Il y a quelques années, j'étais officiellement en semaine de révisions du bac, ce qui me permettait de rester seul chez moi, à ne rien branler...
Enfin presque, ma génitrice m'obligeant... à étendre dehors des vétements mouillés, résidus de la machine à laver...
Je sors alors dehors pieds et torse nus, pas lavé, vétu d'un simple short...et je claque la porte comme par réflexe, j'étends le linge sans probléme, et m'appréte à revenir devant mon ordi, lorsque je me retrouve alors devant la porte close, et un
censuré avait tourner le cran permettant de la verouiller lorsqu'elle claque...
Bien évidemment je ne possédais pas cet ustensile extrémement utile, que l'on appelle la clef... et je commencais à réfléchir, que je devrais aller voir ma mére dans sa classe ( elle est instit... ) à 1 h aller-retour de chez moi pour lui emprunter ses clés...
A ce moment, un livreur se présente à mes yeux étonnés...
" Mr ( mon nom de famille ) c'est bien ici ? demande-t-il
- Oui, c'est chez nous répondait-je plein de bon sens,
-j'ai du vin à livrer pour vous...
-ha, fit-je "( et là, une pensée m'assaillit : la cave n'est-elle pas à l'intérieur de la maison ??? )
puis sous un effort invraisemblable de mes neurones, je lui dit de me suivre, prenant moi méme un carton pour faire une bonne figure et je l'améne derriére la maison, en lui demandant de déposer les cartons sous l'escalier de la véranda, espace qui contient des pots de fleurs vieux de mathusalem, des toiles d'araignées, ainsi qu'un bout de tuyau appartenant àau systéme d'évacuation des eaux usées : c'était à peu prés le seul endroit où j'étais sùr que personne de la rue ne puisse voir le susnommé pinard, et auquel je pouvais accéder...
Le charmant livreur fronce alors les sourcils, et avisant le soupirail me demande :
" Ces bouteilles ne seraient-t-elles pas mieux à la cave ? "
dans un mensongeéhonté, je lui réponds :
" heu, la cave est pleine, et on a l'habitude de stocker le vin là en attendant de pouvoir le mettre dans la cave... "
Grimace dégoutée du livreur qui optempére...Je signe le recu ( heureusement, il avait un stylo... )
puis avant de repartir quémande :
" et vous n'auriez pas un petit quelque chose pour moi ? "
L'argent étant avec le reste à l'intérieur de cette foutue bicoque, je réponds :
"Désolé, je n'ait pas le tps, je doit aller quelque part..."
Puis je fait mine de m'en aller, toujours torse nu et pieds nus, dans la rue... précisons que le trottoir de la rue devant chez moi, est fait de caillous plus ou moins gros, et d'une poussiére informe, qui arrache les pieds, je m'en vais donc ignorant le geste obscéne que m'envoie le livreur, et souffrant, jusqu'au moment où je vois le camion repartir, moment où je reviens chez moi en courant, pour y quérir des chaussures...
en fait de chaussures, de vieux sabots de jardinage à mon pére, qu'il n'utilise pratiquement jamais, et qui trainait au fond du jardin, mes chaussures étant également à la maison...
Je dus alors faire le trajet de chez moi, à l'école de ma mére...
trajet douloureux à cause des sabots qui n'ont jamais été inventés pour faire de la rabndonnée, et de mon ego, meurtri lorsque je rencontrais des filles de ma connaissance, et plus loin une vieille amie de mes parents me jetant un regard outré avant de tourner la téte...
J'entrais alors dans l'école de ma mére, et dut me résoudre à frapper à la porte de la classe de ma mére, qui ( je touche du bois ) a des CPs, qui dans l'innocence de leur àge n'allait pas se mettre à se foutre de ma gueule...
je récupérais les clés et je pus rentrer chez moi...
et tout se finit là, le dernier mot revenant à une petite "amour "de 5-6 ans de la classe de ma mére, lui ayant demandé : " Ton fils, il aime beaucoup les hommes préhistoriques, pour se déguiser comme eux ? "
Voila, ce jour, j'ai tellement enchainé les merdes, qu'il restera à tt jamais dans mon coeur
Mendeed