Envoyé par Borislehachoir le Samedi 21 Septembre 2013 à 16:50
Le 21/09/2013 à 15:08, Supter avait écrit ...
J'ai déjà écouté un peu de Parlor Mob, j'ai bien aimé l'album And You were a crow. Le problème que j'ai avec ce style très rock, c'est que je m'en lasse malheureusement assez vite. Sinon, je n'écoute plus trop de Lynyrd Skynyrd, mais je vais regarder ce que tu as suggéré.
Et je vais aussi écouter Wolfmother. Le nom me dit quelque chose, d'ailleurs.
Boris : J'ai commencé à écouter. Un album à suggérer ?
In the court of the crimson kiiiii-iiiii-iiii-a-aaaaa-aaaaaa.
Envoyé par Mendeed le Samedi 21 Septembre 2013 à 17:31
Le 21/09/2013 à 16:50, Borislehachoir avait écrit ...
Le 21/09/2013 à 15:08, Supter avait écrit ...
J'ai déjà écouté un peu de Parlor Mob, j'ai bien aimé l'album And You were a crow. Le problème que j'ai avec ce style très rock, c'est que je m'en lasse malheureusement assez vite. Sinon, je n'écoute plus trop de Lynyrd Skynyrd, mais je vais regarder ce que tu as suggéré.
Et je vais aussi écouter Wolfmother. Le nom me dit quelque chose, d'ailleurs.
Boris : J'ai commencé à écouter. Un album à suggérer ?
In the court of the crimson kiiiii-iiiii-iiii-a-aaaaa-aaaaaa.
Boris.
Et Lark's Tongue In aspic, c'est pour les chiens ?
Envoyé par shivanknight le Samedi 21 Septembre 2013 à 17:51
In The Court all the way, pour ma part. Surtout pour découvrir. À part Moonchild avec laquelle j'ai un peu de mal, toutes les chansons sont énormes, et en plus assez faciles d'accès (hum, heureusement que j'ai exclus moonchild) dès la première écoute (sans perdre de profondeur).
Sinon, j'ai pas vu de Jethro Tull dans ta playlist, y'a moyen que ça te plaise. L'album Aqualung, c'est du pur génie.
Envoyé par gedat le Samedi 21 Septembre 2013 à 18:34
J'ai vu qu'il y avait un peu de Joy Division dans la playlist; j'ai écouté récemment le deuxième album de New Order, et il y a deux chansons extraordinaires dessus, qui sont Age of Consent et Leave Me Alone. Et Ceremony qui a été enregistrée par New Order mais écrite à l'époque JD est absolument indispensable.
Envoyé par shivanknight le Samedi 21 Septembre 2013 à 18:41
Pour Moonchild, j'avoue rester dubitatif devant le passage bruitiste. Question de goûts, dirons-nous. Quant à Jethro, j'accroche énormément à Locomotive Breath ou Up To Me, ou encore Cross-eyed Mary (d'ailleurs, que pensez-vous de ça ?), mais Thick As A Brick est incontestablement bon.
Nirvana - Bleach (1989)
Dans l'inconscient collectif, Nirvana ça commence avec Nevermind, et ce qu'il y a avant est une gentille curiosité historique. D'où le fait que ce Bleach, premier album du groupe, est souvent oublié, en dehors du tube About A Girl qui a fait son chemin sur toutes les compilations. Il est bon de faire un peu de révisionnisme: même si Bleach n'est pas aussi impressionnant que ses deux successeurs, on ne peut pas vraiment comprendre l'importance de Nirvana dans le paysage rock si on a pas écouté le riff d'ouverture de School ou les refrains de Negative Creep. Le trio n'a pas encore trouvé sa formule en power chords qui feront la gloire de titres comme Smells Like Teen Spirit et Drain You, mais ce qu'on y perd en puissance tubesque est gagné en complexité et en tension. On a ainsi des morceaux à l'ambiance malsaine (Paper Cuts), à la guitare solo très grunge (Sifting), le tout ayant un aspect "garage" et moins pop que les productions suivantes, même si la volonté de mêler énergie hardcore et mélodies efficace est déjà là. Le premier grand album d'un groupe qui ne fera que des grands albums. By the way: School est largement un des 5 meilleurs morceaux de Nirvana.
Neutral Milk Hotel - In The Aeroplane Over The Sea (1998)
Le n°3 du classement des 90's de Pitchfork, haha. Neutral Milk Hotel est un mélange de folk et de fanfare, le tout souvent largement agrémentée d'une saturation lo-fi au possible qui a l'air d'être appliquée à tous les instruments, un chanteur avec une voix assez spéciale et des chansons qui mélangent Anne Frank et des histoires d'amour. Le résultat de ce joyeux cocktail est quelque chose d'assez jouissif, surtout sur les morceaux les plus punks comme Holland 1945 ou le génial instrumental Untitled. Les chansons oscillent de correctes à très bonnes, leur imagerie surréaliste servie par divers instruments à vent délivrant une touche épique. Cet album a également pour lui un avantage qui fait j'ai l'impression souvent la différence lors de l'évaluation par les critiques: il a un titre d'ouverture monstrueux. Aisément la meilleure chanson de l'album, et une des meilleures de tous les temps en folk, King of Carrot Flowers Part 1 consiste en deux minutes de perfection. Fermez MC et courez tous l'écouter.
Envoyé par Borislehachoir le Jeudi 17 Octobre 2013 à 23:02
Le 17/10/2013 à 22:54, gedat avait écrit ... Nirvana - Bleach (1989)
Il est bon de faire un peu de révisionnisme: même si Bleach n'est pas aussi impressionnant que ses deux successeurs, on ne peut pas vraiment comprendre l'importance de Nirvana dans le paysage rock si on a pas écouté le riff d'ouverture de School ou les refrains de Negative Creep.
Attends, si j'ai bien compris ce que tu dis, il est primordial pour comprendre l'importance de Nirvana dans l'histoire du rock d'écouter un album qui n'a eu à peu près aucun retentissement en son temps ?
Même si j'aime bien Bleach, tes arguments me laissent un peu pantois.
Neutral Milk Hotel - In The Aeroplane Over The Sea (1998)
Le n°3 du classement des 90's de Pitchfork, haha. Neutral Milk Hotel est un mélange de folk et de fanfare, le tout souvent largement agrémentée d'une saturation lo-fi au possible qui a l'air d'être appliquée à tous les instruments, un chanteur avec une voix assez spéciale et des chansons qui mélangent Anne Frank et des histoires d'amour. Le résultat de ce joyeux cocktail est quelque chose d'assez jouissif, surtout sur les morceaux les plus punks comme Holland 1945 ou le génial instrumental Untitled. Les chansons oscillent de correctes à très bonnes, leur imagerie surréaliste servie par divers instruments à vent délivrant une touche épique. Cet album a également pour lui un avantage qui fait j'ai l'impression souvent la différence lors de l'évaluation par les critiques: il a un titre d'ouverture monstrueux. Aisément la meilleure chanson de l'album, et une des meilleures de tous les temps en folk, King of Carrot Flowers Part 1 consiste en deux minutes de perfection. Fermez MC et courez tous l'écouter.
La meilleure chanson de l'album c'est Oh Comely ( l'histoire d'une gamine qui rassure sa soeur alors qu'elle vont crever de froid ou se faire bouffer par une bestiole ).
Goldaline my dear
We will fold and freeze together
Far away from here
There is sun and spring and green forever
But now we move to feel
For ourselves inside some strangers stomach
Place your body here
Let your skin begin to blend itself with mine
Puis quitte à épuiser les pitchforkeries ( appellation brevetée ), tu passes quand à Will Oldham ? Il est plusieurs fois dans leur top 90's de mémoire.
Envoyé par gedat le Vendredi 18 Octobre 2013 à 22:58
Attends, si j'ai bien compris ce que tu dis, il est primordial pour comprendre l'importance de Nirvana dans l'histoire du rock d'écouter un album qui n'a eu à peu près aucun retentissement en son temps ?
Dans l'histoire du rock indépendant, le Nirvana pré-Nevermind est loin de n'avoir eu "aucun retentissement", le groupe a tourné en été 1991 en Europe avec Dinosaur Jr, Sonic Youth, etc.
Envoyé par Niicfromlozane le Samedi 19 Octobre 2013 à 09:08
Perso, je pense que TOUS les albums de Nirvana sont influents.
Si on ne parle pas de Bleach, c'est parce qu'on parle de Nevermind à la place.
Si Nirvana s'en était tenu à Bleach, au vu de l'influence que le groupe avait deja sur la scene de Seattle, on en parlerait comme d'un groupe qui en inspiré nombre d'autres, style pixies. Enfin avec des si, tout ça, mais c'était pour essayer d'illustrer mon propos.
On trouve déjà dans Bleach ce mélange de pop et de punk qui a inspiré bon nombre de groupes. S'ils l'avaient enregistré dans les mêmes conditions que Nevermind, c'eut sans nul doute été un vrai succès. On ne peut pas nier le potentiel d'une chanson comme LoveBuzz (une fois un peu nettoyée); et si ce n'est pas assez convaincant, ben… About a girl, quoi…
Enfin, cet album vaut la peine ne serait-ce que par comparaison avec la suite. Si on veut comprendre la place de Nirvana et leur processus de création, il faut connaître celui-ci pour comprendre comment Grohl et Vig ont bien nické Cobain et Khris sur cet album. Du coup, la Polly New Wave d'Incesticide prend tout son sens et on comprend mieux la ligne de In Utero.
Envoyé par gedat le Dimanche 17 Novembre 2013 à 00:13
New Order - Movement (1981)
Enregistré l'année suivant le décès tragique du chanteur Ian Curtis, Movement, premier album du groupe se formant sur les cendres de Joy Division, est logiquement le disque de New Order qui s'inscrit le plus dans cet héritage. Les 8 titres adoptent une ambiance assez sombre et dépouillée, qui même si elle commence à intégrer des sonorités électroniques est loin de l'exubérance dance qui caractérisera le groupe quelques années plus tard. Même le chant, alternativement pris en charge par le guitariste Barney Sumner et le bassiste Peter Hook, tente d'émuler celui de Ian Curtis. Il y a donc une certaine impression, à l'écoute de Movement, qu'on a affaire à un Closer en moins bien. Ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose, les titres étant peut-être souvent moins mémorables que sur le prédécesseur mais gardant cette alchimie qui fait l'attrait de Joy Division. Doubts Even Here, porté par la voix de Hook, apporte la preuve que New Order est parfois capable de parfaitement rivaliser avec sa précédente incarnation dans sa capacité de créer des ambiances de fin de monde.
Movement serait donc cela, un album de Joy Division en un peu moins bon, si on exceptait le titre d'ouverture. Dreams Never End est une des choses les plus belles que le groupe de Manchester ait réalisé, et donne à New Order une identité propre, un son qu'on ne retrouve nulle part dans les précédents efforts avec Curtis. Je pourrais passer des heures à essayer de parler de Dreams Never End sans jamais trouver les mots adéquats pour la décrire, mais je pense que son titre vous donne une idée, c'est une chanson qui évoque la perte mais la volonté de continuer jusqu'au bout, qui mêle tristesse et élan vital de façon exceptionnelle.
Enfin, on ne peut pas évoquer Movement sans parler de deux choses. Premièrement, sa pochette minimaliste est super classe. Deuxièmement, comme la plupart des albums de Joy Division et New Order, il doit faire face au handicap qui est que les singles sortis à la même époque ne sont pas intégrés dans le disque. Donc essayez de considérer, au moment de l'écouter, ce que serait Movement s'il avait intégré les deux chefs d'oeuvres absolus que sont Procession et Ceremony. Mais c'est quelque chose que, faute de superlatifs, je laisse à votre imagination.
Arcade Fire - Reflektor (2013)
Bon, j'ai beau adorer le groupe, il faut bien reconnaître que chaque album de Arcade Fire est moins bon que le précédent. Là où Funeral était un quasi sans-faute rempli de titres mémorables et baroques, Neon Bible était excellent mais plus inégal, The Suburbs perdait de l'extravagance originelle et tombait dans un indie rock plus tiède. Reflektor poursuit le travail de démolition de la structure instrumentale classique du groupe pour installer un mélange de sons électroniques et de percussions afro. Alors, je veux bien que des fois un projet artistique doit se renouveler, mais, là où au même stade de sa carrière Radiohead réussissait haut la main sa mue avec un Kid A qui est rentré dans l'histoire, la bande à Régine Chassagne loupe le virage assez franchement.
Qu'est-ce qui ne va pas dans Reflektor? En grande partie, si l'instrumentation a changé, l'ambiance recherchée reste la même. La voix de Win Butler traîne toujours sa mélancolie si particulière à la fois épique et chargée d'ennui. Là où cette posture était transcendée par une orchestration magnifique dans les premiers albums, elle arrivait à avoir une certaine pertinence même dans un The Suburbs plus dépouillé, où la langueur habitant les chansons exprimait le désoeuvrement d'une enfance périurbaine. Dans Reflektor, il ne reste que l'ennui. Les arrangements électro-pop mettent à nu la vacuité du songwriting, et empêche aux titres de prendre la moindre ampleur. On sent pourtant que quelques chansons, comme Afterlife ou Here Comes The Night Time, font part d'une certaine ambition, mais rien n'y fait, la sauce ne prend pas. On sent l'émotion comme un truc d'arrière-fond, plus théorique qu'autre chose.
On peut certes sauver du désastre certains titres: Joan of Arc et Normal Person qui adoptent une approche plus rock et s'en sortent plutôt bien, la chanson éponyme Reflektor et le morceau de fermeture Supersymetry, mais même ces deux derniers aurait gagné soit à être moins long, soit à bénéficier d'un accompagnement moins artificiel. Bref, nulle part dans l'étendue de ce double-album on ne retrouvera des chansons parvenant à la splendeur épique de No Cars Go, Rebellion (lies) ou Half Light I.
Quitte à explorer des horizons niveaux, Arcade Fire aurait du prendre le parti de renouveler complètement l'ambiance proposée, d'écrire des chansons d'une autre façon, plutôt que de se contenter d'adopter un son qui au final fait de leur musique quelque chose de très conventionnel. Espérons que c'est ce qu'ils se résoudront à faire dans le prochain opus, faute de quoi il faudra se résoudre à ranger le groupe à côté de Placebo dans la catégorie des groupes fantastiques qui font n'importe quoi une fois leur succès établi.
Envoyé par Mendeed le Samedi 18 Janvier 2014 à 16:58
Juste petit message vite fait pour Gedat qui m'avait parlé il y a un petit moment déja du groupe Twilight qui venait d'embaucher un gars de Sonic Youth.
Le premier titre du nouvel album, et donc le premier sur lequel joue (et chante un peu à mon avis) Thurston Moore vient d'être révélé. Alors, ça reste du post-hardcore avec un peu de black metal dedans, donc ça risque pas d'être vraiment ta came, c'est plus pour les amateurs des Neurosis, Isis ou encore Cult Of Luna. Mais bon, quand même, si tu veux y poser une oreille :
Envoyé par Makuto le Dimanche 09 Février 2014 à 01:01
Merci pour le lien vers Malice in Wonderland, madmerfolk ! Une petite découverte bien sympa que j'intègre directement dans mon mix' de psytrance en cours de construction
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" Ah ben j'suis mi-démon, moi, les démons c'est pas foutu pareil. D'ailleurs, dans le calendrier démonique je vais bientôt avoir sept ans. J'aurai le droit d'avoir une mogriave. C'est comme un petit chien, mais hyper vilain. "