Hors Ligne Membre Inactif depuis le 00/00/0000 Grade : [Nomade] Inscrit le 17/12/2002 | Envoyé par Thorgrim le Dimanche 05 Janvier 2003 à 12:20 Je voudrais connaitre l'histoire de magic depuis le début,alors si quelqu'un peut la publier ou m'indiquer un site sur lequel elle est expliquer depuis le commencement ce serait super
___________________ La défaite est parfois amère mais elle fait partie du jeu
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 29/07/2009 Grade : [Druide] Inscrit le 31/10/2002 | Envoyé par yaya le Dimanche 05 Janvier 2003 à 13:54 Tu peux avoir l'histoire de Tourment que Plume nous a traduit dans le bazar mais pour le reste je ne sait pas.
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 18/11/2016 Grade : [Divinité] Inscrit le 03/02/2002 | Envoyé par Sliver le Dimanche 05 Janvier 2003 à 15:19 lol
Alors ca c'est vraiment très très long... Je crois que tu as un résumé sur le site de Thierry Schmitt (le premier ke dis ke je spam je lui en colle une ) : www.thierryschmitt.com voilà ! Il y a peut-etre un point dans l'adressse entre thierry et schmitt !
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 26/08/2012 Grade : [Druide] Inscrit le 29/06/2002 | Envoyé par Tetsuo le Dimanche 05 Janvier 2003 à 15:58 Il est courageux celui qui voudra te raconter l' histoire de Magic!
___________________ "Fear Factory? Ce sont des Dieux!"
Max Cavalera |
Hors Ligne Membre Inactif depuis le 00/00/0000 Grade : [Nomade] Inscrit le 17/12/2002 | Envoyé par Thorgrim le Dimanche 05 Janvier 2003 à 17:39 ia bien des livres qui raconte l'histoire ils doivent etre résumé quelque part
___________________ La défaite est parfois amère mais elle fait partie du jeu
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 10/08/2016 Grade : [Seigneur] Inscrit le 20/05/2002 | Envoyé par darkred le Dimanche 05 Janvier 2003 à 20:49 Y a aussi un petit storyline de chaque édition dans le dernier Hors Série Lotus Noir ... mais sinon , je vois pas qui peut-etre assez courageux !
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 26/07/2006 Grade : [Sorcier] Inscrit le 24/11/2002 | Envoyé par Plume le Dimanche 05 Janvier 2003 à 21:17 j'en suis à 1/6 de la traduc de l'histoire de jugement, ça fait déjà une quinzaine de page si je l'imprime... voulez-vous que je la poste ici?
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 00/00/0000 Grade : [Nomade] Inscrit le 17/12/2002 | Envoyé par Thorgrim le Lundi 06 Janvier 2003 à 20:42 plume ia pas de probleme tu la met,si elle est en anglais jtraduirais jme demerde plutot bien en anglais mais tu peu me dire ou tu trouve les textes merci davance
___________________ La défaite est parfois amère mais elle fait partie du jeu
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Hors Ligne Membre Inactif depuis le 26/07/2006 Grade : [Sorcier] Inscrit le 24/11/2002 | Envoyé par Plume le Lundi 06 Janvier 2003 à 21:19 Jugement
Cycle de l'Odyssée, Troisième Livre résumé des épisodes précédents: Cabal City a été détruite par la folie de Chaînes, sous l'emprise du Mirari. Chaînes vient de mourir sous les yeux de Kamahl, son meilleur ami. Le patriarche est exilé à Aphetto. Laquatus, après un coup d'état raté contre l'impératrice Llawan, se retrouve enfermé avec son armée dans une prison sous-marine gigantesque. Kirtar et Pianna sont morts, et la commandante Isheu a pris la tête de l'Ordre. Chapitre 1 Kamahl regardait la tâche noire sur le sol où le corps de son ami se trouvait-il y a juste quelques instants. La tâche, où se trouvait un esprit torturé ne contenait plus que des cendres. Kamahl n'avait pas tué son ami, il avait juste envoyé son esprit à Fiers (dieu des barbares). Non, Kuberr. C'était le dieu de la coterie. "Bien Kuberr, j'espère que tu va accepter ce corps qui t'a été envoyé par un barbare" grogna Kamahl en s'agenouillant pour l'honneur de son défunt ami. "Chaînes, une fois tu t'es demandé si tu aurais fait un bon barbare. Peut être que je devrais t'envoyer à Fiers après tout, comme ça tu le sauras. Ne serait-ce pas l'ironie finale de notre amitié?" Kamahl passa sa main dans la poussière qui fut son ami et en pris un peu dans son poing qu'il referma, puis il enfonça l'index de son autre main dans la cavité du poing, dans les restes de Chaînes. L'index ressorti couvert de cendres, et il le passa sur l'arête de son nez. Il traça une ligne avec, depuis son arcade sourcilière jusqu'à sa bouche, et lécha ce qui restait de poussière. Il recommença ce processus trois fois, recouvrant de cendres ses tempes et sa nuque. "Je t'envoie à Fiers, mais garde une partie de toi avec moi pour me guider dans le Hall d'Airain, où nous resterons tous après le retour de la Dame." Pour la première fois de sa vie, Kamahl espérait que les vielles légendes des nains étaient vraies. "Peut être trouveras-tu là bas la paix, Chaînes, même si cela signifie une vie éternelle permis les nains." En se relevant, Kamahl vu le Mirari, toujours sur le sol, où Chaînes l'avait laissé tombé avant la fin. Il lui semblait qu'une éternité s'était passé depuis la première fois qu'il avait aperçu cette orbe maudite. "Plein d'espoir et plein de fierté" dit le barbare aux restes de Chaînes. Non, Kamahl n'avait pas tué Chaînes. Il était mort car il était devenu l'esclave du Mirari. Le seul homme qui avait maîtrisé ce pouvoir avait été consumé par l'artefact. Comment Kamahl pouvait-il trouver la force de contrôler tellement de pouvoir? Il devait essayer. Il avait fait une promesse à son ami. Un serment. Et la mort ne révoque pas un serment: Elle le grave dans l'acier. Debout à coté de l'orbe, Kamahl hésita, puis se baissa et le pris dans sa main. Une fois qu'il le tenu, il se demanda pourquoi il avait hésité. C'était le plus bel objet au monde. Un endroit où les montagnes rencontrent l'azur des cieux, dominant le monde, sur la plus haute montagne, son épée brandie avec le Mirari attaché à son pommeau, la lumière qui en rayonnait, et tout autour, des barbares de toutes les tribus qui se prosternait en criant son nom. Tenant son épée devant lui, Kamahl sourit en regardant à travers l'orbe ces montagnes, mais son sourire se dissipa quand il vit un visage. Son visage. Avec des lignes de cendres tracées dessus. "Non! Ce chemin mène à la folie! Ce chemin mène à la destruction! Tout ce dont j'ai besoin pour conquérir les montagnes, c'est ma force, et mon épée, si je la retrouve." Une lueur d'acier dans un coin attira l'attention du barbare. Il s'approcha, s'accroupi et enleva plusieurs rochers pour retirer son épée. Son épée, offerte par son père après qu'il eu accompli le Jugement de Balthor et qu'il soit devenu un homme. A cette époque, l'épée le dépassait. Maintenant le pommeau atteignait son nombril quand la pointe touchait le sol. Enlevant les derniers débris de la lame, Kamahl regarda son arme avec un regard mêlé d'émerveillement et de terreur. L'épée était là, et le mirari était attaché au pommeau. Kamahl aurait pu rester là toute la journée, contemplant ses rêves, se demandant ce qui avait causé la fusion de l'orbe et de l'épée, quand le son d'épées tirées du fourreau le tira de sa rêverie. Il fit un rapide demi-tour, l'épée brandie décrivant un large arc de cercle. Le soldat de l'Ordre, surpris regarda son épée brisée en deux, et son ventre ouvert après le passage de la lame du barbare. Il tomba dans son sang, à coté de l'autre morceau de son épée. Kamahl surveillait le hall, tenant son épée à la lame maintenant rougeoyante, et lança aux soldats de l'ordre qui bloquaient son passage: "Je n'ai pas de temps à vous consacrer, bouchers de l'ordre!" Les yeux des soldats se tournèrent lentement vers leur camarade éventré, puis vers le Barbare en même temps qu'ils commencèrent à faire demi-tour. De l'arrière une voix se fit entendre: "Restez là soldats! Il a l'orbe." Le lieutenant s'avança, écartant ses hommes pour faire face à Kamahl. "Vous avez rendu un grand service à l'Ordre aujourd'hui, Barbare. La coterie est achevée. Vous avez toute notre gratitude. Confiez-nous le Mirari, et vous pourrez repartir, désarmé bien sur." "Prend plutôt ça." Répondit Kamahl en faisant voler son épée vers la tête souriante du lieutenant. Le lieutenant plongea sur le côté et roula à coté de Kamahl. Les autres soldats avancèrent. Kamahl avança lui aussi vers la première rangée de soldats, et enfonça sa lame longue de 6 pieds (je ne sais pas combien ça fait en cm) dans le torse d'un sergent au second rang. Kamahl se retourna pour faire face aux soldats qui l'avaient dépassés, le corps du sergent toujours empalé sur l'épée. Il jeta le cadavre sur trois soldats qui avançaient [scène de combat, je passe] "Nous savons qui tu es, Kamahl" dit le lieutenant, dont l'épée et l'armure brillaient d'enchantements de protections. "Tu es le boucher! Tu a détruit la Citadelle (place forte de l'Ordre), tué la capitaine Pianna et le Lieutenant Kirtar. Maintenant tu a détruit Cabal city, tué le patriarche et massacré un nombre incalculable d'innocents. Même si j'applaudit la mort de membres de la Coterie, tu vas payer pour tous ceux de l'Ordre qui ont périt par ta faute." "Je n'ai rien à faire avec toi. Laisse moi partir ou tu seras ajouté à la liste des morts." [scène d'ignoble brutalité, l'épée de kamahl passe au travers de la tête du soldat dans le sens vertical, l'empale et lui fait une troisième jambe] Kamahl lâcha son épée, qui tenait parfaitement droite au travers du lieutenant, puis jeta les deux derniers soldats encore en vie. "Dégagez maintenant". Et alors ils s'en vont. Kamahl se retourna vers le lieutenant empalé, qui ressemblait plus à un épouvantail qu'à un soldat, et enleva son épée du cadavre. "Tu ne m'as pas dit ton nom... Je pense qu'il sera donc dur de te mettre sur la liste de mes meurtres". Kamahl attacha son épée sur son dos et sorti de la salle. Les arènes étaient sombres et silencieuses. Un rayon de lumière pénétrait depuis le trou que Kamahl avait fait pendant le combat que Chaînes avait engagé une heure seulement auparavant. La Coterie devait décider du destin du Mirari ce jour là, mais c'était le Mirari qui avait décidé du destin de Chaînes et de la Coterie. Marchant entre les cadavres et les mares de sang, Kamahl regarda une dernière fois la loge d'où Chaînes avait présidé à l'arène, pour la première et la dernière fois de sa vie. "Au revoir mon ami". La scène dehors était totalement différente du calme mortel qui régnait à l'intérieur. Des pillards cassaient les fenêtres et prenaient ce qui restait. Des gangs se battaient dans les rues. Des enfants restaient assis à coté des maisons et jetaient des briques ou des morceaux de verre aux patrouilles de l'Ordre, aux chiens et aux adultes qui approchaient. Ville de voleurs, Cabal City avait été jusqu'à une heure de cela une ville ordonnée et dirigée par la Coterie. Mais Chaînes avait utilisé le Mirari pour tenter de réformer cette ville, de la reconstruire à son image. La Coterie n'était plus là. Deux fois précédemment, Kamahl avait vu les désastres causés par l'orbe. La première fois c'était à la Citadelle, quand Kirtar donna un dernier ordre à la ville, gelant tout dans le rayon d'action du Mirari avec la perfection du cristal. La seconde fois, il n'était pas sur les lieux du crime, mais il avait été capable de regrouper des informations pour savoir que l'Empereur Aboshan a déclenché le pouvoir du Mirari pour une raison inconnue, inondant le Nord d'Otaria (le continent où l'action à lieu) et détruisant l'Empire des mers. Aujourd'hui, son ami Chaînes avait succombé au pouvoir du Mirari et lâché les monstres de son esprit dans la ville. Maintenant les créatures s'étaient évaporées, mais la Coterie n'était plus, et sans son contrôle, Cabal City était vouée à disparaître. "Je jure que je ne succomberai pas à ton séduisant pouvoir. Soit je te contrôlerai, soit je t'enterrerai au plus profond d'Otaria, mais je ne te permettrai plus de détruire la vie." Kamahl resta un moment là à observer les émeutes, regardant le chaos autour de lui, cherchant une sortie, un moyen de sortir de la ville discrètement. Contrairement au Chaos du feu, le Chaos humain était complètement imprévisible. Je pourrai attendre la tombée de la nuit et me faufiler entre les ombres, ou je pourrai tenter une approche directe. Comme il marchait dans le rue, les gens s'écartaient, comme des vagues à la proue d'un navire (pas mal la métaphore n'est ce pas?). Kamahl pouvait entendre les chuchotements et les murmures venant de la foule. "Il a l'orbe" "Défie le." "Je te défie, barbare!" "Non, moi!" Les défis se multipliaient comme de plus en plus de gens s'approchaient. Kamahl les regardait tous, mais ils n'étaient que des commerçants, des enfants ou des étudiants. Aucun n'avait l'allure d'un guerrier, d'un gladiateur, et aucun ne semblait vouloir attaquer. Kamahl espérait pouvoir quitter la ville sans avoir à sortir son épée. Il se trompa. Quand il arriva aux portes de la ville, il tomba sur un invocateur de démences, Bullock. "Arrête toi Barbare. L'orbe nous appartient. Je te défis au nom de la Coterie." "Mais la coterie n'est plus ici" "JE suis ici. C'est la seule chose dont tu dois te préoccuper." En disant ça, l'invocateur leva ses mains et commença à murmurer des incantations d'invocations. Kamahl s'arrêta et sorti son épée. Il aurait voulu être plus proche de Bullock avant que l'incantation ne commence, mais ce n'était plus important. Bullock était un adepte de la technique de Chaînes: il utilisait ses bêtes pour distraire son adversaire, puis allait au corps à corps pour gagner. Mais où Chaînes faisait jaillir des chaînes (d'où le nom) qu'il jetait à son ennemi, Bullock utilisait ses poings, soutenus par des griffes attachées à ses gants de cuirs. [combat, Kamahl gagne] Aucun ne semblait vouloir le défier maintenant, et Kamahl passa la porte de Cabal City. Une heure plus tard, il aperçu trois figures familières. Le barbare avait emmené avec lui quelques apprentis pour le combat final pour le Mirari. Il les avait envoyé à travers la bataille quand il était parti pour faire son duel contre Chaînes. Kamahl était heureux d'avoir à nouveau de la compagnie. Il était fatigué de se battre avec tous ceux qu'il rencontrait. "Content de vous voir les gars!" Les apprentis se tournèrent vers leur maître et fixèrent le Mirari fixé au bout de L'épée. "Vous l'avez!" "Oui, même si cela m'a coûté la vie de mon meilleur ami." "Puis je vous défier en premier, Kamahl? Seul le plus fort l'emporte, c'est la loi dans les montagnes." Chapitre 2 Laquatus, ex ambassadeur à l'ex cabal city, ex conseiller au désormais mort aboshan, ex usurpateur au trône de la toujours régnante Llawan, n'était pas un ondin heureux. Il flottait en cercle dans sa chambre, en regardant les cartes accrochées aux murs, remuant sa queue pour se déplacer de l'une à l'autre. "Rien!" Rugit-il en arrachant une carte du mur, et en l'envoyant à l'autre bout de la pièce. La carte atterrit aux pieds de Burke, son nouveau garde du corps (crée par Chaînes, voir épisodes précédents, et la carte champion de laquatus), un humanoïde à la peau noire, sans yeux, sans nez et sans bouche. Sans aucun trait caractéristique, il ressemblait à une statue inachevée. Encore une commande mentale de Laquatus, et Burke ramassa la carte, et la fixa au mur avec les autres. Laquatus regarda le garde et se remémora le jour où Chaînes l'avait crée, avant que le Mirari ne détruise ce jeune invocateur, et la seule chance pour Laquatus de prendre le trône de Llawan. Ce jour là, Chaînes avait envoyé ses créatures démentiques (désolé pour la traduction, mais ce mot n'existe pas en français) en aide à la guerre civile de l'ambassadeur, mais elles disparurent au moment crucial. Laquatus avait pu ressentir le changement d'activité du Mirari et avait deviné ce qui était arrivé à Chaînes et à Kamahl. Maintenant je suis coincé dans cette prison par un tour de magie de cette sorcière (llawan), pensa laquatus en frappant du poing sur la table, ce qui causa la chute d'une autre carte du mur. C'est ce qui énervait plus l'ondin. Il avait été surpassé par l'impératrice. Une céphalide. Une céphalide Femelle! "Je vais la tuer!!!" Cria Laquatus. Il passait toutes ses journées dans cette chambre, en attendant un mot de ses subordonnés, disant que quelqu'un avait trouvé un moyen de passer les barrières magiques que les sorciers de Llawan avait crées pour le coincer dans cette immense abîme, sa prison. Laquatus changea sa queue en paire de jambes et les posa sur la table. Il pensa aux horribles tortures qu'il ferait subir à Llawan une fois dehors, après qu'il eu tué ce connard de barbare et repris le Mirari. Quelqu'un frappa à la porte. "Entrez." La porte s'ouvrit, et un crabe entra. "J'ai des nouvelles à vous annoncer sire, de vos mages royaux. Dès que laquatus vit le crabe, il sut que ce seraient de mauvaises nouvelles. Son nom était Simone, une petite bureaucrate qui avait rejoint la rébellion quand il semblait que la victoire était possible "Le conseil des mages a déterminé que la lévitation n'était pas une alternative viable. Les vents qui assaillent les falaises d'Onara sont trop violents . Ils disent qu'ils ont perdu deux douzaines de sujets dans les essais, et hésitent à continuer les expérimentations." "Et c'est tout?" "Vos mages ont aussi achevés leurs recherches sur les portails qui nous enferment dans l'abîme. Ils disent qu'ils est impossible de les détruire de l'intérieur, et même si nous avions un moyen de nous échapper, ils n'auraient pas assez de puissances pour détruire les générateurs, même de l'extérieur." "Comment vais-je détruire l'empire si je ne peux même pas faire sortir une grenouille de cette prison? Hurla Laquatus en s'avançant vers le crabe. Simone essaya de s'enfuir, mais dans l'eau autour d'elle se formèrent des bulles au fur et à mesure que la température augmentait. Les bulles formèrent une poche d'air au plafond. Simone se tourna vers l'ambassadeur, son visage tordu de la douleur d'être bouillie vivante. Avant qu'elle ne puisse prononcer un mot, son cœur explosa sous la chaleur. Laquatus continua de bouillir le crabe pendant plusieurs minutes, regardant son corps cuir dans l'eau chaude. La chaleur lui parvint, mais il avait déjà eu des expériences de sauna pendant ses journées de décadence à Cabal city, et connaissait ses limites. Il arrêta le sort avant qu'il ne fut en danger. Après que sa colère soit retombée, il retourna aux cartes, en essayant de trouver un moyen de s'échapper. En se retournant, il vis une carte par terre, juste à coté de Burke, et ses cornes (oui les ondins ont des cornes) flashèrent de colère et de la frustration d'être entouré d'autant d'incompétence. En se retournant vers le mur, il aperçu une carte, là où il aurait du y avoir un espace vide. "C'est quoi ça?" Cette carte ne montrait rien d'autre qu'une large, sombre représentation de l'abîme. "La carte de Veza (veza est une ondine qui a aidé Llawan pendant le coup d'état)", Sa petite blague revient me hanter. Cette carte noire s'était matérialisée à coté d'un portail quelques jours après sa défaite, avec un message Veza: "Loqar's Folly" (????) Laquatus se tourna vers la carcasse de Simone: "Tu vois ça? C'est elle qui devrait bouillir! Elle et sa précieuse impératrice! Elle m'a enfermé ici et maintenant elle m'offre une carte sans aucune utilité!!" Un dessin de ma prison tu vois? Je suis enfermé ici pendant qu'eux sont sur mon trône et se moquent de moi!! Pas comme ces autres cartes! Dit-il en désignant les cartes sur le mur, celles-ci sont complètes! Elles me montrent tout! Elles me montrent une prison dont je ne peut pas sortir!". Il jeta la carte noire de Veza sur le corps encore chaud de Simone. Quand la carte rentra dans la zone chaude, l'encre noire se dissolu (j'ai des doutes quant au passé simple du verbe dissoudre), et Laquatus pu voir de nouveaux détails cachés par l'encre. Il y avait une cartographie complète de la zone. Sûrement par accident, l'impératrice avait donné à Laquatus une carte plus détaillée que tout ce que ses ingénieurs avaient pu lui offrir. Il reconnu tout de suite les plans d'un système de canaux souterrains. L'empire des mers utilisait depuis longtemps des canaux souterrains pour se rendre plus facilement chez les terrestres. Certains de ces canaux allaient très loin à l'intérieur des terres, jusqu'aux montagnes pardiques. Laquatus n'avait jamais vu les canaux dessinés sur la carte. Ils devaient être anciens et peu utilisés, bien qu'ils semblaient connectés au reste du système souterrain. "Tu viens de me donner la clefs de ma cellule, stupide fille. La clefs de mon ultime victoire sur toi et sur Llawan! Talbot!!!" La porte s'ouvrit, et un ondin entra. Pas aussi grand que l'ambassadeur, avec des cornes turquoises, contrairement à celles de laquatus, bleues argentées. Talbot était un des rares nobles Ondins restant dans les mers entourant Otaria (il semble que la race des ondins ait été exterminée par les phyrexians pendant Invasion). Il avait rejoint la rébellion très tôt, et avait assez monté en grade pour devenir le bras droit de Laquatus. "Talbot, je pense que notre vielle amie Veza nous a donné un cadeau inestimable. Regardez cette carte." "Vraiment? Cela ne lui ressemble pas." "Je suis d'accord. Et nous devons vraiment la récompenser pour ça, une fois que nous aurons trouvés un moyen d'accéder à ces canaux. Prends la carte et une équipe d'ingénieurs pour déterminer si nous pouvons nous servir des canaux pour sortir de l'abîme.""Oui mon Seigneur. Vous voulez que je vous débarrasse de ce cadavre?" "Simone? Oh mon dieu non. Elle nous a montré la route vers la liberté. Simone sera mon invitée pour le dîner ce soir." Après le départ de Talbot, Laquatus posa Simone sur la table. Il envoya une commande mentale à Burke, qui fracassa la carapace du crabe, permettant à Laquatus de se délecter de sa délicieuse chair. **** "En l'honneur des grands services que vous nous avez rendu, Veza, nous voulons vous offrir un petit présent" dit l'impératrice Llawan tandis que ses tentacules ondulaient autour de son trône. "Ce n'est pas nécessaire, votre altesse", répondit Veza, agenouillée devant le trône, ses jambes recouvertes de bandages. Depuis le coup d'était de Laquatus pendant lequel elle avait été attaquée par Burke, elle ne pouvait plus changer ses jambes en queue. Maintenant, entourée par les nobles des profondeurs, céphalides, crabes, requins, elle se sentait solitaire. Pas uniquement parce qu'elle était la seule ondine de l'empire, mais parce qu'elle n'était pas une créature marine à proprement parlé: elle avait des jambes! Des applaudissements polis la tirèrent de sa rêverie. "Veza?" "Oui Impératrice?" "J'ai dit: vous pouvez vous lever, ambassadeur Veza" répéta Llawan. "Merci votre altesse". Ambassadeur? Qu'est ce qui s'est passé? Veza suivi la procession vers la salle de dîner royal. "Asseyez vous à coté de moi, et nous pourrons discuter de votre première assignation, ambassadeur." Appela l'impératrice. "Oui votre altesse" répondit veza, automatiquement. Mais son esprit était déjà au travail, essayant de déduire la signification de sa désignation au poste d'ambassadeur. "Je suppose que vous vous demandez pourquoi nous vous avons fait ambassadeur, Veza." "La question m'a traversé l'esprit." "Nous avons une importante mission pour vous, non en fait deux importantes missions. Malheureusement pour les exécuter, vous allez devoir nous quitter. J'ai besoin de vous à Aphetto, vous allez être mon nouvel ambassadeur à la Coterie. Vous partirez demain." "Bien impératrice, mais dois je vraiment partir si tôt? J'ai encore quelques problèmes avec mes jambes." "Oui Veza. Les forces de Laquatus ne vont pas rester éternellement enfermées. Quand il s'échappera, il tentera de rétablir ses contacts avec la coterie. Il est vital que nous y soyons avant." **** Laquatus était encore en train d'observer des cartes, sauf que cette fois ci c'étaient des cartes du continent. "Nous somme ici, Burke" Laquatus savait que Burke ne pouvait pas répondre. Il n'avait pas de corde vocales, et même pas de bouche. Mais c'est ce qui faisait de lui le compagnon parfait. Il écoutait tout ce que disait l'ambassadeur, sans jamais le contredire. "Les ingénieurs devraient ouvrir un passage ici aujourd'hui, alors nous seront libres. Mais qu'est ce que la liberté sans pouvoir? Les canaux me donneront accès au continent, mais je ne pourrai pas encore lancer d'attaque contre l'impératrice sans détruire ses portails." L'ambassadeur désigna une pince de crabe sur la carte. "C'est ici qu'est le pouvoir. Je peut sentir le Mirari se déplacer vers les montagnes dans les mains de cet enfoiré de Barbare. Avec son pouvoir, mes mages pourront détruire les portails, et je pourrai me venger de ceux qui nous ont emprisonnés." La porte s'ouvrit, et Talbot entra. "Mon seigneur, les canaux sont à vous, nous avons accès au continent." "Excellentes nouvelles, Talbot. Il est temps de reprendre ce qui nous appartient." "Nos forces n'ont aucunes chances face à l'armée de l'impératrice." "Du calme Talbot. Je sais que nous avons besoin de plus de pouvoir. Regarde cette carte. Ici est le Mirari, détenu par un guerrier des montagnes Pardiques. Tu constates que nos tunnels ne vont pas jusque là. Un problème? Non. Une opportunité. Il montra ensuite du doit un petit tas de perles noires. Ici c'est Aphetto, les arènes du sud de la coterie. Selon la rumeur, c'est là que se trouve le Patriarche de la Coterie. Il doit avoir consolidé une base qui nous servira à lancer une attaque sur les montagnes.""Je voit... Vous voulez utiliser la Coterie pour avoir le Mirari.. Un plan rusé sire. "Pas assez rusé. Le patriarche est un allié puissant, mais aussi un ennemi effrayant. Il voudra le Mirari pour l'offrir en prix dans sa nouvelle arène (cf. carte: grand colisée), et je ne pourrai pas lui reprendre. J'ai besoin d'un autre allié." L'ambassadeur bougea sa main au Nord, au-delà des montagnes pardiques, au-delà de la Krosia, vers un tas de perles blanches. "Tu iras à Aphetto en tant que mon ambassadeur. Demande une audience immédiate au patriarche, et prend un miroir magique avec toi pour que nous restions en contact (une espèce de phone portable avec caméra)" "Mais votre visite personnelle ne serait pas plus préférable avec le patriarche?" "Peut être, mais il y a des choses que je dois faire moi-même, dit Laquatus en désignant les territoires de l'Ordre. Ceci doit être fait très rapidement. L'impératrice est peut être un céphalide, mais elle n'est pas stupide. Elle va vouloir rentrer en contact avec la Coterie elle aussi; il est donc important que nous y soyons les premiers. Maintenant part!" Chapitre III Laquatus connaissait bien les tunnels qui menaient à la citadelle. Il les avait déjà empruntés dans la quête du Mirari. " Peut être, quand je serais empereur vais-je les renommer tunnels de Laquatus " Comme auparavant, il ouvrit le portail vers la surface, loin des murs de la citadelle, pour lui et pour son garde du corps, Burke. " N'alarmons pas les autochtones, dit-il à Burke. Si ils découvrent l'existence de notre petit système de tunnels en dessous de leurs champs, ça va les empêcher de dormir, et nous avons besoin qu'ils dorment lorsque nous attaquerons... " Les premières lueurs du jour pointaient sur les plaines. " Parfait. A cette heure-ci, personne n'est debout, et nous pourrons arriver à la citadelle en fin de matinée, prétendant avoir campés pendant la nuit. " Quand il arriva à la Citadelle, il était dans un bien piètre état. Cela lui avait pris deux heures pour atteindre les portes de la ville, deux heures de tortures pour ses muscles marins. De plus, sa belle peau luminescente s'était déshydratée et avait commencé à se craqueler au contact de l'air sec des plaines, cela le rendit de très mauvaise humeur alors qu'il arriva aux portes. Une rapide commande mentale à Burke, et ce dernier attrapa les deux gardes par leurs gorges. Avec une force incroyable, l'énorme bête les envoya en l'air et les jeta ensuite contre la morte. Laquatus fit ensuite un petit tour dans leurs esprits (le bleu, la couleur de la manipulation mentale), changeant leur mémoire pour faire disparaître cette petite altercation. Après avoir passé plusieurs minutes à glaner des informations dans leurs esprits, Laquatus ordonna à Burke de les réveiller. " Bonjour, sergent ... Treal c'est bien votre nom ? Je pense qu'on s'est déjà rencontré lors de ma précédente visite dans votre magnifique cité. " " Oui Ambassadeur Laquatus, c'est bon de vous revoir. Vous avez des affaires à faire avec l'Ordre ? " " En effet. De très importantes affaires pour la sécurité de nos deux peuples. Voulez-vous bien m'escorter jusqu'à mes anciens appartements, et dire à la commandante Isheu que Laquatus, leader de la nouvelle nation de la mer souhaite lui parler à propos de la capture du Boucher Kamahl et de la destruction du Mirari. " Comme Treal se tourna pour ouvrir la porte et guider Laquatus à travers la citadelle, ce dernier ajouta : " Et si ce n'est pas trop vous demander, sergent, j'aimerai que vous soyez mon garde du corps personnel pendant mon séjour en ville. Je suis sur que votre commandante veut assurer la sécurité des amis de l'Ordre avec un de ses meilleurs soldats " (admirez un peu ce contrôle magique). *** L'ambassadeur Veza attendait dans l'antichambre pour une audience avec le Patriarche. Cela faisait plusieures semaines qu'elle avait été nommée Ambassadeur. La porte s'ouvrit, et un intendant à tête de serpent entra dans la pièce. " Le patriarche va vous recevoir. Venez. " Veza le suivit dans un hall, puis dans une autre pièce gardée par deux autres hommes-serpents. " Asseyez vous ambassadeur ". Veza ne vit qu'une seule chaise dans la salle, et s'y installa. Dès qu'elle fut assise, des bandes de cuir apparurent du siège et l'attachèrent de façon à l'immobiliser. " Ces restrictions sont pour votre protection, ma chère. " Lança une voix mélodique à travers la pièce. " Avant j'avais des suivants qui m'encerclaient, parlaient pour moi, touchaient pour moi ", Dit une grande silhouette habillée d'une longue robe noire. " Maintenant, je dois faire un grand nombre de choses par moi même, dont protéger mes invités d'eux mêmes. C'est bien connu à l'intérieur de la Coterie, mais peut-être que vous qui venez du dehors ne savez pas qu'il est interdit de toucher le Patriarche. " " La Coterie est ici. " " Et partout. Vous êtes la bienvenue, Veza, Ambassadeur de Llawan. Quelles nouvelles apportez vous des profondeurs ? " " L'empire est en sécurité, et l'impératrice va bien. La guerre civile avec l'ancien ambassadeur est terminée. " " Tout ceci je le sais déjà, ma chère. Pourquoi êtes vous venue ici, veza ? " " Comme j'en suis sure, le Patriarche sait que Laquatus et ses forces sont emprisonnés dans un abîme par les portails, mais l'impératrice pense que cette prison ne va pas tenir éternellement. De plus, elle pense que Laquatus va essayer de quérir votre aide pour son prochain assaut contre le trône de l'empire de la mer. " " Llawan veut-elle que je tue ce scélérat ? " " Pas du tout, mon seigneur. Les problèmes de l'empire seront résolus par l'empire. Llawan souhaite rétablir des contacts avec la Coterie, qui nous soient mutuellement bénéfiques. " " Intéressant. Que possède l'impératrice que je pourrai désirer ? " " Si vous refusez d'aider les ennemis de l'empire, Llawan refusera d'aider les ennemis de la Coterie, l'Ordre, qui chasse vos gens aux nord et qui se rapproche toujours plus d'Aphetto. " " Ce n'est pas assez. L'impératrice n'aime pas négocier avec ceux de la surface. Je doute qu'elle aide l'ordre même si ce dernier le demandait. Je suis certain que vous pouvez offrir plus que ça. " " Je suis autorisée à offrir à la Coterie des intérêts des affaires maritimes de l'empire. En échange du refus d'aider nos ennemis, l'Empire baissera les taxes imposées aux navires de la Coterie qui voguent sur nos mers. " " Nous acceptons l'offre de l'Impératrice. Mes conseillers verront avec vous pour le pourcentage exact de baisse de ces taxes. L'impératrice souhaite-t-elle que nous l'informons des tentatives de Laquatus pour reprendre contact avec nous ? " " Non mon seigneur. Comme je vous l'ai dit, les affaires de l'empire seront réglées par l'impératrice " " Ou ses représentants... Nous avons fait du bon travail aujourd'hui, ambassadeur. " Les bandes de cuir qui attachaient Veza disparurent. Elle se leva. " La coterie est ici. " " Et partout, ma chère... La sortie est derrière vous. " **** " Merci sergent, vous pouvez disposer. Revenez demain à l'aube, j'aurai besoin de vous pour me faire visiter la ville. " Dès que la porte se referma, Laquatus entendit un bourdonnement provenant de la garde robe. Sortant de son bain, il enfila un peignoir et ouvrit la porte du meuble. Il en sorti un miroir argenté. Mais dans le reflet il n'y avait pas de Laquatus, mais il y avait Talbot. " Parle. " ordonna l'ambassadeur au miroir et à son bras-droit. " Je n'ai pas pu avoir de rendez vous avec le Patriarche. Apparemment il a trop de travail avec la Coterie pour rencontrer les envoyés d'autres nations, mais en revanche j'ai pu avoir un rendez vous avec un de ses conseillers. " " Qui donc ? " " Une certaine Nattes. " " Nattes.... J'espérait que cette folle soit morte quand Chaînes a détruit Cabal City... Emmène ce miroir avec toi pour le rendez vous, je veut lui parler moi - même. " " Il y a autre chose monsieur : J'ai aperçu Veza tout à l'heure. " " Veza... Notre Veza ? La traîtresse ? " " Elle est ambassadeur de Llawan. Que dois-je faire à propos de ça ? " " Rien pour le moment. Bien que j'ai une petite idée... Tu est sorti avec elle il y a quelque temps non ? " " C'était il y a bien longtemps monsieur, et n'a pas influencé ma loyauté envers vous. " " Je n'ai jamais dit le contraire. Cette ancienne relation pourrait nous être utile plus tard. Pour le moment, contentes toi d'essayer de te rapprocher du Patriarche. " CHAPITRE 4 Kamahl approchait du village Aurore avec un mélange de fierté et de crainte. Il était heureux d’être à nouveau chez lui, avec sa sœur, son maître, et tous ses amis d’enfance. Mais les défis arriveront, et pourra-t-il contrôler ses nouveaux pouvoirs dans un combat entre barbares ? Il se posait ces questions depuis sa rencontre avec ses apprentis aux portes de Cabal City. Feignant la fatigue et les blessures qui pourraient gêner le combat, Kamahl avait reporté les défis à plusieurs jours, et avait quitté discrètement les apprentis pendant la nuit. S’éloignant des mages des montagnes endormis, Kamahl touchait les marques cendreuses qui recouvraient encore son visage. « Nous avons fait un cercle complet, Chaînes. Tu es venu à Fiers pour devenir un barbare, pendant que je m’éloigne dans la nuit comme un assassin de Kuberr. » Mais un petit déshonneur est moins pire que trois morts sur ma conscience, pensa Kamahl en arrivant sur les collines qui surplombaient son village. Il arriva chez lui bien après minuit, alors que les derniers feux de camps s’éteignaient. Tout le village était endormi, et le resterai jusqu’au lendemain. Peut-être que je pourrai passer encore une nuit de paix pensa Kamahl. Dès qu’il ouvrit la porte de sa maison, une forme sombre se jeta sur lui. Kamahl l’esquiva [combat entre kamahl et Balthor] « Où as-tu appris ces trucs mon fils ? » demanda Balthor en essuyant la poussière qui le recouvrait. « Très impressionnant… Où as-tu appris ces mouvements ? Je ne t’ai jamais appris à sauter comme ça. » « Ce sont les mouvements que j’ai appris en combattant dans les arènes de la Coterie avec Chaînes. » « Ouais, on l’a rencontré ton Chaînes, Jeska et moi (cf. histoire précédente, quand chaînes se fait arracher le bras) Un mec sympa. Je pense qu’il doit avoir du sang de barbare dans les veines. » « Qu’il AVAIT ! » « heu ? » « Chaînes avait du sang de barbare dans les veines. Il est mort, et je n’ai pas eu assez de force pour le sauver. » « Si tu n’étais pas assez fort pour le sauver, ce qui l’a tué devait être un dieu ou quelque chose comme ça. » « Voici ce qui a tué Chaînes. » Kamahl brandi son épée et leva le Mirari devant les yeux de Balthor. « Le Mirari. L’artefact que je recherchait. L’orbe magique qui semble détenir le pouvoir ultime et la destruction ultime. Chaînes ne pouvait plus le contrôler, et ça l’a tué. Maintenant c’est à moi de voir si je suis assez fort pour le contrôler. » Balthor regarda l’orbe. Pendant un long moment, il ne dit rien, et ne faisait que fixer le Mirari. « Balthor… Balthor ! » Balthor secoua la tête, ferma ses yeux, et regarda son élève à nouveau. « Qu’as-tu vu mon maître ? » « J’était sur la montagne de Fiers dans un combat glorieux, je me battais au coté de la Dame elle même. J’étais invincible, aucune force sur Dominaria ne pouvait me vaincre. Je pourrais tout faire si j’avais cette orbe dans les mains ! » « Tout le monde voit quelque chose de différent, à chaque fois un rêve personnel, un fantasme. Mais le désir et le pouvoir sans contrôle mènent à la destruction. Tu me l’as appris, Balthor. J’ai vu la véracité de tes mots avec cette orbe. Cet artefact, je doit apprendre à le maîtriser. « Ok, je vais t’aider. Tu es un homme fort, Kamahl. Tu me l’as encore prouvé cette nuit. Ensemble nous allons contrôler l’orbe et amener l’honneur et la gloire au village. Maintenant repose toi. Rappelle toi : la fatigue est un voleur de contrôle. Nous commencerons ton nouvel entraînement demain matin. » Balthor et Kamahl partirent bien avant l’aube. Quand ils virent le soleil, ils étaient déjà à une douzaine de miles (unités anglo-saxonnes dans le livre désolé je fait pas les conversions). « Comme au bon vieux temps hein ? »souffla Balthor, qui devait faire deux fois plus de foulées que le barbare, deux fois plus grand que le lui. « Ouais. Ça fait du bien de sentir les vents pardiques. Tu ne peux pas t’imaginer l’atmosphère oppressante de la ville. Trop de gens, et jamais assez d’air. Je me sent libéré. » « Bien. Maintenant nous pouvons commencer le travail. » « Qu’as tu en tête, Balthor ? » Kamahl ne craignait aucune épreuve que son vieux maître puisse lui imposer, bien que dans son enfance il failli plusieures fois se faire tuer par l’entraînement. « On se fait une petite chasse au chatfeu ? » « Dis pas de conneries. Ça c’est juste traquer et lancer des éclairs. Nous devons faire travailler en même temps ton corps et ton esprit si tu veux pouvoir dominer ta force, et tes peurs. Tu dois passer le jugement. » Le jugement. Les barbares l’appelaient le jugement de Balthor. Le maître l’avait fait pour être un test ultime de la puissance d’un guerrier, quand il avait commencé à enseigner à ses premiers élèves, juste après la guerre contre les phyrexians (donc à la fin de Plane shift). Plusieures générations plus tard, le jugement était devenu un rite de passage. Désormais, aucun barbare ne pouvait en défier un autre, ou accepter un défi, avant d’avoir passé le jugement. « J’ai dominé cette course d’obstacles il y a des années. Et je pense que mes expériences dans les arènes m’ont apprises quelques trucs à propos de la force et du contrôle. » « Ouais, mais ça ne va pas t’aider à passer la « petite course d’obstacles ». Et si tu penses que deux passages dans le jugement sont identiques, tu te trompes. » Le jugement était un mélange de course d’obstacle et de combats magiques. L’apprentis devait passer dans un labyrinthe mortel en évitant les attaques de mages expérimentés. Balthor avait raison. Le jugement serait un bon test pour savoir exactement quels pouvoirs le Mirari a donné à Kamahl. Au signal de son maître, le barbare s’élança. [Kamahl passe le parcours, évite les mages en lançant des éclairs et des boules de feu dans tous les sens, et détruit plusieures sections de l’épreuve. A la fin il rencontre sa sœur, Jeska.] Quand Kamahl vit la silhouette du dernier mage, ses cheveux roux attachés par deux épingles de fer, il laissa tomber son épée sur le sol. « Comme Toujours. » « C’est assez ! » Hurla Balthor en descendant de la colline, derrière la femme Mage. « Le jugement est terminé ! Tu as détruit trois sections entières du parcours et tu appelle ça du contrôle ??? Demain on va se mettre à la méditation !!! » Comme Balthor se trouvait entre les deux barbares, il leva les yeux à leurs visages, et demanda. « Vous regardez quoi là ? » « Content de te voir, Jeska » « Contente de te voir, Kamahl » « J’ai tellement à te raconter » dirent-ils en même temps. CHAPITRE 5 Laquatus n’aimait pas devoir traiter avec Nattes. Elle vivait en permanence dans son espace de démence (cf. storyline de tourment), et son esprit n’était que très peu en contact avec le monde réel, ce qui rendait impossible tout contrôle ou influence magique de la part de l’ondin sur elle. Mais elle avait déjà détenu le Mirari, récupéré dans les ruines du palais d’Aboshan, et Laquatus pensait utiliser cela pour la manipuler. Alors que les premiers rayons du soleil apparaissaient à la fenêtre des appartements de Laquatus (il est toujours à la citadelle), le miroir sonna. « Juste à temps. Tout est prêt ? » « Oui monsieur » annonça Talbot. « Montre moi la pièce, pour que je puisse y apparaître ». Laquatus regardait dans l’image dans le miroir, qui pivotait lentement, montrant une petite salle sombre. Une table avec trois chaises, des étagères remplies de livres et deux brasiers pour l’éclairage. « Parfait. Maintenant, oriente le miroir pour que je vois la chaise à coté de toi. » Laquatus s’installa dans un fauteuil, amena les mains au dessus de sa tête, les paumes vers le plafond. En rabaissant ses bras, il tourna les paumes vers le sol, ferma ses yeux et se concentra. Quand il rouvrit les yeux, il était assis à coté de Talbot dans la petite pièce. « Garde la liaison du miroir ouverte, j’ai besoin de maintenir la projection. Bon, que fout cette pute d’invocatrice ? » « Elle devrait être là d’un moment à l’autre monsieur. Je lui ai dit de venir précisément à l’aube. » « Je doute que cette sorcière sache si on est le jour ou la nuit. On peut très bien rester ici pendant des heures, mais mon corps est en sûreté avec Burke à coté, et ce débile de soldat à la porte. Quand Nattes arrivera, laisse moi parler. Ça va être difficile. Ne laisse aucun indice passer au travers de ton expression. Je ne serais peut être pas entièrement sincère avec elle, et je ne veut pas qu’elle lise mes mensonges dans tes réactions. » « Pourquoi chuchotez vous, maître ? » « Je ne fais confiance à aucun des mages de la Coterie. On dit qu’ils peuvent tout écouter, sur tout Otaria, et si j’était le Patriarche, je serais en train d’écouter cette pièce. Ce n’est pas par ce qu’il ne veut pas nous parler qu’il ne veut pas nous entendre. » A ce moment, la porte s’ouvrit, et Nattes entra. « Restez ici ! » Cria-t-elle à quelque chose derrière la porte. « Vous ne pouvez pas venir, vous allez faire peur à ce pauvre ondin. Non. Pas bouger. Bons enfants. » « A qui parlez vous, ma chère amie ? » demanda Laquatus. « Juste à mes animaux de compagnie. » « Animaux invoqués ? » « Bien sur ! Ils m’amusent beaucoup, comme le votre quand nous nous sommes rencontrés il y a si longtemps… Oh mais j’oubliais, vous l’avez perdu… Je suis terriblement désolée de vous rappeler de si affreux souvenirs. » « Ce n’est rien, votre ami Chaînes m’en a offert un autre, et je suis très heureux avec. » « Merveilleux ! Peut être qu’un jour, nos animaux pourraient s’amuser ensemble. » « Pourquoi pas. On pourrait peut être aussi parler de travail. » « Oui » répondit Nattes, fixant un point indéfini entre Talbot et l’image de Laquatus. « Votre associé ici dit que vous avez une proposition à faire au Patriarche. » Laquatus tourna la tête, essayent de voir ce que Nattes regardait, et se retourna vers l’invocatrice. « Je viens vous proposer quelque chose qui rapportera beaucoup d’argent à la Coterie et renforcer les relations entre nos deux nations pour les décennies à venir. Je parle bien sur du Mirari. » « HA oui le Mirari. C’est Chaînes qui l’a trouvé en premier vous savez ? Il me manque. » « Oui bien. Quand ce bon vieux Chaînes a perdu le Mirari, ce dernier a terminé sa course dans les mains d’un barbare des montagnes pardiques, Kamahl. L’orbe est maintenant perdu dans les montagnes, là où il n’est utile à personne. Je propose de vous aider à le retrouver et à le ramener dans les arènes. » Laquatus s’arrêta de parler, pour faire un effet dramatique, mais s’aperçu que le regard de la sorcière n’avait pas bougé du même point imaginaire. « Pensez à tout ce que vous pourrez faire avec le Mirari entre vos mains. Pensez aux revenus qu’il apportera aux nouveaux combattants qui viendront à Aphetto. Ils voudront le plus grand pouvoir d’Otaria, et dépenseront tous leur temps et argent dans vos tavernes et maisons de jeux. Et tous combattront dans les arènes devant une foule qui ne paie que pour voir ça. Tout ce pouvoir pour VOUS et la Coterie. » « Vous saviez que vous n’êtes pas réellement dans cette pièce ? » demanda Nattes, qui regardait laquatus pour la première fois. « En fait, je pense que vous êtes dans la citadelle de nos ennemis ! » « Oui ma chère dame. » Laquatus trouva rapidement un mensonge plausible. « Je me suis projeté ici à travers ce miroir et je suis en ce moment à la Citadelle, en train de négocier une paix entre l’ordre et la coterie. C’est le moins que vous pouviez attendre de la part d’un de vos alliés. J’ai une certaine influence dans l’ordre, et je peut vous assurer qu’une fois que j’aurai retrouvé mon pouvoir, l’Ordre ne sera plus jamais une menace pour la Coterie. » « Oui, ils sont fatiguants. Pourquoi ne peuvent pas-t-ils être comme vous mon vieil ami ? Dites moi, où est votre animal de compagnie ? J’ai envie de le caresser. » « Je suis sur que ça peut se faire. Tout ce que vous demande en échange de mes services est une petite aide pour régler un petit conflit que j’ai avec Llawan, l’usurpatrice de mon trône. Une fois empereur des mers, nos deux peuples pourront s’enrichir mutuellement, et la force alliée de nos armées nous protégera à jamais de nos ennemis. Pensez à cela, Nattes. Avec le Mirari, vous posséderez les arènes. Avec le trône je posséderai la mer. Ensemble nous posséderons Otaria. » Satisfait, Laquatus se reposa sur son fauteuil, et jeta un regard à Talbot, dont le visage était resté indéchiffrable. Bon garçon. « Votre proposition m’intrigue, ambassadeur. Que souhaitez vous que nous fassions ? » « Vous réalisez bien qu’on ne peut pas lui faire confiance, monsieur » dit Talbot par le miroir plus tard dans la nuit. « Bien sur, Talbot » répondit Laquatus. « Si elle a un peu d’esprit, je suis sur qu’elle sera allée voir le Patriarche pour lui dire comment j’ai essayé d’acheter sa loyauté. » « Alors pourquoi avoir fait ça durant l’entretien ? » « Nous savons que Veza a vu le Patriarche, et que ce dernier possède tout ce qu’il peut désirer de l’empire de Llawan. Mais Nattes veut le retour du Mirari pour toutes les raisons que je lui ai donné, elle le désire plus que tout. » « Et si elle garde le Mirari pour elle même ? » « J’ai confiance en notre ami le barbare. Aucune force solitaire ne pourra venir à bout de lui, et une fois qu’il l’aura battu, nous serons là pour lui offrir notre aide en échange de l’orbe. Puis une fois que nous auront le Mirari, ce ne sera pas important si Nattes nous trahis ou pas. Et si dans le pire des cas elle arrive à l’avoir, nos amis de la Citadelle seront là pour s’assurer que l’artefact ne regagne jamais les terres de la Coterie. » « Une stratégie remarquable, mon seigneur. « Encore une chose, Talbot. Y-a-t-il encore quelque chose entre toi et Veza ? » « Oh monsieur, tout ceci est terminé depuis plusieures années. Il n’y a aucun amour entre moi et la traîtresse. » « Je te croit, mais j’aimerai que tu fasse renaître cette vielle passion, pour le bien du nouvel empire de la mer. » « Monsieur ? » « Elle va nous servir. Reconstruit ta relation avec elle, comme ça tu pourras avoir des échos de ce que Llawan prépare. De plus, tu pourrais lui donner de fausses informations à propos de nos propres plans. Ce ne sera pas un problème n’est ce pas, Talbot ? » « Non monsieur. Je suis sur que je peut lui faire croire que je tient à elle, et je ferai ce que vous me demandez. » « Quand tout sera terminé, elle sera la bienvenue dans notre nouvel empire, comme ton esclave. » « La coterie est ici » lança Nattes. « Et partout » répondit le Patriarche. « J’ai rencontré l’ondin comme vous l’avez demandé, mon père. » « Je sais. » « Comme prévu, il m’a offert la puissance de l’orbe en l’échange de notre aide pour sa petite guerre privée. » « Qu’as-tu répondu ? » « Comme vous me l’avez demandé, j’ai accepté ses termes et je l’ai renvoyé en lui faisant croire qu’il avait gagné les négociations. Est ce que cette chaise est encore nécessaire, mon Père ? N’ai-je pas déjà prouvé ma loyauté envers vous et la Coterie ? » « Oui, Nattes. Tu es aussi loyale que Chaînes, jusqu’à ce qu’il me bannisse à Aphetto. Et pour répondre à ta première question, non cette chaise n’est pas nécessaire, mais cela m’amuse presque. Que devrions nous faire à propos du pauvre ex ambassadeur ? » Nattes arrêta ses tentatives pour échapper aux bandes de cuirs de la chaise, et essaya de se concentrer. « Vous réalisez, mon Père, qu’il va nous trahir à la première occasion. Il est déjà en train de comploter avec l’Ordre. » « Bien sur, Nattes. Laquatus est constamment en train de comploter. Il complote contre tout le monde, essayant de liguer ses amis contre ses ennemis, et ses ennemis contre n’importe qui d’autre que lui même. Ses mensonges constants seront sa perte, parce qu’il ne sait pas mentir. » « Je lui ai dit que nous enverrons de larges forces armées dans les Pardiques pour raser le village de Kamahl et retrouver le Mirari dans ses cendres. » « Evidemment il sait que ça ne marchera pas. Un assaut contre les Pardiques est un suicide pour n’importe quelle force solitaire. Nous ne sommes qu’une diversion pour son vrai plan. » Le patriarche fit un tour derrière la chaise qui retenait toujours l’invocatrice. « Comme je te l’ai dit, c’est un mauvais menteur. » « Oui, père. Mais il avait raison pour une chose : le Mirari apporterai un grand profit aux coffres de la Coterie. Il serait bête que nous rations une chance de le récupérer. » Nattes entendit un son métallique derrière elle alors que le Patriarche tournait autour d’elle, mais il ne réapparut pas devant la chaise. Elle entendit les portes s’ouvrir, et puis plus rien. « Père ? Allons nous rater cette chance ou essayer d’aider l’ondin ? Père ? » « Aucun des deux. Nous allons choisir une méthode entièrement différente. Un assaut frontal serait un suicide, mais nous avons d’autres tactiques. » Quand il finit de parler, Nattes entendit un bruit sourd tout autour d’elle. Regardant de chaque coté, elle vu plusieurs hommes à têtes de serpents (à partir de maintenant, je les appellerait Snakes, pour aller plus vite) qui l’entouraient. Elle ne les avait pas entendu s’approcher. « Voici ma nouvelle équipe d’assassins, directement de l’esprit de Chaînes à mon service. Cinq snakes, chacun avec la force d’un barbare et la langue empoisonnée du serpent. Tu vas les guider dans les montagnes, où nous éliminerons le problème barbare et où nous reprendrons notre propriété. Une fois l’orbe dans nos coffres, je méditerai sur le rôle qu’aura joué Laquatus dans mon bannissement, et agirai en conséquence. » « Oui père, répondit Nattes, effrayée par un monstre de démence pour la première fois de sa vie. La coterie est ici. » « Et partout. » CHAPITRE 6 Mangeant autour d’un gros morceau de pain et d’un steak de jackeloppe (animal légendaire américain, une sorte de lièvre à cornes de cerf), Kamahl racontait ses aventures à Balthor et Jeska, sa poursuite du Mirari à travers Otaria et les gens qu’il avait rencontré. « Chaînes était fort » dit-il. « Plein de volonté, et un combattant d’exception. Comment puis-je espérer contrôler le Mirari si lui même n’a pas pu le faire ? » « En apprenant de ses fautes » répondit Jeska « Chaînes est allé dans ses désirs. Tu le sais, et tu comprends le danger. C’est une force qu’il n’avait pas. Cultive cette force. « Peut être. Mais si je n’ai pas le temps de le faire ? Tout le monde veut le Mirari. La seule raison pour laquelle je l’ai accepté était pour le tenir à l’écart des gens comme Laquatus. Ses guerriers peuvent attaquer à n’importe quel moment. Si je n’apprend pas rapidement à le contrôler, je nous détruirai tous, en voulant notre bien. » « Pourquoi ne pas le donner à l’Ordre alors ? Laisses-les se détruire comme ils l’entendent. » « Même à l’ordre on ne peut pas faire confiance pour le Mirari. Ils l’ont prouvés quand Kirtar a détruit la moitié de la citadelle. De plus, ils ne me croient pas. Pour eux, je suis le boucher. Je devrai tuer la moitié de leurs forces juste pour leur parler. » Jeska se retourna vers son frère, qui s’était approché de la cheminée. « Et les nains ? » « Bah ! » s’exclama Balthor. “Sois calme, vieil homme. Nous connaissons tous tes opinions sur les tiens. Mais j’ai vécu avec eux moi aussi (c’est Jeska qui parle) et je connaît la vérité à leur propos. » « Quelle vérité ? » « Qu’ils sont une race pacifique. Ils sont de grands combattants, peut être les meilleurs au monde, mais ils ne se battent pas juste pour se battre. Regarde toi, Balthor. Tu es plus un barbare qu’un nain. » « Et alors quoi à propos des nains ? » demanda Kamahl « Je n’ai jamais beaucoup parlée de ma vie dans leur clan. A l’époque, tu était le prodige de Balthor, et tu n’écoutais pas les idées bizarres de ta sœur. Les clans des nains ne sont pas comme nos tribus. Ils ne se battent pas juste pour déterminer qui est la plus fort. Ils se battent ensembles dans un but unique. Que ce soit pour reconstruire notre monde (après la guerre contre les phyrexians ) ou se défendre contre les envahisseurs, chaque membre du clan est membre de quelque chose de plus large, une communauté, et chacun est près à mourir pour la protéger. J’ai apprit beaucoup de choses parmi eux. Ce n’est pas seulement leur façon de vivre qui les différencie des autres races. Ils en savent plus à propos du passé que n’importe qui sur Otaria. Leur histoire est l’histoire du monde, et ils savent tout sur les artefacts. » Kamahl se leva brusquement. « Que ce passe-t-il mon frère ? je ne t’ai pas encore tout dit. » « Si au contraire ! Les clans des nains ! Ne vois-tu pas ? C’est ce dont nous avons besoins ! les clans ! Si je peut amener toutes les tribus barbares ensembles, comme les nains, aucun envahisseur ne pourra nous vaincre ! » « Tu oublies quelque chose. » « Nous sommes plus nombreux que les nains ! Et la majorité d’entre nous ont été entraînés par le plus grand nain de tous les temps ! » « Mais la vie des nains n’est pas uniquement le combat ! Et ton contrôle ? Je pense qu’ils peuvent t’aider avec ça. » « Laquatus aurait besoin d’unir tout Otaria contre nous pour nous vaincre. » « Mais comment veux-tu unir tout un tas de têtes Brûlées qui ne peuvent pas tenir un jour ensemble sans se défier ? » demanda Balthor « En leur prouvant à tous que JE suis le meilleur. Nous organiserons un tournoi, comme dans les arènes, dont le vainqueur dirigera les tribus. Après que je les aurait battu, je pourrai les mener à une vie meilleure. » Jeska, furieuse de ne pas être écoutée, sorti de la pièce, laissant Kamahl et Balthor organiser ce tournoi. Le lendemain, Kamahl rédigea un message à l’intention de chaque chef de tribu : « Depuis trop longtemps les tribus sont divisées, changeant sans cesse de lieux pour rester en vie, se défiant pour déterminer le plus fort. Nous sommes un grand peuple, mais nous n’avons pas achevé la gloire de notre peuple car nous cherchons des gloires individuelles. Il est temps de mettre de coté nos jalousies, d’oublier les vieux conflits, et de marcher tous ensembles pour la gloire des tribus pardiques. Il est temps de trouver un chef qui nous guidera vers le succès. Moi, Kamahl, champion de la tribus de L’aurore, Vétéran des arènes de la coterie et détenteur du Mirari, je ne vous demande pas de m’accepter comme votre leader, bien que j’accepterai ce titre avec joie. Je vous invite à un tournoi des champions au Village de l’aurore la première semaine suivant la nouvelle lune. Un tournoi qui déterminera qui est le plus puissant d’entre nous, qui peut vraiment guider tous les barbares. » « Il faut offrir plus que la gloire, sinon ils ne viendront pas. Il faut offrir le Mirari. » commenta Balthor « Non ! Il est à moi ! Tu dois me comprendre, Balthor. Chaînes me l’a confié, je ne peut pas le mettre en jeu. » « Je le sais. Tu n’as toujours pas lavé les cendres sur ton visage, mais il n’y a aucune chance pour que tu perdes ! » « C’est sûrement vrai. Peut être que les champions ne répondront pas, dans ce cas je mettrai en jeu le Mirari, mais uniquement en dernier recours. » « Maintenant, il faut envoyer ce message à toutes les tribus. Dis leurs qu’ils ont une semaine à compté de ce soir pour arriver au village. » « D’accord, je les amènerai ici, mais tu les convaincra de se battre. » merci de ne pas poster d'article dans le bazar avec ça, je le ferai moi même quand l'histoire sera complete
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