[Roman d'heroic fantasy]Le 9ème Panthéon

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LarmeNuit

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Envoyé par LarmeNuit le Dimanche 03 Octobre 2010 à 15:17


Je me suis enfin décidé à franchir le pas, moi, LarmeNuit, Max Jund 2.0 ! Voici donc le (court) début de mon récit, en éspérant que ça vous plaira, j'en appelle notamment à BenP et à Niicrfromlozoane !

Partie 1 : Eveil
Valyss entendit un craquement sec. Puis, de nouveaux craquements dans le sous-bois. Il déposa délicatement sa proie sur un tapis de feuilles mortes trempées par la rosée matinale. Il s'agissait d'un fados, une antilope dont la robe était couleur sable.

Il s'avança discrètement en direction d'un enchevêtrement de clairoyeurs, ces longs arbres aux fins troncs de tons pâles et grisâtres, qui étiraient habilement leurs longues et multiples branches entortillées vers un ciel d'un bleu pur. Le matin était frais.
Le jeune homme glissa sa nuque entre deux d'entre eux, et en un instant, il comprit qui étaient les impudents qui osaient troubler la silencieuse tranquillité du bois Oviln : trois hommes, vêtus d'amples manteaux aux tons poussiéreux et de larges capes couvrant leurs épaules. Ils portaient des ceintures de cuir bouilli auxquelles pendaient des haches forgées dans un métal de très mauvaise qualité.

Leurs habits étaient par endroits tachés d'une boue liquide formant des taches brunâtres contrastant avec la sobriété de leurs vêtements. Sur leur poitrine étaient sanglées des dagues dissimulées dans des étuis faits de peau brune. Leurs visages barbus aux cheveux hirsutes noircis par la crasse étaient coiffés par des turbans sur lesquels étaient dessinés un maladroit motif d'étoile à sept branches.

L'un d'eux, sûrement le chef en raison des ordres qu'il crachait à ses compagnons, avait dans son dos une épée qu'il avait sans doute volée à une de ses victimes. Sur son torse se répétait le motif étrange qu'ils avaient sur leurs capuches, et au centre des branches se trouvait un crâne noir surmonté de deux courtes cornes, indiquant son statut privilégié.

Valyss vit aux expressions inquisitrices et graves sur les faces du groupe qu'il qu'ils étaient concentrés sur un point précis. Il ne savait pas quoi, en revanche il savait que ces humains rénégats n'avaient rien à faire ici. Du moins était-ce ce que les Hauts répétaient sans cesse. C'était son devoir de chasser ces importuns, même désarmé. Il sourit en pensant au fait qu'il était une arme vivante.

Et Valyss se métamorphosa en panthère des steppes. Ses courts cheveux mauves et ses maigres poils poussèrent sur tout son corps pour former un pelage de pourpre. Ses iris indigo s'arrondirent, et la une teinte safran vint couvrir intégralement la surface de ses yeux. Ses lèvres bordeaux se bestialisèrent pour devenir babines magenta, et sa peau pâle disparut sous les poils drus. Sa tête triangulaire aux traits altiers s'arrondit et laissa place à un visage animal et féroce alors que son petit nez pointu se renfrognait pour devenir un museau anthracite. Ses dents s'affinèrent et s'allongèrent pour finalement former des crocs pointus, ses ongles plats prirent en volume et s'aiguisèrent jusqu'à n'être que de fines griffes ivoire.


Durant que la transformation s'opérait, toutes sortes de puissants ressentiments attaquèrent Valyss de toutes parts. Alors que ses os se remodelaient, que ses chairs se déplaçaient et que son corps tout entier se modifiait, vint une sensation étrange. Pas de la souffrance mais c'était comme si le bifawi mourait. Le monde n'était plus rien autour de lui. Ce sentiment ne dura pas longtemps, quelques secondes, mais sa violence déstabilisa Valyss.

La bête nouvelle fit puissamment jouer ses deltoïdes, revigoré par la force nouvelle et l' incroyable agilité due à sa transformation en animal libre et rapide. Elle se glissa ensuite entre les troncs des clairoyeurs, son corps rouge collé à l'humus frais et imbibé d'eau, s'efforçant de ne pas émettre le moindre son, évitant précautionneusement les brindilles sèches qui jonchaient le sol tel des cadavres sanglants qui gisaient à terre.

Il ralentit sa respiration, devenue insonore, s'avançant encore un peu plus près des brigands vêtus de gris. Il s'aperçut que l'un d'entre eux se déplaçait insoucieusement de sa cache, et Valyss n'attendit pas une seconde de plus.

Il bondit sur l'infortuné guerrier dans une débauche de puissance, allant jusqu'à pousser un rugissement enragé qui interpella les hommes. Un instant trop tard. Il s'écrasa sur le torse de celui qui était le plus proche de lui. Il avait à peine eut le temps de se retourner, et ce pour s'apercevoir qu'une masse musculeuse de soixante kilos de haine s'écrasait avec force sur lui, le faisant s'écraser au sol. Le bandit dégaina sa dague et essaya de la planter dans la nuque du félin.

Valyss l'esquiva souplement tout en traçant de meurtriers sillages ardent sur son adversaire qui hurla de douleur. Valyss décida d'abréger les souffrances de cet homme mutilé, et ouvrit une gueule hérissée de canines assoiffées de sang avant de porter ses mâchoires à la gorge découverte du Gris. Il les referma d'un coup sec sur la jugulaire saillante, les enfonçant profondément dans le point vital.

Un geyser de sang qui signait une mort nouvelle vint maculer la magnifique fourrure de Valyss de taches rouges. Pendant que Valyss tuait leur compagnon, les brigands se ressaisirent et dégainèrent leurs haches rouillées. Valyss se retourna et jugea que, l'effet de surprise passé, il vaudrait mieux reprendre une forme humaine. A l'instant où il reprenait parfaitement apparence humanoïde, une lame fila vers sa gorge. Il l'évita à l'ultime instant d'une torsion du buste, et le fer patiné déchira les chairs de son épaule.
- Cela valait mieux que d'être décapité. songea Valyss.

Il se coula sous le corps boursouflé du brigand, roulant entre ses jambes, et remonta violemment son genou dans les côtes flottantes du chef devant lequel il s'était réceptionné suite à sa roulade. Il enchaîna avec un atémi asséné dans le plexus solaire. Le Gris en eut le souffle coupé. Valyss balaya les jambes du mécréant, le faisant chuter au sol, et envoya sa botte dans la pomme d'Adam de l'homme. Mort sur le coup. Il prit la hache dans la main du tombé, enjamba son corps ensanglanté et s'approcha du commandant, qui ne semblait nullement touché par le décès ses hommes.

Valyss para l'attaque de taille qu'avait tenté de lui donner l'officier et balança brusquement son bras sur le côté, arrachent la hache des mains du Sergent Ombré. L'homme-panthère tournoya en l'air avant de frapper le Gris au torse avec son pied avec tellement de force qu'un sinistre craquement retentit. L'officier chuta, ses mains pressées contre son buste.
- Notre meurtre ne te fera pas avancer. parvint à articuler l'homme d'une voix chevrotante. Tu ne sais rien de nous, nous ne sommes même pas ton ennemi. Tue moi, sale chien, et sois maudit.
- La ferme, sale fils de pute ! répondit Valyss , le visage couvert d'un masque de haine. Je me fous complètement de ton ordre, ce que je veux, c'est du sang. Ton sang !
Valyss brandit sa hache au clair, et l'abattit sur le cou nu du sergent. Sa tête roula aux pieds de Valyss alors qu'un torrent de liquide rouge venait éclabousser ses bottes.

Il cracha dédaigneusement et lança son arme de fortune sur son propriétaire posthume. Valyss s'en alla récupérer le fados qu'il avait délaissé et le prit sur son épaule. Il soupira. Les soldats du Concile des Vents d'Ombre se faisaient de plus en plus nombreux ces temps-ci. La réaction première que bifawis et humains adoptèrent fut la violence, en l'absence d'explication quelconque.

Personne n'avait la moindre idée de ces guerriers nommés Gris en raison de leurs habits de cette couleur. Alors qu'il pensait au fait que c'était la première fois qu'il versait le sang et qu'il n'en tirait aucun trouble, il lâcha l'antilope et tomba à genoux. Sa main droite vint enserrer son front. Une puissante douleur l'assaillait alors qu'un étrange visage aux traits troublés apparaissait dans son esprit.

Il resta ainsi prostré durant plusieurs minutes, combattant la souffrance qui tentait de s'emparer de lui. Finalement, il parvint à prendre le dessus sur l'illusion qui assiégeait son âme à la force de sa volonté. Il se releva en même temps qu'il reprenait sa proie. Il se mit à penser aux évènements de sa vie de dix-neuf printemps.

Valyss n'avait depuis quelque temps plus que quelques amis : Relkan, Maniila, Kameryt et un dernier qu'il ne voyait maintenant plus que très rarement, la solitude. Il appréciait se retrouver avec cette dernière, même si elle était de tout autre compagnie que ses amis bifawis. Il y avait quelque temps encore, il en avait bien plus, mais tous s'étaient éloignés de lui, le traitant comme une horrible engeance. Les teintes de ses cheveux, ses yeux et ses lèvres avaient toujours attiré la suspicion des autres jeunes hommes-animaux. Dorénavant, ses pupilles devenues verticales comme celles des reptiles et ses oreilles s'étant allongées pour finir en pointe avaient fini de les convaincre que le Faten était différent d'eux. Ces personnes-là étaient toutes stupides. Relkan, Maniila et Kameryt étaient bien au dessus de cela, et pour eux une différence physique ne signifiait rien. Et ils avaient raison. Psychologiquement, Valyss était un bifawi comme les autres, dotés de qualités et de défauts. Mais ce qui se démarquait vraiment chez lui était mental. Il était extrêmement intelligent, sage, stratège, perspicace.

Sa vie s'était jusque là déroulée sans évènement particulier, jusqu'au jour où il avait quitté Cober. Il repensa à son village, à ses larges bâtisses construites avec des troncs de tza'lin, ces arbres aux troncs plats tout de bronze vêtus, aux nombreuses ruelles entrelacées formant un complexe labyrinthe, aux magnifiques jardins de fleurs et de noirhâleurs dont les colossaux troncs de nuit semblaient être autant de lames surgies des entrailles de la terre pour s'en aller percer la voûte céleste.

L'architecture rurale des bifawis ne ressemblaient en rien à celle des humains, avec leurs cités fortifiées et leurs châteaux de pierre volcanique rougeoyante. Il avait quitté Cober sans trop de peine, car il n'avait rien là bas. Valyss n'avait jamais vu ses parents, mais il était intimement convaincu qu'ils étaient encore en vie. De toute façon, le fait qu'ils soient encore en vie ne lui servirait qu'à les tuer, ces bâtards qui l'avaient abandonné.

La seule trace qu'il possédait de sa famille, celle des Khainh, était un pendentif représentant un étrange lézard majestueux. Deux puissantes ailes étaient plaquées contre son dos musculeux recouvert de larges écailles.

La créature était recroquevillée autour d'un flocon de nallov, un précieux minerai très rare. Lorsque les rayons du soleil traversaient le minerai, en résultait une explosion de couleurs qui se reflétait sur chacune des faces de la pierre. Alors qu'il pensait à son collier, il y porta sa main. La présence de ce petit objet, qui devait valoir un millier de pièces d'or en raison de la rareté des matériaux utilisés autour de son cou le rassurait.


LarmeNuit

[ Dernière modification par LarmeNuit le 04 oct 2010 à 12h18 ]

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Heptahydride

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Envoyé par Heptahydride le Dimanche 03 Octobre 2010 à 15:23


Pas mal. Juste deux trucs :

-Une panthère de 60 kilos, ça praraît juste pas beaucoup.
-Il se fait tout un groupe à lui tout seul ? Un héros aussi puissant va, je pense, pourrir l'histoire. Là il a l'air invincible, et les héros invincibles c'est toujours chiant.

Sinon, j'ai envie de connaître la suite. Peut-être que je vais m'y mettre aussi, qui sait ?

Edit : et le titre est moche. Très très moche. C'est dommage.

[ Dernière modification par Heptahydride le 03 oct 2010 à 15h23 ]

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LarmeNuit

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Envoyé par LarmeNuit le Dimanche 03 Octobre 2010 à 15:26


1/influence Pierre Boterro
2/explications plus tard

Désolé pour le titre. Et en avis purement stylistique et littéraire ?
LarmeNuit

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Heptahydride

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Envoyé par Heptahydride le Dimanche 03 Octobre 2010 à 15:33


Eh bien... L'explication du monde est fort sympathique. Pas trop artificielle, et ce même si elle est faite à travers les pensées du héros (d'habitude c'est chiant et artificiel, là c'est bien fait)

Pas mal, les effets de surprise. Surtout l'illusion, et ce même si on ne sent pas assez ce qu'il ressent.

Je sais pas ce qu'il y a dire d'autre. En fait le texte est fort sympa, mais au niveau du style y'a peu de choses qui sortent de l'ordinaire, et c'est un peu monotone.

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LarmeNuit

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Envoyé par LarmeNuit le Dimanche 03 Octobre 2010 à 15:38


Merci pour tes avis encourageants, hephta, Benp et Niic rappliqueront sûrement bientôt vu que je les ai prévenus sur le topic des Chroniques de Benp.
LarmeNuit


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Niicfromlozane

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Envoyé par Niicfromlozane le Dimanche 03 Octobre 2010 à 16:07


Yop! Je fais court car on m'attend. Je voulais simplement te dire que j'ai lu et que je suis plutôt agréablement surpris. Le point le plus positif c'est sans conteste la richesse de ton vocabulaire. Y a quand même quelques trucs maladroits, mais si mes eleves me rendaient des compos de cette qualité je me plaindrais pas.

Je suis à la bourre pour des suggestions à BenP que je dois mettre en forme depuis deux semaines, mais je te promets de te donner un avis plus complet et détaillé sous peu.

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Le 21/05/2012 à 14:37, Weeds avait écrit:

L'expérience a montré que Niic était trop fort.

Heptahydride

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Envoyé par Heptahydride le Dimanche 03 Octobre 2010 à 16:50


Le 03/10/2010 à 16:07, Niicfromlozane avait écrit ...

Yop! Je fais court car on m'attend. Je voulais simplement te dire que j'ai lu et que je suis plutôt agréablement surpris. Le point le plus positif c'est sans conteste la richesse de ton vocabulaire. Y a quand même quelques trucs maladroits, mais si mes eleves me rendaient des compos de cette qualité je me plaindrais pas.

Des compos en quoi ? H-G, français, SVT, philo ?

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Niicfromlozane

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Envoyé par Niicfromlozane le Dimanche 03 Octobre 2010 à 18:20


Complètement HS mais français.

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Le 21/05/2012 à 14:37, Weeds avait écrit:

L'expérience a montré que Niic était trop fort.

Scyth

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Envoyé par Scyth le Dimanche 03 Octobre 2010 à 18:43


Je lirai quand ce texte quand il sera aéré comme il faut.
Là, mes yeux refusent catégoriquement.

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Le 23/09/2011 à 11:23, Niicfromlozane avait écrit ...


Xeelan, c'est un peu le Mendeed du pauvre

tisseur_de_reves

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Envoyé par tisseur_de_reves le Dimanche 03 Octobre 2010 à 20:43


+  beaucoup

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Anastaszor

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Envoyé par Anastaszor le Dimanche 03 Octobre 2010 à 20:59


qui se dévoue pour la déplacer à côté de celui de BenP ?

malgré celà, +1 Scyth
On dirait mes cours de maths quand y'a pas de matrices au milieu.

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NorthNikko

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Envoyé par NorthNikko le Dimanche 03 Octobre 2010 à 21:02


Je vais commenter un coup, vu que j'ai lu ce texte.
Il s'agissait d'un fados, une antilope au pelage de sable.

C'est maladroit, ici le lecteur attend un "qui [autre élément] " qui complète la phrase. En fait la structure de la phrase est bancale. "Il s'agissait d'un fados, une antilope dont le pelage était couleur sable et...", ou quelque chose d'approchant, tu vois?
Le matin était jeune. Le jeune homme
La répétition est mauvaise. Je n'ai rien contre les répétitions stylisées, mais celle-ci n'en est pas une . Pense à te relire à voix haute.
entre deux d'entre eux
La figure de style est apréciable mais mal placée et mal ammenée. On dirait plutôt une erreur dûe à l'absence de relecture à voix haute. Tu aurais dû sans doute l'accentuer avant et après le passage, avec une répétition du son "d[oe]" (je sais pas comment faire les symboles phonétiques avec un clavier).
vêtus dans d'amples manteaux
Le "dans" est de trop. "Vétus d'amples manteaux".
et de larges capes épaulières plus sombres
Je ne sais pas ce que sont des "capes épaulières" (oubli probable d'un "et" quelque part)
 cuir bouillis
Pas de -s à bouillis.
Leurs habits étaient par endroits tachés d'une boue liquide formant des taches brunâtres sur eux.
Maladroit. le "sur eux" particulièrement est inaudible dans la phrase. On sent parfaitement qu'il faut mettre autre chose ici. "Ceux-ci" à la limite fera déjà plus correct.
Sur leur poitrine étaient sanglées des dagues dissimulées dans des étuis de peau marron.
Maladroit aussi. "Des étuis faits de peaux de couleur brune" sonne beaucoup mieux.
Sur son torse se répétait le motif étrange qu'ils avaient sur leurs capuches, sauf qu' au centre des branches se trouvait un crâne noir surmonté de deux courtes cornes.
N'utilise JAMAIS "sauf" dans une description phisique pour l'utiliser dans le sens "à part pour tel chose". C'est très lourd et langage courant au lieu de soutenu. Le style en prend un coup.
Valyss vit aux expressions inquisitrices sur les hideuses faces du groupe qu'il cherchait quelque chose.
"Ils cherchaient", car pour le style, tu ne va pas dire "groupe". "Valyss vit aux expressions inquisitrices des hideuses faces [je trouve que ce mot va pas, mais à part figure qui colle pas non-plus, je vois pas avec quoi le substituer] des [à toi de trouver un qualificatif] qu'ils cherchaient qqch", mais par contre je vois pas en quoi le fait que les têtes des bonshommes sont hideuses tend à prouver qu'ils cherchent quelque chose, or c'est ce qui en ressort du texte.
n'avaient rien à faire là
"Rien à faire ici".
 Et Valyss se métamorphosa en panthère des steppes.
Fais durer le plaisir ! Commente-nous la transformation, les sensation du héros étape par étape si la transformation est lente, ou fulgurante si elle est soudaine. Une action telle qu'une métamorphose doit toujours (ou pas, mais ca dépend du style que tu écris) être longuement décrite.
Ses courts cheveux mauves et ses maigres poils poussèrent sur tout son corps pour former un pelage de pourpre, ses iris indigo s'arrondirent, et la nouvelle couleur safran vint occuper toute la place des yeux du félin, ses lèvres bordeaux se bestialisèrent pour devenir babines magenta, sa peau pâle disparut sous les poils drus, sa tête triangulaire aux traits altiers s'arrondit et laissa place à un visage animal et féroce, son petit nez pointu se renfrogna pour devenir un museau anthracite, ses dents s'affinèrent et s'allongèrent pour finalement former des crocs pointus, ses ongles plats devinrent d'acérées excroissances osseuses, griffes blanches.
Car ceci est très mauvais (excuse-moi, je me rends compte que je commente durement. Bah, dis toi que je veux t'aider ) comme description. Lorsque tu place un "et" dans ta phrase, tu l'arrête à la fin de ton idée. Pareil, l'énumération est la seule figure de style que je n'aime pas. Par contre, ici c'est seulement une question de goûts. Mais même si toi tu veux garder l'énumération ici, elle ne fait pas très naturelle. Décompose au moins la description en deux phrases. Et ajoute une partie "sensations"! Elle manque cruellement ici.

La bête nouvelle fit puissamment jouer ses deltoïdes, revigoré par la force nouvelle et l' incroyable agilité due à sa transformation en animal libre et rapide. Il se glissa ensuite entre les troncs des clairoyeurs, son corps rouge collé à l'humus frais et imbibé d'eau, s'efforçant de ne pas émettre le moindre son, évitant précautionneusement les brindilles sèches qui jonchaient le sol tel des cadavres sanglants qui gisaient à terre.

Qui ça, "il"? Tu passe d'un sujet grammatical féminin ("La bête") à un masculin ("Il"). L'air ne peut pas être "imbibé d'eau". Quand à la comparaison de la fin, il ne faut pas remettre "qui gisaient à terre". -> "qui jonchaient le sol tel des cadavres sanglants", à la limite tu peux rajouter "cadavres sanglants gisant à terre" mais la formulation en devient lourde.
 Valyss l'esquiva souplement
"avec souplesse"
Valyss l'esquiva souplement tout en traçant de meurtriers sillages ardent sur son adversaire qui hurla de douleur. Valyss décida d'abréger les souffrances de cet homme mutilé, et ouvrit une gueule hérissée de canines assoiffées de sang et porta ses mâchoires à la gorge découverte du Gris.
Tu as mis deux "et" dans la même phrase.
Pendant que Valyss tuait leur compagnon, les brigands se ressaisirent et dégainèrent leurs haches rouillées.
Maladroit. A toi de changer de tournure, celles que je proposerais sont sans doute trop éloignées de ce que tu recherche.
et le fer patiné écorcha son épaule. - Cela valait mieux que d'être décapité. se dit intérieurement Valyss.
"et le fer patiné écorcha son épaule - cela valait mieux que d'être décapité, songea Valyss."
qui ne semblait nullement touché par le décès prématuré de ces hommes.
"de ses hommes"
Valyss para l'attaque de taille qu'avait tenté de lui donner et balança brusquement
Oubli du qualificatif du chef des brigands après "donner"
L'homme-panthère tournoya en l'air avant de frapper le Gris au torse avec son pied avec tellement de force qu'un sinistre craquement retentit. L'officier chuta, ses mains pressées contre son buste.
Il s'est détransformé, non?

Bref, tu as pu lire quelques critiques syntaxiques, orthographiques et stylistiques. Mais ton texte n'a pour le moment pas de fond. C'est dommage, mais bien sûr une introduction d'heroic-fantasy n'a pas souvent de fond. J'ai hâte qu'il y en ait un peu

Je trouve que ca ne manque par contre pas d'idées. Ton style me rappelle le mien il y a quelques années, et je suis sûr que je pourrais faire l'inventaire de tes lectures de fantasy :D

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Guilty.

Heptahydride

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Envoyé par Heptahydride le Dimanche 03 Octobre 2010 à 21:43


Le 03/10/2010 à 21:02, NorthNikko avait écrit ...

Je vais commenter un coup, vu que j'ai lu ce texte.

Il s'agissait d'un fados, une antilope au pelage de sable.

C'est maladroit, ici le lecteur attend un "qui [autre élément] " qui complète la phrase. En fait la structure de la phrase est bancale. "Il s'agissait d'un fados, une antilope dont le pelage était couleur sable et...", ou quelque chose d'approchant, tu vois?
Sur leur poitrine étaient sanglées des dagues dissimulées dans des étuis de peau marron.
Maladroit aussi. "Des étuis faits de peaux de couleur brune" sonne beaucoup mieux.

 

Sur ces deux points j'aurais pas dit ça.

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NorthNikko

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Envoyé par NorthNikko le Dimanche 03 Octobre 2010 à 21:50


Ah? Tu aurais dit quoi?

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Guilty.

Heptahydride

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Envoyé par Heptahydride le Dimanche 03 Octobre 2010 à 21:58


J'aurais gardé les étuis de peau marron, et j'aurais complètement remanié l'antilope pour conserver le rythme du récit.

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