Topic de la convivialité

Personnellement, je n'ai pas lu grand chose (peut-être les 5/6 premiers livres) de pratchett, 
mais j'ai vraiment trouvé un potentiel énorme chez cet auteur.

D'ailleurs, que pensez-vous du film "discvvorld", adapté des deux premiers romans de terry ? 
Je pense qu'il s'adresse à un public trop jeune et non-initié à l'univers.
Du coup, on peut le trouver vide, mais, par rapport au public cible, je le trouve pas dégueux, 
même si trop long (quand même, faire bouffer un film de 3 heure à un gosse...), ça aurait mérité deux films distinct.

MOON, COMME MEME.

Le 12/03/2015 à 22:35, moonwarrior avait écrit ...
Personnellement, je n'ai pas lu grand chose (peut-être les 5/6 premiers livres) de pratchett, 
mais j'ai vraiment trouvé un potentiel énorme chez cet auteur.

D'ailleurs, que pensez-vous du film "discvvorld", adapté des deux premiers romans de terry ? 
Je pense qu'il s'adresse à un public trop jeune et non-initié à l'univers.
Du coup, on peut le trouver vide, mais, par rapport au public cible, je le trouve pas dégueux, 
même si trop long (quand même, faire bouffer un film de 3 heure à un gosse...), ça aurait mérité deux films distinct.

MOON, COMME MEME.

J'ai pas vu celui là, mais j'ai maté celui sur noel qui est superbe, ainsi que celui sur Going Postal. Vétinari y est joué par... Charles Dance, aka Tywin Lannister.

D'ailleurs, que pensez-vous du film "discvvorld", adapté des deux premiers romans de terry ? 
Je pense qu'il s'adresse à un public trop jeune et non-initié à l'univers.
Du coup, on peut le trouver vide, mais, par rapport au public cible, je le trouve pas dégueux, 
même si trop long (quand même, faire bouffer un film de 3 heure à un gosse...), ça aurait mérité deux films distinct.

C'est l'adaptation des deux premiers tomes, qui ne sont en rien exceptionnels, à part le fait (déjà énorme) d'introduire la série. C'est plutôt fidèle, mais du coup y a mieux. Le téléfilm going postal et le père porcher sont effectivement au-dessus.

Hors du disque monde, je conseille De bons présages, coécrit avec son ami Neil Gaiman.

Neil Geiman c'est pas mal, j'ai pas lu celui-ci, en coécriture, j'ai lu La Longue terre, qui était sympa, j'ai pas lu les autres.

Ah, je n'étais pas au courant que d'autres livres avaient été adapté...Du coup je vais allez voir ces deux-là ^^.
même si j'en suis pas encore la dans la série. 
Avoir lu le bouquin correspondant aide dans la compréhension/l'appréciation ?

De souvenir les Sciences du disque monde étaient pas mal aussi, même s'ils n'avaient pas le même but.

Le 12/03/2015 à 23:11, moonwarrior avait écrit ...
Ah, je n'étais pas au courant que d'autres livres avaient été adapté...Du coup je vais allez voir ces deux-là ^^.
même si j'en suis pas encore la dans la série. 
Avoir lu le bouquin correspondant aide dans la compréhension/l'appréciation ?

J'ai vu celui sur le père porcher alors que je ne connaissais pas du tout Terry Pratchett, et j'ai maté Going Postal sans avoir lu le livre (que je n'ai toujours pas lu d'ailleurs, pareil pour porcher)

Je suis vraiment accro au twitter de Frau Blut, mon Confessions Intimes à moi.

Et je suis certaine que c'est parce que je me comporte comme une débile immature en cours. Ouej, je me comporte comme une cassos. ET ALORS ?

Apparemment, se battre dans les chiottes des garçons enfreint les régles sacrées du genre et de la normalité. Ravie de le savoir.

Et j'ai pas pu m'empêcher de sortir "Le foutre de blanc ça a un goût de génocide mec cherche pas" (C'était débile)

Enfin bref. Je me suis battue dans les chiottes des mecs, et c'est même pas la remarque du mec qui choque les gens. Mais moi.

Et le prof qui nous a calmé, il me sort "En même temps, qu'est-ce que vous faites dans les toilettes des hommes ?"

Donc j'étais censée, alors que je me tordais le ventre et tout, attendre gentiment que les toilettes des femmes soient dispo ?

Ca me prend parfois dans la rue. Je stoppe brutalement ou je me mets à courir, réalisant que peut-être il y a un sinkhole sous mes pieds.

Boris, j'oserai plus aller pisser de peur qu'une féministe débaroule et me tape dessus parce qu'elle a envie de chier !

Elle, ce n'est pas une féministe (même nazi) c'est une victime. Je crois que c'est un désordre psychologique de tout tourner à la victimisation comme ça.
Je ne rirais pas trop d'elle (quand bien même elle soit détestable) car je sens grâce mon super sens de super minorité (celui des gays qui pensent que le communautarisme ne sert qu'à draguer entre gens de même attente et donc que c'est bien pratique mais qu'on devrait pas en faire toute une histoire) qu'elle va se confronter à un mec blanc qui sera lui aussi anti-social genre macho méchant, qu'elle se fera péter le nez et qu'elle en mourra.
Plus sérieusement, les gens qui se victimisent tout le temps finissent par devenir la vraie victime d'une personne ne supportant plus ce genre de comportement.
Je suis donc très triste pour elle... par avance.

Des bisous

Putain, y a des perles quand même.

Talen : dans le fond, je suis d'accord avec tout ce que tu dis, vraiment. Y a une sorte de psychopathologie passive-agressive chez elle, j'ai l'impression qu'elle est du genre à te sauter dessus de peur que tu le fasses avant, quitte à empoisonner l'existence de tout le monde autour d'elle. Le problème c'est qu'il n'y ait personne autour d'elle pour lui dire meuf, prends ta pillule et déstresse. Franchement, imagine-toi, la bite a l'air pour pisser, tu fais une blague de merde à ton voisin et la débarque Super Tornade qui te gueule dessus avant de te frapper, ça doit ensoleiller ta journée.

Par contre, elle devrait vraiment pas publier ça. J'ai presque envie de m'inscrire de et lui montrer nos réactions (j'imagine déjà " encore une réaction d'hétéro cis blanc comme ce talen ! ") mais je doute que ça donne grand chose de constructif. En fait, je crois que quoi qu'on fasse, qu'on l'ignore ou qu'on se foute de sa gueule, qu'on en parle ou pas, elle sera toujours aussi fracassée.

Boris.

L'expérience de merde : 13 mars

Heure de départ : 7h40

1) Le tram

Station jet d'eau : environ 25 personnes dans le wagon
Femmes assises : 9. Hommes assis : 7
Femmes debout : 5. Hommes debout : 5

Station Jean Macé : toujours à peu près le même nombre
Femmes assises : 8. Hommes assis : 6
Femmes debout : 4. Hommes debout : 6.

Remarque : malgré l'heure de pointe, on n'était pas trop à l'étroit (la preuve, deux places libres à Jean Macé non-utilisées). Tram composé à peu près d'hommes et de femmes à 50/50, presque paritaire dans ses places assises. Pas d'incivilité.

2) Le métro

Station Lyon-Perrache : environ 35 personnes dans mon secteur de vue.
Femmes assises : 12. Hommes assis : 6

Station Bellecour : Environ 40 personnes.
Femmes assises : 12. Hommes assis : 6.

Remarque : les personnes assises à Bellecour et Perrache sont à peu près les mêmes et n'ont pas bougé ; en revanche, la population " debout " s'est considérablement masculinisé pendant le trajet : on était bien 70 % des gens debout à Bellecour contre 50 % à Perrache.

3) Le bus

Alors j'étais motivé et tout sauf que j'ai rencontré ma collègue A. dans le bus. Je soupçonne A de m'allumer depuis un petit moment, et déjà à peine on s'est dit bonjour elle commençait à se recoiffer et ma petite soeur m'a dit que c'était un signe. Comme elle est un peu snobinarde j'ai engagé une conversation chiante sur le dernier film de Paul Thomas Anderson, avec cette subtilité forte : dire que j'ai rien compris ( = modestie) mais finalement lui expliquer le truc ( = intelligence ), je trouve que j'ai plutôt bien géré ça notamment quand j'ai réussi à deviner qu'elle regardait le cercle sur Canal + et lisait les Cahiers du cinéma au vu de son vocabulaire, j'ai senti un très fort " merde mais en fait il sait lire le bouseux " dans son regard, après elle m'a demandé d'ou venait mon accent, j'ai dit devine, elle a dit pas-de-calais, j'ai fait semblant de faire semblant de pas être vexé, puis j'ai balancé quelques punchlines minables pseudo-cyniques pour conserver son attention et quand le bus est arrivé, j'avais pas trop pu compter les gens dedans.

Boris.


Boris.

. Meilleur rapport sociologique de tout les temps.

Boris est d'accord avec moi ? Moi, un relativiste ? Incroyable !

Pour ajouter mon grain de sel à l'expérience de Boris, j'aimerais vous parler de ce que j'appelle depuis environ 10 secondes le Syndrôme de la Deuxième Place !

Alors qu'est-ce que ce foutu syndrôme ? Pour l'illustrer, rien de mieux qu'une petite tranche de ma vie personnelle.

Fût un temps où je prenais le bus tous les jours pendant environ 55 minutes deux fois par jour afin d'obtenir un diplôme bien mérité. Je traversais donc la ville dans ce bus sur environ 90% de la ligne.
En tout début de ligne le matin, lors de la montée, je découvrais donc le rêve inavoué de tous ces pauvres voyageurs qui montent en centre-ville ou à la gare : des places assises. En nombre, avec ce sentiment de surpuissance incroyable lié à l'embarras du choix d'une place dans un bus vide. Pouvoir que je m'empressais donc d'utiliser en prenant toujours le même siège, m'assurant une place assise pour l'intégralité du trajet, et une relative tranquillité tant que la place voisine restait vide, la fameuse deuxième place.

En dehors d'une demi-douzaine de trajets exceptionnels, celle-ci se retrouvait toujours occupée. Le résultat est alors sans appel : il s'agissait toujours d'une femme. Pourtant, ce n'est pas gràce à mon charme naturel que j'invitais la gente féminine à s'asseoir à mes côtés. Le vrai coupable est le syndrôme de la deuxième place qui semble toucher la grande majorité des hommes et épargner davantage nos camarades XX (au moins en France).

Celui-ci se traduit très simplement en pratique par le fait que lorsqu'une des deux places d'une rangée de sièges est déjà prise, on aura plutôt tendance à éviter d'occuper l'autre place et à rester debout à défaut de trouver deux sièges côte à côte disponibles. Galanterie ou domination des femmes, je ne sais pas, j'y verrais plus un sentiment de gène ou un souhait de tranquillité. Toujours est-il que les femmes semblent prendre ces places disponibles plus aisément.

Ici dans les transports que je prends il y a généralement beaucoup de monde donc le syndrôme est moins présent, sans quoi ça deviendrait vite ingérable.

Weeds.

On verra si cette tendance se confirme dans l'étude, dans mon cas l'endroit ou de syndrome peut se matérialiser est l'arrêt Jean Macé puisque beaucoup de gens descendent et montent, laissant pas mal de " deuxièmes places ". Hier, ça a quand même été l'arrêt après lequel sur 16 places assises y avait 16 femmes.

Boris.