TLN Hors Ligne Membre Inactif depuis le 04/09/2010 Grade : [Nomade] Inscrit le 13/12/2004 144 Messages/ 0 Contributions/ 9 Pts | Envoyé par TLN le Dimanche 28 Août 2005 à 13:32
1 - Présentation des personnages :
Djawil : Personnage chevaleresque protégeant la veuve et l’orphelin des assauts des barbares, fidèles à Yulgath. Il est aidé dans sa tâche par Angtor, paladin du Soleil et les autres personnes constituant l’équipage de l’Akhernar, croiseur des cieux, dont il est le capitaine.
Angtor : Seigneur du Royaume du Soleil et ami de Djawil. Il se méfie de tous les barbares car ce peuple a par le passé tenté de piller son royaume à plusieurs reprises. C’est un seigneur aimé de son peuple, duquel il est proche.
Haeshûr : Originaire de la ville de Lamnesto, il s’est retiré sur la péninsule de Deomalh, où il se livre à des expériences sur l’essence même du plan d’Arcania. Il y découvre le pouvoir des enchantements, pondéré par le Mégalithe de l’Harmonie, gardé dans un territoire secret et sacré par les Phyllodragons, ses gardiens invisibles. Grâce à ce savoir, Haeshûr crée de nouveaux enchantements en grand nombre, qui amènent le Mégalithe à se fissurer, les Phyllodragons à devenir plus agressifs qu’ils ne l’étaient déjà et les horreurs à apparaître dans les marais d’Ashnazk, au sud-ouest de la république de Lamnesto. Voyant qu’il peut donner vie à sa volonté par les enchantements, Haeshûr commence à avoir soif de pouvoir, développe une paranoïa aiguë, bref perd la boule.
Aendoriel : Père d’Illwen et prince elfe de la Principauté de Mereyssa. Il demeure à Helcaria, ville située au cœur de la forêt, au centre d’une vaste clairière. Il est très sage et savant. Aidé de sa fille, il tente de contrebalancer l’influence des enchantements d’Haeshûr sur l’équilibre des forces d’Arcania, car il sent venir le danger avant tout le monde, les Phyllodragons commençant à envahir son territoire.
Khalkos : Jeune chef barbare, il travaille à détruire les enchantements. Il dirige une faction minoritaire de barbares qui se sont rebellés contre le pouvoir tyrannique de Yulgath et souhaitent faire la paix avec le Royaume du Soleil et la Principauté de Mereyssa. Il s’est acquis la confiance des nains vivant dans le massif de montagnes voisin, les monts Tharkúl. Devant ce comportement proche du sien, Djawil tente de tisser des liens d’amitié avec lui.
Druyethaï : Elfe aigri de n’avoir pas été reconnu à sa juste valeur par Aendoriel, il fit une tentative d’assassinat sur Illwen, qui échoua grâce aux enchantements dont elle avait su s’entourer. Suite à cela, Druyethaï fut banni de la Principauté de Mereyssa. Rongé par la haine et la soif de vengeance, il se réfugia dans les marais d’Ashnazk et, voyant les horreurs apparaître peu à peu, il décida de les contrôler afin de s’en faire une armée et de prendre sa revanche sur Aendoriel.
Yulgath : Chef despotique des barbares, il trouve de moins en moins d'adeptes et se félicite du désordre occasionné par les enchantements d'Haeshûr, qui lui permettent de piller et faire des saccages à répétition plus facilement.
2 - Introduction :
Dans un monde où les bannis cherchent le vengeance, où ceux qui ont trouvé la connaissance cherchent toujours plus de pouvoir et où les bandits ne sont plus des petits groupes séparés mais une nation qui commence à se déchirer. Deux hommes que tout oppose cherchent à unifier les nations d'Arcania.
Djawil, capitaine de l'Akhernar, défenseur de la veuve et de l'orphelin ainsi qu'ami du Paladin Seigneur du Royaume du Soleil. Et Khalkos, destructeur d'enchantements, dirigeant d'une ethnie barbare qui s'est rebellée contre le pouvoir de Yulgath et alliée des Nains des montagnes voisines.
Haeshûr, de la ville de Lamnesto, s'est retiré de sa ville natale pour étudier la structure même d'Arcania. Dans une ancienne bibliothèque, il trouva des ouvrages parlant d'un mégalithe situé à la croisée des quatre nations : la Principauté de Mereyssa, la République de Lamnesto, Soltis : le Royaume du Soleil et le territoire des peuples barbares. Après avoir approximativement déchiffré les runes qui protégeaient les secrets de l'édifice appelé Mégalithe de l'Harmonie, protégé par des Phyllodragons, il commença à créer un grand nombre d'enchantements et à sombrer dans la folie et la paranoïa. A cause de ce grand nombre de sorts créés grâce aux runes de pouvoir du mégalithe, celui-ci commença à se fissurer, les Phyllodragons devinrent plus agressifs et des horreurs commencèrent à apparaître dans les marais d'Ashnazk.
Bientôt, le mégalithe va se briser et l'équilibre sera rompu; une ère de chaos va arriver...
3 - Un petit bout de début :
L'aube était claire ce matin, Djawil l'observait depuis le pont supérieur de l'Akhernar. Une activité anormale, au pied d'une montagne, attira son attention. Il demanda sa longue-vue. A l'aide de celle-ci, il observa plus précisément ce qui se passait et vit. Il vit un combat entre deux groupes de barbares.
Dans l'un des deux camps, il reconnu Yulgath, un chef despotique barbare qui cherche à piller et à s'emparer des trois royaumes. Et dans l'autre, il reconnut Khalkos, accompagné de quelques marteliers nains, Djawil se dit que ce chef barbare pourrait être un allié de poids face aux barbares de Yulgath...
4 - Un assassinat :
Une des lunes d'Arcania diffusait sa pâle lueur, comme à son habitude, sur la clairière d'Helcarion. Le silence régnait, seul le souffle léger du vent, qui emportait les quelques feuilles tombées en cette fin d'été, était perceptible. Druyethaï se déplaçait dans l'ombre, aussi silencieux que le vent.
Ses cheveux blancs, parfois emportés par la douce brise estivale, masquaient son visage d'elfe. Lorsqu'il émergea enfin des ombres ce fut devant les portes de la salle de méditation d'Illwen, après avoir tué les deux gardes. Il fit lentement coulisser la porte en papier et s'approcha pas-à-pas, silencieusement, de la silhouette accroupie de la ravissante fille d'Aendoriel.
Il sortit sa dague de son fourreau et commença à lever sa main gauche, encore un fait rare chez les elfes, dont il manie les armes. Soudainement, il l'abattit. Le corps du magnifique elfe bascula en avant, vers le sol. L'assassin tenta d'ôter sa lame du corps inerte, en vain : un enchantement l'en empêchait. Une demi-douzaine de silhouettes émergèrent de l'ombre : c'étaient celles du conseil d'Helcarion et celle d'Illwen. Druyethaï regarda le cadavre qui commençait à s'estomper : un dédoublement... Les silhouettes utilisèrent l'enchantement des liens psychiques.
Quelques jours plus tard, Druyethaï s'enfuyait des geôles elfes d'Helcarion, la marque des Bannis sur l'épaule, poursuivi par des chasseurs elfes.
5 - La rencontre :
(ndla : ça se passe avant la bataille entre Khalkos et Yulgath)
Djawil observait les plaines de Soltis quand il vit un groupe d'une centaine de barbares qui se dirigeait plein est, vers la forteresse d'Angtor. Djawil dirigea alors l'Akhernar vers cette même forteresse.
Il y arriva plusieurs heures avant les barbares. Quand il fut arrivé, il descendit et se dirigea vers la salle d'Angtor. Durant la discussion, il lui annonça l'arrivée imminente des barbares. Angtor lui confia le commandement de cinquante de ses meilleurs chevaliers car son armée n'était pas prête.
Accompagné des chevaliers et de quelques-uns des membres de l'équipage de l'Akhernar, Djawil descendit au sol et prépara ses rangs.
Le silence régnait lorsqu'on vit l'horizon se déformer : les barbares arrivaient. Ils progressaient très vite. Lorsqu'ils furent à portée d'assaut Djawil lança la charge.
Les deux groupes se heurtèrent de plein fouet, leurs deux chefs (Djawil et le barbare), qui étaient resté a l'arrière, commencèrent à avancer vers le coeur de la bataille. Ils progressaient lentement. Quand ils se retrouvèrent face-à-face, ils commencèrent un combat à l'épée. Ce fut le jeune chef barbare qui mit par terre Djawil et plaça sa lame sur la carotide du capitaine de l'Akhernar.
"Tu n'es pas dans le bon camp" dit le barbare.
L'Akhernar, jusque là caché surgit et bombarda les rangs barbares. L'attention du barbare fut détournée et Djawil profita de l'occasion pour s'écarter, se lever et placer à son tour sa lame sur le cou de son adversaire.
"Ou peut-être est-ce toi qui n'est pas dans le bon camp, lança Djawil. Mon vaisseau t'aurait sans doute bombardé toi si je n'avais pas été là. Quel est ton nom jeune chef?
_Khalkos, chef au service de Yulgath. Et toi? Qui est-tu?
_Eh bien Khalkos, toi et tes hommes allez vous retirer de Soltis"
Il se retourna pour partir.
"Au fait, je suis Djawil, capitaine de l'Akhernar"
Khalkos pensa à ces mots pendant des jours et des jours...
6 :
L'aube, ce matin, était rouge. Tandis que ses barbares s'entraînaient, Khalkos repensait aux mots de Djawil : "Ou peut-être est-ce toi qui n'est pas dans le bon camp...". Ce Djawil avait eu de la pitié pour lui, c'est la première fois qu'on lui en offrait.
Il se dit que Yulgath, lors de ses pillages, tuait des innocents en masse. Et après qui tuerait-il?
Les autres barbares...
c'est le moment où l'idée de révolution apparaît dans l'esprit de Khalkos
7 :
Khalkos était dans sa tente, la tête dans les mains, lorsque un de ses gardes entra. Il tenait à la main un bout de parchemin.
-"Seigneur, un message vient de tomber de ciel, il vous est destiné." annonça le guerrier.
Khalkos se leva et attrapa le message. Il était écrit:
Khalkos, ce message est pour toi. Tu es un grand guerrier, et tu mérites l'honneur. Cet honneur, je te l'offre, mais a une seule condition:
Tu dois rejoindre mon équipage sur l'Arkhenar, mon croiseur. Sort de ta tente et lève les yeux.
Djawil, capitaine de l'Arkhenar.
Le barbare obéit à l'ordre de la lettre et sortit dehors. Le ciel l'éblouit. Cela faisait deux jours qu'il méditait seul dans sa tente.
Il leva les yeux vers les cieux et perçu une forme curieuse. Il saisit son épée, effrayé. La forme se rapprochait de plus en plus.
Il pu alors distinguer le magnifique croiseur de Djawil, un vaisseau qui semblait indestructible. Imposant et majestueux à la fois, l'arme de défense d'Arcania se posa à quelques centaines de mètres du camp de Khalkos et de ses hommes. Khalkos n'avait plus peur, il savait que Djawil ne lui ferait rien. Il s'avança, seul, en direction du vaisseau.
8 :
Durant cent jours, on n'eut plus de nouvelle des barbares de Yulgath. Puis, le chef barbare se lassa de sa vie monotone. Il repartit en expédition.
Ils chevauchaient près d'une clairière lorsque Khalkos entendit des bruits de sabots. Un convoi approchait. Yulgath ordonna à ses troupes barbaresques de se mettre à couvert. Les archers Barbare se dispersèrent autours de la clairière ou aurait lieu ce qui serait sans doute un véritable massacre. Les autres combattants se placèrent sur la route, barrant le chemin. Ils étaient si nombreux qu'ils obligeraient le convoi à passer par la clairière, ou les attendaient les archers barbares. La stratégie de Yulgath était infaillible. Pour lui, qui avait l'habitude de s'attaquer à des villes, prendre le convoi était un jeu d'enfant. C'était sans compter sur la présence de Djawil et de l'Arkhenar, qui observait la scène depuis les cieux. Il avait envoyé un de ses oiseaux prévenir les troupes gardant le convoi.
Khalkos contrôlait le groupe de barbare qui barrait la route. Il n'avait pas oublié les paroles de Djawil et il y pensait encore et encore.
Le convoi arriva, il était composé de deux chariots gardés par une vingtaine de chevaliers. La cargaison devait être importante. Lorsque ils aperçurent les barbares sur la route, les chevaliers firent demi tout, ils avaient prévu un plan pour déjouer celui des barbares. Khalkos et ses hommes partirent à la poursuite du convoi, suivi de près par Yulgath et ses archers. Ils ne comprirent que trop tard le piège que leurs avaient tendu Djawil. Une centaine de soldats attendaient les barbares, accompagnés de Djawil et de l'Arkhenar. Khalkos s'arrêta et regarda autour de lui. Il contrôlait environ cent cinquante barbares, il pouvait affronter les soldats ennemis, mais l'Arkhenar était trop puissant, il pouvait abattre une armée entière comme l'on abat un arbre. Yulgath prit alors une décision terrible. Khalkos et ses hommes allait rester pour combattre les chevaliers et les soldats ennemis pendant que lui et ses hommes fuyaient. Khalkos refusa l'ordre de son chef et décida de l'abandonner aux soldats de Djawil. Il s'enfuit avec ses troupes, bien que la majorité d'entre elle ait obéit à Yulgath. Celui ci, voyant son disciple partir, hurla:
"Je te retrouverai Khalkos, et lorsque je t'aurais retrouvé, je te tuerai!"
Khalkos était dans sa tente, la tête dans les mains, lorsque un de ses gardes entra. Il tenait à la main un bout de parchemin.
-"Seigneur, un message vient de tomber du ciel, il vous est destiné." annonça le guerrier.
Khalkos se leva et attrapa le message. Il était écrit:
Khalkos, ce message est pour toi, je t'offre l'honneur si tu me rejoint à bord de mon vaisseau : je sens que nos deux peuples, au lieu de s'affronter, pourraient s'allier mais Yulgath, ton chef, est un rempart à cette alliance. Mais si tu refuses mon offre, sache qu'il n'y en aura pas d'autres. SI tu acceptes, sors dehors et lève les yeux.
Djawil, capitaine de l'Arkhenar.
Le barbare obéit à l'ordre de la lettre et sortit dehors. Le ciel l'éblouit. Cela faisait deux jours qu'il méditait seul dans sa tente.
Il leva les yeux vers les cieux et perçu une forme curieuse. Il saisit son épée, effrayé. La forme se rapprochait de plus en plus.
Il pu alors distinguer le magnifique croiseur de Djawil, un vaisseau qui semblait indestructible. Imposant et majestueux à la fois, l'arme de défense d'Arcania se posa à quelques centaines de mètres du camp de Khalkos et de ses hommes. Khalkos n'avait plus peur, il savait que Djawil ne lui ferait rien. Il s'avança, seul, en direction du vaisseau.
9 :
1ere partie:
Durant cent jours, on n'eut plus de nouvelle des barbares de Yulgath. Puis, le chef barbare se lassa de sa vie monotone. Il repartit en expédition près de la forêt de Mereyssa. Il avait emmené avec lui Khalkos et environ deux cent soldats. Cette armée était suffisamment grande et puissante pour piller certaines des plus grandes villes d'Arcania. Khalkos obéissait au doigt et à l'oeil aux ordres de Yulgath. Il était son subordonné. Le chef barbare lui inspirait beaucoup de respect. Il le considérait comme son roi, même si ce n'était pas le cas. Et c'était sans doutes le cas de la plupart des barbares.
Ils chevauchaient près d'une clairière lorsque Khalkos entendit des bruits de sabots. Un convoi approchait. Yulgath ordonna à ses troupes barbaresques de se mettre à couvert. Les archers Barbare se dispersèrent autours de la clairière ou aurait lieu ce qui serait sans doute un véritable massacre. Les autres combattants se placèrent sur la route, barrant le chemin. Ils étaient si nombreux qu'ils obligeraient le convoi à passer par la clairière, ou les attendaient les archers barbares. La stratégie de Yulgath était infaillible. Pour lui, qui avait l'habitude de s'attaquer à des villes, prendre le convoi était un jeu d'enfant. C'était sans compter sur la présence de Djawil et de l'Arkhenar, qui observait la scène depuis les cieux. Il avait envoyé un de ses oiseaux prévenir les troupes gardant le convoi.
Khalkos contrôlait le groupe de barbare qui barrait la route. Il n'avait pas oublié les paroles de Djawil et il y pensait encore et encore.
Le convoi arriva, il était composé de deux chariots gardés par une vingtaine de chevaliers. La cargaison devait être importante. Lorsque ils aperçurent les barbares sur la route, les chevaliers firent demi tout, ils avaient prévu un plan pour déjouer celui des barbares. Khalkos et ses hommes partirent à la poursuite du convoi, suivi de près par Yulgath et ses archers. Ils ne comprirent que trop tard le piège que leurs avaient tendu Djawil. Une centaine de soldats attendaient les barbares, accompagnés de Djawil et de l'Arkhenar. Ces hommes venaient sans doutes de descendre de l'Arkhenar. Si la cargaison était protégée par celui ci, elle devait sans doutes être destiné à un personnage important.
Khalkos s'arrêta et regarda autour de lui. Il contrôlait environ cent cinquante barbares, il pouvait affronter les soldats ennemis, mais l'Arkhenar était trop puissant, il pouvait abattre une armée entière comme l'on abat un arbre. Yulgath prit alors une décision terrible. Khalkos et ses hommes allait rester pour combattre les chevaliers et les soldats ennemis pendant que lui et ses hommes fuyaient. Khalkos refusa l'ordre de son chef et décida de l'abandonner aux soldats de Djawil. Il s'enfuit avec ses troupes, bien que la majorité d'entre elle ait obéit à Yulgath. Celui ci, voyant son disciple partir, hurla:
"Je te retrouverai Khalkos, et lorsque je t'aurais retrouvé, je te tuerai!"
Puis le chef barbare fuit à son tour, poursuivi par quelques soldats de l'Arkhenar.
Khalkos fit mine de n'avoir pas entendu les paroles de son ancien chef. Il partit avec son groupe dans la montagne, il savait que personne n'irait le chercher là-bas, car une bande de dragon pyroclastique rodait dans la montagne. Ceux ci étaient attirés par l'odeur des batailles. Si quelqu'un venait le chercher, cette personne viendrait en paix.
Le barbare laissa ses hommes se reposer, ils installèrent leurs tentes assez éloignées du volcan afin de se protéger contre les coulées de lave. Khalkos s'installa sur son lit de fortune et se mit à méditer.
Khalkos était dans sa tente, la tête dans les mains, lorsque un de ses gardes entra. Il tenait à la main un bout de parchemin.
-"Seigneur, un message vient de tomber du ciel, il vous est destiné." annonça le guerrier.
Khalkos se leva et attrapa le message. Il était écrit:
Khalkos, ce message est pour toi, je t'offre l'honneur si tu me rejoint à bord de mon vaisseau : je sens que nos deux peuples, au lieu de s'affronter, pourraient s'allier mais Yulgath, ton chef, est un rempart à cette alliance. Mais si tu refuses mon offre, sache qu'il n'y en aura pas d'autres. Si tu acceptes, sors dehors et lève les yeux.
Djawil, capitaine de l'Arkhenar.
Le barbare obéit à l'ordre de la lettre et sortit dehors. Le ciel l'éblouit. Cela faisait deux jours qu'il méditait seul dans sa tente.
Il leva les yeux vers les cieux et perçu une forme curieuse. Il saisit son épée, effrayé. La forme se rapprochait de plus en plus.
Il pu alors distinguer le magnifique croiseur de Djawil, un vaisseau qui semblait indestructible. Imposant et majestueux à la fois, l'arme de défense d'Arcania se posa à quelques centaines de mètres du camp de Khalkos et de ses hommes. Khalkos n'avait plus peur, il savait que Djawil ne lui ferait rien. Il s'avança, seul, en direction du vaisseau.
2eme partie:
Khalkos arriva prêt de la masse immense que représentait l'Akhernar. Djawil l'attendait à bord. Il fit descendre une passerelle pour laisser monter le Barbare.
Celui ci hésita, mais grimpa à bord du vaisseau. Djawil, en voyant que le barbare était à bord, ordonna le départ. Khalkos se demanda comment une telle masse pouvait voler.
Il entama une discussion avec Djawil. Celui-ci s'assura d'abord de la fidélité du barbare, puis il lui avoua ce que transportait le chariot que Yulgath avait attaqué.
Il s'agissait d'un morceau de roche noire, trouvé près de la forêt de Mereyssa par Angtor, et qui émettait d'étranges vibrations, ce qui l'abîmait lentement, mais sûrement. Il ne lui restait que dix jours tout au plus avant d'avoir complètement disparu. Il était destiné à Aendoriel. Pour Djawil, ce présent n'était qu'un prétexte pour rapprocher les deux peuples. Toutefois, il était vrai qu'Aendoriel connaissait de nombreuses choses. Sa science lui venait de la bibliothèque d'Helcaria. L'elfe était sûrement capable d'élucider le mystère de cette roche. Angtor en était sur et certain.
10 :
2eme partie:
Khalkos arriva prêt de la masse immense que représentait l'Akhernar. Djawil l'attendait à bord. Il fit descendre une passerelle pour laisser monter le Barbare.
Celui ci hésita, mais grimpa à bord du vaisseau. Djawil, en voyant que le barbare était à bord, ordonna le départ. Khalkos se demanda comment une telle masse pouvait voler, et où Djawil pouvait bien l'emmener?
Il entama une discussion avec Djawil. Celui-ci s'assura de la fidélité du barbare. Il lui fit passer deux "épreuves": La première consistait à lui faire lire un texte de cinquante pages relatant tout ce qu'il devait faire pour faire partie de l'équipage de l'Arkhenar.
Puis, il devait offrir un présent à Djawil. Il choisit un Oiseau, qu'il acheta dans un village au-dessus duquel l'Arkhenar était passé. C'était une magnifique colombe dressé, qui état experte dans l'art de faire voyager divers objets. Elle connaissait tous les lieux d'Arcania, ce qui serait d'une grande utilité au capitaine du croiseur des cieux.
Une fois ces deux défis passés, Djawil décida de présenter Khalkos à Angtor, ce qui n'était pas chose facile tant celui-ci détestait les barbares. Il s'approcha du paladin avec le barbare. Il s'attendait à une mauvaise réaction de la part des deux hommes. Il commença par les présenter:
-Angtor, je te présente Khalkos. C'est un ancien barbare qui s'est joint à notre cause. Khalkos, voici Angtor: Le paladin du soleil.
Il est la lumière qui éclaire mes pensées.
-Un barbare? Ou l'as tu fait chevalier? S'énerva Angtor.
-Je ne pense pas qu'il en soit digne. Dit Djawil.
-Digne ou pas, je refuse qu'il y ait un barbare sur ce vaisseau. Riposta le paladin du soleil.
Il se saisit de son épée et ordonna que Khalkos se mette à genoux. Le barbare connaissait la force d'Angtor, par des légendes mythiques. Il obéit donc aux ordres de celui-ci.
C'est alors que le paladin frappa avec la lame de son épée l'épaule droite de Khalkos, puis la gauche et enfin, la tête.
-Dorénavant, tu es chevalier, Khalkos, premier disciple d'Angtor. Maintenant, jure. Jure d'aider ceux qui en seront dans le besoin, jure de combattre le mal à jamais, et jure de ne jamais me quitter, excepté si je te délie de toutes ces responsabilités.
Et Khalkos jura.
Peux de temps après ces évènements, Djawil avoua ce que transportait le chariot que Yulgath avait attaqué au nouveau disciple d'Angtor.
Il s'agissait d'un morceau de roche noire, trouvé près de la forêt de Mereyssa par Angtor, et qui émettait d'étranges vibrations, ce qui l'abîmait lentement, mais sûrement. Il ne lui restait que dix jours tout au plus avant d'avoir complètement disparu. Il était destiné à Aendoriel. Pour Djawil, ce présent n'était qu'un prétexte pour rapprocher les deux peuples. Toutefois, il était vrai qu'Aendoriel connaissait de nombreuses choses. Sa science lui venait de la bibliothèque d'Helcaria. L'elfe était sûrement capable d'élucider le mystère de cette roche. Angtor en était sur et certain.
Pendant que se tramait ces évènements, Haeshûr, le bretteur mystique d'Arcania, faisait d'étrange découvertes.
11 :
Pendant que se tramait ces évènements, Haeshûr, le bretteur mystique d'Arcania, faisait d'étrange découvertes.
Il avait découvert une pierre, semblable à celle du convoi, qui vibrait lorsqu'il la touchait. Une puissante énergie s'emparait de lui lorsque la pierre se mettait à vibrer, il lui semblait être capable de pouvoir faire tout ce dont il avait toujours rêvé. Mais son plus grand rêve était sans doutes de pouvoir créer des enchantements à sa guise.
C'est ce qui se produisit un soir. Haeshûr était endormi, après avoir longuement travaillé sur sa pierre, lorsque celle-ci se mit à vibrer, plus violemment que d'habitude, faisant tombé des étagères qui se trouvait dans le laboratoire du bretteur. Celui-ci se réveilla en sursaut. La pierre se mit alors à chanter. Un chant harmonieux.
"Harmonieux........Le mégalithe d'Harmonie, cet pierre est un morceau du mégalithe d'Harmonie!" pensa Haeshûr, écoutant avec attention le chant du morceau de mégalithe. C'est alors que la pierre, poussée par ses propres vibrations, tomba et se brisa. Ainsi, au milieu des débris, Haeshûr pu voir un instant une sorte de soleil, avant que celui-ci n'explose. Le bretteur fut propulsé sur une étagère, qui lui tomba dessus.
Le laboratoire était détruit, et la plupart des maisons alentours étaient en flamme. Lamnesto était en effet en proie à un incendie de grande envergure.
Haeshûr se releva tant bien que mal. Sans qu'il sache comment, il n'avait rien eu, pas la moindre petite blessure.
Voyant que sa ville était en feu par sa faute, il entra dans une grande rage. Il hurla. Et il se passa quelque chose de bizarre, pendant que le bretteur criait, une forme apparaissait derrière lui. C'était un enchantement. Un nuage se mit à planer au dessus de la ville, puis la pluie se mit à tomber, éteignant les flammes de l'incendie.
Mais les habitants de Lamnesto crurent qu'Haeshûr était un sorcier, trop dangereux pour rester dans la cité. Ils bannirent le bretteur, qui alla se réfugier dans une forêt proche d'Helcaria, accompagné d'un pouvoir qu'il ne savait pas maîtriser et d'une rage grandissante contre les habitants de Lamnesto.
12 :
Après sa fuite de la capitale elfe, Druyethaï se réfugie dans les marais d'Ashnazk où il a fabriqué de ses mains une petite cabane pour se protéger des intempéries.
Un jour, alors qu'il chassait il entendit des murmures :
_Un elfe dans nos marais? Voilà qui n'est pas commun.
_Que fait-il ici?
_Peut-être veut-il notre mort.
Il chercha alors dans les environs mais ne vit rien, pas une seule silhouette.
Plusieurs jours plus tard ces mêmes voix semèrent à nouveau le doute dans son esprit. (Qui peut-ce être?) La réponse ne se fit pas attendre, le lendemain un spectre était dans sa cabane lorsqu'il se réveilla.
_Qui est-tu jeune elfe aux cheveux blancs? Et que fait tu ici?
_Et vous qui êtes-vous?
_Moi? Je suis... Je ne suis plus personne : je suis mort. Mais tu n'a pas répondu à mes questions : Qui est-tu et que fait tu ici?
_Je suis Druyethaï et j'ai été banni de la communauté elfe car j'ai essayé d'assassiner la fille du chef de la tribu. Et je suis là car je me suis réfugié ici.
_D'accord...Bien, au moins peut-être tu n'est pas là pour nous chasser. Je reviendrai bientôt cher Elfe Déchu...
En effet, quelques jours plus tard, le fantôme était de retour
_Bonjour à toi Elfe Déchu, les autres esprits et moi avons décidé que tu pouvais rester mais uniquement si tu...
_Si je quoi? Le coupa Druyethaï.
_Si tu nous aidais à éradiquer les horreurs qui apparaissent depuis quelques temps dans notre marais.
_Et où sont-elles ces saletés?
_Au coeur du marais. A plus tard mon cher ami.
Druyethaï fut très intrigué par cette offre. Il se dirigea donc vers le coeur du marais le jour même.
Lorsqu'il y fut, il attendit. Une silhouette commença à se dégager de la brume qui régnait.
_Qui est-ce?
Pas de réponse. Il sort son poignard d'assassin et réitère sa question. Toujours aucune réponse. Il devient alors invisible et se dirige vers la silhouette.
Lorsqu'il fut suffisamment prés il vit une horreur une sorte de vase verdâtre flottant en l'air, il s'en approcha et fut rapidement encerclé par d'autres créatures du genre, des Mixtions de purulence semblait-elles...
13 :
Voici le morceau de Storyline comme promis (j'ai remis la première partie pour pas avoir a retourner en arrière) :
Après sa fuite de la capitale elfe, Druyethaï se réfugie dans les marais d'Ashnazk où il a fabriqué de ses mains une petite cabane pour se protéger des intempéries.
Un jour, alors qu'il chassait il entendit des murmures :
_Un elfe dans nos marais? Voilà qui n'est pas commun.
_Que fait-il ici?
_Peut-être veut-il notre mort.
Il chercha alors dans les environs mais ne vit rien, pas une seule silhouette.
Plusieurs jours plus tard ces mêmes voix semèrent à nouveau le doute dans son esprit. (Qui peut-ce être?) La réponse ne se fit pas attendre, le lendemain un spectre était dans sa cabane lorsqu'il se réveilla.
_Qui est-tu jeune elfe aux cheveux blancs? Et que fait tu ici?
_Et vous qui êtes-vous?
_Moi? Je suis... Je ne suis plus personne : je suis mort. Mais tu n'a pas répondu à mes questions : Qui est-tu et que fait tu ici?
_Je suis Druyethaï et j'ai été banni de la communauté elfe car j'ai essayé d'assassiner la fille du chef de la tribu. Et je suis là car je me suis réfugié ici.
_D'accord...Bien, au moins peut-être tu n'est pas là pour nous chasser. Je reviendrai bientôt cher Elfe Déchu...
En effet, quelques jours plus tard, le fantôme était de retour
_Bonjour à toi Elfe Déchu, les autres esprits et moi avons décidé que tu pouvais rester mais uniquement si tu...
_Si je quoi? Le coupa Druyethaï.
_Si tu nous aidais à éradiquer les horreurs qui apparaissent depuis quelques temps dans notre marais.
_Et où sont-elles ces saletés?
_Au coeur du marais. A plus tard mon cher ami.
Druyethaï fut très intrigué par cette offre. Il se dirigea donc vers le coeur du marais le jour même.
Lorsqu'il y fut, il attendit. Une silhouette commença à se dégager de la brume qui régnait.
_Qui est-ce?
Pas de réponse. Il sort son poignard d'assassin et réitère sa question. Toujours aucune réponse. Il devient alors invisible et se dirige vers la silhouette.
Lorsqu'il fut suffisamment prés il vit une horreur une sorte de vase verdâtre flottant en l'air, il s'en approcha et fut rapidement encerclé par d'autres créatures du genre, des Mixtions de purulence semblait-elles. Il s'évanoui.
Lorsqu'il se réveilla, il était devant un humanoïde avec des tentacules.
_Que fait tu ici humain?
_Je... ne suis pas un... humain.
_Qu'est tu alors?
_Je suis... un... un elfe.
_ (Rires) Ahahah, un elfe dans notre marais ahahah. Je ne suis peut-être pas humain, mais j'ai un cerveau. Que ferait un elfe dans un marais?
_J'ai... été banni.
_Ouh, mais nous avons à faire à un elfe déchu. Mais tu n'a pas répondu a ma question Que fait tu ici?
_Je suis là pour vous éradiquer.
_Tout seul? Face à une armée d'horreurs? Laisse moi rire.
_Je ne suis pas seul : mon arme est avec moi.
_Aucune différence. Lavez-le.
(Me laver? Il n'y a pas d'eau ici et en plus eux ils se lavent pas)
_Ton esprit est très résistant, elfe!
_Pas... de... chance... pour... toi.
_Si justement ça veut dire que tu es intelligent et que tu vas me servir.
_Que... me veux tu?
_Que tu...tu éradiques ta race.
_Pas besoin de me laver le cerveau pour ça.
_Vraiment?
_Bien sûr. Tu cris qu'un banni... ne souhaite pas se venger?
_C'est vrai. Il regarde les Mixtions : Dites à la magicienne d'arrêter son travail. De nouveau Druyethaï : Tu vas attaquer les forêts...
14 :
1ere partie:
Durant cent jours, on n'eut plus de nouvelle des barbares de Yulgath. Puis, le chef barbare se lassa de sa vie monotone. Il repartit en expédition près de la forêt de Mereyssa. Il avait emmené avec lui Khalkos et environ deux cent soldats. Cette armée était suffisamment grande et puissante pour piller certaines des plus grandes villes d'Arcania. Khalkos obéissait au doigt et à l'oeil aux ordres de Yulgath. Il était son subordonné. Le chef barbare lui inspirait beaucoup de respect. Il le considérait comme son roi, même si ce n'était pas le cas. Et c'était sans doutes le cas de la plupart des barbares.
Ils chevauchaient près d'une clairière lorsque Khalkos entendit des bruits de sabots. Un convoi approchait. Yulgath ordonna à ses troupes barbaresques de se mettre à couvert. Les archers Barbare se dispersèrent autours de la clairière ou aurait lieu ce qui serait sans doute un véritable massacre. Les autres combattants se placèrent sur la route, barrant le chemin. Ils étaient si nombreux qu'ils obligeraient le convoi à passer par la clairière, ou les attendaient les archers barbares. La stratégie de Yulgath était infaillible. Pour lui, qui avait l'habitude de s'attaquer à des villes, prendre le convoi était un jeu d'enfant. C'était sans compter sur la présence de Djawil et de l'Arkhenar, qui observait la scène depuis les cieux. Il avait envoyé un de ses oiseaux prévenir les troupes gardant le convoi.
Khalkos contrôlait le groupe de barbare qui barrait la route. Il n'avait pas oublié les paroles de Djawil et il y pensait encore et encore. "Peut-être est-ce toi qui n'est pas du bon côté" lui avait dit le capitaine de l'Arkhenar.
Le convoi arriva, il était composé de deux chariots gardés par une vingtaine de chevaliers. La cargaison devait être importante. Lorsque ils aperçurent les barbares sur la route, les chevaliers firent demi tout, ils avaient prévu un plan pour déjouer celui des barbares. Khalkos et ses hommes partirent à la poursuite du convoi, suivi de près par Yulgath et ses archers. Ils ne comprirent que trop tard le piège que leurs avaient tendu Djawil. Une centaine de soldats attendaient les barbares, accompagnés de Djawil et de l'Arkhenar. Ces hommes venaient sans doutes de descendre de l'Arkhenar. Si la cargaison était protégée par celui ci, elle devait sans doutes être destiné à un personnage important.
Khalkos s'arrêta et regarda autour de lui. Il contrôlait environ cent cinquante barbares, il pouvait affronter les soldats ennemis, mais l'Arkhenar était trop puissant, il pouvait abattre une armée entière comme l'on abat un arbre. Yulgath prit alors une décision terrible. Khalkos et ses hommes allait rester pour combattre les chevaliers et les soldats ennemis pendant que lui et ses hommes fuyaient. Khalkos refusa l'ordre de son chef et décida de l'abandonner aux soldats de Djawil. Il s'enfuit avec ses troupes, bien que la majorité d'entre elle ait obéit à Yulgath. Celui ci, voyant son disciple partir, hurla:
"Je te retrouverai Khalkos, et lorsque je t'aurais retrouvé, je te tuerai!"
Puis le chef barbare fuit à son tour, poursuivi par quelques soldats de l'Arkhenar.
Khalkos fit mine de n'avoir pas entendu les paroles de son ancien chef. Il partit avec son groupe dans la montagne, il savait que personne n'irait le chercher là-bas, car une bande de dragon pyroclastique rodait dans la montagne. Ceux ci étaient attirés par l'odeur des batailles. Si quelqu'un venait le chercher, cette personne viendrait en paix.
Le barbare laissa ses hommes se reposer, ils installèrent leurs tentes assez éloignées du volcan afin de se protéger contre les coulées de lave. Khalkos s'installa sur son lit de fortune et se mit à méditer.
Le barbare était dans sa tente, la tête dans les mains, lorsqu'un de ses gardes entra. Il tenait à la main un bout de parchemin.
-"Seigneur, un message vient de tomber du ciel, il vous est destiné." annonça le guerrier.
Khalkos se leva et attrapa le message. Il était écrit:
Khalkos, ce message est pour toi, je t'offre l'honneur si tu me rejoint à bord de mon vaisseau : je sens que nos deux peuples, au lieu de s'affronter, pourraient s'allier mais Yulgath, ton chef, est un rempart à cette alliance. Mais si tu refuses mon offre, sache qu'il n'y en aura pas d'autres. Si tu acceptes, sors dehors et lève les yeux.
Djawil, capitaine de l'Arkhenar.
Le barbare obéit à l'ordre de la lettre et sortit dehors. Le ciel l'éblouit. Cela faisait deux jours qu'il méditait seul dans sa tente.
Il leva les yeux vers les cieux et perçu une forme curieuse. Il saisit son épée, effrayé. La forme se rapprochait de plus en plus.
Il pu alors distinguer le magnifique croiseur de Djawil, un vaisseau qui semblait indestructible. Imposant et majestueux à la fois, l'arme de défense d'Arcania se posa à quelques centaines de mètres du camp de Khalkos et de ses hommes. Khalkos n'avait plus peur, il savait que Djawil ne lui ferait rien. Il s'avança, seul, en direction du vaisseau.
2eme partie:
Khalkos arriva prêt de la masse immense que représentait l'Akhernar. Djawil l'attendait à bord. Il fit descendre une passerelle pour laisser monter le Barbare.
Celui ci hésita, mais grimpa à bord du vaisseau. Djawil, en voyant que le barbare était à bord, ordonna le départ. Khalkos se demanda comment une telle masse pouvait voler, et où Djawil pouvait bien l'emmener?
Il entama une discussion avec Le capitaine de l'Arkhenar. Celui-ci s'assura de la fidélité du barbare. Il lui fit passer deux "épreuves": La première consistait à lui faire lire un texte de cinquante pages relatant tout ce qu'il devait faire pour faire partie de l'équipage de l'Arkhenar.
Puis, il devait offrir un présent à Djawil. Il choisit un Phénix, qu'il avait adopté depuis des années. C'était un magnifique phénix dressé, qui avait l'habitude de transporter des objets et des messages. Dressé, qui état experte dans l'art de faire voyager divers objets. Elle connaissait tous les lieux d'Arcania, ce qui serait d'une grande utilité au capitaine du croiseur des cieux.
Une fois ces deux défis passés, Djawil décida de présenter Khalkos à Angtor, ce qui n'était pas chose facile tant celui-ci détestait les barbares. Il s'approcha du paladin avec le barbare. Il s'attendait à une mauvaise réaction de la part des deux hommes. Il commença par les présenter:
-Angtor, je te présente Khalkos. C'est un ancien barbare qui s'est joint à notre cause. Khalkos, voici Angtor: Le paladin du soleil.
Il est la lumière qui éclaire mes pensées.
-Est-ce toujours un barbare ou l'as tu fait chevalier? S'énerva Angtor.
-Je ne pense pas qu'il en soit digne. Dit Djawil.
-Digne ou pas, il doit en devenir un! Riposta le paladin du soleil.
Il se saisit de son épée et ordonna que Khalkos se mette à genoux. Le barbare connaissait la force d'Angtor, par des légendes mythiques. Il obéit donc aux ordres de celui-ci.
C'est alors que le paladin frappa avec la lame de son épée l'épaule droite de Khalkos, puis la gauche et enfin, la tête.
-Dorénavant, tu es chevalier, Khalkos, premier disciple d'Angtor. Maintenant, jure. Jure d'aider ceux qui en seront dans le besoin, jure de combattre le mal à jamais, et jure de ne jamais me quitter, excepté si je te délie de toutes ces responsabilités.
Et Khalkos jura.
Peux de temps après ces évènements, Djawil avoua ce que transportait le chariot que Yulgath avait attaqué au nouveau disciple d'Angtor.
Il s'agissait d'un morceau de roche noire, trouvé près de la forêt de Mereyssa par Angtor, et qui émettait d'étranges vibrations, ce qui l'abîmait lentement, mais sûrement. Il ne lui restait que dix jours tout au plus avant d'avoir complètement disparu. Il était destiné à Aendoriel. Pour Djawil, ce présent n'était qu'un prétexte pour rapprocher les deux peuples. Toutefois, il était vrai qu'Aendoriel connaissait de nombreuses choses. Sa science lui venait de la bibliothèque d'Helcaria. L'elfe était sûrement capable d'élucider le mystère de cette roche. Angtor en était sur et certain.
Pendant que se tramait ces évènements, Haeshûr, le bretteur mystique d'Arcania, faisait d'étrange découvertes.
Il avait découvert une pierre, semblable à celle du convoi, qui vibrait lorsqu'il la touchait. Une puissante énergie s'emparait de lui lorsque la pierre se mettait à vibrer, il lui semblait être capable de pouvoir faire tout ce dont il avait toujours rêvé. Mais son plus grand rêve était sans doutes de pouvoir créer des enchantements à sa guise.
C'est ce qui se produisit un soir. Haeshûr était endormi, après avoir longuement travaillé sur sa pierre, lorsque celle-ci se mit à vibrer, plus violemment que d'habitude, faisant tombé des étagères qui se trouvait dans le laboratoire du bretteur. Celui-ci se réveilla en sursaut. La pierre se mit alors à chanter. Un chant harmonieux.
"Harmonieux........très harmonieux" pensa Haeshûr, écoutant avec attention le chant de la pierre. C'est alors que la pierre, poussée par ses propres vibrations, tomba et se brisa. Ainsi, au milieu des débris, Haeshûr pu voir un instant une sorte de soleil, avant que celui-ci n'explose. Le bretteur fut propulsé sur une étagère, qui lui tomba dessus.
Le laboratoire était détruit, et la plupart des maisons alentours étaient en flamme. La ville était en effet en proie à un incendie de grande envergure.
Haeshûr se releva tant bien que mal. Sans qu'il sache comment, il n'avait rien eu, pas la moindre petite blessure.
Voyant que sa ville était en feu par sa faute, il entra dans une grande rage. Il hurla. Et il se passa quelque chose de bizarre, pendant que le bretteur criait, une forme apparaissait derrière lui. C'était un enchantement. Un nuage se mit à planer au dessus de la ville, puis la pluie se mit à tomber, éteignant les flammes de l'incendie.
Mais les habitants crurent qu'Haeshûr était un sorcier, trop dangereux pour rester dans la cité. Ils bannirent le bretteur, qui alla se réfugier dans une forêt proche d'Helcaria, accompagné d'un pouvoir qu'il ne savait pas maîtriser et d'une rage grandissante contre les habitants de son ancienne ville.
3eme partie:
Aendoriel se leva; cela faisait plusieurs jours qu'il travaillait sur la pierre, sans discerner quoi que ce soit de bizarre.
La surface restait lisse, il avait tenté de la frapper, mais aucun dégât ne paraissait à l'endroit même ou il avait frappé.
Il se dirigea vers la fenêtre. Au loin, les horreurs des marais d'Ashnazk dévastaient la forêt. Leurs attaques ne cessaient plus depuis des jours et des jours, elles détruisaient la forêt pan par pan. Il avait envoyé des soldats pour combattre ces horreurs, mais aucun n'étaient revenu. Ainsi, les elfes étaient entrés en guerre contre la plus grande puissance maléfique d'Arcania. C'était sans doutes la fin pour Aendoriel. Il fit évacué Mereyssa. Les habitants n'auraient que quelques heures pour quitter la ville avant l'arrivée des horreurs.
Finalement, après six mille ans pendant lesquels les elfes avaient tenu leur royaume, ils devaient partir. La population elfique partie donc dans les montagnes.
Les horreurs, après avoir dévasté la forêt, encerclèrent la ville. Un groupe de celle ci entra dans Mereyssa et se dirigea vers la salle dans laquelle se trouvait Aendoriel. Il était la, seul, en train de travailler sur la pierre. Les horreurs, conduites par Druyethaï pénétrèrent dans la pièce.
-Toi! Hurla Aendoriel en voyant l'elfe déchut.
-Oui moi, tu comprendras qu'il ne faut jamais bannir un elfe comme moi...
Il fit signe aux horreurs, qui attaquèrent l'elfe. Celui ci tomba, entraînant dans sa chute la pierre qui se brisa. Il pu voir, tout comme Haeshûr, une sorte de soleil, qui explosa. Druyethaï fut projeté sur le mur, puis s'évanouit. Les horreurs furent détruites sur le coup, seul une d'entre elle résista au choc.
Aendoriel n'avait rien, l'explosion sembla ne pas avoir eut d'effet sur lui. Il sentit une énergie terrible monter en lui. Il hurla, l'horreur qui était face à lui sembla bizarre, puis elle passa sous son contrôle. Aendoriel fuit par la poterne et rejoignit les elfes de Mereyssa, qui était en route pour d'autres villes elfiques. Il était toujours accompagné de l'horreur de Druyethaï, qui ressemblait plus à un enchantement qu'à un monstre.
Ayé c'est tout
NB : Il y a des passages qui apparaissent plusieurs fois donc dites lesquels je garde et si vous pouvez éventuellement me redonner la chronologie des événements car j'ai cru comprendre que tel que je vous les présente les morceaux ne sont pas dans l'ordre ...
J'ai noté aussi quelques morceaux de messages en rapport avec les passages qui suivaient
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