Voici la Storyline que je suis en train d'écrire pour le set étant donné que Franck m'a donné carte blanche.
Avant de lire il faut que vous lisiez bien ceci :
-Tout d'abord les textes ne sont pas corrigés, autrement dis il y a ENORMEMENT de fautes, je laisserais le soin à Franck de s'occuper de les corriger bien que cela risque de prendre du temps étant donné qu'il est plutôt absent pour le moment.
Correction effectuée le 13/06 - franck
-Ce texte est un récit basé sur une exagération outrancière de la réalité afin de donner au récit une part dramatique et surtout narrative . Autrement dit, je demanderais aux personnes que je décris dans le texte, principalement RadicalEdge69 et David, de ne pas se fâcher, il ne s'agit là que d'un récit inventé de toute pièces même s'il tente de prendre Mc comme base.
A partir de là, bonne lecture
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L'AUBE DES MAGES
Chapitre 1 : Conscience régulatrice
Elle sortit sa baguette d’un geste souple, sans quitter du regard sa future victime. En face d’elle, un pauvre eccin qui attendait son jugement. Ce n’était pas véritablement que ce travail l’amusait, mais quand elle s’investissait dans quelque chose, elle y allait à fond, non sans quelques excès. L’Eccin le savait, tout comme la plupart des résidants du Centre. La pinpinisation avait d’ailleurs chuté de 30% depuis sa nomination au titre de régulateur. Elle, la jeune et jolie RadicalEdge69, tout juste sortie de sa formation de cartographie et diplôme en main.
Dans ce monde où la facilité et les pistons filaient bon train, elle, elle s’était faite toute seule, à la sueur de son front et de ses mains. Le voyage même entre son ancien marais et le Centre fût une véritable épopée, elle en ressortit à moitié morte et personne ne lui vint en aide, elle découvrit alors par elle même la grande ville que les propagandes désignaient comme le « Nouvel Eden », et dût faire le deuil de tout repos. Pour se faire une place dans cette société branlante et secrêtement avariée bien qu’apparaissant propre et asseptisée, elle misa tout sur sa détermination d’acier et entreprit, en voyant que la moitié du Centre tournait autour, de s’investir dans la cartographie.
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La cartographie… bien que les dirigeants de la cité refusaient de l’avouer officiellement, tout le monde savait que si le Centre tournait, c’était avant tout grâce à ça. Chaque jour de nouvelles recrues, pinpins et eccins, venaient tenter un apprentissage, chaque semaine ils en ressortaient le sourire aux lèvres et le diplôme en poche, ou la mine hagarde et le refus des juges, mais surtout, chaque heure, ils y en avaient qui étaient bannis, exilés voire carrément exécutés pour avoir lancé sur le marché des cartes non-conformes.
Pourtant cet art devenu noble ne l’a pas toujours été, ses débuts, remontants à fort longtemps, faisaient témoignages de résultats hasardeux et branquebalants, alors que désormais, ils étaient tous parfaist ou considérés comme superficiels. Cet art consistait à l’écriture de formule magique sur un parchemin et sa mise en éxécution par différentes manières, la carte ainsi faite exécutait variablement des effets de puissances selon le niveau de son créateur, cela pouvaitt aller de la création d’une petite plume à la destruction d’un plan, ce qui n’avait jamais été fait jusqu’alors.
Mais bien au-dela d’un simple gain d’expérience et de puissance, la cartographie était avant tout un art de combat et de vénalité.
Tous les jours, des affrontements se déroulaient dans le Colisée, là où les utilisateurs des différents art guerriers du Centre pouvaient, avec aisance ou non, user de leur connaissance dans leur matière pour défaire leur adversaire. Les lots étaient divers selon l’échelonage de vos victoires, mais cela pouvait surtout déboucher sur une nomination à un poste de régulateur, ou, tout du moins, de ashaen supérieur. Quant à sa partie économique, le Centre de cartographie était là pour ça. De toutes part les cartographes venaient pour proposer leur cartes et les vendre aux plus offrants ; mais pas question de vendre n’importe quoi, les propositions étant gratuites, les régulateurs dévolus à cette tâche faisaient bien attention qu’aucun petit malin n’en ait proposé à caractère immoral, pornographique ou tout simplement en-dehors des règles de création de carte normale. Enfin, les régulateurs vérifiaient avant tout que la carte donnait bien le résultat escompté selon les dires de son créateur et qu’il ne s’agissait donc pas d’un placebo, ersatz de carte sans effet. Dans les cas fréquents de non-respects de ces régles, pourtant clairement indiquées, les régulateurs faisaient preuves de beaucoup de sévérité, ce qui était l’une des principales distinction de RadicalEdge69.
Elle était arrivé sans le sous, en plus de ses blessures. Le peu qu’elle avait, elle avait dû le vendre pour payer des frais de soin et elle se retrouva bien vite en pleine ville, vêtue simplement d’une jupe, d’une brassière et nus pieds. Ses premiers parchemins vierges, son encre et sa plume, elle se l’acheta avec l’argent d’une manchette. Elle en usa, du papier, avant de parvenir à lancer ses premiers sorts, et encore, ceux-ci n’étaient guère brillants, mais elle ne désespérait pas. En observant, chaque jour, les combats de cartographes au Colisée elle en apprenait d’avantage. Plus le temps passa et plus ses connaissances en la matière s’étoffèrent. Elle arrivait à créer des cartes réellement intéressantes dont la plupart étaient achetées par le centre de cartographie. Elle put recommencer à s’habiller décemment, à avoir plus de parchemins et elle devint même propriétaire d’une charmante maison. Sa réputation ne stagna pas non plus, dans un royaume où le machisme et la domination masculine faisait rage elle apportait sa touche, une pointe de féminité fort mignonne très appréciée. Mais malgré toutes ces marques d'admiration qu’on lui portait elle restait amère, l’épreuve de ces derniéres années l’avait rendue plus expérimentée mais aussi plus froide, et surtout, plus fière. Car de la fierté elle en avait, loin de ces petites minettes qu’on impressionnait d’un simple sort d’illusion montrant une flèche dans un cœur, elle savait qu’elle valait mieux. Elle n’avait jamais voulu prendre exemple sur qui que ce soit, pas même les cartographes exemplaires, Lyon4, le meilleur vendeur de cartes, celui dont chaque nouvelle création était attendue avec impatience, Cromat, le grand régulateur, imbattable au Colisée, ou encore Mimura, l’Ashaen supérieur très prisé de tous ceux qui aimaient déc...(délirer) .
Mais cette renommée, qui la laissait de marbre, continuait de lui apporter de l’argent. Bien plus qu’elle n’avait besoin pour toute une vie, malgré tout, elle continuait à vendre et surtout, avide de pouvoir désormais son seul objectif inachevé, elle commença à s’entraîner dur pour le Colisée . Loin d’une simple mise en jambe, elle se confectionna les meilleurs cartes de sort noir de son propre cru. Beaucoup rirent lorsqu’elle entra, seule avec sa longue robe noire montant en cagoule cachant le haut de son visage, au milieu de la grande arène, mais peu gardèrent leur sourire sarcastique lorsque son dernier rival fût terrassé, la cage thorassique broyée par un démon invoqué, promesse d’un futur pouvoir. Son lot fut bien plus intéressant que de l’argent ou les hurlements extatiques de la foule dont elle se moquait. David, lui-même, vint lui remettre la médaille et lui proposa de rentrer dans l’armée des régulateurs. Il n’eut, d’ailleurs, pas besoin de lui sortir de discours sur les intérêts à le devenir, le jour suivant, elle marchait dans la ville, sa robe noir à la taille et l’air hautain, car maintenant, ce qu’elle voulait depuis toujours se réalisait, elle valait mieux que le commun des mortels de cette ville.
Jamais elle n’avait failli dans son devoir de régulatrice, même si,de temps en temps, elle éliminait la possibilité d’une éventuelle menace pour la bonne vente de ses créations. Mais en ce qui concernait tous les résidents qui mettaient à la vente des cartes non-valides…
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Toujours fixant l’eccin de son regard incandesent, elle pointa sa banguette vers son visage. Il tremblait de tous ses membres, il avait tant peiné, déjà, pour avoir la nomination d’eccin, tout ça pour s’apprêter à être banni. Un jet noir saturé de mana prismatique sortit de l’arme de la régulatrice pour frapper le fautif de plein fouet. Il fit un bond de cinq mètres sous le regard des quidams tout en continuant à être foudroyé par l’éclair obscur. Sa citoyenneté basculla d’eccin à pinpin, mais cela ne s’arrêtait pas.
« Pourquoi de tels incapables existent ? pensa-t’elle, pourquoi, avec toutes les facilités d’aujourd’hui, continuent-ils à être aussi médiocres ? Pourquoi n’y en a-t’il pas un seul pour m’arriver à la cheville ? »
Elle débitait des idées noires aussi vite que le mana de sa banguette sur le pauvre citoyen sur lequel elle s’acharnait. Pesant à chaque seconde que ce qui permettrait au Centre d’être purgé de ces nullités, c’est un armaggedon.
Les passants se faisaient de plus en plus nombreux à s’arrêter pour observer ce spectacle inhumain. Le pauvre bougre se tordait de douleur, au sol, sous la fureur de RadicalEdge69. Les mères cachaient les yeux de leurs enfants, les âmes sensibles détournaient le regard et tous se bouchaient le nez en sentant les vapeurs remontant du corps en train de se décomposer à grande vitesse.
Le spectacle éphémère se termina finalement, le calme reprit le dessus dans l’esprit de la régulatrice, ainsi qu’un certaine satisfaction de mauvais aloi. Les baudets désertaient les lieux. Ne restait comme souvenir de cet incident qu’un petit tas de chairs brulées et éparpillées dans une flaque de mana noir visqueux. C’était normalement défendu par les dirigeants de prendre des décisions sur des exécutions publiques sans les informer au préalable, mais ce n’était qu’une petite bavure de plus sur son tableau, on allait la blâmer quelque peu et puis la vie reprendra de plus belle, même si « belle » n’était pas vraiment un adjectif adéquat aux yeux de la régulatrice.
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Les dirigeants… bien qu’elle ne les ai jamais vraiment portés dans son cœur, elle leur devait, malgré tout, une partie des clés de sa réussite, celui du pouvoir. « Le pouvoir », c’était un mot qui, selon elle, sonnait bien avec David, le dirigeant le plus connu du centre. Mais c’était vrai qu’il avait, tout de même, beaucoup contribué à la réussite et à la renommé du Centre. Lorsqu’il était arrivé, le Centre n’était qu’une ville à peine plus grande que les autres. Les quelques pélerins qui passaient de temps à autre ne suffisaient pas à lui renflouer les caisses. Son maire, Tharkun, un druide venant de la grande forêt, la maintenait avec peine. C’était une ville qui manquait cruellement de diversité, chaque rue, chaque place, chaque maison se ressemblaient. C’était vrai que, de loin, la petite couleur verte-douce brillante au loin au centre de la plaine donnait une touche de fraîcheur mais, en définitif, cela faisait fade.
Dans ce petit univers d’uniformité, David avait introduit ce qui permit d’aller de l’avant. Il créa le plus grand centre économique du plan, l’ « ATP », ou l’Antre du Troc Professionnel. Au départ, ce nom était dû au fait que les échanges commerciaux se faisaient dans un hangard, mais quand l’argent commença à affluer et que la grande tour fut construite, il garda le même nom en hommage à sa premiére forme.
La ville s’agrandit et s’améliora depuis. David aida Tharkun à se former et, rapidement, il devint plus qu’un simple maire. Avec sa nouvelle expérience il rendit la ville plus grande et plus belle que jamais, au couleur même de l’arc en ciel.
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Et c’est ainsi, alors que le Centre s’agrandissait et s’embellissait que la derniére touche arriva, une étrange créature intelligente venu d’un plan parallèle après être devenu arpenteuse se présenta aux dirigeants. Son nom était Sliver, c’était un slivoïde ayant acquis beaucoup d’expérience car sa naissance remontait à plus de trois millénaire .
Sliver apporta la dernière pierre qui manquait au Centre pour devenir l’univers mondial désormais indéniable, il apporta le côté populaire, les miliers de formations que le Centre proposait, ces formations qui permettait ensuite de se retrouver possesseur de pouvoir ou d’argent, peut être même, parfois, des deux.
Et des formations, il n’y en eu pas qu’une de créées, au minimum cinq principales se partageaient le haut de l’affiche, évidemment, la cartographie, mais également les renseigneurs qui, pendant les guerre, accompagnaient les généraux pour leur analyser les sorts et les créaturs ennemis afin d’aider le pelotons à agir en conséquence. Dans les périodes de paix, les renseigneurs utilisaient leur talent pour rédiger des livres de renseignement sur des sorts, des créatures, des armes ou tout autre support, ils déposaient ensuite ces livres dans le centre de renseignement pour que ceux-ci soient achetés.
Le recrutement, un autre art principalement de guerre, consistait à savoir cumuler dans un même peloton pour la guerre des créatures adéquates avec les bons guerriers et les bon sorts pour que, pendant la guerre, ce groupe se débrouille le mieux possible et gagne la guerre. Tous comme les autres arts, les recruteurs déposaient leurs idées au Centre de recrutement, là où les généraux allaient le plus souvent.
Un autre art, un peu plus étrange quand à lui, était celui de l’interaction, les experts de cette catégorie cherchaient jour et nuit parmis la multitude de créature, artefact et autre sort ou enchantement existant sur le plan quels seraient ceux allant ensemble parfaitement pour créer des boucles infinies et donner ainsi, des effets surpuissant, le Centre de recrutement était ainsi destiné à ces citoyens avides de combos.
Enfin, le dernier des Centre, et non des moindre, le Centre des stratégies, receuillait les citoyens formés à la création de stratégie en tout genre, mais bien plus qu’un art guerrier, la stratégie était avant tout un art de vie. C'était la formation la plus longue mais c’était aussi celle qui avait le plus de diversité par la suite. On pouvait ainsi proposer au Centre de stratégie une stratégie pour gagner du terrain avec ses troupes pendant les guerres en montagnes, mais aussi comment utiliser tel ou tel artefact, quel est le danger de tel ou tel sort, sans parler des stratégies qui expliquaient comment bien apprendre à pratiquer les autres arts du Centre comme la cartographie ou le renseignement et, pour finir, les stratégie pour apprendre à draguer ou élever ses enfants, etc.
C’était ainsi que le Centre pouvait vraiment démarrer, tous les éléments gagnants en sa possession il ne pouvait, désormais, plus être autre que le Centre même du plan, ce fut ainsi ce jour que Tharkun décida de rebaptiser la ville de ce nom, « Le Centre ».
En repensant à tout ça, RadicalEdge69 fit une légére mou, ce flashback nostalgique lui avait presque tiré une larme des yeux, mais elle était forte, elle se refusa donc cette faiblesse, des eccins regardaient.
Le soleil commençait à tomber, illuminant, une dernière fois pour la journée, la cime des maisons d’une lueur orangée chaude. Fatiguée par sa longue journée éprouvante à se remémorer ainsi ses souvenirs, la régulatrice repartie vers sa maison située dans le quartier riche. Trop occupée à retenir ses sentiments qu’elle avait débloqués en provocant ce retour en arriére, elle n'entendit même pas le pas de pinpin qui la suivait à quelques mètres…
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[ Edité par Mimura Le 19 aoû 2005 ]