Lorsqu'on sait qu'il n'y a aucun barème précis dans aucune des deux épreuves
En Histoire, si, surtout après harmonisation entre les correcteurs.
on n'utilise pas le terme "philoterie" pour désigner une épreuve où il faut, en plus d'un minimum de culture générale, développer des idées sur un thème choisi relativement ouvert, dont la note obtenue va reflété la capacité à réfléchir au problème sur les quatre heures.
J'connais des gens dont la capacité de réflexion en quatre heures n'est absolument pas mauvaise, pour certains d'entre eux elle dépasse même largement la mienne et pourtant ils ont eu une note en philo nettement inférieure à la mienne.
J'ai employé le terme "philoterie" parce que la philosophie au lycée, c'est une matière où tu as des variations assez énormes de notation entre différents correcteurs sur une même copie, surtout sur l'épreuve de dissertation. Et c'est pas une légende.
On avait fait un test dans mon lycée lors du bac blanc, après avoir reçu notre note, on demandait l'avis d'un autre prof de philo sur la copie. La plupart du temps y avait entre 1 et 3 points de différence, mais y a 3 copies qui ont subi des écarts de 6-8 points.
Contrairement à l'épreuve d'histoire-géographie, rassemblant un maximum d'informations, de détails, complètement inutiles, qui ne serviraient même pas à gagner le gros lot d'un jeu TV.
Analyse de documents : 90% des informations dont tu as besoin sont à ta disposition, il ne te reste qu'à faire fonctionner tes capacités de compréhension et de réflexion. Et y a 10% que tu peux apporter toi-même avec un peu de culture.
En plus t'as la question gratuite : "présentez les documents"
Composition : crachage de cours, des sujets qui sont quasiment (voire carrément) recopiés sur les titres de chapitre des bouquins.
La carte, ou le commentaire, c'est du recopiage de ce que t'as vu en cours/dans les bouquins pour l'un, de la quasi-paraphrase pour l'autre.
Je comprends pas comment on peut sans connaitre les gens savoir quand ils peuvent être contents et quand ils peuvent pas.
J'ai pas dit qu'il pouvait pas être content, j'ai dit que je le comprenais difficilement, et indépendamment de qui, c'est tout.
J'ai eu 8 en sciences au bac, j'étais heureux, c'est la meilleure note que j'ai eu en SVT de tout le lycée, pour ça j'ai du manger des mois de cours particuliers tellement en début de terminale, quand j'avais 2 ça me boostait la moyenne ; au contraire j'ai eu 18 en maths, mais j'aurais pu ( du ? ) faire mieux.
J'ai eu 16 en philo au Bac, j'avais jamais eu autant dans cette matière. J'étais étonné (j'avais pris le commentaire et je misais sur 10-12) et c'est pour ça que je m'en souviens, mais j'en étais pas vraiment heureux.
Je ne sais plus exactement combien j'ai eu en maths, mais je suis persuadé que j'aurais pu faire mieux pour une raison assez simple : j'ai pas fait l'intégralité du sujet.
Au lycée, j'en avais rien à secouer des notes, j'étais pas heureux d'en avoir une bonne ou d'avoir fait mieux que d'habitude et lorsque c'était plus mauvais ça ne me faisait rien non plus. L'enseignement me faisait globalement chier, j'avais pas de raison de ml'intéresser émotionnellement aux notes. Bref, un 5 ou un 15, d'une manière générale, ça me faisait autant d'effet que la nouvelle édition de Secret Story.
Y a que tout récemment, en DUT, dans une matière, où une note m'a un peu fait chier pour la simple raison que j'étais à un quart de point de majorer.
Que les profs notent large ou pas c'est pas le sujet, le sujet c'est tes compétences, si t'es une brèle t'es content d'avoir 13, c'est pas très difficile à comprendre.
Au lycée, une prof de seconde a réussi à me dégoûter totalement de l'espagnol, une matière et une langue que j'appréciais tout particulièrement avant et j'envisageais même de faire une classe européenne. Après elle donc, je ne souhaitais limite plus entendre parler de l'espagnol (comme matière) et je suis devenu un gros mauvais (en première je devais tourner à 3 de moyenne).
Au bac, c'était un oral (filière ES), j'ai eu quelque chose comme 11 ou 13. Bah j'étais pas content, et je l'aurais pas été plus avec un 16.
Par contre, j'étais content d'être au Japon et trente secondes après avoir vu mes notes je partais manger un ramen.
Ton arrogance post-bac est quand même bien relou, être un vieux con si jeune, c'est triste.
C'est pas post-bac. Concernant cet examen, j'avais strictement le même avis avant et pendant hein.
Peu importe que ce soit triste et que ça fasse vieux con. Je trouve que l'enseignement au lycée est mauvais, que la forme du bac l'est également et j'ai du mal à comprendre l'importance qu'une bonne partie des gens donnent aux notes au lycée. En plus, j'suis désolé, mais les seules qui comptent pour le résultat final sont celles du bac, donc les notes dans le courant de l'année j'y vois vraiment une importance 0.
Je savais à l'avance que j'allais m'emmerder et que ce serait un peu une perte de temps (je trouve que le bac est plutôt bien cher en temps pour ce que c'est, heureusement que j'avais pas révisé d'ailleurs), je l'ai ressenti lors de l'examen et comme c'est toujours le même système, je n'ai pas changé d'avis.
Weeds, le seul truc un peu marrant était de contredire les prédictions de deux-trois profs.