomade]

Inscrit le 23/04/2004
7425 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts

Envoyé par Borislehachoir le Mardi 21 Août 2012 à 17:10


Le 21/08/2012 à 17:06, corum avait écrit ...

Et un jour Bourvil joua dans Le Cercle rouge.
corum, intervention inutile.

Contrairement à ce que la légende prétend, le Cercle rouge n'était pas un contre-emploi si violent pour Bourvil. Il avait déjà joué un rôle tourmenté et sombre dans un film que j'aime beaucoup, Les Grandes Gueules de Robert Enrico, sorti 5 ans avant le Melville. Il avait également joué Thénardier dans l'emmerdante version Le Chanois des Misérables. Bref, ce n'est pas parce qu'on a essentiellement retenu les rôles comiques de Bourvil qu'il n'avait jamais fait de drames avant Le cercle rouge.

Boris.

 

___________________


corum

Avatar de corum

Hors Ligne

Membre Inactif depuis le 03/12/2019

Grade : [Nomade]

Inscrit le 28/06/2004
2881 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts

Envoyé par corum le Mardi 21 Août 2012 à 17:33


Soit. Ceci dit ca reste un contre-emploi, surtout vu la place de Bourvil dans l'imaginaire collectif francais, et ses roles dramatiques restent minoritaires.
Mais bon, c'etait plus une petite pique a la con. Personnellement, mon cote bobo me fait dire que je considere plus Michel Simon (voire Klaus Kinski) que Schwarzy ou meme Woody Allen,  mais bon, au fond je sais que tu n'as pas tort et je suis tout a fait d'accord sur le fait qu'Arnold est tres bons dans les roles qu'on lui a file.
corum, et j'ai eu un grand sourire et imaginant Boudu sauve des eaux au milieu des barbares...
PS : fuck qwerty

___________________

"car le style pour l'écrivain aussi bien que la couleur pour le peintre est une question non de technique mais de vision" Marcel Proust

Borislehachoir

Avatar de Borislehachoir

Hors Ligne

Membre Inactif depuis le 15/08/2024

Grade : [Nomade]

Inscrit le 23/04/2004
7425 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts

Envoyé par Borislehachoir le Jeudi 23 Août 2012 à 01:08


L’heure du loup ( Ingmar Bergman, 1968)

Le peintre Johan ( Max Von Sydow ) et sa femme Alma ( Liv Ullmann ) s’établissent sur une petit île ou Johan espère peindre tranquillement. Une vieille femme apparaît et conseille à Alma de lire le journal intime de son mari caché sous son lit ; commence alors une suite de cauchemars liés aux fantasmes refoulés de Johan.
J’ai calculé tout à l’heure que Bergman était l’un des réalisateurs dont j’ai vu le plus de films aux côtés de Kubrick, De Palma, Hitchcock et Kurosawa. Pourtant je ne suis pas un fervent Bergmanien : si ses travaux des années 50 me plaisent beaucoup et si ses films plus austères m’ennuient en revanche, je suis assez partagé sur sa période expérimentale durant le milieu des années 60. L’Heure du loup, l’une de ses œuvres les plus étranges et les plus difficiles d’accès s’inscrit bien évidemment dans ce courant.
L’Heure du loup est un film d’horreur. Ne riez pas, c’est un film absolument tétanisant et qui donne au spectateur l’envie de fuir. La scène du flash-back avec le gamin est peut-être la séquence la plus violente vue chez Bergman avec le calvaire du clown dans La nuit des forains ( les deux sont muettes, d’ailleurs ), et la mise à nu d’une psyché aussi tourmentée ne laisse pas le spectateur indemne
L’Heure du loup c’est le Lynch de Lost Highway avant l’heure, à savoir la représentation de l’imaginaire mental d’un homme frustré et violent. Évidemment l’ésotérisme règne et il est très difficile d’analyser rationnellement un film rempli de symboles, de métaphores et d’allusions. Subjectivement, je trouve la première partie du film moins captivante a deux grands moments près : l’arrivée de la vieille dame fantomatique ( qui préfigure le Mystery Man de Lynch ) et Mozart joué dans un théâtre de marionnettes. En revanche, la seconde difficilement descriptible dans laquelle Max Von Sydow s’enfonce dans l’aliénation, la sexualité, la vampirisation par les bourgeois qui vident l’artiste de sa force vitale, est une merveille. Attiré par ses démons et par sa volonté de s’accomplir en tant que créateur, Max Von Sydow est à son tour transformé en marionnette de figures hilares qui finiront par l’assassiner. Comme dans tous les Bergman de cette période le travail du chef opérateur Sven Nykvist est grandiose - rarement les captures d’écran me semblaient si faciles à prendre - et les habituels Liv Ullmann et Max Von Sydow sont parfaits.
Un film quasiment expérimental, inégal mais fascinant.









2010 : L’année du premier contact ( Peter Hyams, 1984 )

Neuf ans après l’échec de la mission Discovery et la disparition de Dave Bowman, un équipage composé à la fois d’américains et de soviétiques cherche à comprendre la raison du dysfonctionnement d’HAL 9000.
Cette suite de l’un des films les plus célèbres de l’histoire du cinéma, 2001 l’odyssée de l’espace, réussit l’exploit d’avoir pratiquement disparu de l’inconscient collectif tant quasiment plus personne n’en parle aujourd’hui. Depuis quelques années, de timides tentatives de réhabilitation fleurent ici et là et l’on en vient à se demander si ce 2010 est la bouse conspuée à l’époque ou un grand film sous-estimé.
Ni l’un ni l’autre en réalité, ce 2010 est une œuvre hybride optant pour une voie courageuse : celle de ne pas jouer sur les acquis formels de Kubrick. Pas de grandes ellipses, pas de Strauss ( sauf au générique de début ) et pas de psychédélisme. En réalité, 2010 se veut comme un pendant explicite à 2001 et, j’imagine, est plus une adaptation du livre 2010 qu’une prolongation du Kubrick ( je n’ai pas lu 2010 mais 2001 oui, et le film de Hyams se rapproche plus de Clarke que des ellipses Kubrickiennes ).
Une fois tout cela dit, quid de la qualité du film ? Du bon et du moins bon. Hyams s’oppose encore une fois à Kubrick et se concentre sur ses personnages, ce qui le rend plus humain, plus attachant mais aussi terriblement plus banal. Les décors spatiaux sont superbes, quelques séquences ( la station tournante, Roy Scheider qui console la jeune russe apeurée ) sortent du lot et en pleine guerre froide, le message pacifique est d’autant plus agréable qu’un an après sortait Rambo II. En revanche, l’aspect plus didactique, plus explicite de 2010 tue une grande partie du mystère et les scènes les plus ésotériques en deviennent ennuyeuses et attendues. Le rythme lent de 2001 était soutenu par une mise en scène virtuose, ici le travail d’artisan appliqué de Hyams peine à transcender son sujet. Les acteurs sont corrects sans plus et malheureusement, on pense trop souvent au Kubrick durant le visionnage.
Une curiosité digne d’intérêt mais trop scolaire pour convaincre réellement.


L’invraisemblable vérité
( Fritz Lang, 1956 )

Austin Spencer ( Sidney Blackmer ) est un éditorialiste connu pour la fermeté de son opposition à la peine de mort. Il convainc Tom Garrett ( Dana Andrews ), son futur gendre, de monter une machination contre lui-même en semant volontairement des indices destinés à le faire condamner pour un meurtre irrésolu, afin de prouver au monde entier qu’un innocent peut facilement être accusé à tort. Leur plan fonctionne parfaitement, jusqu’à ce que Spencer soit tué dans un accident juste avant d’avoir pu innocenter Garrett.
L’Invraisemblable vérité n’est pas un film pour ou contre la peine de mort, mais une œuvre sur la certitude. Comme les personnages du film, le spectateur est ancré dans une position de départ qu’il est voué à soutenir alors même que les faits lui donnent tort. C’est ainsi que le twist final est ici le contraire d’un gadget de petit malin, mais au contraire une remise des choses là ou elles auraient du rester : dans le domaine du doute ( le titre original est d’ailleurs Beyond a Reasonable Doubt ). Le fait que tous les personnages, y compris le procureur à l’efficacité redoutable, soient présentés a priori sous un jour sympathique renforce la démonstration en permettant au spectateur de s’identifier facilement à ceux-ci et de ne pas demeurer complètement extérieur à leurs positions.
Un scénario en béton armé donc, porté par l’habituelle science du rythme de Fritz Lang et un excellent casting. Ce dernier film américain du cinéaste allemand est une merveille d’épure qui préfigure par certains aspects tout un tas de films contemporains qui ne lui arrivent pas à la cheville, sans parler des innombrables daubes larmoyantes sur la peine de mort ( à comparer avec la concision de la séquence d’exécution au début du Lang ). A titre personnel, je lui préfère d’autres Fritz Lang, y compris La cinquième victime parmi ses derniers films parce que le caractère un peu théorique de l’Invraissemblable vérité freine très légèrement mon implication. Reste que c’est un grand film de plus pour un réalisateur qui fête ici son entrée dans mon top 5 de mes réalisateurs favoris.








Meurtre au soleil ( Guy Hamilton, 1982 )

Hercule Poirot enquête sur une petite île méditerranéenne en vue de réparer une fraude à l’assurance dans laquelle l’actrice Arlena ( Diana Rigg ) est impliquée. Arlena est assassinée alors que chaque compagnon de vacances de Poirot semble avoir eu une bonne raison de perpétrer l’acte.
Je vais ici régler mes compte avec deux de mes bêtes noires : Agatha Christie et Guy Hamilton. Honneur aux femmes, l’intérêt des aventures d’Hercule Poirot m’échappe totalement. Ces aristocrates stéréotypés s’entretuant sur fond d’intrigues grotesques m’ennuient et l’absence de relief des personnages secondaires n’a d'égal que la vacuité de Poirot, type suffisantet dénué d’humanité dont je souhaite à chaque fois que ce soit lui qui meure. Ici, on retrouve une bonne partie des stéréotypes habituels : bourgeois arrivistes, couple vacillant, jeune éphèbe tête à claques ou pauvre jeune fille délaissée par son mari. Puis évidemment la résolution finale est grotesque.
Pour dynamiser tout ça, il fallait un très grand cinéaste. On a eu Guy Hamilton. Déjà auteur de plusieurs des pires James Bond de l’histoire ( Les diamants sont éternels, Vivre et laisser mourir et son humour banania, L’homme au pistolet d’or plus soporifique tu meurs ), déjà seul des trois cinéastes ayant adapté les aventures d’Harry Palmer à foirer la sienne ( Mes funérailles à Berlin, qui pourtant avait le meilleur scénario des trois ), Hamilton déploie ici toute sa mollesse et tout son académisme. Le meurtre arrive quand même après TROIS QUARTS D’HEURE d’exposition chiante comme tout et  le film se traîne à une vitesse de tortue sans la moindre audace de mise en scène.
Au milieu d’un luxueux casting de gens qui s’ennuient, Peter Ustinov confirme qu’il est le meilleur Hercule Poirot. Sinon ben si vous avez une grand-mère, ça devrait lui plaire.
Un film aussi palpitant qu’un épisode du Renard sur France 2.
PS : Après avoir écrit cette critique, j'ai découvert avec surprise que Guy Hamilton, 89 ans, était encore vivant. D'un autre côté, cela m'aurait beaucoup surpris qu'il se tue à la tâche...


Inside Man ( Spike Lee, 2006 )

Une banque est attaquée par des hommes masqués menés par Dalton Russell ( Clive Owen ). Alors que l’inspecteur Frazier ( Denzel Washington ) cherche à comprendre les motivations des preneurs d’otages, Miss White ( Jodie Foster ) est envoyée par le millionnaire Arthur Case ( Christopher Plummer ) pour négocier avec Russell afin qu’il restitue le mystérieux contenu d’un coffre.
Spike Lee n’est pas ma came absolue mais le voir œuvrer dans le film de casse a l’avantage de booster ses qualités tout en atténuant ses défauts. Ainsi, son sens du casting est ici sans défaut et surtout, les dialogues sont dignes du meilleur de Quentin Tarantino ( " Miss White… Kiss my black ass ! " ). Autre chose que j’ai énormément apprécié : le côté peu explicatif. La stratégie assez complexe des braqueurs, qui consiste à se mélanger par alternance avec les vrais otages, est difficilement compréhensible au départ mais se clarifie au fur et à mesure sans que Spike Lee se soit senti obligé de nous l’expliquer par le dialogue, et l’air de rien, faire confiance au spectateur ce n’est plus si courant dans le cinéma hollywoodien. Pour le reste, c’est du film de casse rythmé, intelligent et bien filmé, avec en tête d’affiche un Clive Owen qui en 2006 se payait le luxe de jouer dans deux des meilleurs films de studios de l’année, ce Inside Man et l’excellent Les fils de l’homme.
Malheureusement, le Spike Lee militant casse-couilles n’a pas disparu et toute la thématique du nazisme m’a bien gonflé. Cette tarte à la crème du cinéma engagé, à savoir la culpabilité liée à la collaboration, me sort par les yeux tellement elle relève de l’enfonçage de portes ouvertes. Autre défaut, non pas de fond mais de forme, je trouve que le fait d’intercaler durant le film des courtes scènes se déroulant après l’action ( alias flash forward, l’inverse du flash back ) finit par virer au procédé sans grand intérêt, ces séquences n’apportant qui plus est pas grand-chose à part un supplément d’humour.
C’est d’autant plus dommage que le talent de metteur en scène de Spike Lee est aussi évident dans les moments d’action que lors des scènes de dialogue. Au final, Inside Man est aussi réussi comme divertissement qu’il est raté comme film politique ; fort heureusement, il ne court que le premier lièvre durant la majeure partie de sa durée.









Boris, dans la prochaine série : un film à twist bien débile comme je ne les aime pas, une petite merveille de film de gang oublié et un visionnage que je repousse depuis trois ans pour emmerder mon ami Skarr.

___________________


corum

Avatar de corum

Hors Ligne

Membre Inactif depuis le 03/12/2019

Grade : [Nomade]

Inscrit le 28/06/2004
2881 Messages/ 0 Contributions/ 0 Pts

Envoyé par corum le Samedi 25 Août 2012 à 00:23


Vu Inside man en VF, doublage horrible mais ca restait vraiment très cool. Autant le côté nazi m'avait peu marqué, autant je regrette comme toi les flashs forward, inutiles, un peu lourds et qui m'ont fait comprendre le truc trop vite. Bref un film concept efficace, pas trop pretentieux, tres bon moment.

Sinon par curiosité tes 5 réalisateurs préférés sont ?

Ah oui et je cherche un bouquin sur le cinéma qui aurait des explications un peu technique sur le cadrage, la photo, les techniques de mise en scène... Une recommandation ?

___________________

"car le style pour l'écrivain aussi bien que la couleur pour le peintre est une question non de technique mais de vision" Marcel Proust

Total : 3318 Messages. Page n°104/222 - < 1 ... 102 103 104 105 106 ... 222 >
Espace Membre

Identifiant

Mot de passe

Se souvenir de moi