Topic de la convivialité

/° Pong

Comme c'est l'humeur en ce-moment.

(et si c'est approprié dans ce topic)

Que pensez-vous de ce second tour Rotschild / Hitler. ? (voilà pour mon cas (et Fillon en 3 ème place j'hallucine...))

Ça fait chier de voter contre quelqu'un et pas pour quelqu'un. Mais c'est une habitude maintenant.

Que ma conviction reste la même et que je voterai Obi-Wan Kenobi en mon âme et conscience.

Weeds.

EDIT : je précise pour ceux qui croiraient à une subtile métaphore, il n'y en a pas. Macron n'est pas et ne sera jamais Obi-Wan Kenobi.

N'étant pas raciste et ne faisant pas partie de la classe dominante, mon 7 mai sera jardinage. Comme ça au moins, je verrais un peu d'écologie.

De toute façon, être gouverné par un(e) aristo arriviste, on sait déjà ce que ça donne. Rien de neuf sous le soleil...

mon 7 mai sera jardinage

Pense Printemps ?

Weeds.

Wut?

Pas de double sens non plus : je me lance dans un potager en permaculture, je passe mes week end à jardiner en ce moment ^^

Weeds, désolé si c'est une chaîne youtube pourrie, j'ai pris un des premiers liens qui venaient.

La vie de Boris, chapitre 16 : Boris en première ligne

​Personnages :

- Boris, contrôleur fiscal. Responsable de la comptabilité des impôts.
​- Le Nerveux, contrôleur fiscal, dit " Recouvrator ". Responsable du recouvrement.
​- La Nouvelle, agent des finances. Assistante de Boris.
​- Myr, agent des finances. Guichetière championne du monde de cache-cache.
​- Le Gros, ancien contrôleur fiscal. Ex-responsable du recouvrement, parti bien avant l'arrivée des trois autre.

J'ai à peine eu le temps de poser le tas de courrier sur un bureau que la Nouvelle m'interpelle.

- Boris, on a un problème.
- Hum......
- Ca gueule au guichet.
- Ca regarde Myr.
​- Myr est euh partie.....
- Ouais elle a foutu le camp, comme d'hab. Qui est au front ?
- Le Nerveux. Je pense que tu devrais aller l'aider.
​- Je suis pas son ange gardien. Ramène-toi, on a du courrier à trier.

​La Nouvelle n'a pas exagéré. A cinq mètres du guichet, on entend des hurlements. J'aperçois Myr qui fait semblant de passer la comptabilité du guichet pour camoufler le fait qu'elle a littéralement déserté sa place. J'étudie vite fait les cris : une voix de femme, deux voix d'hommes. Le Nerveux contre un couple.

​- Boris, j'ai peur que ça empire là.
- Et ?
​- Ben... peut-être que tu pourrais les calmer, toi.
- Peut-être.

​Je suis fermement décidé à ne plus bouger. Rattraper les merdes des autres toute la journée, j'ai donné. C'est un cri de la femme au guichet qui me fera renoncer à ma position initiale.

​- Votre collègue, excusez du peu, c'est un abruti ! Une honte pour vous !

Aie.

​Le Nerveux n'a qu'un collègue de sexe masculin et c'est moi. Donc, au vu de ce que j'entends, il y a de bonnes chances qu'il se fasse engueuler à ma place.
Merde. Je suis pas un crevard à ce point-là quand même. Un peu de dignité Boris.

Je ramène mes fesses vers le guichet.

​Je jauge le couple au guichet en m'approchant. Visages inconnus, pas de souvenir d'une précédente confrontation. Eux me regardent tout aussi rapidement avant de reprendre leur conflit avec le Nerveux : ils n'ont visiblement guère plus de souvenir d'une quelconque altercation avec moi.
Bon. Il est temps de démarrer le Boris show, mais tachons de ne pas oublier que c'est un art, pas une science. Le plus rodé des praticiens n'est jamais à l'abri d'un monumental loupé.

- Bonjour.

​Parfois, le " bonjour " suffit à interrompre pour un instant le cours de l'engueulade, mais cette fois l'effet rate : la femme m'adresse un signe de tête ultra-rapide et recommence à insulter le Nerveux, qui semble à bout de patience.

​- C'est faux madame.
- Vous me traitez de menteuse ?
- Vous dites avoir payé, il n'y a pas de paiement.
​- Mais regardez j'ai un justificatif de paiement
​- Il reste des sommes à payer de toute façon !
- Mais vous êtes tellement....

​La femme se retourne vers son mari qui lui fait un signe. Elle semble avoir tellement perdu pied qu'elle est incapable de reprendre son souffle entre deux cris ; je juge le moment opportun pour intervenir.

​- Excusez-moi. Est-ce qu'il serait possible de reprendre le cas au début, qu'on puisse retrouver le problème exact ?

Le Nerveux n'en a visiblement pas envie.

- Le problème c'est qu'ils n'ont pas payé...
​- NOUS AVONS PAYE !
- Vous n'avez pas payé !

​Je m'apprête à arrêter le Nerveux mais le mari a pris les devants.

​- Vous, là, dit-il en le désignant. je ne vous parle plus. Vous avez traité ma femme de menteuse et je vous jure que si on était dans la rue vous ramassiez mon point dans la gueule. Monsieur, continue t-il en se tournant vers moi, comme j'expliquais, on nous réclame deux taxes d'habitation. 2013 et 2016. Or nous avions payé les deux. Et là on nous colle une saisie bancaire qui bloque nos comptes. Et votre collègue qui nous prend de haut là et nous dit qu'il aurait pu nous envoyer les huissiers ? Qu'on devrait presque le remercier ???
​- Est-ce que vous pouvez me dire de quand date le paiement ?
​- En 2014 pour le 2013, la semaine dernière pour le 2016.
 
​Check le logiciel. Le 2016 est payé, ils n'ont pas menti. Le 2013, c'est une autre paire de manches.

​- Le récent, je vous le confirme. Vous avez un reçu pour le 2013 ?
​- Oui, regardez !

​Un reçu de la trésorerie. Clairement authentique. Libellé de la dette " paiement global ". Qu'est ce que c'est que cette merde ?

- Pouvez-vous me dire qui vous a donné ce reçu ?
​- Un agent qui était là avant vous, un certain le Gros. Votre collègue nerveux nous a dit qu'il était parti.

Merde. Le Gros.

​Le Gros était là avant Le Nerveux et moi. C'était un gland fini et le nombre de plaintes que nous avons reçu à son sujet est considérable ; au positif, il nous a permis à tous de passer pour des gens biens " ah, votre collègue d'avant, c'était un sale con, excusez-moi ". L'histoire se complexifie.

​Le Nerveux intervient :

​- C'est n'importe quoi, c'est pas payé. Ce reçu ne veut rien di....
​- Prends le reçu. Tu vas chercher tous les paiements sur la date en question. Je veux savoir exactement ce que le Gros a foutu à l'époque. Je m'occupe du reste.

​Le Nerveux hésite, puis s'exécute quand il comprend que je lui offre une chance unique de quitter la pièce en lui épargnant une humiliation. De mon côté, je fais d'une pierre deux coups en écartant mon collègue parasite de la discussion.

Le mari reprend :

​- Non mais regardez. Quelle traçabilité on a, nous ? " Paiement global " ça veut dire quoi ? Vous allez me dire que votre collègue le Gros là il a bien fait son travail, c'est ça ?
​- Non. C'est du boulot de merde.

​Le mari reste bouche bée. La femme semble vouloir dire quelque chose et se ravise. J'ai fait le plus dur : écarter le Nerveux, prendre sa place et entamer une discussion. Comment se faire entendre auprès des gens ? En leur disant une vérité qu'ils savent déjà, mais n'espéraient plus entendre.

​- Le Gros était un agent épouvantable. Il a cherché durant des mois à se faire muter d'office et pour y arriver, il a délibérément saboté le travail. Ce type est une honte pour l'administration, et croyez-moi que j'en suis désolé.

​La femme reprend la parole.

- Bon... au moins vous vous en êtes rendu compte. Mais nous on se prend une saisie bancaire à cause de lui ! Et votre collègue là-bas qui ne voulait rien entendre !
- Je vous promets qu'on trouvera une solution.

Je pars en quatrième vitesse voir le Nerveux.

​- Le boulot du Gros, c'est encore pire que ce que je pensais. Regardez-moi ces imputations dégueulasses....
- Et les impôts dedans ?
- Zéro. Ils sont venus au guichet, ont demandé à payer leurs impôts... et l'autre il a tout mis le fric sur leurs factures d'eau ! Tu le crois toi ?
​- On peut désimputer ?
​- Trois ans après ? Impossible. Même si t'étais pote avec le maire de la ville ça ne passerait pas.
​- Bon. Merci pour les recherches.
​- Tu vas te débrouiller comment ?
- Je vais me débrouiller.

​Je reviens au guichet avec les justificatifs du Nerveux.

​- On a trouvé. Le Gros avait tout imputé sur vos factures d'eau.
- Mais on lui a dit qu'on payait nos IMPOTS ! Nous ne sommes pas des gens malhonnêtes ! Nous on ne refuse pas de payer...
- Je sais.

Je leur passe les justificatifs. La femme regarde, l'air dépitée.

- Et les trucs plus récents....
​- Nous avons eu votre paiement. La saisie avant simplement été faite quelques jours avant.

Le mari revient à la charge.

​- On y voit plus clair... mais on ne peut pas tout vous payer tout de suite ! Vous nous ressortez comme ça un truc de 2013 qu'on était certains d'avoir payé....
- Ecoutez-moi. Dans vos mains, vous avez un avis de saisie. Vous pouvez le jeter. J'appelle votre banque et je leur dis qu'on annule tout, et je vous donne un papier signé de la trésorerie comme quoi la saisie correspond à une erreur logistique, pour qu'ils vous annulent les frais bancaires. La saisie est morte et enterrée. Vos majorations pour retard, elles ont mystérieusement disparu. On oublie tout ce qui ressemble à des pénalités.
- D'accord.... mais je peux pas tout payer tout de suite ! Ils nous faudrait juste deux ou trois mois....
​- Je vous en donne six. Je vais vous faire un papier officiel comme quoi les poursuites sont suspendues pour les six prochains mois.

Le mari semble réellement étonné pour le coup.

- Vous pouvez faire ça ?
- Non. Mais je vais le faire quand même.

​La femme a enfin repris ses esprits.

- C'est gentil... désolée. Je n'aurais pas du m'emporter. Imaginez-vous à ma place. Vous auriez fait quoi ?
- Vu mon caractère, je me serais sans doute énervé plus fort que vous.

Elle rigole.

​- Merci, monsieur. Je.... Nous.... enfin merci.

​Le couple s'en va. Le masque de tranquillité que j'affiche depuis un quart d'heure se fissure lentement et ma colère, la vraie, remonte petit à petit à la surface.
Je vais voir le Nerveux. Je croise Myr en passant.

- Ca hurle toujours ?
- Ouais. Tu devrais rester un peu éloignée, tu risques un ricochet de cri.

​- Nerveux ?
- Ouais ?
- Faut que je te parle.

Il tente de jouer la sérénité mais son regard ne trompe absolument pas.

​- Le Gros est un con fini, on le sait tous les deux. Mais y a bien un mec qui a entamé une saisie bancaire et ça, ça date pas d'il y a trois ans. Il y avait une mise en demeure BLOQUANTE qu'un gros malin a dégagé dans le logiciel il y a deux semaines. Si il n'y avait eu que les trucs d'il y a trois ans, le montant était bien trop bas pour qu'on puisse bloquer les comptes. Donc ma question est : qui est le connard qui a dégagé les codes bloquants dans le logiciel pour pouvoir faire une saisie totalement en dehors des délais légaux ? C'est toi ou c'est moi. Et c'est pas moi.
​- Merde.... Boris putain tu connais la méthode non ? Qui n'a jamais fait sauter un code bloquant pour gagner un peu de temps ?
- Moi.
​- C'est pour ça que t'es plus en charge des poursuites. On est pas des hippies mec. On doit ramener du fric, on se sert. Et puis au pire si ça merde tu sauras calmer le jeu derrière...
​- Toute cette merde parce que tu as fait une putain de saisie illégale comme un putain d'enfoiré....
​- Hé ! Tu vas te calmer là. On est pas des assistantes sociales, merde. J'ai vu un compte bancaire, ouais je me suis jeté dessus. Je savais pas pour le Gros. Je pouvais pas deviner. C'est tombé sur eux, c'est triste. Si c'était à refaire, je le referais pas.
- T'es trop généreux...
​- Mais ça va pas m'empêcher de dormir. Si tu veux voir la Chef pour lui dire que je fais de la merde, t'as son bureau à côté. Et tu sais ce qu'elle va te dire ? " Je m'en fous Boris ". Alors ton numéro de justicier tu peux te le foutre ou je pense, d'accord ? Au passage, vu leur comportement là, je pourrais leur coller une plainte à la direction pour outrage à agent, t'en es conscient de ça ? Mais je vais pas le faire. Parce que je peux aussi être généreux.

​Je quitte la pièce avant de lui mettre ma main dans la gueule.


​J'appelle la banque et réussit à tomber sur un responsable compréhensif : pas de frais bancaires pour notre couple, avec les plus plates excuses de la trésorerie. Je fais une copie du dossier que je mets dans une pochette spéciale de mon bureau : le dossier blanc.

Le dossier blanc.

​Mes protégés. Les clochards, les malchanceux, les ruinés, les perdants. Le mot d'ordre : pas de saisie. Ma gestion personnelle et exclusive, personne ne touche. Le couple va s'intercaler entre deux dossiers précédents, une femme abandonnée par son mari auquel Casanova a eu l'élégance de laisser les dettes, et un entrepreneur dont la future ex-femme a dilapidé l'argent de leur société commune pour acheter sa drogue. Au moins, me dis-je, mon binôme d'aujourd'hui a encore quelqu'un sur qui compter.

- Boris ?

Je réexamine mon dossier blanc. Des visages en tête, des larmes parfois, des moments pénibles.

- Boris ?

La Chef, Myr, le Gros, le Nerveux. Pas un pour rattraper l'autre.

- Boris ?

​La Nouvelle interrompt ma rêverie.

​- Juste pour te dire que... enfin, j'ai bien aimé ce que t'as fait. C'était pas... C'était pas juste. Ton attitude, enfin, c'était gentil de ta part.
- C'était pas gentil.
​- Comment ça ?
- Je hais le Nerveux, tu comprends ? Tu n'as aucune idée d'à quel point. Je suis pas gentil, je suis pas généreux, je suis pas altruiste. Je fais ce que je fais parce que les gens de chez nous me dégoutent. Je fais ça parce que les chefs me l'interdisent, parce qu'on a l'ordre expresse de ne jamais interrompre une poursuite et que cet ordre, je l'emmerde. J'adore interrompre une saisie en sachant que ça fait chier tout un tas de salopards de gradés, j'adore faire l'exact contraire de ce pourquoi on me paye. Je suis le même connard que le Nerveux. La différence, c'est que ceux contre qui je me bats, ils sont de mon côté du guichet, tu vois ?

Elle me fait signe qu'elle comprend.

- Je m'en fous de pourquoi tu le fais. Fallait le faire, c'est tout. Tes raisons... elles te regardent.

​Je refais un tour dans le logiciel pour regarder la situation des membres de mon dossier blanc. Deux d'entre eux ont fini par solder leurs dettes et repartir à zéro. Je jette les dossiers à la poubelle en leur souhaitant mentalement bonne chance. Une énième journée de merde se termine, et demain amènera son nouveau lot d'usagers broyés par le système pour lequel je travaille.

​Boris.
 

J'ai été particulièrement touché par ton histoire. Et je crois que ce passage :

Merci, monsieur. Je.... Nous.... enfin merci.

Suffit à tout exprimer.


Courage à toi.

Alors du coup, tu l'as baisée ?

Le 25/04/2017 à 23:45, Kakita_Kirby avait écrit ...
Alors du coup, tu l'as baisée ?

C'est aussi pour ça que j'ai voulu travailler en mairie. C'est très contingent des agents et des élus, mais dans l'ensemble cela reste une administration qui cherche d'abord à satisfaire les usagers. Peut être l'effet "réélection du Maire". Je n'aurais pas pu travailler quelque part où la philosophie est contraire à la mienne.

... Bon après les mairies annoncent aussi moins de mauvaises nouvelles aux usagers que les trésoreries. Les gens font moins la gueule lorsqu'ils viennent nous voir.

En tout cas cet épisode était très prenant.

Ce qui se passe dans une administration sans Boris : https://motherboard.vice.com/fr/article/lhomme-qui-construisit-son-propre-tank-pour-se-venger-de-la-bureaucratie

Heureusement qu'il y a des Boris.
Certains fonctionnaires sont vraiment insupportables et durs à manoeuvrer en interne, c'est un vrai talent que de gérer ces crises.

Boris président ! Boris président !

Encore une histoire très marquante. Comme dit Joker, les remerciements valent tout l'or du monde dans ces conditions.

Sinon, j'aimerais juste dire quelque chose ici à la manière dont on avait parlé de l'élection de Trump.

À la base, je ne pense pas que Le Pen ait de grandes chances d'être élue, ne pouvant pas récupérer suffisamment de voix. Mais si elle l'est, n'oubliez pas de remercier tous les politiciens, tous les journalistes, et globalement tous les imbéciles qui n'ont rien trouvé d'autre à faire que d'aller gueuler sur les abstenstionnistes et les électeurs de Mélenchon.

Et si parmi vous y en a qui pensent que "l'abstention fait le jeu du FN", je ne vous en empêche pas, cette discussion peut avoir lieu une autre fois, mais FOUTEZ LA PAIX AUX GENS. À vous comporter comme des militants acharnés, parfois avec les mêmes méthodes de harcèlement dégueulasses que vous reprochiez à d'autres avant, à taper sur les mauvaises cibles, vous risquez juste vous prendre le parpaing de la contre-productivité dans la gueule, alors que ni vous ni ces abstentionnistes que vous accusez ne souhaitent particulièrement voir le FN au pouvoir.

Et tant que vous y êtes, n'insultez pas les électeurs du FN non plus. Même s'il n'y a aucun doute qu'on trouve également des racistes et des nostalgiques du bon Maréchal parmi eux, contentez-vous à la rigueur des têtes d'affiche, il y a bien assez à faire avec eux, je vous rappelle que sur les derniers jours on a :

- MLP qui accuse Macron d'être en lien avec des musulmans intégristes parce qu'un de ses responsables régionaux est musulman et que des associations cultuelles ont appelées à voter pour lui (comme si elles allaient appeler à voter Front National...)
- Jean-François Jalkh, le nouveau président du parti, ne serait-ce que temporairement, connu pour avoir un peu de mal avec les exterminations de masse au Zyklon B  
- Gilbert Collard, en commentaire de la visite de MLP à Rungis qui annonce l'interdiction du halal et du casher en se torchant le cul avec la laïcité

Plus simplement Marine le Pen est une "candidate du peuple" qui propose de pouvoir donner jusqu'à 100 000 euros à ses enfants sans taxe tous les 5 ans au lieu de tous les 15 ans et 50 000 euros aux petits-enfants (cherchez qui peut bénéficier de ça). Entre ça et ses mesures sur l'éducation  et ses illusions de méritocratie, son programme pue encore plus la promotion des inégalités sociales que celui de Macron (on peut saluer l'exploit).
J'en passe et des meilleures sur le succès pour le moins relatif des mairies FN ou assimilées (big up à SuperA, les mairies c'est peut-être cool en général mais il semblerait que Béziers ça soit plus tout à fait le bon plan), sur les affaires régulières qui touchent ses membres et la candidate elle-même dont les propositions anti-laxisme puent tellement l'hypocrisie qu'elles en deviennent comiques.

Bref, si vous voulez vraiment vous défouler, faites-le à la bonne adresse, sinon ne venez surtout pas vous plaindre.

Weeds.