Le topic cinéma II : Scape's battle returns.

Blue velvet, vu sur arte

bon comme réal tordu, Lynch est sympa dans le genre.
Mais là ca dépasse les bornes : une vision totalement hallucinée de la voiloence, une mise en scène perverse au plus haut degré (quand même le coup de la scène filmée entièrement du placard), une histoire banale dont on ne connaît pas les tenants et les aboutissants (et après, on s'en fout du pourquoi on regarde l'intrigue se dérouler, point). Juste un vent de folie qui souffle sur l'ensemble.

kakkhara, maintenant je vais zieuter des clés

Une histoire vraie

passée le jour d'après sur arte : ouf pas besoin de clés là : on comprend ce qui se passe y'a pas de souci : une histoire simple, mise en scène sobre, l'histoire exceptionelle d'un homme qui n'a rien eu d'exceptionnel.

absolument énormissime.

Blue velvet, vu sur arte

bon comme réal tordu, Lynch est sympa dans le genre.
Mais là ca dépasse les bornes : une vision totalement hallucinée de la voiloence, une mise en scène perverse au plus haut degré (quand même le coup de la scène filmée entièrement du placard), une histoire banale dont on ne connaît pas les tenants et les aboutissants (et après, on s'en fout du pourquoi on regarde l'intrigue se dérouler, point). Juste un vent de folie qui souffle sur l'ensemble.

kakkhara, maintenant je vais zieuter des clés

Vu aussi, en foutant le boxon sur MC, ça fait bizarre d'enchainer mp d'arcarum et fellation d'Isabella Rosselini
J'ai franchement pas tout compris mais c'était bien déjanté et bien trash. Encore un super Lynch.

Une histoire vraie

passée le jour d'après sur arte : ouf pas besoin de clés là : on comprend ce qui se passe y'a pas de souci : une histoire simple, mise en scène sobre, l'histoire exceptionelle d'un homme qui n'a rien eu d'exceptionnel.

absolument énormissime.

J'aime beaucoup aussi, il me semble que j'en avais parlé plus haut dans le topic de ma découverte de ce vrai beau film qui arrive à émouvoir sans en faire trop, et c'est intéressant de voir Lynch casser son trip expérimental l'espace d'un film, pour le reprendre à fond avec Mulholland Drive.
La scène des souvenirs de guerre et de l'homicide involontaire est sublime.

Boris, sinon BM, t'es le plus grand fan de Malick au monde ou quoi ?

Pas encore Boris, il me reste Les moissons du ciel, et la ligne rouge à chroniquer, si j'avais fais des études de cinéma, j'aurais sans doute fais une thèse sur Mallick ; je crois qu'à l'heure actuelle, Mallick est une sorte d'électron libre qui a enfin atteint la stature d'un Kubrick...

Le 18/02/2007, blue-monday avait écrit ...

Pas encore Boris, il me reste Les moissons du ciel, et la ligne rouge à chroniquer, si j'avais fais des études de cinéma, j'aurais sans doute fais une thèse sur Mallick ; je crois qu'à l'heure actuelle, Mallick est une sorte d'électron libre qui a enfin atteint la stature d'un Kubrick...

Au temps pour moi, il me semblait que tu avais déja parlé des moissons du ciel mais je viens de réaliser que c'était kakkhara ( faut dire, vos critiques sur Malick sont assez similaires ).

J'ai déja entendu l'idée d'un rapprochement Kubrick-Malick et j'y suis un peu sceptique : y a des points communs ( méticulosité, lenteur pour faire leurs films, discrétion du personnage, visiblement pas de déchets dans leurs filmos respectives ), mais aussi de grosses différences : Malick me semble plus humaniste, plus proche de Rousseau alors que Kubrick je sais pas trop à qui l'assimiler ( Orwell ? K Dick ? ). Et puis Kubrick montre des systèmes foireux qui se planteront alors que Malick montre, pour simplifier, un soldat qui dort à coté d'une paquerette
( ça ne m'empêche pas d'adorer la ligne rouge )

Boris, ote-moi d'un doute : on écrit Malick ou Mallick ?

Disons que le rapprochement Mallick/ Kubrick se fait comme tu l'a souligné sur la rareté du cinéaste, le travail sur la photo, la méticulosité de la mise en scène, et une forte reflexion métaphysique de leurs histoire.
Tu as raison, Mallick pourrait se rapprocher de Rousseau, mais d'un rousseauisme désabusé. C'est un cinéaste qui a été prof de philo et qui a notamment beaucoup travaillé sur le transcendantalisme, un courant littéraire du XIX ème siècle né aux Etats-Unis, initié par Thoreau, et qui en gros, disait que l'homme s'est pervertis dans le progrès et la modernité et a oublié que le retour à la nature est la seule voie possible vers le bonheur...(je suis tout à fait d'accord avec cette reflexion) ; voire le texte de Thoreau "la désobeissance civile".

Pour Kubrick, c'est différent, l'importance de la métaphysique chez lui est moindre et surtout difficilement refférençable....c'est un pessimiste ça c'est clair, mais quelles sont ses influences ? C'est moins clair chez lui.....

Mallick avec deux l

Sur le " rousseauisme désabusé ", une scène appuie totalement ce que tu dis : au début de la ligne rouge, le héros, Witt, s'amuse avec les gosses dans le village avant que l'armée ne le reprenne.
Ensuite, pendant un long moment, Witt semble ailleurs, jusqu'à ce qu'il retourne dans le village. Là, il se rend compte que la violence existe ici aussi, que les enfants se tapent aussi dessus. La nature, c'est bien mais c'est pas l'unique solution à tous les problèmes quoi.
Et à la fin, c'est à se demander si Witt ne se suicide pas.

Pour Kubrick, j'ai pas réussi non plus à deviner ou il voulait en venir en général.... tout au plus, on peut remarquer qu'en général le héros est bouffé par le système en place ( Kirk Douglas dans les sentiers d ela gloire et Spartacus, Alex dans orange mécanique, Joker dans Full Metal Jacket, Bill dans Eyes Wide Shut ).

Enfin, http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=13904.html

Je vois souvent les deux écritures donc je ne suis que doute.

Boris, est-ce que je deviens un BM si je m'achète un album des Smiths ?

quoi les SMITHS, TU VEUX ACHETER UN DISQUE DES SMITHS ? (surprise mélée de fierté)

tu ne deveindras pas un BM mais assurément tu découvriras un des groupes qui changent la vie......après plus rien n'a la même saveur.....quel album des smiths Boris ?


Je te rejoins parfaitement sur ton analyse de Witt dans la ligne rouge ; pour ma part je pense qu'à la différence de Rousseau, Mallick prône la solitude, mais une seule solitude est acceptable pour lui, celle dans la nature ; "l'enfer c'est les autres"...

quoi les SMITHS, TU VEUX ACHETER UN DISQUE DES SMITHS ? (surprise mélée de fierté)

Mon écoute sur radioblogclub m'a plutôt convaincue, et mon " mentor cinéphile " a dit que les Smiths avaient changé sa vie ; ça plus toi, ça suffit à peu près, sachant que les Smiths ont super bonne réputation.
Visiblement " the queen is dead " est considéré comme le meilleur. Faites que mon magasin l'ait.

Je te rejoins parfaitement sur ton analyse de Witt dans la ligne rouge ; pour ma part je pense qu'à la différence de Rousseau, Mallick prône la solitude, mais une seule solitude est acceptable pour lui, celle dans la nature ; "l'enfer c'est les autres"...

La place de l'amour est bizarre aussi ( l'amour est quand même l'anti-solitude ).
Parce qu'autant la ballade sauvage ça semble être un classique du couple à la " Roméo et Juliette ", autant dans la ligne rouge Bell passe les 2/3 du film à se souvenirs de sa femme ( putain les flashbacks ), autant ça ne l'empêche pas de le plaquer ( c'est là qu'on voit une vraie belle scène de larguage, pas comme la scène insupportable dans le Jarhead de Mendes ) après. Qu'est ce que tu en conclues de ton coté ? Amour ou pas amour ?

Boris, j'aimerais trop voir ce film en version longue.

Le nouveau monde offe une lecture peut-être plus fine que celles abordées dans les précédents films de Mallick.....

Disons que pour Mallick, il y a toujours une forme d'incommunicabilité entre les individus, et en amour plus qu'ailleurs, alors que faire ? Les personnages de Mallick savent aimer, mais ne peuvent pas réaliser cet amour dans la réalité, alors ils se réfugie dans un autre monde où l'amour serait possible :Witt et son amour pour dieu, donc le paradis ; John Smith dans son amour pour une nouvelle terre où tout serait possible (pocahontas n'en ai que l'incarnation terrestre mais elle est humaine et lui il est faiilible). Mais tout cela est vain, alors soit ces personnages meurts, soit ils deviennent des fantômes (john smith), des âmes damnés, comme des anges déchus. Les femmes ont un rôle différent parce qu'elle peuvent enfanter (et ressentir la nature vivre en elle) et ce contrairment aux hommex qui eux, ne peuvent qu'être des spectateurs d'un monde dont il ne peuvent épprouver l'essence (donner la vie à un enfant dans le nouveau monde) ; les hommes dans les films de Mallick essaient seulement de fuir une implacable réalité : l'amour n'est peut-être pas de se monde, mais ils sont condamné à épprouver cette fatalité (l'incommunicabilité entre les êtres). Je suis assez d'accord avec le regard de Mallick....

Disons que ce qu'il y a de remarquables chez Mallick, c'est que ses personnages sont épris d'absolu, mais lucide quand à la condition humaine : l'amour n'est peut-être pas possible sur cette terre, il ne s'accorde pas avec le bonheur ; le bonheur est toujours "ailleurs", dans un rêve, dans un au delà, dnas un autre pays.....



Autrement concernant les Smiths, oui Queen is dead est considéré comme leur cheg-d'oeuvre, mais tu ne prend aucun risque avec leur autres albums, il sont tous indispensables, pourquoi ?
Parce que : 5 ans d'existence, 4 albums, 2 de faces B, un live, et aucun déchets (et c'est malheureusement vrai)

Pour moi les Smiths, c'est le genre de groupe que l'on écoute quand on a réellement épprouvé la cruauté d'un amour transi, ce spleen si caratéristique, cette mélancolie douce mais traversée de fulgurance....Les Smiths c'est parfois un electrochoc, pour moi, quand j'ai écouté les Smiths pour la première fois c'était, voilà c'est ça, c'est moi, c'est la bande originale de ma vie, de ma jeunesse, de mon spleen.....J'ai une nette préférence leur premier album ( l'éponyme). Et sutout au delà de l'excellence mélodique, et du chant, les textes sont les plus travaillées que j'ai jamais entendu dans la pop rock anglaise (drôle souvent, ironique, poétique et triste). Certaines des chansons triste des Smiths, sont parmis les belles jamais composées (elles sont autobiographiques), chantées avec des tripes commes c'est pas possible, avec un romantisme ennuyé et ironiqe, bref comme j'ai lu de la part d'un critique rock "les smiths, la meilleure chose que l'angleterre ait produite depuis les beatles, et qui à eux seuls ont sauvés les années 80 pour le rock"

Je t'envie de découvrir pour le première fois les Smiths, oui j'aimerai être parfois un poisson rouge...

Tu parles bien.

Dernière question sur le sujet Malick-Mallick : tu as vu la version longue du nouveau monde qui visiblement vient de sortir ?

Boris, si j'ai pas acheté le DVD c'était justement pour me payer cette version à la place.

Apparamment il y a une version italienne sortie qui reprend le montage de la première version de Mallick ; à ce qu'il paraît elle est encore plus contemplative et hypnotique ; mais je te conseille d'attendre encore un peu ; des rumeurs parlent d'une vraie director's cut de 3 heures (la version initiale dure 2 heure 15 environ). Rumeurs ou pas...wait and see...

Quand je pense à un pote qui me disait après avoir maté le nouveau monde : "putain mais il est quelle heure là, j'ai l'impression d'être resté 3 mois en amérique ! Je suis totalement déphasé, quoi combien de temps il dure ? 2 h 15 ? hein ? waoou le trip....quel son, quelles images !

(j'imagine même pas ce qu'il dirait avec cette version de 3 heures ; du style, pocahontas je t'aime, je vais partir en amérique !)

Pour la ligne rouge c'est pareil, on dit que Mallick a encore en stock d'images, près de dix fois le montage actuel (notamment des images de Mickey rourke coupées au montage)! je trouve ça dingue, bonjour le pognon claqué en péllicule si ces images sont pas montrées !

[ Dernière modification par blue-monday le 18 fév 2007 à 14h53 ]

Désolé de revenir sur Kubrick mais je viens de matter 2001 et l'incompréhension règne.Quand on parle de révolution cinématographique ou de claque visuelle,pas de souci là-dessus,il aurait pu participer au clip de Lucy in the Sky with Diamonds tant le psychédélisme est "paroxisé".C'est sur le contenu philosophique du film,en fait surtout du livre dont 2001 est l'adaptation.Tout simplement que veut-il dire?Je suis sorti abasourdi du visionage du film et j'avais pas la tête à réflechir,j'étais un peu en hibernation intellectuelle.Je sais que demander le sens profond d'un film c'est s'exposer à la difficulté;ajouter à cela que Kubrick lui-même ne voulait pas qu'on disserte dessus.Malgré ça j'ai vraiment envie de décoder le sujet.La parole est à vous.
Mon préféré de Kubrick,après mattage de sa filmographie,c'est quand même Eyes Wide Shut.

Le problème c'est que chacun aura sa réponse ... c'est à toi même de la construire.


Mais n'espère pas trouver une solution en lisant le bouquin, il est beaucoup plus terre à terre que le film ^-^ (je parle même pas des suites)

Pas mieux que Tsan....

Je me doute que chacun a sa propre vision du film,mais n'est-ce pas la même chose pour chaque chose qui compose la vie?
J'attend l'opinion de Boris.